Bamako sur Seine a écrit :
> C'est un titre qu'on ne verrait jamais dans la presse française.
> C'était le titre du San Francisco chronicle.
>
> Je n'ai pas trouvé l'article en ligne, mais voici un texte similaire
> dans un journal de Caroline du Sud et dans un du Kansas.
>
> http://www.thestate.com/mld/thestate...n/15713283.htm
> http://www2.ljworld.com/news/2006/oc..._back_fashion/
>
> C'est �* peine un "spot" sur le radar démographique de la nation - 11
> pour cent des naissances aux États-unis en 2004 étaient le fait de
> femmes qui ont déj�* eu trois enfants, comparées �* 10 pour cent en
> 1995. Mais il semble que les familles soient plus disposées �* avoir
> plus de deux enfants, dans certains cas plus de quatre.
>
> Les raisons sont variées : elles vont des raisons religieuses au
> "Pourquoi pas ?" de [Laura] Bennett [qui attend son 6e enfant, 42 ans,
> styliste active, mari architecte].
>
> Les familles en question proviennent de tous les milieux économiques,
> bien qu'une partie importante de l'augmentation est attribuée �* un
> "baby boom" dans les banlieues cossues où plus de couples de la classe
> moyenne supérieure décident qu'une famille de trois ou quatre enfants
> constitue un supplément d'amusement [fun -- une notion bien
> américaine!] abordable.
>
Pas encore lu l'article ... On verra ça cet après-midi, quand j'aurai
accompagné ma peu nombreuse descendance qui �* l'école des sports, qui �*
la médiathèque.
Juste une remarque sur ce que vous avez mis en exergue : les familles
nombreuses pour raison religieuse, on connaît par ici (j'habite �* côté
de Versailles ;) ), mais effectivement, ça va souvent avec une certaine
aisance financière, qui fait que l'on peut supporter les coûts induits
(logement, habillement, nourriture, activités ...) par les enfants
supplémentaires. Je connais de nombreuses familles des classes moyennes
(comme moi) qui voudraient bien davantage d'enfants, mais n'auraient pas
les moyens de les élever correctement. Dans notre cas il faudrait
acheter plus grand (on tire déj�* la langue), et parallèlement soit payer
un mode de garde (comment, si on a un plus gros crédit ?), soit arrêter
de travailler (mais alors, comment payer le crédit ?). Par ailleurs, si
en d'autres temps, j'aurais cru �* l'école comme ascenceur social,
aujourd'hui je me dis que si je veux qu'ils puissent s'assurer un avenir
pas trop noir, il vaut mieux que j'investisse dans leur éducation (je
parle d'un investissement en temps, essentiellement, l'avantage d'avoir
un bon bagage culturel). Ce qui est faisable avec deux enfants et un
mi-temps , mais devient compliqué avec trois et l'obligation de
travailler �* temps complet.
Et petit �* petit je fais mon deuil du petit troisième :(
Cordialement,
--
Julie
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