.... juste avant son limogeage, le 24 septembre 1942, le général Halder,
chef de l'État-major général de la Wehrmacht, avait établi les pertes
allemandes sur le Front de l'Est au chiffre ahurissant de 1 637 000
hommes, dont 336 000 morts.
Lors de la cérémonie du "Souvenir des Héros", le 21 mars 1943, Hitler
avoua pour sa part que 542 000 soldats allemands étaient morts depuis le
début de la guerre. Et en fait très majoritairement sur le Front de l'Est.
Avec pareilles pertes, et après les catastrophes de Stalingrad
(
http://bp0.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/...Stalingrad.jpg)
ou d'El-Alamein, il n'était évidemment plus question - ce que Hitler
lu-même admettait volontiers - d'encore espérer remporter une
"victoire totale" contre les Russes lors du printemps 1943 ni, a
fortiori, contre les Russes et les Anglo-Américains réunis.
En revanche, une "paix de compromis", semblable �* celle arrachée aux
Russes par l'empereur d'Allemagne Guillaume II lors du Traité de
Brest-Litovsk, en mars 1918, demeurait envisageable, surtout si l'on
tenait compte des - considérables - divergences idéologiques existants
entre les alliés occidentaux et soviétiques.
Mais qu'il se décide finalement pour l'un ou l'autre de ses adversaires,
Hitler savait que son plan n'avait de chance de réussir que s'il
parvenait �* se présenter en position de force...
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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne :
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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".