Los bericht bekijken
Oud 30 november 2015, 15:01   #3
zonbron
Secretaris-Generaal VN
 
zonbron's schermafbeelding
 
Geregistreerd: 9 december 2010
Berichten: 36.784
Standaard

Meer:

...

« Le clan des Belphégor »

Fabien Clain, un Toulousain d’origine réunionnaise converti �* l’islam, s’est rapproché de la mouvance salafiste au début des années 2000 aux abords de la mosquée « El Hussein », dans le quartier du Mirail. Décrit par d’anciens proches comme instruit, « très fort en religion », ayant un « véritable talent pour convertir les gens » et les « manipuler », il s’impose rapidement comme l’un des principaux idéologues du courant salafiste toulousain.

La famille Clain ne passe pas inaperçue au Mirail. Portant la barbe et la djellaba, les deux frères tiennent un stand de vente d’objets islamiques sur un marché, qu’ils utilisent pour enrôler de jeunes Toulousains. Ils ont épousé deux converties qui portent la burqa – �* une époque où cette coutume était encore une curiosité – ce qui leur vaut d’être surnommé « le clan des Belphégor ».

La famille se rapproche au début des années 2000 d’une autre communauté salafiste, structurée autour d’un Français d’origine syrienne, Olivier Corel, dit « l’Emir blanc ». Ce guide spirituel, ancien responsable en France des « Frères musulmans syriens », tient des sessions d’enseignement religieux dans sa ferme d’Artigat, une petite commune ariégeoise. Des jeunes venus des cités toulousaines s’y pressent pour écouter ses prêches.

C’est dans cette ferme reculée que Fabien Clain, désormais surnommé « Omar », fait la connaissance d’Abdelkader Merah, le frère de Mohamed Merah, et d’un de ses bons amis, Sabri Essid, alors âgé de 16 ans. Le groupe d’Artigat, considéré comme l’un des noyaux historiques du djihadisme français, se consolide par alliances : le père de Sabri Essid épousera successivement la mère de Fabien Clain et celle des frères Merah.
Une filière belgo-tunisienne

En janvier 2003, les frères Clain s’installent quelque temps en Belgique. Les « Réunionnais », comme on les appelle, gravitent autour d’une filière belgo-tunisienne à l’origine du départ de Murielle Degauque, morte le 9 novembre 2005 dans un attentat-suicide à Bagdad. Les frères Clain font alors la connaissance de deux figures du djihadisme : Farouk Ben Abbes, un Belge d’origine tunisienne, et Hakim Benladghem, un ancien légionnaire français d’origine algérienne, qui sera tué des années plus tard par la police belge, le 26 mars 2013, �* l’issue d’une course-poursuite. Il était soupçonné de s’apprêter �* commettre un attentat en Belgique le lendemain.

Les frères Clain, Farouk Ben Abbes, Hakim Benladghem… La petite amicale franco-belge ne va pas tarder �* faire parler d’elle. En 2009, Fabien Clain et Hakim Benladghem apparaissent dans une enquête sur des menaces d’attentats visant le Bataclan. Cette salle de spectacle, dont les propriétaires �* l’époque sont juifs, organisait chaque année un concert de soutien en faveur de Magav, la police des frontières israélienne, qui déclenchait l’ire de plusieurs associations et de groupuscules radicaux.

Cette même année, Farouk Ben Abbes est interpellé en Egypte dans le cadre de l’enquête sur un attentat ayant visé un voyage d’agrément de lycéens français au Caire en février 2009. Cette attaque, attribuée �* Jaish al-Islam, « l’armée de l’islam », la branche d’Al-Qaida �* Gaza, fera vingt-quatre blessés et un mort, Cécile Vannier, 17 ans. Dans les locaux de la Sécurité d’Etat égyptienne, Farouk Ben Abbes aurait alors protesté de son innocence tout en admettant qu’il projetait une attaque en France contre… le Bataclan. Un projet confirmé deux ans plus tard dans les locaux de la DCRI par une Française interpellée en même temps que lui au Caire.
Envoyer les autres mourir �* sa place

Rentré dans la région de Toulouse, Fabien Clain a entre-temps poursuivi son œuvre de recrutement au sein de la filière d’Artigat. Quelques mois après les menaces d’attentat visant le Bataclan, il est condamné en juillet 2009 �* cinq ans de prison pour avoir organisé l’acheminement vers l’Irak de plusieurs jeunes Toulousains entre 2005 et 2006.

Ses recrues prenaient souvent l’avion depuis la Belgique, où elles étaient accueillies par des « frères » bruxellois, puis transitaient par la Syrie ou l’Egypte avant de tenter de gagner le bourbier irakien. Mais la cellule est démantelée avant d’avoir pu mettre le pied en Irak. Deux disciples de Fabien Clain, Sabri Essid et Thomas Barnouin, seront arrêtés près d’Homs en décembre 2006 par les autorités syriennes alors qu’ils s’apprêtaient �* rejoindre le champ de bataille, au sein d’une cellule d’Al-Qaida composée de Syriens et de Saoudiens.

...

http://www.lemonde.fr/attaques-a-par...8_4809495.html
__________________
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Salah Bekijk bericht
Het zal weer het gekende Zonbron momentje zijn.
HIER
zonbron is offline