1 februari 2007, 15:34
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Partijlid
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Jan Meuleman
Staat dat niet in La Libre belgique of Le Soir?
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Ik het het hier gevonden. Over de staatshervorming (Frans): Je suis convaincu que la régionalisation « idéologique » prônée par certains ne résout pas les problèmes des gens.
Un exemple. Patrick Dewael, responsable flamand important l’a lui-même reconnu « La politique actuelle {des soins de santé} a rendu la polémique sur la régionalisation des soins de santé sans objet ».
Ce type d’attitude confirme ma conviction. Il y a �* tout le moins un côté irrationnel dans les demandes flamandes de toujours plus d’autonomie, toujours plus de régionalisation. Hier, les Flamands demandaient la régionalisation des soins de santé. C’était la panacée. Il y avait trop de différences entre le Nord et le Sud pour encore gérer cette matière au niveau fédéral. La régionalisation était indispensable pour les citoyens flamands qui n’avaient plus �* supporter l’immobilisme et les abus des wallons et des Bruxellois.
Aujourd’hui, les leaders flamands, du Spa au VLD, reconnaissent que c’est une politique fédérale qui peut parfaitement être menée au profit de tous, Flamand, Wallons, Bruxellois, au niveau fédéral.
Demain, chers amis, si on accepte de regarder les réalités en face, on se rendra compte que c’est la même chose pour la politique de l’emploi.
J’aimerais demander �* nos interlocuteurs du nord du pays. Vous voulez plus d’autonomie mais pour quoi faire ? Quand on régionalise :
En quoi est-ce qu’on améliore la qualité de vie des Belges ?
En quoi trouve-t-on des solutions pour aider les familles qui vivent dans des difficultés financières sans nom ?
En quoi casser la solidarité entre les personnes améliorerait notre système de sécurité sociale ?
Moi, je suis d’accord avec le constat que posent certains responsables politiques flamands. L�* où je diffère, c’est sur les solutions �* apporter. J’ai parfois l’impression que « régionalisation », ça veut surtout dire « régler ses petites affaires dans son coin ».
Prenons l’exemple de la politique de l’emploi. Oui Bruxelles, la Flandre et la Wallonie ont des problèmes spécifiques en matière d’emploi. Mais je refuse que le fédéral baisse les bras ! J’estime que le Gouvernement fédéral et le Parlement fédéral peuvent, s’ils en ont la détermination, mener des politiques différenciées adaptées aux réalités régionales et sous-régionales.
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Je suis d’accord d’envisager une « gestion adaptée des problèmes » depuis le Gouvernement fédéral. Et je vais même plus loin ! Cette gestion adaptée ou différenciée serait d’autant plus efficace que la collaboration entre les entités fédérées serait forte.
A ce sujet, plus que n’importe quel décret, faire fonctionner une Belgique fédérale performante nécessite :
1. une volonté commune de collaboration,
2. du respect mutuel,
3. et un dialogue intense.
On n’a pas encore exploité tous les possibles du modèle fédéral belge ! Le statu quo institutionnel ne signifie pas l’immobilisme ! Le projet « fédéral » auquel j’aspire est basé sur le respect mutuel, sur la reconnaissance des spécificités et de l’autonomie de chacun mais aussi sur la conviction que nous pouvons faire mieux ensemble.
C’est l’évolution que le PS défendra.
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