Robert Redekera a aussi témoigné s'être senti abandonné par ses collègues
et les syndicats :
« Il y a derrière des raisons politiques. J'étais une victime mais je n'étais pas
une bonne victime. Je n'étais pas pauvre, je n'étais pas sans papier, je n'étais
pas politiquement, sans doute, du bon côté ».
Evoquant des associations telles que la Ligue des droits de l'homme et le Mrap,
il a déclaré que, pire que de ne l'avoir pas soutenu, elles « [l']ont considéré
comme mort ».
Interrogé sur sa tribune du 19 septembre, dans laquelle il écrivait que le Coran
est un « livre d'inouïe violence » et que le prophète Mahomet était un « chef de
guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame », Robert Redeker
a refusé de faire amande honorable. Pour lui, revenir sur ces propos serait
« intellectuellement indigne ».
Il a estimé qu'il n'avait « pas frappé trop fort », et que ce qu'il avait dit « dans ce
texte du Figaro est une partie de la vérité ». Il a ajouté qu'« aucun prophète ne
doit nous terroriser en pays laïc ou ailleurs. »
http://www.afrik.com/article11053.html