On 31 mar, 19:04, Anne <
[email protected]> wrote:
> L'Homme de la Mancha wrote:
>
> > S'ils choisissent le Québec, alors
> > ils doivent accepter qu'ici la langue française est la langue de
> > communication officielle
>
> J'ai connu des immigrés turcs en Belgique qui ne parlaient, outre leur
> langue, que le patois flamand de la petite ville où ils avaient échoué
> et trouvé du travail.
>
> Si les immigrants s'installaient ailleurs qu'�* Montréal; primo, ils
> n'auraient pas le choix,
Ce n'est pas faux tant que c'est �* dose homéopathique, car même sur la
rive Sud pourtant très francophone des ghettos anglicisants se forment
comme �* Brossard (communauté chinoise).
Mais il faut aussi qu'�* Montréal il n'y ait plus de choix car la
grande région de Montréal c'est en gros la moitié
du Québec.
Je propose : interdiction de fréquentation des cégeps et des
universités en anglais pour les enfants de la loi 101, nettement plus
de français au travail, de plus grosses amendes en cas d'infraction,
absence de commandes gouvernementales en cas d'infraction aux lois
linguistiques ou quand la francisation est trop lente. Moins d'anglais
systématique de la part des administrations (vous avez remarqué que le
Directeur général des élections a envoyé un dépliant en anglais (et
français) �* tous. Et on dit que le français est la langue commune du
Québec ? (on aurait pu écrire "available in English upon request" sur
des dépliants en français et la loi aurait été respectée tout en
gaspillant deux fois moins de papier).
Il faut aussi nettement moins d'immigrants non francophones et une
relance de la natalité par une aide nettement plus forte aux familles
avec enfants.
Il n'est pas sain que le Québec dépende tellement des immigrants pour
sa survie. Immigrants dont plus de la moitié passe �* l'anglais... Ceci
dans un Québec ultra-minoritaire en Amérique du Nord. Comment
assimiler les enfants d'immigrés s'il n'y a plus d'enfants
francophones, comme c'est déj�* virtuellement le cas dans certains
quartiers de Montréal ?
> secondo, les région sauraient de quoi elles
> parlent lorsqu'elles s'expriment sur l'immigration.
Vous êtes marrante, comme si le Vlaams Belang ne faisait pas
d'excellents scores dans ces petites villes où arrivent ces rares
Turcs (dans les grandes, ils forment des ghettos). Petites villes
souvent peuplées d'anciens urbains qui ont vu les dégâts des "Kansen
voor Vlaanderen" et se sont réfugiés dans ces petites villes moins
"métissées".
Ensuite le manque de choix pour les immigrés en Belgique tient �* des
lois linguistiques nettement plus strictes qu'au Québec : écoles
(secondaires et supérieures) en néerlandais en Flandre (pas de choix),
correspondance avec l'administration en néerlandais (pas de choix,
même dans de plus en plus de communes �* "facilités" pourtant très
francophones). C'est tout l'inverse de la mentalité de colonisé des
Québécois envers l'anglais qui les fascine surtout �* Montréal : la
Ville vous écrira en français, les bibliothèques ont plein de livres
en anglais, les universités et cégeps en anglais sont ouverts aux
immigrants, on vous parlera en anglais dans les commerces (alors qu'en
Flandre on feindra d'abord de ne pas comprendre quand on est poli).