Saviez-vous que... - 1440 - "Je vais me tuer, ma vie est finie"
 

.... si les journaux s'emparent très vite de "l'Affaire Geli", ils sont
presque aussi vite rappelés �* l'ordre par Hitler lui-même, qui les
menace de multiples procès en diffamation.

Faute de toute preuve matérielle, et craignant sans doute les foudres de
la Justice, la Presse allemande abandonne très vite ses attaques, encore
que des menaces d'ordre plus "physiques" ne sont pas �* exclure.

Comme aimait en effet �* le rappeler Joseph �* la même époque : "Un
rédacteur a de la manière la plus ignoble attaqué l'honneur de mon
épouse. Un SS s'est présenté chez lui et l'a frappé avec sa cravache
jusqu'�* ce qu'il s'effondre sur le sol, ensanglanté. Puis il a déposé sa
carte de visite sur la table et a quitté la rédaction sans qu'aucun des
reptiles journalistiques présents l'en empêche. C'est l'unique moyen de
venir �* bout de ces calomniateurs". (1)

Si Hitler ne considère les femmes que comme d'agréables ornements, et
s'il évite soigneusement de s’afficher au bras de l’une d’elles en
particulier, il n’en est pas moins cruellement affecté par le suicide de
sa nièce.

Le régisseur du Berghof, Herbert Döhring, rapportera ainsi que son
épouse avait vu Hitler sur le point de suicider après le drame : "Il
était sous le choc, décomposé. Il n’a pas mangé. Ensuite, il s’est
enfermé dans la chambre de Geli. Le pistolet chargé sur la table. "Je
vais me tuer, ma vie est finie". Mon épouse a emporté le pistolet. Plus
tard, elle l’a regretté". (2)

Beaucoup ont douté de l’authenticité de cette anecdote, d’autres du fait
qu’Hitler ait réellement voulu mettre fin �* ses jours, mais tous
s’accordent �* reconnaître le véritable culte qu’Hitler consacra ensuite
�* Geli
(http://bp1.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/...00-h/1440.jpg),

comme si, incapable de l’aimer de son vivant, il entendait �* présent se
faire pardonner par del�* sa mort.

(1) Bruno Knopp, "Les femmes d'Hitler", page 45
(2) ibid, page 92

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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".