"Une fille hurle en sortant du bus. C'est une véritable torche humaine.
Son corps est en feu. Il brûle de la tête au pied. C'était terrible...
J'avais l'impression qu'il y avait plus d'essence sur elle que dans le
bus. Je dis �* mon "collègue" de la recouvrir de sa veste. Je monte dans
le bus. La conductrice a réussi �* s'enfuir. Je m'empare de l'extincteur
: il ne fonctionne pas. Il n'a ni goupille, ni manche. Aussi inutile
qu'une décoration. S'il avait été en état de marche, on aurait sans
doute évité le pire...»
«S'il n'y avait que les extincteurs qui ne marchaient pas ! tonne Roger
Annunziata de l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). Mais non
! On peut aussi parler de la vidéo-surveillance : d'après la direction
de la Régie des transports de Marseille (RTM), 200 caméras ont été
installées dans les bus. En réalité, plus de la moitié sont des leurres.
Des caméras factices ! Et les vraies ne filment que la météo ! De toute
façon, les chiffres des actes délictueux sur nos lignes sont
administrativement amputés de moitié. La réalité des chiffres de
l'insécurité ne dit pas la vérité sur l'insécurité.»
«Nos stocks de vitres sont épuisés depuis le mois de septembre,
renchérit un cadre syndical de la CGT.
En réunion le préfet Christian Frémont lui-même a reconnu qu'il manquait
au moins 250 policiers �* Marseille.»
http://www.lefigaro.fr/magazine/2006..._histoire.html
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sont enfin disponibles en ligne :
http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".