Saviez-vous que... - 1216 - un =?ISO-8859-1?Q?C=E9sar_bien_e?==?ISO-8859-1?Q?ncombrant?=

.... naguère figure emblématique du fascisme, Benito Mussolini
(http://photos1.blogger.com/blogger/5.../Mussolini.jpg) avait
vu son étoile pâlir avec la montée en puissance de l'Allemagne nazie et
les fulgurants succès de son chef, Adolf Hitler.

Au printemps de 1940, l'Italie fasciste n'était déj�* plus qu'un
partenaire de second rang au sein de la "Triple Alliance" réunissant
Allemands, Japonais et Italiens. Très réticent �* l'idée de mener une
guerre contre la France, le Duce ne s'était finalement rallié �* Hitler
que le 10 juin, soit un mois après le début de l'attaque allemande, et
une semaine après le rembarquement �* Dunkerque du corps expéditionnaire
britannique.

A vaincre sans péril, il avait triomphé sans gloire contre une France
déj�* exsangue. Ce modeste succès ne pouvait évidemment suffire �* redorer
son blason ni - surtout - �* lui offrir l'empire dont il rêvait, tel un
nouveau César. Un empire qu'il voulait au moins aussi grand que celui
d'Adolf Hitler.

En avril 1939, l'armée italienne avait envahi l'Albanie sans trop y
rencontrer de résistance. Pour Mussolini, l'Albanie représentait d'abord
et avant tout une plate-forme et un point de départ naturel pour une
offensive plus spectaculaire, dirigée cette fois contre la Grèce, qui
fut attaquée le 28 octobre 1940.

Mussolini n'avait pas jugé utile d'informer Hitler de ses plans. Pire
encore : contre toute attente, ce qui se voulait simple promenade de
santé contre un adversaire très inférieur en nombre et en équipements se
transforma très rapidement en désastre pour l'armée italienne, qui avait
reculé de 60 kilomètres deux semaines �* peine après le début de son
offensive (!)

Une contre-attaque italienne, lancée le 6 mars 1941, ne s'étant pas
avérée plus fructueuse, Hitler dut une nouvelle fois, �* la faveur de la
crise yougoslave, se résoudre �* voler au secours de son fort inefficace
allié...


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

Vitae forma vocatur D'Iberville <[email protected]>, die Fri, 07
Jul 2006 05:24:34 -0400, in littera <[email protected]>
in foro soc.culture.belgium(et aliis) vere scripsit quod sequitur:

>... naguère figure emblématique du fascisme, Benito Mussolini
>(http://photos1.blogger.com/blogger/5.../Mussolini.jpg) avait
>vu son étoile pâlir avec la montée en puissance de l'Allemagne nazie et
>les fulgurants succès de son chef, Adolf Hitler.
>
>Au printemps de 1940, l'Italie fasciste n'était déj�* plus qu'un
>partenaire de second rang au sein de la "Triple Alliance" réunissant
>Allemands, Japonais et Italiens. Très réticent �* l'idée de mener une
>guerre contre la France, le Duce ne s'était finalement rallié �* Hitler
>que le 10 juin, soit un mois après le début de l'attaque allemande, et
>une semaine après le rembarquement �* Dunkerque du corps expéditionnaire
>britannique.
>
>A vaincre sans péril, il avait triomphé sans gloire contre une France
>déj�* exsangue. Ce modeste succès ne pouvait évidemment suffire �* redorer
>son blason ni - surtout - �* lui offrir l'empire dont il rêvait, tel un
>nouveau César. Un empire qu'il voulait au moins aussi grand que celui
>d'Adolf Hitler.
>
>En avril 1939, l'armée italienne avait envahi l'Albanie sans trop y
>rencontrer de résistance. Pour Mussolini, l'Albanie représentait d'abord
>et avant tout une plate-forme et un point de départ naturel pour une
>offensive plus spectaculaire, dirigée cette fois contre la Grèce, qui
>fut attaquée le 28 octobre 1940.
>
>Mussolini n'avait pas jugé utile d'informer Hitler de ses plans. Pire
>encore : contre toute attente, ce qui se voulait simple promenade de
>santé contre un adversaire très inférieur en nombre et en équipements se
>transforma très rapidement en désastre pour l'armée italienne, qui avait
>reculé de 60 kilomètres deux semaines �* peine après le début de son
>offensive (!)
>
>Une contre-attaque italienne, lancée le 6 mars 1941, ne s'étant pas
>avérée plus fructueuse, Hitler dut une nouvelle fois, �* la faveur de la
>crise yougoslave, se résoudre �* voler au secours de son fort inefficace
>allié...

C'est ce revers de Mussolini qui fut le prétexte pour fermer
l'iuniversité de Louvain.

En effet les cinémas de la ville diffusaient toujours les actualités
militaires pro-nazies avant les films. �* un certain moment ils
diffusèrent une parade militaire de l'armée de Mussolini, tandis
qu'ils se faisaient battre par les Grecs.

un étudiant cria dans la salle "Attention, v'la les Grecs"

Les gestapistes présent firent allumer les lampes de la salles et se
mirent �* rechercher l'auteur de cette bravade, mais sans succès.

le commandement militaire allemand de la ville ordonna alors une
semaine après la fermeture de l'université.
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Fusti