Los bericht bekijken
Oud 22 september 2006, 22:45   #1
=?windows-1252?Q?R=E9jean_Laflamme?=
 
Berichten: n/a
Standaard The Economist : =?windows-1252?Q?r=E9gime_de_Kagame_est_?==?windows-1252?Q?la_dictature_militaire_la_plus_r=E9pressive _?==?windows-1252?Q?en_Afrique?=

http://www.burundirealite.org/burund...f.cfm?loc=1301
http://www.lcr94.org/breve.php3?id_breve=524

(Traduction pas de moi)

Peter Erlinder, l’Avocat en chef de la défense au Tribunal Pénal
International pour le Rwanda avertit le gouvernement du Canada : Paul
Kagame est un criminel de guerre

Source:Peter Erlinder/Traduction : Burundi Réalités



Hon. Stephen Harper
Bureau du premier Ministre
Gouvernement du Canada
Ottawa
CANADA
Avril 6, 2006

re: Lettre ouverte au premier Ministre Harper.

Concernant la visite d'état du président actuel du Rwanda

Cher M. premier ministre,

J’écris du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) �* Arusha
en Tanzanie en ce 12e anniversaire de l'assassinat du Président
Habyarimana du Rwanda, qui a précédé les massacres terribles qui se sont
produits après son assassinat du 6 avril. J'ai appris que votre
gouvernement a accepté d'accueillir de manière officielle le président
actuel du Rwanda, M. Paul Kagamé. Pour vous empêcher de futurs embarras,
�* vous et �* votre gouvernement, et pour se conformer aux principes
moraux auxquels je suis lié en tant qu'officier de la cour du TPIR, je
suis obligé d'apporter �* votre connaissance les plus récents
développements récents au TPIR.

Comme toile de fond, je vous prie de noter que le numéro de mars-avril
2004 de l’Economist a fait un reportage pour le10ème anniversaire des
événements terrifiants au Rwanda en notant que le régime de Kagamé est
la dictature militaire la plus répressive en Afrique. À ce moment-l�*,
l'identité de ceux qui ont effectué « l’assassinat par le missile » en
abattant l’avion de l'ancien Président Habyarimana le 6 avril 1994 (ce
qui, tout le monde en convient, a déclenché des massacres civils massifs
d’avril �* juillet 1994) n'était pas encore connue.

Cependant, cette circonstance a changé pendant le mois passé au TPIR qui
a vu de témoins multiples, y compris un prêtre catholique « africaniste
» et un historien qui a habité au Rwanda pendant 18 années; d’anciens
officiers de FPR/APR [de Kagamé] qui étaient l'un ou l'autre présents
quand les missiles ont été mis le feu ou présents au QG du FPR/APR en
1993 -94; aussi bien que de nombreux documents de l’ONU qui n’ont jamais
été révélés auparavant au public et qui confirment ce qui suit :

1. Le FPR/ Armée Patriotique Rwandaise (APR) avait un avantage en termes
de forces militaires de 3 �* 4 contre 1, avantage connu par le général �*
l’époque Kagamé - au moins dès février 1993 quand le FPR/APR a violé le
cessez-le-feu d'Arusha et a presque capturé la capitale, le RPF/APR
avait la puissance militaire suffisante pour prendre le pouvoir au
Rwanda quand il le voulait. C’est le 1000 000 de déplacés, des réfugiés
brutalisés qui devinrent une force ingouvernable qui plus tard s'est
engagée dans des massacres contre des civils.

2. Entre février 1993 et avril 1994, tout en feignant négocier un accord
de partage du pouvoir dans le cadre des Accords d'Arusha, le gén. Kagamé
a ouvertement déclaré aux troupes de l’Armée patriotique rwandaise
qu'ils devraient se préparer �* la guerre et il a également menacé la
guerre �* plusieurs reprises tout en parlant avec l'ONU et les
délégations internationales début 1994, comme il apparaît clairement
dans les documents contemporains de l'ONU.

3. Pendant cette même période, des centaines de tonnes d'armements et de
munitions ont été illégalement introduites au Rwanda en vue de l'assaut
final pour prendre le pouvoir et entreposé dans de nombreuses "caches
d’armes " dans le pays.

4. En mars 1994, les documents de l'ONU prouvent que les forces du
gouvernement rwandais force (FGR) avait été décimé par la guerre de
quatre ans d’invasion par des éléments des militaires ougandais, soutenu
par le gouvernement et l’armée ougandaise, et n’avaient NI la capacité
militaire pour résister �* un envahisseur armé NI pour arrêter les
massacres civils par d'autres civils.

5. L'ancien ambassadeur des États-Unis au Rwanda, Hon. Robert Flaten, a
témoigné en juin 2005 qu'il a personnellement averti le général Kagamé
et le président Habyarimana que si l'un ou l'autre reprenait la guerre
en violant les cessez-le-feu des accords d’Arusha, ils seraient
responsables de milliers de morts de civils massacrés en représailles et
que des documents du département d’État des États-Unis prédisaient que
si la guerre reprenait on assisterait �* des massacres semblables �* ceux
qui ont balayé le Burundi/Rwanda en 1988.

6. Mars 9-10, 2006 et encore avril 3-6, 2006 le président de TPIR ont
entendu le témoignage, avec l’appui des documents des Nations Unies et
autres , que le général Kagamé a ordonné l'assassinat du Président
Habyarimana pour déstabiliser son ennemi, et qu'il a ordonné l'assaut
final dans les minutes suivant les informations que l’attaque au missile
avait réussi....longtemps AVANT tous les massacres de représailles de
civils s'étaient produits n'importe où au Rwanda.

7. Les preuves, confirmées dans les documents originaux de l'Onu, montre
également qu’ entre le avril 6, 1994 et la victoire militaire du FPR en
mi-juillet 1994, le gouvernement rwandais et le FGR ont demandé, �*
plusieurs reprises, un cessez-le-feu sans conditions pour permettre au
peu de troupes endurcies en sa possession d’ employer la force pour
arrêter les massacres. Quand le FGR [opposant �* Kagamé] a déclaré qu'il
manquait de moyens pour arrêter les massacres sans cessez-le-feu, les
documents de l'Onu ont confirmé que ceci était connu pour être vrai par
Gen. Dallaire et Gen. Kagame en mars 1994, avant l'assassinat du
Président Habyarimana.

8. Le Général canadien Dallaire a témoigné en janvier 2004 que: (a) que
les FGR ne disposaient que d’environ 5.000 troupes sûres; (b) le
première obligation de toutes les armées, y compris l'armée canadienne
et le FGR, est de défendre la "sécurité de la patrie;" (c) et, il était
militairement impossible que les FGR /Gendarmes combattent une guerre de
l'invasion ET arrêtent des représailles et des massacres entre civils
prévus de longue date.

9. Entre avril 1994 et juillet 1994, le FPR [de Kagamé] était la seule
force militaire au Rwanda militairement capable d'arrêter les massacres,
avec ou sans cessez-le-feu, cependant, �* de nombreuses occasions Gen.
Kagamé a spécifiquement ordonné des officiers sur le terrain de ne pas
employer des troupes "pour sauver des civils pendant que les soldats du
FPR meurent" et, comme Gen. Dallaire a témoigné sous serment, le Gen.
Kagamé lui disait que les massacres civils étaient des "dommages
collatéraux" dans son plan de guerre.

10. Selon un témoignage assermenté au TPIR, Gen. Kagame a spécifiquement
ordonné la création des unités particulières responsables « du nettoyage
» des civils des secteurs commandés par le RPF et était personnellement
présent pendant que des dizaines de milliers de civils étaient leurrés
au stade de Byumba en avril 1994 et massacrés par des troupes du FPR
sous son commandement, entre autres atrocités.

11. Beaucoup de cette information peut être trouvée dans: L'histoire
secrète du Rwanda par l'ancien officier Abdul Joshua Ruzibiza du FPR,
récemment publiée �* Paris; le rapport de Serge Desouter au TPIR, un
historien de la mission belge « pères blancs », une mission séculaire au
Rwanda; les transcriptions publiques et fermées au TPIR; et, documents
originaux de l'Onu présentés dans le premier cas militaire (Bagasora et
autres) au TPIR.

12, En juillet 2003, Carla del Ponte, le procureur �* l’époque du TPIR, a
annoncé qu'elle avait découvert assez de preuves pour poursuivre LES
DEUX côtés dans la guerre rwandaise. Cependant, sous peu après, le
président Kagamé a réclamé sa démission, de même que Colin Powell et
Kofi Annan. Elle a été remplacée deux mois plus tard et, �* cette date,
pas UNE personne liée �* la prise de pouvoir réussie du Gen. Kagamé n’a
était appelée pour rendre compte au TPIR (�* la différence du TPIY dans
lequel des chefs liés �* tous les acteurs principaux ont été inculpés).

13. À la lumière des preuves maintenant dans le domaine public du
tribunal, on prépare une motion formelle qui demande au président du
tribunal, et au bureau du procureur de rédiger l'acte d'accusation
contre Paul Kagamé pour le meurtre, la conspiration pour commettre le
meurtre, les divers crimes de guerre et les crimes contre l'humanité et
la conspiration pour commettre de tels crimes, tout commis par lui, et
les troupes qu'il a commandées au Rwanda en 1994.

14. Les motions pour écarter les accusations actuellement en attendant
contre d'anciens officiers de FGR pour des actions correctement
attribuées aux vainqueurs de la guerre d’accession au pouvoir du FPR en
1994 .

Puisque le TPIR n'a pas été bien couvert dans les médias occidentaux, je
n'ai aucun doute que vous et vos conseillers n'avez pas été mis au
courant de ce qui précède avant de donner l'invitation �* l’actuel
président rwandais. Cependant, puisque cette information est déj�* dans
le domaine public, et davantage est accumulé quotidiennement, je ne
pourrais pas permettre �* un accusé criminel de guerre, dans le même
ordre que le président Charles Taylor récemment arrêté, de recevoir
l'approbation du gouvernement canadien, sans mettre les faits en avant
.... et sans mettre l’affaire devant votre gouvernement pour l'évaluation.

Je serais heureux de guider votre personnel vers le matériel approprié
dans le domaine public au TPIR, si cela est commode au gouvernement
canadien.


Respectueusement,

Prof. Peter Erlinder, Avocat en chef de la défense, TPIR
Ancien Président de l’Ordre national des avocats, New York, États-Unis
Wm. Mitchell College of Law
875. Summit Av.
St Paul, MN 55105
(651) 290-6384
[email protected]
ONU
(212) 963-2850 (poste 5073)