[Pandareus]

Ook bij La Libre Belgique haalde de editorialist zijn machete boven :

Edito

Un édito de Francis Van de Woestyne

Il n'y a pas �* réfléchir longtemps, �* peser le pour et le contre, �* mettre dans la balance la passion d'un homme pour la politique et la dernière faute qu'il a commise. Il ne faut plus tarder �* le pousser �* prendre la seule décision qui s'impose aujourd'hui: Yvan Mayeur ne peut rester �* la tête de la ville de Bruxelles.

L'homme est la victime de l'homme politique qu'il s'est construit au fil des ans. Assoiffé de pouvoir, il n'a pu résister �* cette envie qu'il a toujours eue de tout décider, de tout régenter. Toujours persuadé d'avoir raison seul contre tous, Yvan Mayeur s'est isolé, au fil du temps, dans son hôtel de ville de Bruxelles, fermé aux conseils de ses amis, de ses partenaires. Il se retrouve seul aujourd'hui, progressivement lâché par ceux qui le soutenaient encore hier.

Il plaidera sa bonne foi, sa volonté de faire bouger les choses, de faire de Bruxelles un exemple social et urbanistique. Mais dans tous les dossiers, il n'en a jamais fait qu'�* sa tête. Le piétonnier aurait pu être une magnifique réussite s'il avait été pensé, conçu, et appliqué progressivement. Imposé sans beaucoup de concertation, le dispositif s'est révélé fatal pour de nombreux commerçants, abandonné par les clients et les touristes.

Le plus grave n'est pas l�*. Le plus grave, c'est ce qui arrive maintenant. Le Samusocial, copié sur l'exemple français, a, �* son actif, des actions importantes, vitales parfois. C'est une belle machine au service d'une belle cause. Et les gens qui y travaillent s'y donnent sans compter. Eux.

Mais Yvan Mayeur n'a pu s'empêcher de le gérer �* sa manière, d'y prélever sa dîme afin d'arrondir ses fins de mois. Ses explications et celles de Pascale Peraita, l'autre grande gueule, n'ont pas convaincu : personne ne comprend pourquoi la présidente du CPAS de Bruxelles et le bourgmestre devaient, de surcroît s'octroyer des émoluments pour gérer un Samusocial, une mission qui fait évidemment partie de la gestion de la ville et du centre public d'action sociale. Qu'ils raflent ainsi les 2/3 du budget prévu pour les administrateurs du Samusocial dépasse l'entendement. Mayeur, c'est le contraire de Robin des Bois: les riches qui se sucrent sur le dos des pauvres. Caricature? Oui peut-être, mais la faute, plus morale, plus symbolique que politique, révèle cette soif de pouvoir absolu, cette gestion radicale, cette volonté d'aller chercher le moindre euro pour faire gonfler un salaire déj�* très confortable.

Le Parti socialiste va peut-être connaître le sort du PS français, moribond, faute de s'être renouvelé, aphone, sans projet, sans leader. A cette absence de projet novateur, tourné vers l'avenir, le Parti socialiste francophone doit ajouter le tragique constat: une partie des ses élus n'est pas qualifiée pour gérer. Cela n'est pas neuf: depuis une vingtaine d'années, les "affaires" se multiplient. A Charleroi, �* Liège, aujourd'hui �* Bruxelles, le PS a perdu une partie de sa dignité �* cause de quelques personnages qui ont abusé de la confiance qui leur était faite.

Il y a pourtant des gens de très haute qualité au PS, des personnes irréprochables qui cultivent des idéaux, des valeurs, des vertus. Mais ceux-l�* ont toujours trop tardé �* faire le ménage et �* écarter les brebis galeuses. L'heure de vérité a sonné. Laisser Yvan Mayeur �* sa place, ce serait envoyer le signal que le parti, finalement, approuve sa gestion et ses erreurs.
Francis Van de Woestyne

bron : http://www.lalibre.be/debats/edito/e...700225434c50d5

Met elke partij die om zijn ontslag vraagt (enkel MR is hier de uitzondering...) en zowat de hele pers die hetzelfde doet is het nu enkel wachten tot wanneer het onvermijdelijke gaat plaatsvinden.