![]() |
Registreren kan je hier. Problemen met registreren of reageren op de berichten? Een verloren wachtwoord? Gelieve een mail te zenden naar [email protected] met vermelding van je gebruikersnaam. |
|
Registreer | FAQ | Forumreglement | Ledenlijst | Markeer forums als gelezen |
Buitenland Internationale onderwerpen, de politiek van de Europese lidstaten, over de werking van Europa, Europese instellingen, ... politieke en maatschappelijke discussies. |
![]() |
|
Discussietools |
![]() |
#1 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 24 maart 2003
Locatie: Bali, Indonesie
Berichten: 90
|
![]() Irak wordt niet aangevallen omdat Saddam een onmenselijke tiran is of zijn ambities de wereldvrede bedreigen. Saddam wordt aangevallen omdat hij de Amerikaanse belangen dwarsboomt. Zijn anti-imperialistische opstelling, niet zijn karakter, zijn luimen of zijn wapenarsenaal, heeft Irak de oorlog en het embargo opgeleverd.
Niemand twijfelt er aan dat Saddam en zijn zonen monsters zijn. Lees het rapport van Amnesty International (Irak, 2002) en het rapport van de Britse regering (2002) over de hobbies van Saddam en zijn zonen : foltering en verkrachting. Volgens Amnesty bestaan de folteringen uit : verkrachten van de vrouw en vrouwelijke familieleden van een gedetineerde terwijl de gevangene moet toekijken, genitaliën bewerken met brandende cigaretten en electro-shocks, nagels uitrukken en andere folteringen die nog afschuwelijker zijn. In juli 2002 werd van twee mannen in het openbaar, op een plein voor een moskee, de tong geamputeerd omdat zij kritiek zouden hebben gegeven op Saddam. Zijn zonen dwingen schoolhoofden om schoolmeisjes naar hun te zenden. Allen worden verkracht zodat hun huwelijkskansen voorgoed voorbij zijn in dat moslim land. Ik keur deze oorlog niet goed want de burgers gaan weer eens lijden, maar er is 1 lichtpunt : hopelijk worden Saddam en zijn familie afgemaakt. Nochtans had dat ook gekund door een paar beroepsdoders naar hem te zenden. |
![]() |
![]() |
![]() |
#2 | |
Banneling
Geregistreerd: 14 augustus 2002
Berichten: 5.668
|
![]() Citaat:
Hoe meer ik te weten kom over Saddam en zijn zonen, de Fedayien, het Baathregime, des te meer groeit het gevoel van hier met iets zeer akeligs te maken te hebben. Iets dat zonder meer de vergelijking doorstaat met de Nazi's en de Taliban in hun ergste periodes. Voorts begin ik er ook meer van overtuigd te raken dat dit regime inderdaad een groot potentieel gevaar vormde voor de wereldvrede door de opleiding en training van groepen als de fedayien, een echte terreurorganisatie, die zeker als kweeknest van islamterroristen zou werken, zeker na de val van Afghanistan. Door de nadruk te leggen op de aanwezigheid van "Weapons of Mass Destruction" hebben de Amerikanen echter de aandacht van de wereld afgeleid van het werkelijke gevaar van het Saddamregime. Als ze in plaats daarvan de vuile was van Saddam Hoessein eens in geuren en kleuren hadden buiten gehangen, zou de wereldopinie veel meer bereid geweest zijn om Saddam manu militari uit te schakelen en hadden de VS en Groot-Britannië geen cavalier seul hoeven te spelen. |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#3 | ||
Perm. Vertegenwoordiger VN
Geregistreerd: 6 januari 2003
Locatie: US
Berichten: 14.572
|
![]() Citaat:
__________________
In het begin was er niets, wat ontplofte. |
||
![]() |
![]() |
![]() |
#4 |
Banneling
Geregistreerd: 14 augustus 2002
Berichten: 5.668
|
![]() Op deze link http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1979/a26352.html vinden we volgende interessante informatie over Saddam :
Semaine du jeudi 10 octobre 2002 - n°1979 - Dossier [size=6]Le vrai Saddam[/size] Représente-t-il une menace pour la paix? Dispose-t-il d’armes de destruction massive, et est-il prêt �* les employer? Quels sont ses liens avec le terrorisme? Mais aussi, quelle est la vraie personnalité de ce despote aux allures de père tranquille? Comment tient-il son pays? Que sait-on de sa vie privée, de sa fortune? Quelle est sa popularité en Irak et dans le monde arabe? Tout sur l’homme que l’Amérique s’est juré d’abattre -------------------------------------------------------------------------------- Un tyran si timide Saddam Hussein est un grand timide. Il est peu �* l’aise avec les autres. Il a une poignée de main molle, presque efféminée. En tête �* tête, il évite toujours le regard de son interlocuteur. En public, il parle mal. A la différence de Nasser, l’autre grand leader arabe du xxe siècle, ce n’est pas un orateur enflammé. Il a une voix fluette qui fait rire les Irakiens. Saddam est aussi un homme terriblement violent, et en cela il est un pur produit de l’Irak. Dans le monde arabe, les Irakiens sont réputés pour leurs terrifiants accès de brutalité. Cela peut s’expliquer par la tension extrême créée par la présence dans ce pays de 23 millions d’habitants de plusieurs peuples et de plusieurs religions (Kurdes, Arabes, sunnites, chiites, chrétiens…). Saddam (prénom rare signifiant «le fonceur», «le bagarreur») croit en cette maxime irakienne dont la traduction pourrait être: «Si tu tues un homme, tue aussi tous ceux qui pourront parler de ce crime», c’est-�*-dire sa famille, ses amis, sa tribu… Il y croit et il l’applique. Saddam a assassiné plusieurs personnes de ses propres mains. Dans les années 1960, quand il n’était encore qu’un gros bras du parti Baas, il a exécuté lui-même bon nombre d’opposants. Parvenu au sommet du pouvoir, il a continué. Il a abattu le ministre de la Santé d’une balle dans la tête, et ce en plein conseil des ministres. Sa brutalité est sans limite: quand on a essayé de l’assassiner, en 1982, la ville où s’est déroulé l’attentat, Dujail, a été rasée et son nom effacé des cartes d’Irak. De ses origines très pauvres Saddam garde un étrange fétichisme: les chaussures. Jusqu’�* l’âge de 10 ans, il marchait pieds nus. Aujourd’hui, il a des dizaines de paires de chaussures italiennes magnifiques. C’est, semble-t-il, le seul luxe personnel qu’il s’accorde – outre les cigares cubains que Castro lui envoie régulièrement. A la différence de beaucoup d’autocrates, Saddam n’a pas, semble-t-il, une vie sexuelle débridée. On ne lui connaît pas d’aventures de courte durée. Il a eu quelques histoires extraconjugales longues et stables, en particulier avec la femme du président d’Iraki Airways, dont il fera sa seconde épouse et avec laquelle il aura son troisième fils, Ali. Comme cette femme est blonde, la première épouse de Saddam, Sajida, qui est très brune, s’est fait décolorer les cheveux… Etrangement, Saddam, qui a fait très peu d’études (et très tard), et qui vient d’un village misérable où il n’y avait ni électricité ni eau courante, est aussi un fou de technologie. Ce fils de Bédouin sédentarisé, très attaché �* sa tribu et �* ses codes ancestraux, a envoyé un missile dans l’espace et a presque réussi �* fabriquer une bombe atomique. Saddam vit donc en permanence dans cette sorte de schizophrénie «sociologique». Cela explique, sans doute, nombre de ses comportements. Mais, bien entendu, la psychologie profonde de ce tyran demeure un mystère. Pour mieux la comprendre, des psychiatres devraient analyser plusieurs épisodes de sa vie. Ainsi, quand il s’est autoproclamé président, en 1979, il a fait exécuter un tiers des membres du Conseil de Commandement de la Révolution et 21 chefs du parti Baas, tous opposés �* sa prise de pouvoir. Parmi les suppliciés, il y avait son ami le plus proche, Adnan Hamdani. Après le meurtre de Hamdani, Saddam s’est enfermé dans un de ses palais. Il en est sorti au bout de deux jours, les yeux rouges de larmes, et a demandé �* être conduit auprès de la veuve de sa victime, son «ami» Hamdani. Plusieurs personnes ont alors assisté �* une scène incroyable: Saddam, assis au côté de cette pauvre femme, lui disant: «Il faut comprendre: Adnan était comme mon frère, mais il devait mourir.» Un autre épisode éclaire étrangement sa psychologie. Au début des années 1960, alors qu’il faisait le tour des prisons (il était chargé d’interroger puis éventuellement de tuer les opposants), il s’est arrêté devant une cellule, a désigné un homme dépenaillé, �* l’air misérable, et a ordonné qu’on lui donne des habits propres, un peu d’argent et qu’on le libère sur-le-champ. Des années plus tard, cet homme, réfugié en Israël (il était juif), a ouvert un journal et a vu une photo de Saddam adolescent. Il s’est exclamé: «Je comprends enfin pourquoi il m’a relâché: Saddam était ce petit vendeur de cigarettes auquel je donnais toujours un pourboire! » Saddam, ce tortionnaire, ce bourreau, est donc aussi capable parfois de compassion. Voil�* bien un cas pour les psychiatres, n’est-ce pas? Staline, son modèle Staline est le héros, le modèle de Saddam, cela ne fait aucun doute. Il a étudié sa vie et son œuvre. Dans ses palais, il a des centaines de livres sur le «Petit Père des peuples». Plusieurs personnes qui l’ont connu au début de sa carrière m’ont raconté qu’il disait souvent �* ses camarades du parti Baas: «Quand j’aurai pris le pouvoir, je ferai de l’Irak un Etat stalinien.» Dans la vie et l’irrésistible ascension de ces deux dictateurs hors du commun, il y a de singulières ressemblances. Comme Staline, Saddam a été élevé dans la misère. Comme Staline, il a fait très peu d’études et a longtemps été tenu �* l’écart par les leaders du parti, qui étaient pour la plupart des intellectuels. Comme Staline, il était un rural: �* la différence de ses collègues du parti, il ne connaissait rien �* la ville. Pour compenser son ignorance, il a dû travailler comme un forcené. Staline aussi. Ce n’est pas tout. Comme Staline, Saddam hait l’armée, mais il s’est autopromu général puis maréchal. Comme Staline, il a fait carrière grâce aux services secrets, les seuls organes de l’Etat auxquels il fasse confiance. De même, Saddam a eu son Lénine, dans l’ombre duquel il a grandi: le général Bakr, président de l’Irak de 1968 �* 1979. Comme Lénine, Bakr a voulu, au bout de quelques années, se séparer de son dauphin, dont il se méfiait. Il était trop tard: comme Staline, Saddam avait petit �* petit pris toutes les rênes du pouvoir. Et c’est lui qui renversera son tuteur en juillet 1979. Puis il tiendra parole: il mettra en place un régime totalitaire. Le culte du Grand Oncle Saddam Comme Staline, Saddam instaure, dès sa prise de pouvoir, un culte extrême de la personnalité. Il n’en a jamais existé de tel dans le monde arabe. Des millions de posters du nouveau président sont imprimés et collés un peu partout. Des panneaux géants �* son effigie envahissent les villes et les villages. Saddam est représenté en Bédouin, en costume kurde, en touriste, en militaire, et même en habit tyrolien… Le Grand Oncle, comme il se fait appeler, est partout: sur des montres, des tableaux, des décorations d’appartements, sur les pierres de palais, �* la une de tous les quotidiens, au début de chaque journal télévisé… Toutes sortes de bâtiments, d’édifices publics, de rues, de stades portent son nom. Des poèmes, des chansons, des livres sont écrits �* sa gloire. Ses écrits et ses dires sont devenus vérités d’Evangile. Une blague circule �* Bagdad. A l’école, un élève demande si les éléphants peuvent voler. «Ta question est absurde», lui répond l’institutrice. Le gamin insiste: «Mais notre leader [Saddam] dit que oui.» La maîtresse regarde autour d’elle, l’air très inquiète, et dit: «En fait, c’est vrai, ils peuvent voler… mais pas longtemps.» Saddam fait écrire sa biographie – totalement mythifiée – en 19 volumes. En 1983, il demande au cinéaste Terence Young (celui des premiers «James Bond») de réaliser une série télévisée de six heures sur l’histoire de sa participation – en réalité fort modeste – �* la tentative d’assassinat du général Kassem [NDLR: le président de l’époque] en 1959. Six heures! Il est drôle de noter que l’acteur qui joue Saddam Hussein est un certain Saddam Kamel, dont il sera beaucoup question des années plus tard. Ce Kamel a en effet un frère, qui épousera une fille du maître de Bagdad. Les deux frères feront défection en 1995 et révéleront aux Américains l’étendue du programme d’armement bactériologique de l’Irak. Saddam leur ayant promis sa clémence, ils accepteront, quelques mois plus tard, de rentrer �* Bagdad, où ils seront, bien entendu, exécutés. Aujourd’hui, le culte de la personnalité de Saddam Hussein a atteint un degré quasiment religieux. On le voit �* la télévision: lorsqu’il reçoit ses ministres ou les membres du Conseil de la Révolution, ceux-ci ne l’embrassent plus sur la joue, mais sur les deux côtés de sa poitrine. Un tel hommage n’est rendu qu’aux hommes révérés comme des saints… Pour affirmer sa grandeur, il exige aussi que l’on sorte de son bureau en reculant et en baissant la tête. Son obsession de l’assassinat De sa vie au jour le jour on connaît peu de choses. Cet homme de 65 ans, traqué, isolé, vit dans la peur constante d’être assassiné. Les personnes qui savent où il se trouve se comptent sur les doigts d’une main: ses deux premiers fils, Koussaï et Oudaï, son secrétaire, Abed Amid Mahmoud, originaire du même village que Saddam, et peut-être un ou deux autres fidèles. Le jour, il change constamment de bunker; la nuit, il ne dort jamais au même endroit. On lui prépare son dîner dans cinq ou six lieux différents. Il a plusieurs goûteurs, qui s’assurent que la nourriture n’a pas été empoisonnée. Il ne sort jamais sans son gilet pare-balles. Il a la même manie que le milliardaire Howard Hugues: il se lave les mains chaque fois qu’il a dû serrer la main de quelqu’un; il craint d’être empoisonné par un produit déposé sur les doigts de son invité… Afin d’être �* la fois omniprésent et caché, Saddam a de nombreux sosies, qui le remplacent lors de diverses cérémonies. Peu de gens sont capables de reconnaître le vrai du faux. La seule façon est de s’approcher suffisamment de l’homme et de regarder son visage pendant un moment: le maître de Bagdad a un tic presque imperceptible sous l’œil droit – un tic qu’il est, �* mon avis, impossible d’imiter. Son obsession sécuritaire empêche Saddam de pratiquer les exercices recommandés par ses médecins. Il souffre gravement du dos, et il devrait marcher deux heures par jour et nager très souvent, ce qu’il fait de moins en moins. Manifestement, sa lombalgie s’est aggravée: �* la télévision, il apparaît de plus en plus figé, comme bloqué par la douleur. Sans doute pour compenser ce manque d’exercice, il se soumet �* un régime très sévère: il a maigri de 10 kilos en quelques mois. Il exige d’ailleurs de son entourage et de ses ministres d’en faire autant. Comment il tient l’Irak Au fil des ans, Saddam a instauré un régime tribal, un de plus au Moyen-Orient. C’est sa famille et sa tribu, les Takritis (originaires de la ville de Takrit, au nord de Bagdad) qui tiennent le pays. Les instances officielles, le Conseil de Commandement de la Révolution, le parti unique (le Baas) ne sont plus, depuis longtemps, que des chambres d’enregistrement, composées d’hommes sans envergure, totalement soumis �* Saddam et qui n’exercent aucun pouvoir. Son collaborateur le plus proche, celui en qui il a toute confiance, est son deuxième fils Koussaï, 36 ans, qui dirige le redoutable appareil de sécurité. Aucune photo de lui n’est parue dans la presse depuis cinq ans, peu de personnes peuvent donc le reconnaître: c’est une manière de le protéger, lui, l’héritier désigné. Koussaï est un homme calme, très secret et déterminé. Son frère aîné, Oudaï, qui a longtemps été le dauphin de Saddam, est un psychopathe. Il dirige néanmoins toutes sortes d’institutions, des journaux, des entreprises – notamment celles qui exportent illégalement du pétrole (voir p. 26) –, et même le comité olympique irakien. Des cousins de Saddam occupent des postes clés dans l’armée, pour essayer de tenir une institution en laquelle il a très peu confiance. Des hommes de son village, Al-Awja, souvent �* peu près illettrés mais d’une fidélité sans limite, ont eux aussi été nommés officiers supérieurs, au grand dam des militaires de carrière. La grande peur de Saddam, c’est l’armée régulière, qui a été humiliée pendant la guerre du Golfe et dont une partie s’est mutinée au début des années 1990. Il la craint tellement que les unités autour de Bagdad n’ont pas de munitions et doivent le prévenir de tout mouvement au moins trois jours �* l’avance. Pour parer �* toute défaillance des troupes régulières, Saddam a créé plusieurs unités d’élite composées de soldats issus de sa tribu ou de tribus associées: la garde républicaine, la garde spéciale, les Fedayin de Saddam… Jusqu’�* présent elles lui ont été totalement dévouées. C’est l’appareil de répression, dirigé par Oudaï, qui tient le pays. Composé d’au moins cinq polices secrètes, il est l’un des plus élaborés au monde. Il associe les techniques et les outils les plus modernes aux pratiques tribales les plus odieuses. Ces services secrets quadrillent le pays; partout ils créent un climat de terreur et de suspicion. Ils utilisent la délation et la corruption pour diviser tribus et familles. Les chefs locaux de la sécurité font circuler des cassettes montrant des exécutions et des tortures. Façon de dire �* la population: voil�* ce qui arrive �* ceux qui s’opposent �* notre leader Saddam. Pourquoi il a fasciné les Arabes Au début, dans les années 1970, quand il n’était que vice-président, Saddam a lancé le programme de modernisation le plus ambitieux qu’un pays arabe ait jamais imaginé. Grâce �* la hausse vertigineuse des prix du pétrole, il a disposé d’une manne formidable, et a entrepris d’industrialiser, d’éduquer et d’armer son pays pour le faire entrer dans le xxe siècle. Les Arabes de ma génération – j’ai deux ans de plus que Saddam – étaient orphelins de Nasser. Vers quel autre leader que Saddam, quel autre pays que l’Irak pouvions-nous nous tourner? L’Arabie Saoudite? C’était le Moyen Age. Saddam offrait un futur, un rêve. Son programme d’éradication de l’illettrisme, peut-être le plus réussi de l’histoire de l’humanité, a reçu un prix de l’Unesco. Il a embauché 60000 enseignants de tous les pays arabes. Des femmes sont devenues pilotes de chasse. Il a fait venir en Irak les plus grandes entreprises du monde. Il a construit des routes, des chemins de fer, développé des mines de phosphates, de soufre. Selon lui, l’Irak devait devenir un modèle pour le monde arabe, un aimant qui attirerait les autres pays de la région et ferait de lui le leader incontesté du Moyen-Orient. On ne voulait pas voir l’envers du décor. Pendant ces années-l�*, les opposants étaient enlevés, assassinés. Des Kurdes, des communistes, des chiites étaient torturés de la pire façon qu’il soit. Des milliers de personnes croupissaient en prison pour des motifs aussi futiles que d’avoir omis de faire précéder le nom de Saddam Hussein, alors numéro deux du régime, de son titre complet. Et puis il s’est autoproclamé président en 1979, et la face noire du régime a progressivement effacé tout le reste, son ambition pour le monde arabe, la perspective qu’il nous offrait. Pourquoi et comment les Occidentaux l’ont aidé Dans les années 1970, les Occidentaux ont eux aussi été fascinés par l’Irak de Saddam. Ils étaient surtout intéressés par l’argent de son pétrole. Ils lui ont vendu beaucoup de choses, y compris des armes. La France, qui était son premier fournisseur, lui a fourni des Mirage F1 (Jacques Chirac, le Premier ministre de l’époque, a accepté de réduire le prix exigé par Dassault de 1,7 million de dollars pièce); et en 1976 Paris a vendu �* Bagdad deux réacteurs nucléaires, qui pouvaient servir, on le sait, �* la fabrication de plutonium militaire (celui d’Osirak a été détruit par les Israéliens en 1981). La France a aussi, on le sait moins, assuré la formation de 600 ingénieurs et techniciens atomistes irakiens. Tous les grands pays occidentaux ont participé �* son programme d’armes de destruction massive. Celui-ci a commencé en 1974. Il était financé par le comité dit «pour le développement stratégique», instance secrète qui recevait 5% des revenus du pétrole sur un compte en Suisse. Pour installer les usines chimiques militaires, les laboratoires bactériologiques ou les sites d’essai de missiles, Saddam a fait venir en Irak plus de 4000 scientifiques arabes – Egyptiens, Palestiniens, Jordaniens… De grandes firmes européennes et américaines ont vendu les matériaux nécessaires. Et leurs gouvernements étaient tout �* fait au courant. Après sa prise de pouvoir en 1979, alors qu’il établissait un Etat tortionnaire et totalitaire au vu et au su de tout le monde, l’Occident a continué de soutenir Saddam. Pour Paris, Washington ou Londres (comme pour beaucoup de chefs d’Etat arabes de la région), il était le rempart contre Khomeini, qui avait renversé le chah la même année et qui entendait exporter sa révolution islamiste. Saddam, lui, était un laïque, un défenseur de l’Etat-nation. Peu importaient ses crimes, son soutien au terroriste Abou Nidal. Il fallait l’aider – on l’a donc surarmé. Dès le début de la guerre contre l’Iran (qu’il a déclenchée), les Etats-Unis l’ont assisté – secrètement d’abord, car officiellement l’Irak était sur la liste des Etats soutenant le terrorisme. Des pilotes irakiens porteurs de passeports jordaniens ont été entraînés en Amérique. En mars 1982, le patron de la CIA, Bill Casey, est venu �* Bagdad: les services américains allaient fournir des renseignements secrets et des photos satellite sur l’Iran. Puis, en 1983, Washington a repris publiquement contact avec Saddam. Devinez qui était alors l’envoyé de Ronald Reagan? Donald Rumsfeld, l’actuel ministre de la Défense de George W. Bush, celui qui veut absolument attaquer l’Irak! En 1984, les deux pays ont renoué des relations diplomatiques, et l’Amérique a livré de grandes quantités d’armes �* Saddam. Quand il a fait gazer 5000 Kurdes en 1988 �* Halabja, les Américains n’ont rien dit – ou si peu. La France de Mitterrand a suivi la même politique que celle de Giscard et de Chirac. En 1983, elle a prêté �* l’Irak cinq avions Super-Etendard équipés de missiles Exocet, avec lesquels Saddam a détruit le terminal pétrolier iranien de Kharg. Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures dans ces années-l�*, tutoyait le maître de Bagdad. Et durant toute la décennie 1980, cohabitation ou pas, Paris a continué �* vendre des armes �* l’Irak, et ce jusqu’�* la veille de l’invasion du Koweït. C’est �* ce moment-l�*, lorsqu’il a attaqué le Koweït, qu’il a passé les bornes aux yeux des Occidentaux. Saddam a cru que les Etats-Unis lui avaient donné le feu vert pour une telle agression. C’était un pari stupide et la marque d’une grande inculture géopolitique: il était impossible que Washington accepte qu’il contrôle le flux du pétrole du Golfe, et son prix. Une fois qu’ils l’ont fait reculer, qu’ils ont humilié son armée, les Américains l’ont de nouveau soutenu. Dès la fin de la guerre, en 1991, plusieurs régions se sont soulevées contre le régime de Saddam. Elles répondaient �* l’appel �* l’insurrection lancé par le président Bush. Mais celui-ci a pris peur – les chefs arabes de la région aussi. Et l’armée américaine a laissé Saddam mater les rébellions, dans le Sud chiite en particulier: elle a empêché les mutins de s’emparer des armes et a même autorisé l’armée irakienne �* franchir les lignes alliées pour aller frapper les insurgés chiites. Quant aux Kurdes, également en rébellion, ils ont finalement été protégés par les Occidentaux – probablement parce que les médias étaient présents dans le nord de l’Irak. Est-il toujours populaire? Qu’on le veuille ou non, la popularité de Saddam est toujours immense dans le monde arabe. Il est adulé en Jordanie, en Palestine, en Syrie, parmi les étudiants du Caire et dans toute l’Egypte. Dans ces pays, on ne comprend pas pourquoi un leader arabe ne pourrait pas, �* l’instar d’Israël, avoir la bombe atomique. Au sein de ces masses arabes, Saddam est un héros. Pour elles, il est celui qui tient tête �* l’Occident, �* l’Amérique, celui qui les défie depuis onze ans. Ces peuples ne voient pas l’autre facette de Saddam. Ils ne souffrent pas de son régime sanguinaire. En Irak, en revanche, il est haï par une grande majorité de la population. Combien le soutiennent? Difficile �* dire. 20% des Irakiens, 1 million de bureaucrates et leurs familles, vivent peu ou prou du système Saddam. Ils sont donc légitimistes. Combien seraient prêts �* mourir pour lui? Très peu, �* mon avis. Comment le renverser? Au milieu des années 1990, des officiers ont déj�* essayé avec l’aide de la CIA, mais Saddam a découvert le complot, et les officiers mutins – plus de 200 – ont été exécutés. Une autre tentative de ce genre peut réussir. Il faut inciter le peuple �* se débarrasser lui-même de son tyran. La communauté internationale doit s’adresser aux Irakiens et leur dire qu’ils auront plus de nourriture, plus de médicaments si Saddam est renversé; faire comprendre �* ceux qui bénéficient du système Saddam qu’ils ne souffriront pas d’un nouveau régime. Si le peuple est sûr que les choses iront mieux sans Hussein, que le pays ne sera pas fractionné ni colonisé, qu’il n’y aura pas de personnes emprisonnées, cela ouvrira la voie au renversement de Saddam. Je l’ai dit, peu de gens sont prêts �* se faire tuer pour lui. Son cercle de pouvoir est désormais extrêmement étroit. Aucun dictateur des temps modernes n’a été aussi isolé. Pour diriger le pays, s’occuper des forces de sécurité, des ministères, de l’administration, il faut plus que six ou sept personnes de confiance. Son système ne peut plus tenir très longtemps ainsi. Il est trop fragile. Le peuple peut le faire tomber. Mais une intervention militaire extérieure pourrait avoir des conséquences terribles. Saddam a probablement des armes de destruction massive. S’il est acculé, encerclé �* Bagdad, il menacera de les utiliser. Et il est tout �* fait capable de le faire, même si cela doit au passage coûter la vie �* des milliers d’Irakiens. Comme nombre d’autocrates, Saddam souffre du complexe de Samson: quand tout sera perdu, il préférera que le «le Temple s’écroule sur [lui] et ses ennemis». On ne le prendra jamais vivant. Un jour, il a réuni les chefs de la sécurité et leur a montré un film sur le procès et l’exécution de Ceausescu [ le dictateur roumain renversé en décembre 1989]. A la fin de la projection, il a dit: «Ici, une telle chose n’arrivera pas.» Propos recueillis par SARA DANIEL et VINCENT JAUVERT Né en 1935 �* Bethany, près de Jérusalem, Saïd Aburish est un journaliste et écrivain palestinien naturalisé américain. Il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de l’Irak et du Moyen-Orient. A la fin des années 1970, il était consultant et a travaillé �* Bagdad. Depuis, il a publié de nombreux livres, dont une biographie de Saddam Hussein: «Saddam Hussein, the Politics of Revenge», Bloomsbury, 2000, 400 p. |
![]() |
![]() |
![]() |
#5 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 1 maart 2003
Berichten: 77
|
![]() Jack Kelly
European media and former 'human shields' are beginning to get it http://www.NewsAndOpinion.com | "Coming into Basra as part of a massive military convoy, I encountered a stream of young men, dressed in what appeared to be Iraqi army uniforms, applauding the U.S. Marines as they swept past in tanks," David Willis, the British Broadcasting Corporation's correspondent in southern Iraq, reported Saturday night. It must have pained him to do it. No Western broadcast news organization outside of France has been as vociferously anti-American as has the BBC. Andrew Sullivan calls it the "Baghdad Broadcasting Corp." The Independent and the Guardian are two of the most left-wing of British newspapers. Their editorial pages and columnists strongly have denounced President Bush, Prime Minister Tony Blair, and war with Iraq. But their reporters "embedded" with U.S. and U.K. troops are reporting the same things Willis saw: "As a huge British convoy crossed into Iraq yesterday, hundreds of children came to greet it," the Independent's Paul Harris reported Sunday. "As the troops moved past small boys ran up to the windows smiling and grinning. Older men stood and watched. Occasionally they gave a thumbs-up signal." "Iraqi civilians lined the streets and cheered American and British forces moving up from the south," the Guardian acknowledged. "You're late. What took you so long?" the Guardian quoted one Iraqi as saying. "God help you become victorious...I want to say hello to Bush, to shake his hand." The Telegraph's Olga Craig witnessed the Iraqi surrender at Um Qasr. "We never wanted to fight - only the diehards did," she quoted one Iraqi soldier as saying. "We hate Saddam, but we are scared," said another. These reports come from southern Iraq, populated overwhelming by Shi'ia Muslims long oppressed by Saddam. Support for the regime likely is stronger in Baghdad and its environs, populated chiefly by the Sunni Arab minority that has run Iraq since its creation after World War I. But reports that Saddam is just about as unpopular with his base as he is with the Shi'as and the Kurds has come from an unlikely source: repentant former "human shields." "A group of American anti-war demonstrators, part of a Japanese human-shield delegation, returned from Iraq yesterday with 14 hours of uncensored video, all shot without Iraqi government minders present, with Iraqis eager to tell of their welcome for American troops," the Washington Times' Arnaud de Borchgrave reported from Amman, Jordan Sunday. Rev. Kenneth Joseph said some of the Iraqis he interviewed "told me they would commit suicide if the American bombing didn't start. They were willing to see their homes demolished to gain freedom from Saddam's bloody tyranny." "I was a naive fool to be a human shield for Saddam," wrote Daniel Pepper, who went to Iraq with a British anti-war group, in the Telegraph Sunday. Pepper's awakening began, he said, in a conversation with a taxi driver who was taking him back to his hotel in Baghdad: "I said, as we shields always did, 'Bush bad, war bad, Iraq good.' He looked at me with an expression of incredulity," Pepper said. "As he realized I was serious, he slowed down and started to speak in broken English about the evils of Saddam's regime," Pepper said. "Until then I had only heard the president spoken of with respect, but now this guy was telling me how all of Iraq's oil money went into Saddam's pocket and that if you opposed him politically he would kill your whole family." Pepper asked another taxi driver, who took him and five others from Baghdad to Jordan, if he feared American aerial bombardment. "Don't you listen to Powell on Voice of America radio?" the cab driver said. "Of course the Americans don't want to bomb civilians. They want to bomb the government and Saddam's palaces. We want America to bomb Saddam...All Iraqi people want this war." Back in London, Pepper attended an anti-war rally last Thursday. This time, he was disgusted by it. "Anyone with half a brain must see that Saddam has to be taken out," he said. "It is extraordinarily ironic that the anti-war protesters are marching to defend a government which stops its people from exercising that freedom." ![]() -craban |
![]() |
![]() |
![]() |
#6 | |
Burger
Geregistreerd: 21 maart 2003
Locatie: Planeet Kant vlakbij Sirius
Berichten: 180
|
![]() Citaat:
gekleed als ninjas en strijdend met handen en voeten... Die mannen zullen sterven voor saddam, dat zeggen ze zelf. 'k denk niet dat het zo simpel zou zijn hoor om z'n hele familie uit te moorden, want dan moet je dat effectief wel doen ! Hetgeen je zegt is inderdaad supergruwelijk ! Maar pas op... binnen dit en vijfhonderd jaar zullen ze staan zwaaien met de koran waarin saddam zal vermeld worden als de nieuwe verlosser na mohammed...
__________________
Ik ben Kantiaan omdat het een Kantiaanse plicht is Kantiaan te zijn [...] Ik ben ook een onnozelaar omdat het kan... Dit staaft waarom ik gelukkig en ongelukkig ben... |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#7 |
Provinciaal Statenlid
Geregistreerd: 16 februari 2003
Locatie: Darul Intisar
Berichten: 632
|
![]() Saddam doet niet veel anders dan het stichtend voorbeeld van de profeet volgen : dat was ook een verkrachter, een moordenaar, een beul, hij ging ook uiterst brutaal om met al wie hem niet naar de mond praatte of wiens handelingen hem niet zinden ... Saddam past trouwens ook het islam-principe van "Al Takkeya" toe, nl. als het nodig is voor jouw persoonlijk welzijn en voor de meerdere eer en glorie van islam, mag je liegen, bedriegen en meineed plegen...
Dutch http://faithfreedom.org http://dutch.faithfreedom.org/forum |
![]() |
![]() |
![]() |
#8 |
Gouverneur
Geregistreerd: 26 februari 2003
Locatie: Londerzeel
Berichten: 1.364
|
![]() Dat Saddam niet hoog op loopt met de Islam is zo klaar als een klontje, hij basseerde zijn regime dan ook grotendeels op het communisme, waar dus weinig plaats is voor godsdienst. Het zou mij dan ook ten sterkste verbazen dat hij als martelaar zal worden bezien. IraQ was één van de enige landen die aan het moslim-extremisme heeft weerstaan door Saddam's regime. Dat dit een goede of slechte zaak is laat ik volledig in het midden.
En dat Saddam een tiran is staat buiten kijf maar ofdit een oorlog rechtvaardigd is een totaal andere vraag. Wat gaat de mini-coalitie dan doen, hierna Iran, Saoudi-Arabië, N-Korea, China,....aanvallen ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
#9 |
Provinciaal Statenlid
Geregistreerd: 16 februari 2003
Locatie: Darul Intisar
Berichten: 632
|
![]() Saddam is slechts één van de vele tirannen die het voor het zeggen hebben in de moslimlandenn.
Sommigen onder hen hebben betere verklaringen voor hun alleenheerschappij : vb. koningen afstammend van Mohammed (Marokko), gekozenen door het volk (Tunesië, alhoewel er maar 1 naam op het kiesbulletin stond), presidenten �* vie (Libye waar Khadafi tot zijn dood de plak zoekt te zwaaien), stamhoofden die de concurrentie uitmoordden (Saoudi Arabië), staatshoofden die ook hoofd van het leger zijn en er dus regeren omdat ze de sterksten zijn (Egypte),.... Je kan zoeken tot morgenvroeg, nergens valt een democratie of een schijn ervan te bespeuren (Algerije???). Waarom? Zou het kunnen dat een moslim niet gemaakt is voor democratie? Lijkt mij plausibel, want theocratie (God regeert) gaat niet samen met democratie (volk regeert). Om democratisch te functioneren moet een volk eerst leren voor zichzelf te denken, er een eigen mening op na te houden. Dat kunnen de meesten niet, aangezien het islamitisch maatschappijmodel zeer statisch en onwrikbaar is en ook elk persoonlijk denken verwerpt. Cfr. communisme..... Het individu telt niet, alleen de umma (moslimbroederschap wereldwijd) primeert. Cfr. communisme.... Dutch http://faithfreedom.org |
![]() |
![]() |
![]() |
#10 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 26 maart 2003
Berichten: 3
|
![]() hallo iedereen,
ik ben $cHuMib@B€, ik moet een debat gaan voeren met iemand over de oorlog in Irak. Ik moet diegene spelen die voor de oorlog is( maar in het echt niet zenne ![]() Groetjes $cHuMib@B€ |
![]() |
![]() |
![]() |
#11 | |
Burger
Geregistreerd: 21 maart 2003
Locatie: Planeet Kant vlakbij Sirius
Berichten: 180
|
![]() Citaat:
maar evenveel van 't andere... en ze hebben allebei gelijk...
__________________
Ik ben Kantiaan omdat het een Kantiaanse plicht is Kantiaan te zijn [...] Ik ben ook een onnozelaar omdat het kan... Dit staaft waarom ik gelukkig en ongelukkig ben... |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#12 |
Gouverneur
Geregistreerd: 26 februari 2003
Locatie: Londerzeel
Berichten: 1.364
|
![]() Maar de ene al wat meer dan de andere.
![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
#13 | |
Secretaris-Generaal VN
Geregistreerd: 2 september 2002
Berichten: 33.982
|
![]() Citaat:
Je moet ervan uitgaan dat Saddam en consoorten een gevaar betekenen voor de wereldvrede. En de VS/Britten/Australiërs voeren daar een militaire actie om hem van zijn macht en wapens te krijgen. Als er vragen komen over het mandaat van de VN is het antwoord ook gemakkelijk: De VN is reeds lang een steriel clubje dat geen beslissingen neemt. Ze is trouwens volledig ongeloofwaardig, om een voorbeeld te geven praat je over de commissie voor mensenrechten die wordt geleid door .............. LYBIE ![]() Andere vragen? |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#14 | |
Parlementslid
Geregistreerd: 22 februari 2003
Locatie: rupelmonde
Berichten: 1.680
|
![]() Citaat:
|
|
![]() |
![]() |
![]() |
#15 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 26 maart 2003
Berichten: 3
|
![]() wil je dat es uitleggen van Lybie ?
groetjes and thnx schumibabe |
![]() |
![]() |
![]() |
#16 | |
Secretaris-Generaal VN
Geregistreerd: 2 september 2002
Berichten: 33.982
|
![]() Citaat:
Voor meer informatie, lees dit artikel uit 'Trouw'. Het legt alles uit. Onder andere ook waarom de U.S. het niet meer zo ernstig neemt met de Verenigde Naties. En met gelijk! TROUW/ Mensenrechten vanaf heden bewaakt door Libië van onze redactie buitenland 2003-01-21 AMSTERDAM - De geloofwaardigheid van de VN-commissie voor de mensenrechten in Genève heeft gisteren een nieuw dieptepunt bereikt met de benoeming van een Libische voorzitter. ,,Dit is een test voor de mensenrechtencommissie. Repressieve regimes mogen niet de kans krijgen het VN-systeem te kapen'', waarschuwde de organisatie Human Rights Watch nog vóór de verkiezing van de Libische diplomate Najat al-Hajjaji. Ook de Verenigde Staten hadden maanden gelobbyd tegen de kandidate van Libië, een land dat berucht is om zijn mensenrechtenschendingen, geen onderzoek op dit gebied toelaat, en ook nog onder VN-sancties leeft vanwege zijn mogelijke betrokkenheid bij de Lockerbie-aanslag. Dat het verzet vergeefs zou zijn was van tevoren al duidelijk. De Afrikaanse landen waren aan de beurt om met een kandidaat te komen. Ze hadden vorig jaar al afgesproken dat die eer zou toevallen aan Libië, de drijvende kracht achter de nieuwe Afrikaanse Unie. Er was dus maar één kandidaat. Om hun protest toch gestalte te geven eisten de VS gisteren voor het eerst in de geschiedenis van de VN-commissie een stemming over de benoeming. Normaal gaat dat altijd per acclamatie. Najat al-Hajjaji kreeg 33 stemmen voor en drie tegen. Zeventien leden onthielden zich van stemming. De VN-commissie is het voornaamste mensenrechtenorgaan binnen de Verenigde Naties en heeft tot taak schendingen van die rechten te onderzoeken en publiek te maken. Maar de organisatie is zwaar gepolitiseerd. Onder de 53 leden, die regelmatig wisselen, zijn altijd notoire mensenrechtenschenders. Die weten echter aan veroordelingen te ontkomen door onderlinge afspraken te maken en elkaar de hand boven het hoofd te houden. |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#17 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 1 maart 2003
Berichten: 77
|
![]() Aan schumibabe,
Lees ook deze week het intervieuw met Robert Kagan in Humo. En als ze (zwak) argumenteren dat de US het voor de olie deed, kan je zeggen dat Saddam hetzelfde deed. Saddam wou de macht in het midden oosten en anexeerde Koeweit (olie->macht), en wou daarna hetzelfde doen met Saoudi Arabie(olie->macht). De Russen en de Fransen hun redenen draaien ook om olie. Dit zijn hun redenen om de Irakeese bevolking te laten kreperen onder het juk van Saddam. -craban |
![]() |
![]() |
![]() |
#18 |
Vreemdeling
Geregistreerd: 26 maart 2003
Berichten: 3
|
![]() kun je mij dat artikel mss doorsturen want ik lees de humo niet
|
![]() |
![]() |
![]() |
#19 | |
Banneling
Geregistreerd: 14 augustus 2002
Berichten: 5.668
|
![]() Citaat:
![]() Moeten wij misschien uwe speech ook nog opstellen, uittypen en opsturen via snailmail? ![]() |
|
![]() |
![]() |
![]() |
#20 | |
Perm. Vertegenwoordiger VN
Geregistreerd: 6 januari 2003
Locatie: US
Berichten: 14.572
|
![]() Citaat:
__________________
In het begin was er niets, wat ontplofte. |
|
![]() |
![]() |