26 september 2006, 16:45
|
#159
|
|
|
Re: Vous avez dit Kyoto ?
D'Iberville a écrit :
> Fastload a écrit :
>> "Anne" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]...
>>> Fastload a écrit:
>>>> "Anne" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>>> Ou bien vous y avez déménagé afin de vous éloigner de votre lieu de
>>>>> travail ?
>>>> Nah..j'ai toujour rester a montreal, et pris le bus jusqu'a l'age de
>>>> 26 ans, l'age a laquelle j'en ai eu marre des gens irrespectueux,
>>>> des gens qui pue ou qui vous tousse a la figure...j'ai une voiture
>>>> depuis et quand je regarde tout ces pauvres gens attroupe en rangs
>>>> d'oignons a l'arret d'autobus tenter de monter dans une bus deja
>>>> bonde je me dit "Never again!", voila une partie du probleme...
>>> Ne me dites donc pas que vous n'avez pas le choix de faire des
>>> kilomètres inutiles pour vous rendre au travail.
>>
>> Hein?? Nenon, je n'ai pas choisit, les loyer sur le plateau sont
>> SUREVALUER et sont donc trop cher, j'ai 3 enfants rapellez vous. Et de
>> toute facons, cela ne reglerai pas le probleme des autobus bonde et
>> plein de gens puant et arrgg...rien que d'y penser me donne la nausee.
>
> Nous sommes prisonniers des choix individuels et collectifs que nous
> avons tous fait il y a 10, 20 ou 30 ans. Prenez le cas de la banlieue :
> la banlieue n'existe qu'�* cause de la voiture individuelle. Lorsque les
> citadins ont commencé �* voir leurs revenus augmenter, beaucoup ont
> choisi de migrer en banlieue, parce que le terrain était moins cher,
> parce qu'il y avait moins de bruit, moins de pollution, moins
> d'insécurité, moins de junkies, d'itinérants d'immigrés ou de gangs de rue.
>
> Les transports en commun reliant la banlieue �* la ville, où chacun
> continuait �* travailler, n'existaient pas, ou quasiment pas, mais ce
> n'était pas grave parce que tout le monde possédait une voiture (voire
> deux ou trois) par ménage, parce que l'essence ne coûtait rien, et parce
> que personne ne parlait de pollution.
>
> Succès aidant, ce ne sont plus des milliers mais bien des millions de
> personnes qui, dans le monde entier, sont partis vivre en banlieue. Mais
> ce qui était �* l'origine un calcul individuel rationnel s'est
> progressivement transformé en suicide collectif, en sorte qu'aujourd'hui
> les banlieusards vous expliquent qu'ils n'ont pas le choix de renoncer �*
> leur voiture s'ils veulent continuer �* travailler...
>
>
L'approche est intéressante D'Iberville.
--
Mistral
[email protected]lid
|
|
|
|