PS : Réunion de l’Internationale socialiste �* l’ONU, en présence du prix Nobel Joseph

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Pour les dirigeants socialistes du monde entier, le G20 doit penser emploi et solidarité pour prendre les bonnes mesures.


C’est a New York, au siège de l’ONU, que des leaders socialistes et sociaux démocrates de l’Internationale socialiste ont tenu une séance avec le Prix Nobel d’économie, le Professeur Joseph Stiglitz.

L’Internationale socialiste (IS), dont Elio Di Rupo est l’un des vice-présidents, appelle les membres du G20 qui se réunissent ce soir �* Londres, �* prendre des mesures fortes pour vaincre la crise. Le G20 doit s’attaquer �* la racine du mal, que sont les inégalités sociales et l’absence de règles sérieuses dans le monde financier.

Plus fondamentalement, selon l’IS, nous ne sortirons des difficultés que par la solidarité et la création d’emplois.

Les experts présents �* l’ONU estiment entre 100 �* 200 millions le nombre d’emplois qui risquent d’être perdus �* cause de la crise. C’est pourquoi les leaders socialistes et sociaux démocrates de l’IS insistent pour que la principale préoccupation des autorités publiques soit le soutien �* l’emploi et �* l’économie réelle.

Pour préparer l’avenir et ramener la confiance, les Etats devront investir massivement dans les secteurs d’avenir comme la formation, la recherche scientifique, l’environnement ou la santé.

Selon l’IS, il importe également de rétablir la confiance en corrigeant ou en supprimant les dérives qui ont conduit le monde dans la crise actuelle. A ce titre, le principe du « pollueur – payeur » doit s’appliquer au monde financier qui a pollué le système avec ses produits « toxiques ».

Ainsi, dans de nombreux traités et accords commerciaux conclus sous l’influence de l’idéologie libérale, les aides d’état ou des mesures de régulation du secteur financier sont proscrits. Le Nobel J. Stilgitz insiste pour que l’on examine tous les accords passés et qu’on les modifie.

Il plaide aussi pour un Conseil de concertation économique et financier vec de réels pouvoirs au sein de l’ONU. Une sorte de « Gouvernement global » pour accompagner et contrôler la globalisation de l’économie et de la finance.

Enfin, l’Internationale Socialiste considère que les inégalités dans le monde et l’obsession de la maximisation du profit constituent les fondements qui ont permis �* la crise de prendre une telle ampleur.


L’IS demande que la richesse mondiale soit mieux répartie et que des dons soient accordés aux pays les plus pauvres. Dans les pays riches comme les pays européens, il s’indique d’augmenter les salaires et le pouvoir d’achat de la classe moyenne et des personnes a bas revenu. Permettre aux gens très aisés de gagner plus d’argent ne produit aucun effet sur la croissance économique. En revanche, l’augmentation du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des bas revenus se traduit immédiatement en consommation et favorise la sortie de crise.

Ermeline Gosselin

Bron: politics.be