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#1 |
Berichten: n/a
|
![]() Texte admirable.
Si des militants et des militantes dit "anti-racistes" ou dit "feministes" lisent ce texte, j'espère qu'ils se sentiront honteux de ne pas avoir soutenu cette jeune femme comme aurait du l'être toute personne victime du racisme le plus ignoble. Et pourquoi n'a t'elle pas été soutenue, si ce n'est par la remarquable association "Regards de femmes" ? Il faut du courage pour le dire. Il faut du courage parce que les censeurs de la pensée unique veillent pour les propos qui suivent ne soient jamais prononcés. Elle n'a pas été soutenue au nom du relativisme culturel défendu par les associations gauchisantes que je méprise profondément, ce relativisme culturel qui affirme que toutes les cultures seraient égales. Non, le tabassage de femme, les mariages forcés, la polygamie, les mutilations sexuelles que l'on pratique depuis des siècles dans certaines "cultures" ne sont pas acceptables. Ce sont des délits qu'il faut dénoncer et condamner fermement. Elle n'a pas été soutenue parce que les racistes sont maghrébins, et dans ce cas de figure, les bien pensants gauchistes éduqués �* défiler pour dire non au FN sont désorientés, déboussolés. Ne sachant que faire, ne sachant que dire, ils restent silencieux. ---------------- Le texte en question, écrit par maitre André Vianès, le défenseur de Bouthaïna Khaldi. Regards de Femmes, partie civile dans le procès intenté �* Amor et Hani Khaldi pour avoir battu et tondu leur fille et sœur, a également demandé �* son avocat, Maitre André Vianès, d’assurer la défense souhaitée par la victime, Bouthaïna Khaldi. Ce drame donne tout son sens �* notre action : ne pas laisser se produire des violences envers les femmes sous quel que prétexte que ce soit. Les victimes doivent pouvoir parler, déposer plainte, rompre la loi du silence de la famille, du quartier. Elles doivent être soutenues par les associations et protégées par les représentants de l’Etat, police et justice. Les déclarations des accusés étaient ahurissantes. Le père a renié sa fille. Lors des interrogatoires, il avait déclaré n’avoir que 2 enfants et qu’il « donnait cette fille �* l’Etat français ». Il ne l’a même pas regardé lors du procès. Interrogé par le président du tribunal, il a reconnu avoir menti lors des interrogatoires pour protéger son fils, que c’était une affaire familiale qui devait être réglée en famille « ni vu ni connu ». Il tenait Bouthaïna pendant que la « correction» fraternelle pour éviter que son fils ne la tape trop parce que plus il la tapait plus il risquait de payer : « c’est comme les pommes de terre ou la salade, plus on en achète plus on paye ». Le père se targue d’être poète ! Quant au fils, le ton a été donné dès son arrivée dans le box des accusés : le boxeur entrant sur le ring. Tee-shirt aux couleurs flashy, �* manches courtes pour montrer ses muscles, virilité agressive. Il a reconnu, de manière provocatrice, son entière responsabilité dans l’affaire : avoir contraint son père, sa mère et sa sœur aînée �* mentir pour le couvrir, avoir enfermé sa sœur cadette dans la salle de bains et l’avoir battue, tondue, tout en l’humiliant, l’injuriant, lui crachant dessus. En réponse aux questions du président du tribunal, il a déclaré n’avoir aucun regret et a menacé violemment sa sœur. Si il était en prison c’était parce que sa sœur avait parlé, avait brisé « la loi du silence ». Son avocat lors de la plaidoirie a reconnu que son client en tant que musulman, en présence des amis et voisins venus le soutenir, devait prouver qu’il faisait régner l’ordre chez lui. Bouthaïna a eu le courage d’être présente, alors qu’elle avait contre elle son père, son frère et sa sœur, ainsi que tout le quartier, hommes et femmes. Il n’y avait que les adhérentes de « Regards de Femmes » pour la soutenir. Pendant les 2 premières heures du procès, terrorisée, elle répétait « mon frère va me tuer» et tremblait de tous ses membres. Quand elle a eu la parole, malgré les menaces proférées �* haute voix par son frère dans l’enceinte du tribunal, et les interruptions des femmes dans la salle d’audience qui la traitait de menteuse alors que son frère venait de reconnaitre toutes les violences commises, les questions des avocats des agresseurs, elle a, en larmes, confirmé toutes ses déclarations. Les fonctionnaires de police ont expulsé 4 personnes particulièrement véhémentes. Mais en entendant son avocat la défendre, rappeler qu’elle avait les mêmes droits que toutes les jeunes filles en France, en particulier celui de choisir son compagnon, en entendant le procureur exposer les sévices subis, alerter sur le fait que ni le père ni le fils n’ont pris la mesure de leurs actes délictueux, (ils ont montré leur indifférence quand ils ont été interrogés sur la tentative de suicide de Bouthaïna) et requérir les peines �* l’encontre de son père et de son frère qu’elle apparue apaisée. Elle a d’ailleurs déclaré en partant qu’elle ne regrettait pas d’être venue, cela lui a permis de parler. Elle est bien sûr venue et repartie protégée. Le maire d’Oullins a fait le nécessaire pour cela. Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 ans de mise �* l’épreuve. Le fils a été condamné �* 12 mois dont 8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* l’épreuve. A l’énoncé du verdict, il a levé le pouce en signe de victoire, ses amis se sont précipités vers lui pour le féliciter : le « héros » qui est en prison pour avoir tabassé et tondu sa sœur. A la sortie du tribunal, j’ai été agressée verbalement par des jeunes femmes qui me reprochaient de défendre quelqu’un que je ne connaissais pas… |
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#2 |
Berichten: n/a
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![]() "john" <[email protected]> wrote in message news:[email protected]... > Texte admirable. > > Si des militants et des militantes dit "anti-racistes" ou dit "feministes" lisent ce texte, > j'espère qu'ils se sentiront honteux de ne pas avoir soutenu cette jeune femme comme > aurait du l'être toute personne victime du racisme le plus ignoble. > > Et pourquoi n'a t'elle pas été soutenue, si ce n'est par la remarquable association > "Regards de femmes" ? > > Il faut du courage pour le dire. > > Il faut du courage parce que les censeurs de la pensée unique veillent pour les > propos qui suivent ne soient jamais prononcés. > > Elle n'a pas été soutenue au nom du relativisme culturel défendu par les associations > gauchisantes que je méprise profondément, ce relativisme culturel qui affirme que toutes > les cultures seraient égales. Non, le tabassage de femme, les mariages forcés, la polygamie, > les mutilations sexuelles que l'on pratique depuis des siècles dans certaines "cultures" ne > sont pas acceptables. Ce sont des délits qu'il faut dénoncer et condamner fermement. > > Elle n'a pas été soutenue parce que les racistes sont maghrébins, et dans ce cas de figure, > les bien pensants gauchistes éduqués �* défiler pour dire non au FN sont désorientés, > déboussolés. Ne sachant que faire, ne sachant que dire, ils restent silencieux. > > > > ---------------- > > Le texte en question, écrit par maitre André Vianès, le défenseur > de Bouthaïna Khaldi. > > > Regards de Femmes, partie civile dans le procès intenté �* Amor et > Hani Khaldi pour avoir battu et tondu leur fille et sour, a également > demandé �* son avocat, Maitre André Vianès, d'assurer la défense > souhaitée par la victime, Bouthaïna Khaldi. > Ce drame donne tout son sens �* notre action : ne pas laisser se > produire des violences envers les femmes sous quel que prétexte que ce > soit. Les victimes doivent pouvoir parler, déposer plainte, rompre la > loi du silence de la famille, du quartier. Elles doivent être > soutenues par les associations et protégées par les représentants de > l'Etat, police et justice. > Les déclarations des accusés étaient ahurissantes. > > Le père a renié sa fille. Lors des interrogatoires, il avait > déclaré n'avoir que 2 enfants et qu'il « donnait cette fille �* > l'Etat français ». Il ne l'a même pas regardé lors du procès. > Interrogé par le président du tribunal, il a reconnu avoir menti lors > des interrogatoires pour protéger son fils, que c'était une affaire > familiale qui devait être réglée en famille « ni vu ni connu ». Il > tenait Bouthaïna pendant que la « correction» fraternelle pour > éviter que son fils ne la tape trop parce que plus il la tapait plus > il risquait de payer : « c'est comme les pommes de terre ou la > salade, plus on en achète plus on paye ». Le père se targue > d'être poète ! > > Quant au fils, le ton a été donné dès son arrivée dans le box des > accusés : le boxeur entrant sur le ring. Tee-shirt aux couleurs > flashy, �* manches courtes pour montrer ses muscles, virilité > agressive. Il a reconnu, de manière provocatrice, son entière > responsabilité dans l'affaire : avoir contraint son père, sa mère > et sa sour aînée �* mentir pour le couvrir, avoir enfermé sa sour > cadette dans la salle de bains et l'avoir battue, tondue, tout en > l'humiliant, l'injuriant, lui crachant dessus. > > En réponse aux questions du président du tribunal, il a déclaré > n'avoir aucun regret et a menacé violemment sa sour. Si il était > en prison c'était parce que sa sour avait parlé, avait brisé « > la loi du silence ». Son avocat lors de la plaidoirie a reconnu que > son client en tant que musulman, en présence des amis et voisins venus > le soutenir, devait prouver qu'il faisait régner l'ordre chez lui. > > > Bouthaïna a eu le courage d'être présente, alors qu'elle avait > contre elle son père, son frère et sa sour, ainsi que tout le > quartier, hommes et femmes. Il n'y avait que les adhérentes de « > Regards de Femmes » pour la soutenir. Pendant les 2 premières heures > du procès, terrorisée, elle répétait « mon frère va me tuer» et > tremblait de tous ses membres. Quand elle a eu la parole, malgré les > menaces proférées �* haute voix par son frère dans l'enceinte du > tribunal, et les interruptions des femmes dans la salle d'audience > qui la traitait de menteuse alors que son frère venait de reconnaitre > toutes les violences commises, les questions des avocats des > agresseurs, elle a, en larmes, confirmé toutes ses déclarations. Les > fonctionnaires de police ont expulsé 4 personnes particulièrement > véhémentes. > > Mais en entendant son avocat la défendre, rappeler qu'elle avait les > mêmes droits que toutes les jeunes filles en France, en particulier > celui de choisir son compagnon, en entendant le procureur exposer les > sévices subis, alerter sur le fait que ni le père ni le fils n'ont > pris la mesure de leurs actes délictueux, (ils ont montré leur > indifférence quand ils ont été interrogés sur la tentative de > suicide de Bouthaïna) et requérir les peines �* l'encontre de son > père et de son frère qu'elle apparue apaisée. Elle a d'ailleurs > déclaré en partant qu'elle ne regrettait pas d'être venue, cela > lui a permis de parler. Elle est bien sûr venue et repartie > protégée. Le maire d'Oullins a fait le nécessaire pour cela. > > Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 > ans de mise �* l'épreuve. Le fils a été condamné �* 12 mois dont > 8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* > l'épreuve. A l'énoncé du verdict, il a levé le pouce en signe > de victoire, ses amis se sont précipités vers lui pour le féliciter > : le « héros » qui est en prison pour avoir tabassé et tondu sa > sour. > > A la sortie du tribunal, j'ai été agressée verbalement par des > jeunes femmes qui me reprochaient de défendre quelqu'un que je ne > connaissais pas. > > Ils sont une "chance" pour nous... |
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#3 |
Berichten: n/a
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![]() Oreste Hétoudabord a écrit :
> "john" <[email protected]> wrote in message > news:[email protected]... >> Texte admirable. >> >> Si des militants et des militantes dit "anti-racistes" ou dit "feministes" > lisent ce texte, >> j'espère qu'ils se sentiront honteux de ne pas avoir soutenu cette jeune > femme comme >> aurait du l'être toute personne victime du racisme le plus ignoble. >> >> Et pourquoi n'a t'elle pas été soutenue, si ce n'est par la remarquable > association >> "Regards de femmes" ? >> >> Il faut du courage pour le dire. >> >> Il faut du courage parce que les censeurs de la pensée unique veillent > pour les >> propos qui suivent ne soient jamais prononcés. >> >> Elle n'a pas été soutenue au nom du relativisme culturel défendu par les > associations >> gauchisantes que je méprise profondément, ce relativisme culturel qui > affirme que toutes >> les cultures seraient égales. Non, le tabassage de femme, les mariages > forcés, la polygamie, >> les mutilations sexuelles que l'on pratique depuis des siècles dans > certaines "cultures" ne >> sont pas acceptables. Ce sont des délits qu'il faut dénoncer et condamner > fermement. >> Elle n'a pas été soutenue parce que les racistes sont maghrébins, et dans > ce cas de figure, >> les bien pensants gauchistes éduqués �* défiler pour dire non au FN sont > désorientés, >> déboussolés. Ne sachant que faire, ne sachant que dire, ils restent > silencieux. >> >> >> ---------------- >> >> Le texte en question, écrit par maitre André Vianès, le défenseur >> de Bouthaïna Khaldi. >> >> >> Regards de Femmes, partie civile dans le procès intenté �* Amor et >> Hani Khaldi pour avoir battu et tondu leur fille et sour, a également >> demandé �* son avocat, Maitre André Vianès, d'assurer la défense >> souhaitée par la victime, Bouthaïna Khaldi. >> Ce drame donne tout son sens �* notre action : ne pas laisser se >> produire des violences envers les femmes sous quel que prétexte que ce >> soit. Les victimes doivent pouvoir parler, déposer plainte, rompre la >> loi du silence de la famille, du quartier. Elles doivent être >> soutenues par les associations et protégées par les représentants de >> l'Etat, police et justice. >> Les déclarations des accusés étaient ahurissantes. >> >> Le père a renié sa fille. Lors des interrogatoires, il avait >> déclaré n'avoir que 2 enfants et qu'il « donnait cette fille �* >> l'Etat français ». Il ne l'a même pas regardé lors du procès. >> Interrogé par le président du tribunal, il a reconnu avoir menti lors >> des interrogatoires pour protéger son fils, que c'était une affaire >> familiale qui devait être réglée en famille « ni vu ni connu ». Il >> tenait Bouthaïna pendant que la « correction» fraternelle pour >> éviter que son fils ne la tape trop parce que plus il la tapait plus >> il risquait de payer : « c'est comme les pommes de terre ou la >> salade, plus on en achète plus on paye ». Le père se targue >> d'être poète ! >> >> Quant au fils, le ton a été donné dès son arrivée dans le box des >> accusés : le boxeur entrant sur le ring. Tee-shirt aux couleurs >> flashy, �* manches courtes pour montrer ses muscles, virilité >> agressive. Il a reconnu, de manière provocatrice, son entière >> responsabilité dans l'affaire : avoir contraint son père, sa mère >> et sa sour aînée �* mentir pour le couvrir, avoir enfermé sa sour >> cadette dans la salle de bains et l'avoir battue, tondue, tout en >> l'humiliant, l'injuriant, lui crachant dessus. >> >> En réponse aux questions du président du tribunal, il a déclaré >> n'avoir aucun regret et a menacé violemment sa sour. Si il était >> en prison c'était parce que sa sour avait parlé, avait brisé « >> la loi du silence ». Son avocat lors de la plaidoirie a reconnu que >> son client en tant que musulman, en présence des amis et voisins venus >> le soutenir, devait prouver qu'il faisait régner l'ordre chez lui. >> >> >> Bouthaïna a eu le courage d'être présente, alors qu'elle avait >> contre elle son père, son frère et sa sour, ainsi que tout le >> quartier, hommes et femmes. Il n'y avait que les adhérentes de « >> Regards de Femmes » pour la soutenir. Pendant les 2 premières heures >> du procès, terrorisée, elle répétait « mon frère va me tuer» et >> tremblait de tous ses membres. Quand elle a eu la parole, malgré les >> menaces proférées �* haute voix par son frère dans l'enceinte du >> tribunal, et les interruptions des femmes dans la salle d'audience >> qui la traitait de menteuse alors que son frère venait de reconnaitre >> toutes les violences commises, les questions des avocats des >> agresseurs, elle a, en larmes, confirmé toutes ses déclarations. Les >> fonctionnaires de police ont expulsé 4 personnes particulièrement >> véhémentes. >> >> Mais en entendant son avocat la défendre, rappeler qu'elle avait les >> mêmes droits que toutes les jeunes filles en France, en particulier >> celui de choisir son compagnon, en entendant le procureur exposer les >> sévices subis, alerter sur le fait que ni le père ni le fils n'ont >> pris la mesure de leurs actes délictueux, (ils ont montré leur >> indifférence quand ils ont été interrogés sur la tentative de >> suicide de Bouthaïna) et requérir les peines �* l'encontre de son >> père et de son frère qu'elle apparue apaisée. Elle a d'ailleurs >> déclaré en partant qu'elle ne regrettait pas d'être venue, cela >> lui a permis de parler. Elle est bien sûr venue et repartie >> protégée. Le maire d'Oullins a fait le nécessaire pour cela. >> >> Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 >> ans de mise �* l'épreuve. Le fils a été condamné �* 12 mois dont >> 8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* >> l'épreuve. A l'énoncé du verdict, il a levé le pouce en signe >> de victoire, ses amis se sont précipités vers lui pour le féliciter >> : le « héros » qui est en prison pour avoir tabassé et tondu sa >> sour. >> >> A la sortie du tribunal, j'ai été agressée verbalement par des >> jeunes femmes qui me reprochaient de défendre quelqu'un que je ne >> connaissais pas. >> >> > > Ils sont une "chance" pour nous... > > > ce genre de "chance"....moi je m'en passerais bien..... |
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#4 |
Berichten: n/a
|
![]() Le rapport avec la gauche ?
"john" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > Texte admirable. > > Si des militants et des militantes dit "anti-racistes" ou dit "feministes" > lisent ce texte, > j'espère qu'ils se sentiront honteux de ne pas avoir soutenu cette jeune > femme comme > aurait du l'être toute personne victime du racisme le plus ignoble. > > Et pourquoi n'a t'elle pas été soutenue, si ce n'est par la remarquable > association > "Regards de femmes" ? > > Il faut du courage pour le dire. > > Il faut du courage parce que les censeurs de la pensée unique veillent > pour les > propos qui suivent ne soient jamais prononcés. > > Elle n'a pas été soutenue au nom du relativisme culturel défendu par les > associations > gauchisantes que je méprise profondément, ce relativisme culturel qui > affirme que toutes > les cultures seraient égales. Non, le tabassage de femme, les mariages > forcés, la polygamie, > les mutilations sexuelles que l'on pratique depuis des siècles dans > certaines "cultures" ne > sont pas acceptables. Ce sont des délits qu'il faut dénoncer et condamner > fermement. > > Elle n'a pas été soutenue parce que les racistes sont maghrébins, et dans > ce cas de figure, > les bien pensants gauchistes éduqués �* défiler pour dire non au FN sont > désorientés, > déboussolés. Ne sachant que faire, ne sachant que dire, ils restent > silencieux. > > > > ---------------- > > Le texte en question, écrit par maitre André Vianès, le défenseur > de Bouthaïna Khaldi. > > > Regards de Femmes, partie civile dans le procès intenté �* Amor et > Hani Khaldi pour avoir battu et tondu leur fille et sour, a également > demandé �* son avocat, Maitre André Vianès, d'assurer la défense > souhaitée par la victime, Bouthaïna Khaldi. > Ce drame donne tout son sens �* notre action : ne pas laisser se > produire des violences envers les femmes sous quel que prétexte que ce > soit. Les victimes doivent pouvoir parler, déposer plainte, rompre la > loi du silence de la famille, du quartier. Elles doivent être > soutenues par les associations et protégées par les représentants de > l'Etat, police et justice. > Les déclarations des accusés étaient ahurissantes. > > Le père a renié sa fille. Lors des interrogatoires, il avait > déclaré n'avoir que 2 enfants et qu'il « donnait cette fille �* > l'Etat français ». Il ne l'a même pas regardé lors du procès. > Interrogé par le président du tribunal, il a reconnu avoir menti lors > des interrogatoires pour protéger son fils, que c'était une affaire > familiale qui devait être réglée en famille « ni vu ni connu ». Il > tenait Bouthaïna pendant que la « correction» fraternelle pour > éviter que son fils ne la tape trop parce que plus il la tapait plus > il risquait de payer : « c'est comme les pommes de terre ou la > salade, plus on en achète plus on paye ». Le père se targue > d'être poète ! > > Quant au fils, le ton a été donné dès son arrivée dans le box des > accusés : le boxeur entrant sur le ring. Tee-shirt aux couleurs > flashy, �* manches courtes pour montrer ses muscles, virilité > agressive. Il a reconnu, de manière provocatrice, son entière > responsabilité dans l'affaire : avoir contraint son père, sa mère > et sa sour aînée �* mentir pour le couvrir, avoir enfermé sa sour > cadette dans la salle de bains et l'avoir battue, tondue, tout en > l'humiliant, l'injuriant, lui crachant dessus. > > En réponse aux questions du président du tribunal, il a déclaré > n'avoir aucun regret et a menacé violemment sa sour. Si il était > en prison c'était parce que sa sour avait parlé, avait brisé « > la loi du silence ». Son avocat lors de la plaidoirie a reconnu que > son client en tant que musulman, en présence des amis et voisins venus > le soutenir, devait prouver qu'il faisait régner l'ordre chez lui. > > > Bouthaïna a eu le courage d'être présente, alors qu'elle avait > contre elle son père, son frère et sa sour, ainsi que tout le > quartier, hommes et femmes. Il n'y avait que les adhérentes de « > Regards de Femmes » pour la soutenir. Pendant les 2 premières heures > du procès, terrorisée, elle répétait « mon frère va me tuer» et > tremblait de tous ses membres. Quand elle a eu la parole, malgré les > menaces proférées �* haute voix par son frère dans l'enceinte du > tribunal, et les interruptions des femmes dans la salle d'audience > qui la traitait de menteuse alors que son frère venait de reconnaitre > toutes les violences commises, les questions des avocats des > agresseurs, elle a, en larmes, confirmé toutes ses déclarations. Les > fonctionnaires de police ont expulsé 4 personnes particulièrement > véhémentes. > > Mais en entendant son avocat la défendre, rappeler qu'elle avait les > mêmes droits que toutes les jeunes filles en France, en particulier > celui de choisir son compagnon, en entendant le procureur exposer les > sévices subis, alerter sur le fait que ni le père ni le fils n'ont > pris la mesure de leurs actes délictueux, (ils ont montré leur > indifférence quand ils ont été interrogés sur la tentative de > suicide de Bouthaïna) et requérir les peines �* l'encontre de son > père et de son frère qu'elle apparue apaisée. Elle a d'ailleurs > déclaré en partant qu'elle ne regrettait pas d'être venue, cela > lui a permis de parler. Elle est bien sûr venue et repartie > protégée. Le maire d'Oullins a fait le nécessaire pour cela. > > Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 > ans de mise �* l'épreuve. Le fils a été condamné �* 12 mois dont > 8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* > l'épreuve. A l'énoncé du verdict, il a levé le pouce en signe > de victoire, ses amis se sont précipités vers lui pour le féliciter > : le « héros » qui est en prison pour avoir tabassé et tondu sa > sour. > > A la sortie du tribunal, j'ai été agressée verbalement par des > jeunes femmes qui me reprochaient de défendre quelqu'un que je ne > connaissais pas. > > |
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#5 |
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![]() On Fri, 22 Dec 2006 12:00:20 +0100, "john" <[email protected]> wrote:
>Texte admirable. (...) mais justice lamentable: > >Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 >ans de mise �* l’épreuve. donc �* rien. >Le fils a été condamné �* 12 mois dont >8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* >l’épreuve. donc �* rien puisque, faute de places en prison on n'y va (et encore pas toujours) que si on a plus de six mois fermes �* faire. et bien entendu on ne fait que la moitié de la peine (sauf pour les militants FN) > A l’énoncé du verdict, il a levé le pouce en signe >de victoire, ses amis se sont précipités vers lui pour le féliciter >: le « héros » qui est en prison pour avoir tabassé et tondu sa >sœur. il sait mieux que vous qu'il n'ira pas en prison. -- Marx, ce ténia du socialisme. Proudhon . |
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#6 |
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![]() "john" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... cela. > > Le tribunal a condamné le père �* 6 mois de prison avec sursis et 2 > ans de mise �* l'épreuve. Le fils a été condamné �* 12 mois dont > 8 avec sursis, donc 4 mois de prison ferme et 2 ans de mise �* > l'épreuve. C'est trop peu, et bien insuffisant ... Et ce n'est malhaureusement pas assorti d'un renvoi dans le bled ... S'ils ont "des traditions" qu'ils aillent les exercer chez eux. |