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Oud 19 december 2006, 22:54   #162
Gisele
 
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Standaard Re: Explosion des viols en Scandinavie

"MH" <[email protected]> (soc.culture.belgium ; Sun, 17 Dec
2006 10:26:40 +0100):

>"Gisele" a écrit dans le message de news:
>> "MH" (qc.politique ; Sat, 16 Dec 2006
>> 21:02:55 +0100):
>>
>>>"Gisele" a écrit dans le message de news:
>>>> "MH":
>>>>
>>>>> Voil�* ce que la chiasse socialo a ramené en europe.
>>>>
>>>> On était moins fine bouche quand il s'agissait de tirailleurs appelés
>>>> �* défendre cette Europe.
>>>
>>> Ceux qui se promenaient avec des colliers d'oreilles ennemies autour
>>> du
>>>cou?

>>
>> Tu confonds avec les GIs du Vietnam. Tu devrais vraiment casser ta
>> pipe.

>
> C'est pas de bol, il s'agit d'un témoignage direct receuilli il y a
>longtemps auprès de personnes ayant connu et traversés la guerre de 14-18,
>et que les livres d'histoire se sont efforcés de faire disparaître.
> Oui, durant la guerre de 14-18, des soldats d'unités africaines se
>promenaient avec des colliers d'oreilles ennemies autour du cou.
>MH


Pas de bol en effet

Les intégrants de la Tiger Force devaient être volontaires, avoir
l’expérience du combat et étaient soumis �* une multitude de questions,
«certaines sur leur disposition �* tuer». Dès le début, ils recevaient
un avertissement de leurs chefs, comme le raconte un ex-membre du
peloton: «Ce qui se passe ici, reste ici. Tu ne diras jamais �*
personne ce qui se passe ici. Si nous apprenons que tu as dit quelque
chose, ce qui se passera ne va pas te plaire».

Concernant les opérations, les choses finissaient macabrement par se
matérialiser. Voici quelques-unes des déclarations des soldats:

Tuer les prisonniers était une loi non écrite

Nous savions que les paysans étaient sans armes, mais nous tirions sur
eux quand même.

Nous entrions dans les petits villages et nous tirions sur tout ce qui
bougeait. Nous n’avions pas besoin d’excuses. S’ils se trouvaient l�*,
ils mourraient.

Nous avons tué beaucoup d’entre eux. Je ne me rappelle pas combien.

La seule façon d’être en vie était de tuer car tu n’as plus �* te
préoccuper de quelqu’un qui est mort.

Il y avait une période au cours de laquelle tout le monde avait un
collier d’oreilles (arrachées aux cadavres des personnes assassinées).

Je savais que ce n’était pas bien, mais c’était une pratique
acceptable.
http://www.northstarcompass.org/fren...r24/granma.htm


Ceci dit, il n'y a pas eu qu'au Vietnam...


A 30 ans de distance, Isabelle, sa fille, n'a guère senti plus
d'enthousiasme �* évoquer ce passé-l�*. «En terminale, j'ai proposé de
faire une expo sur la guerre d'Algérie. La réception, c'était pas ça.
Sur les sept profs d'histoire-géo, une seule a été intéressée. Mon
père est venu, mais peu d'élèves sont venus en parler. Pourtant,
beaucoup étaient des enfants de combattants.» Aujourd'hui, elle est
infirmière au bloc opératoire. Elle parlait déj�* sciences quand son
père parlait d'histoire et de son travail aux archives
départementales. Il lui a raconté le choc du climat, «le thé sous la
tente avec des Algériens», lui a «plus parlé des points positifs que
négatifs». «Il est très secret. Peut-être attendait-il que je lui pose
davantage de questions?» Elle s'est rendue avec lui �* des réunions de
la Fnaca, l'association d'anciens d'Algérie qu'il a rejointe en 1972,
mais n'a jamais demandé s'il avait tué, torturé. Se dit que, s'il l'a
fait, «c'est qu'il n'avait pas le choix». Bernard Demoy ne croit pas
«ceux qui disent avoir été forcés. Ils ne demandaient jamais �*
quelqu'un dont le tempérament n'était pas porté sur la violence». Sans
doute sa chance fut-elle aussi d'être sous les ordres d'un «capitaine
qui n'était pas un tortionnaire». Il en a croisé au camp d'instruction
de Béni-Messous, où, dit-il, dès l'arrivée, «on savait». Il y avait
celui qui montrait ses «trophées: une collection de doigts de
fellaghas conservés dans un bocal avec du formol», le «collier
d'oreilles» d'un autre.
http://www.algeria-watch.org/farticl...2/memoires.htm
-
°\
/\ (timbrée)