Bien fait pour la gueule de vos gosses !
Il ne faudra pas nous plaindre.
Est-il encore besoin de le dire : les actions inconséquentes de l’être
humain sur son environnement contribuent �* la chute de ses sociétés. Non,
n’est-ce pas ? Tout nous le prouve. Et pourtant, force est de constater le
silence passif de la majorité.
Combien sommes-nous �* tirer le signal d’alarme ? Combien �* regarder les
choses en face, �* clamer qu’il est encore temps de changer les choses ?
Que nous y pouvons tous quelque chose ?
Pourtant, les civilisations disparues nous ont montré le processus, fort
simple, de l’anéantissement d’une société.
Pour se loger et se chauffer, les hommes coupent les arbres. La
déforestation massive affecte le régime des pluies. Les collines érodées
ne retiennent plus les terres acides qui ruissellent dans les vallées. Les
sols s’appauvrissent. Au fil des coupes et de la surexploitation agricole
qui fatiguent les derniers sols encore fertiles, la nourriture et le bois
de chauffage viennent �* manquer. Les ressources s’épuisent de plus en plus
vite tandis que la population continue d’augmenter. De faim et de froid,
de maladies, les morts s’amoncellent. Afin de maintenir leur train de vie,
dans un dernier sursaut égoïste, les élites déclenchent des guerres qui
déciment les dernières forces vives de la population. Jusqu’�* l’extinction
totale. Que le climat se réchauffe et c’est la fin.
Nous en sommes l�*.
Mais nous n’avons pas appris nos leçons. Contrairement aux sociétés
disparues, nous connaissons aujourd’hui les conséquences de nos actes.
Pourtant rien n’y fait, ou si peu : grands et petits, nous continuons �*
massacrer notre terre, de plus belle, comme si de rien n’était. Chacun �*
notre mesure, jamais rassasié de pouvoir et de possessions, quel que soit
le danger, nous continuons �* refuser l’évidence : nous nous mourrons.
Non, rien n’a changé. Nous allons droit dans le mur, une nouvelle fois,
mais en plus grand. Et nous en sommes TOUS responsables, quel que soit
notre rang en ce bas monde. Par action et par omission.
Dire que nous avons encore le pouvoir de changer les choses, nous, les "
civilisés "...
Mais sommes-nous encore capables de quitter nos tours d’ivoire pour nous
pencher avec compassion �* son chevet ? Aujourd’hui, permettez-moi d’en douter.
Et je ne vous plains pas! Et je ne plains pas vos enfants !
Vous le méritez, TOUS !
--
Noe
|