Le Soir ergert zich over de beschuldiging dat door de PS het Vlaams Blok verder doorbreekt:
Le Vlaams Blok cartonne ? C'est la faute au Sud ! En répliquant « non » aux exigences flamandes, « on » ferait le jeu du séparatisme. Charles Picqué (PS) crie �* l'imposture.
Le Vlaams Blok progresse ? C'est la faute aux francophones ! L'idée paraît saugrenue mais elle fait son chemin en Flandre. Comme nous le relations lundi, certains responsables politiques (comme le CD&V Marc Van Peel, le VLD Jean-Marie Dedecker ou l'ancien ministre Volksunie Hugo Schiltz) la répercutent désormais sans complexe. Jean-Luc Dehaene est l'un d'eux. Lui aussi juge que les francophones doivent arrêter de « faire la leçon » aux Flamands, car cela conforte le Vlaams Blok... Quelle « leçon » ? Quatre refrains reviennent dans l'argumentaire flamand.
Un : les partis francophones, PS en tête, auraient imposé �* la Flandre le droit de vote (communal) des non-Européens.
Deux : les abus wallons pomperaient éhontément les caisses de la Sécu, faisant couler du Nord au Sud un fleuve de milliards.
Trois : laxistes, les francophones freineraient les ardeurs flamandes �* combattre l'insécurité, dans les villes et sur les routes.
Quatre : chaque fois que les francophones disent « non » �* une nouvelle réforme de l'Etat, ils doperaient l'expansion du Vlaams Blok. Ce qui revient �* dire : si vous ne voulez pas du confédéralisme, vous aurez le séparatisme. Chantage ?
Ces arguments, matraqués par certains ténors flamands, ne tiennent pas la route. Ils relèvent de la tactique du bouc émissaire, celle qui désigne un ennemi extérieur dans le but de donner le change, et cacher ainsi ses propres erreurs ou ses querelles internes. A moins qu'ils révèlent une contamination des idées ultranationalistes et racistes du Blok.
Directement visé, le président du PS Elio Di Rupo a répliqué en prenant de la hauteur. Il a lancé : Soyons des démocrates, porteurs de valeurs : l'égalité, la solidarité, la fraternité et la générosité. Le vainqueur des élections bruxelloises, Charles Picqué a, lui, qualifié les attaques d'imposture : Certains mandataires politiques flamands (pas tous !) ont flatté le nationalisme et l'égoïsme.
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