.... pour les civils de Stalingrad, la guerre débuta véritablement le 23
août 1942, lorsque les bombardiers de la IVème Luftflotte firent
irruption au dessus de la ville, avec la ferme intention de frapper un
grand coup.
"Les bombes incendiaires mirent en cendres toutes les maisons de bois se
trouvant �* l'extrémité sud-ouest de la ville (...) Quant aux grands
immeubles blancs bordant la Volga, il n'en restait que la carcasse,
l'intérieur s'étant effondré. Beaucoup d'autres constructions étaient
éventrées, effondrées ou en flammes. Des mères berçaient des bébés
morts, et des enfants tentaient de réveiller des parents tués. Des
centaines d'autres familles étaient enterrées vivantes sous les décombres.
(...) Les immenses réservoirs de carburant installés sur les bords de la
Volga furent également atteints
(
http://photos1.blogger.com/blogger/5.../Incendie.jpg). Une
boule de flammes jaillit jusqu'�* près de 500 mètres dans le ciel,
suivie, pendant plusieurs jours, d'une colonne de fumée noire visible �*
des centaines de kms �* la ronde. Le pétrole en feu se répandit dans les
eaux de la Volga.
(...) Des bombes vinrent encadrer le principal hôpital de Stalingrad,
pulvérisant les vitres et projetant les malades hors de leur lit. (...)
Certains membres du personnel de l'hôpital furent si terrorisés qu'ils
s'enfuirent en abandonnant les malades, dont quelques-uns restèrent cinq
jours sans nourriture et sans soins" (1)
Ce jour-l�*, les bombardiers allemands lâchèrent 1 000 tonnes de bombes
sur la ville, en ne perdant eux-mêmes que trois appareils. Réédités les
jours suivants, les raids de terreur tuèrent environ 40 000 civils de
Stalingrad en une semaine.
Ce n'était qu'une entrée en matière...
(1) Beevor, page 153
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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".