Los bericht bekijken
Oud 2 oktober 2003, 18:02   #25
Stratcat
Eur. Commissievoorzitter
 
Stratcat's schermafbeelding
 
Geregistreerd: 11 november 2002
Berichten: 9.686
Standaard

Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Voltaire
Ik zie het anders: volk slaat op een gemeenschap van mensen die als INDIVIDU in volstrekte gelijkheid kunnen deelnemen aan het besluitvormingsproces dat in de context van die gemeenschap plaatsvindt. Dat impliceert niet dat de individuen die deel uitmaken van die gemeenschap ten eeuwige dage gebonden zijn aan een concrete, welomlijnde gemeenschap: als de individuen die gemeenschap niet meer aanvaarden kunnen ze kiezen voor andere vormen van gemeenschap: ze kunnen zich afscheiden en een kleinere gemeenschap vormen, of ze kunnen zich verenigen met andere gemeenschappen (zeer ruwe schets want de mogelijkheden zijn nog veel uitgebreider, cfr. federalisme, non-territoriale gemeenschappen,...). Een gemeenschap is niet legitiem omdat ze een of andere onveranderlijke identiteit bezit, wel omdat de individuen deze gemeenschap wensen en legitiem achten. Als een gemeenschap niet meer gewenst is door haar leden, heeft ze geen bestaansrecht meer en kan ze enkel nog via ondemocratische middelen blijven voortbestaan.

Bij zo'n gemeenschap hoort dus een besluitvormingsproces dat tot wetten leidt. Het belangrijkste aspect van volkssoevereiniteit is dat deze besluitvorming geleid wordt door het principe van gelijkheid: alle individuen die lid zijn van deze gemeenschap (de "burgers") hebben gelijke toegang tot de besluitvorming. Dat is de betekenis van "het volk regeert" zoals Rouseau die voor ogen had, getuige zijn uiteenzetting over de volksvergadering en het sociaal contract. En daarom is de huidige particratie ondemocratisch, want eens de volksvertegenwoordigers verkozen zijn hebben zij exclusieve toegang tot het besluitvormingsproces en kan de rest van de bevolking niets meer veranderen aan de wetten die door hen tot stand komen, ook al is 90% van de bevolking tegen die wetten. En dan komt het BROV (en correctief referendum) om de hoek kijken, want via deze instrumenten kan de gemeenschap van individuen de besluitvorming ten alle tijde naar zich toetrekken als zij dat nodig achten.

Bij volkssoevereiniteit heeft elk lid recht op één stem bij de stemming van de wetten die verbonden zijn aan hun gemeenschap. En omdat absolute consensus niet mogelijk is wordt de meerderheidsregel toegepast. Je kan eindeloos discussiëren of 50%+1 nu altijd dé enige mogelijke invulling is van de meerderheidsregel, maar het moge duidelijk zijn dat een stemming van meerderheid tegen minderheid legitiemer is dan vice versa! Het is belachelijk om te stellen dat dit automatisch impliceert dat wij vinden het de minderheid NIET tot het volk zou behoren omdat zij een minderheid is, zoals ik in de eerste post van deze thread lees. Waarom zouden individuen niet meer tot de gemeenschap behoren omdat ze bij de stemming van een wet de minderheid vormen? Als dat waar zou zijn, zouden zij bij de volgende gelegenheid tot stemming toch niet meer mogen meestemmen, aangezien zij blijkbaar niet meer tot de gemeenschap behoren? Het is trouwens duidelijk dat de meerderheid steeds kan wisselen per onderwerp waarover gestemd wordt, en als je nu bakzeil haalt wil dit niet zeggen dat je de volgende keer ook tot het "verliezende" kamp zal behoren.
Ik ga het me even gemakkelijk maken en citeren uit 'Du contrat social' :

Citaat:
À prendre le terme dans la rigueur de l'acception, il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il n'en existera jamais. Il est contre l'ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné. On ne peut imaginer que le peuple reste incessamment assemblé pour vaquer aux affaires publiques, et l'on voit aisément qu'il ne saurait établir pour cela des commissions sans que la forme de l'administration change.. En effet, je crois pouvoir poser en principe que quand les fonctions du gouvernement sont partagées entre plusieurs tribunaux, les moins nombreux acquièrent tôt ou tard la plus grande autorité; ne fût-ce qu'�* cause de la facilité d'expédier les affaires, qui les y amène naturellement.
D'ailleurs que de choses difficiles �* réunir ne suppose pas ce gouvernement? Premièrement un État très petit où le peuple soit facile �* rassembler et où chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres; secondement une grande simplicité de moeurs qui prévienne la multitude d'affaires et les discussions épineuses; ensuite beaucoup d'égalité dans les rangs et dans les fortunes, sans quoi l'égalité ne saurait subsister longtemps dans les droits et l'autorité; enfin peu ou point de luxe; car, ou le luxe est l'effet des richesses, ou il les rend nécessaires; il corrompt �* la fois le riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise; il vend la patrie �* la mollesse, �* la vanité; il ôte �* l'Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous �* l'opinion.
Voil�* pourquoi un auteur célèbre a donné la vertu pour principe �* la République; car toutes ces conditions ne sauraient subsister sans la vertu: mais faute d'avoir fait les distinctions nécessaires, ce beau génie a manqué souvent de justesse, quelquefois de clarté, et n'a pas vu que, l'autorité souveraine étant partout la même, le même principe doit avoir lieu dans tout État bien constitué, plus ou moins, il est vrai, selon la forme du gouvernement.
Ajoutons qu'il n'y a pas de gouvernement si sujet aux guerres civiles et aux agitations intestines que le démocratique ou populaire, parce qu'il n'y en a aucun qui tende si fortement et si continuellement �* changer de forme, ni qui demande plus de vigilance et de courage pour être maintenu dans la sienne. C'est surtout dans cette constitution que le citoyen doit s'armer de force et de constance, et dire chaque jour de sa vie au fond de son coeur ce que disait un vertueux Palatin dans la Diète de Pologne: Malo periculosam libertatem quam quietum servitium.S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas �* des hommes.

LIVRE III. CHAPITRE V

DE L'ARISTOCRATIE

Nous avons ici deux personnes morales très distinctes, savoir le gouvernement et le souverain, et par conséquent deux volontés générales, l'une par rapport �* tous les citoyens, l'autre seulement pour les membres de l'administration. Ainsi, bien que le gouvernement puisse régler sa police intérieure comme il lui plaît, il ne peut jamais parler au peuple qu'au nom du souverain, c'est-�*-dire au nom du peuple même; ce qu'il ne faut jamais oublier.
Les premières sociétés se gouvernèrent aristocratiquement. Les chefs des familles délibéraient entre eux des affaires publiques. Les jeunes gens cédaient sans peine �* l'autorité de l'expérience. De l�* les noms de prêtres, d'anciens, de sénat, de gérontes. Les sauvages de l'Amérique septentrionale se gouvernent encore ainsi de nos jours, et sont très bien gouvernés.
Mais �* mesure que l'inégalité d'institution l'emporta sur l'inégalité naturelle, la richesse ou la puissance fut préférée �* l'âge, et l'aristocratie devint élective. Enfin la puissance transmise avec les biens du père aux enfants rendant les familles patriciennes rendit le gouvernement héréditaire, et l'on vit des sénateurs de vingt ans.
Il y a donc trois sortes d'aristocratie; naturelle, élective, héréditaire. La première ne convient qu'�* des peuples simples; la troisième est le pire de tous les gouvernements. La deuxième est le meilleur: c'est l'aristocratie proprement dite.
Outre l'avantage de la distinction des deux pouvoirs, elle a celui du choix de ses membres; car dans le gouvernement populaire tous les citoyens naissent magistrats, mais celui-ci les borne �* un petit nombre, et ils ne le deviennent que par élection 22 ; moyen par lequel la probité, les lumières, l'expérience, et toutes les autres raisons de préférence et d'estime publique sont autant de nouveaux garants qu'on sera sagement gouverné.
De plus, les assemblées se font plus commodément, les affaires se discutent mieux, s'expédient avec plus d'ordre et de diligence, le crédit de l'État est mieux soutenu chez l'étranger par de vénérables sénateurs que par une multitude inconnue ou méprisée. En un mot, c'est l'ordre le meilleur et le plus naturel que les plus sages gouvernent la multitude, quand on est sûr qu'ils la gouverneront pour son profit et non pour le leur; il ne faut point multiplier en vain les ressorts, ni faire avec vingt mille hommes ce que cent hommes choisis peuvent faire encore mieux. Mais il faut remarquer que l'intérêt de corps commence �* moins diriger ici la force publique sur la règle de la volonté générale, et qu'une autre pente inévitable enlève aux lois une partie de la puissance exécutive.
À l'égard des convenances particulières, il ne faut ni un Etat si petit ni un peuple si simple et si droit que l'exécution des lois suive immédiatement de la volonté publique, comme dans une bonne démocratie. Il ne faut pas non plus une si grande nation que les chefs épars pour la gouverner puissent trancher du souverain chacun dans son département, et commencer par se rendre indépendants pour devenir enfin les maîtres.
Mais si l'aristocratie exige quelques vertus de moins que le gouvernement populaire, elle en exige aussi d'autres qui lui sont propres; comme la modération dans les riches et le contentement dans les pauvres car il semble qu'une égalité rigoureuse y serait déplacée; elle ne fut pas même observée �* Sparte.
Au reste, si cette forme comporte une certaine inégalité de fortune, c'est bien pour qu'en général l'administration des affaires publiques soit confiée �* ceux qui peuvent le mieux y donner tout leur temps, mais non pas, comme prétend Aristote, pour que les riches soient toujours préférés. Au contraire, il importe qu'un choix opposé apprenne quelquefois au peuple qu'il y a dans le mérite des hommes des raisons de préférence plus importantes que la richesse.
Bron: http://www.lastoria.org/rousseauducontratsocial.htm

Ik wou eerst nog hier en daar iets onderlijnen of in vet zetten, maar op de duur had ik al bijna evenveel geaccentueerd als niet (kleine overdrijving), de tekst lijkt me in zijn geheel lezenswaardig en verrassend actueel, vooral als concrete, praktische relativering van die absolute, louter theoretische volkssoevereiniteit.

Een stukje ervan vond ik in Nederlandse vertaling op http://www.libertarian.nl/artikelen/...13_000005.html, waar ook nog de volgende kritiek op Rousseau te lezen valt:

Citaat:
Formalisme. Het grootste bezwaar tegen de methode van Rousseau is, dat zij nauwelijks nog plaats openlaat voor naturalistische elementen. De gehele politieke theorie van Rousseau is gebaseerd op de idee van een volmaakte consensus waardoor de individuele burgers in de staat in moreel opzicht als klonen van een ideaaltypische burger verschijnen. De theorie is niets meer dan een strikt formele uiteenzetting van die idee. Wanneer blijkt dat de mens van nature niet geschikt is om in de staat te leven, dan is dat voor Rousseau alleen maar een aanleiding om te onderzoeken, hoe men de mens geschikt voor de staat zou kunnen maken. De gehele gedachtenconstructie staat los van de realiteit. Rousseau was zich daarvan goed bewust. Hij had zijn Du Contrat Social opgevat als een louter theoretisch werk over de vraag, of het in theorie mogelijk was een rechtvaardiging voor het verschijnsel van de staat te geven. Zijn antwoord was dat dat inderdaad mogelijk is - in theorie. Met betrekking tot de praktijk was hij echter uiterst pessimistisch. In zijn bijdrage over L'économie politique, in de Encyclopédie, schrijft hij: "Het is betwijfelbaar dat sedert het begin van de wereld de menselijke wijsheid er in geslaagd is meer dan dan tien mannen te vormen die bekwaam waren over hun gelijken te regeren." De voorwaarden voor een goede samenleving zijn, zeker in de moderne tijd, zo moeilijk te verwezenlijken dat een conservatieve politiek, die haar wortels heeft in de traditie en oeroude gewoonten en instellingen, meestal te verkiezen is boven politieke experimenten.

Franse Revolutie en totalitarisme. Het is echter niet het pessimisme of het conservatisme van Rousseau dat school heeft gemaakt. De grootste invloed ging uit van zijn methode: formuleer een ideaal, los van enige consideratie van de werkelijkheid, en ga dan na hoe men dit ideaal zou kunnen realiseren. Alle naturalistische elementen van de traditionele natuurrechtsleer worden daarmee onverbiddelijk uit het politieke denken gebannen. Deze radicaal-normatieve methode gaf de theorie van Rousseau haar revolutionaire potentie. Het volstaat haar theoretische aspiratie (analyse van het concept van de legitieme staat) om te buigen tot een praktische (constructie van de legitieme staat). De pessimistische, conservatieve dromer uit Genève zou inderdaad een van de grote inspiratiebronnen van de Franse revolutie worden. Hoe gevaarlijk zijn combinatie van de charismatische wetgever-leider en de soevereine volkswil wel was bleek onder het schrikbewind van Robespierre - de Terreur du Comité du Salut Public. Robespierre beriep zich uitdrukkelijk op Rousseau. Zoals de vele andere Führers, Duce's, en Partijsecretarissen na hem, meende hij over voldoende wijsheid (inzicht in het algemeen belang), en over voldoende verbondenheid met het volk te beschikken, om zichzelf de rol van stichter van een nieuwe samenleving, van wetgever en opvoeder van het volk toe te meten. Het moderne totalitarisme heeft zijn wortels diep in het werk van Rousseau geplant.

En om de cirkel rond te maken nog dit in memoriam voor John Rawls als de man die het sociaal contract actualiseerde....
http://www.volkskrant.nl/buitenland/1038292118272.html
__________________
One World, One Dream, One Everything
Stratcat is offline   Met citaat antwoorden