[Raadspensionaris]

"Nous sommes confrontés �* une crise existentielle de la Belgique" a affirmé jeudi le président des FDF Olivier Maingain.

"Nous sommes confrontés �* une crise existentielle de la Belgique", une évolution précipitée par la négociation �* sept. Les partis francophones doivent parler de leur avenir, a affirmé jeudi matin le président des FDF Olivier Maingain, réagissant au nouvel épisode de la crise politique, sur les Ondes de Bel-RTL.Pour Olivier Maingain, l'avenir des francophones passe par un lien territorial entre Bruxelles et la Wallonie car c'est une "réponse constructive �* la menace du nationalisme flamand", mais l'urgence reste la gestion des enjeux socio-économiques avec le gouvernement sortant ou "une formule adaptée".

"Si on ne veut pas être confronté �* un défi tout autre encore qui serait la pression des marchés internationaux, l'urgence est maintenant, avec l'actuel gouvernement ou dans une formule adaptée, mais au plus vite, d'apporter au moins la sérénité sur les enjeux socio-économiques, a notamment dit le président des FDF au cours d'un débat radiophonique.

D'après lui, si les partis flamands refusent de dissocier la formation d'un gouvernement ou le maintien de l'actuel pour affronter les problèmes socio-économiques de la négociation institutionnelle, "c'est qu'ils ont décidé d'entrer dans la logique de l'aventure institutionnelle vers une inconnue qui est sans doute de préparer le séparatisme aux conditions qu'ils voudraient nous imposer".

Olivier Maingain a également jugé que les francophones devaient parler de leur avenir et en particulier du lien territorial, selon lui, indispensable qu'il faut établir entre Bruxelles et la Wallonie comme "réponse constructive au nationalisme flamand".

"Aujourd'hui, il y a un courant majoritaire en Flandre soutenu par les partis les plus représentatifs qui donne le ton et �* cela il faut une réponse francophone forte", a-t-il encore dit.

Bron: L' Avenir.