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#1 |
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![]() .... Comme le gouvernement français l'avait fait en 1939, Staline avait
rédigé des ordres stricts destinés aux troupes stationnées aux frontières, leur enjoignant d'éviter toute action susceptible de déclencher un incident militaire avec le remuant voisin allemand, lequel, pour sa part, ne se privait pourtant pas d'envoyer régulièrement des avions, et même des soldats, effectuer des missions de reconnaissance sur le territoire de l'Union soviétique. Si quelques généraux russes - comme Joukov - avaient préconisé une "guerre préventive" contre l'Allemagne, Staline avait toujours refusé d'y donner suite. Même la concentration de plus en plus massive de troupes et de tanks allemands �* l'Est, impossible �* dissimuler, ne l'avait pas fait changer d'idée. En son for intérieur, le Petit Père des peuples était convaincu qu'il ne s'agissait l�* que de simples manœuvres d'intimidations, destinées �* lui arracher des concessions. Aussi logique pouvait-il paraître, le raisonnement de Staline tenait avant tout de la pensée magique. Hitler, pensait-il, ne voudrait jamais courir un tel risque et renier la signature de son pays au bas du pacte germano-soviétique d'août 1939, lequel s'était d'ailleurs traduit par une considérable et forte avantageuse augmentation des échanges commerciaux, et notamment des fournitures de pétrole russe �* l'Allemagne nazie. A Berlin, l'ambassadeur d'URSS, Vladimir Dekanozov, n'était pas le dernier �* partager ce bel optimisme, lui qui, �* la veille de l'attaque allemande, balayait encore du revers de la main le rapport de son attaché militaire faisant état du déploiement de 180 divisions allemandes �* la frontière, et ignorait tout aussi superbement le curieux lexique qu'un ouvrier imprimeur allemand, membre du parti communiste en exil, venait de transmettre �* l'ambassade. Un lexique destiné aux forces d'invasion et dans lequel on pouvait, entre autres conseils pratiques, lire "la traduction en russe de "Rendez-vous !", "Haut-les-mains !", Où est le président de la ferme collective ?", "Êtes-vous communiste"" (1) En ce samedi 21 juin 1941, le premier secrétaire de l'ambassade, Valentin Berejkov, beaucoup moins optimiste que son patron, téléphonait toutes les trente minutes au Ministère des Affaires étrangères allemand, pour tenter d'obtenir des explications sur les étranges manœuvres de l'armée allemande et sur les trente-neuf (!) violations de l'espace aérien soviétique par des appareils de la Luftwaffe au cours de la seule journée d'hier. Mais, au Ministère, personne ne semblait savoir où se trouvait le ministre Von Ribbentrop... (1) Beevor, Stalingrad, page 17 -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |