La députée PS Camille Dieu a interrogé hier en séance plénière de la Chambre la Ministre en charge des Affaires sociales, Laurette Onkelinx, au sujet des perspectives budgétaires moroses de la Sécurité sociale.
A l’approche d’un contrôle budgétaire qui s’annonce difficile, le Comité de gestion annonçait en début de semaine que la « Sécu » connaîtrait un déficit de 1,765 milliard d’euro pour 2009.
La santé financière de notre Sécurité sociale est �* l’image des chocs que traverse notre économie. La députée PS a rappelé avec insistance que la « Sécu » est avant tout un instrument de lutte contre la crise. Sans son soutien indispensable, particulièrement en ces temps de faillites et de restructurations d’entreprises, et donc de chômage économique ou de chômage complet, ce sont des milliers de travailleurs qui se retrouveraient du jour au lendemain sans ressources.
Pour Camille Dieu, aucun ajustement dans le cadre du conclave budgétaire ne pourra se faire en puisant dans le budget de Sécurité sociale, c'est-�*-dire en clair sur le dos des travailleurs et des allocataires sociaux. L’ampleur et la gravité de la crise exigent de notre système de Sécurité sociale qu’il continue �* répondre au mieux aux difficultés de tous.
La Ministre des Affaires sociales partage la vision de la députée PS et assure que la « Sécu » continuera �* venir en aide �* tous les ayants droit.
Laurette Onkelinx a également annoncé que de nouvelles estimations budgétaires prévoient malheureusement un trou de près de 1,9 milliard d’euro. Ce déficit important s’explique principalement par une hausse des prestations en termes de chômage complet (+39 000 chômeurs) et de chômage économique (+28 000 unités), mais également par une baisse des cotisations (-740 millions) et du financement alternatif (- 647 millions).
La Ministre s’est dite aussi particulièrement préoccupée par la question du vieillissement de la population, véritable défi pour l’avenir la Sécurité sociale. Avec les partenaires du Gouvernement, elle travaillera notamment �* une lutte intensive contre la fraude et �* la diversification des modes de financement de la « Sécu ».
La crise actuelle nous le rappelle avec force : la Solidarité est la seule valeur sûre, bien plus que n’importe quel marché boursier !
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Nicolas Gersdorff
Attaché de Presse
Groupe PS �* la Chambre
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Bron:
politics.be