L’association des étudiants de l’université de Carleton (l’« université
capitale » du Canada, �* Ottawa), CUSA, propose d’empêcher tout groupe
d’étudiants opposé �* l’avortement d’acquérir le statut de club au sein
de cette institution (et des avantages matériels y afférant) ; le vote
aura lieu le 5 décembre et il fait suite �* une demande déposée par un
groupe d’étudiants pro-vie.
La vice-présidente de CUSA justifie sa motion au nom de la
non-discrimination (!) en précisant que les groupes pro-vie sont «
anti-choix » et tentent « d’empêcher tout choix en rendant l’avortement
illégal », chose « impossible sans violer la Constitution du Canada »,
car cela consisterait �* « éliminer le droit de la femme �* la liberté et
�* la sécurité de sa personne ». La motion précise que les pro-vie «
compromettent la sécurité personnelle et menacent l’estime de soi de
femmes qui envisagent d’avorter ou qui ont déj�* choisi de subir un
avortement).
Si la motion est adoptée, elle pourrait aboutir �* également priver de
leur statuts les clubs catholiques, évangéliques, juifs et musulmans du
campus.
Anecdotique ? Pas tant que ça. Les tabous du « politiquement correct »
se forgent dans ces occurrences, avant de s’imposer partout au nom de la
démocratie et de la non-discrimination…
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