PS : Fiat 500 : les incertitudes doivent être levées

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Suite aux récentes révélations concernant les difficultés de la Fiat 500 �* réussir le contrôle technique, le député PS Philippe Blanchart s’inquiète que cette petite citadine, voiture de l’année 2008 et best-seller de sa catégorie soit régulièrement refusée au test d’adhérence appliqué par notre contrôle technique.



Après plusieurs contacts avec des concessionnaires de la marque transalpine et Fiat auto belgio, il apparaît que l’inquiétude est grandissante dans le chef de très nombreux propriétaires de Fiat 500. Ils ne comprennent pas comment il est possible que cette voiture qui a obtenu les meilleurs scores aux tests de référence mondiale EuroNCap et qui est dotée d’une technologie avancée soit aujourd'hui pointée du doigt au niveau de sa sécurité par le contrôle technique en Belgique.

Pour Philippe Blanchart, qui relaie les inquiétudes de nombreux automobilistes, il est difficilement imaginable que Fiat ait négligé l’adhérence de sa petite voiture lors de sa conception et des tests d’homologation.

Le test d’adhérence en vigueur en Belgique est l’un des deux tests homologués par l’Union Européenne. Celui-ci consiste �* soumettre la voiture �* des vibrations afin de vérifier que les pneus restent toujours en contact avec le sol. La Belgique est le seul pays de l’Union �* utiliser cette technique, les autres pays se concentrant sur les amortisseurs, �* noter que dans ces pays la Fiat 500 ne rencontre pas de problème. Il se dit aussi que, chez nous, d'autres petites citadines du même genre que la Fiat 500 buteraient également sur le test d'ahérence de notre contrôle technique.

Pour Philippe Blanchart, il est hors de question de traiter une question de sécurité avec légèreté! Surtout si le problème concerne l'adhérence de la voiture au sol! Mais dans cette "affaire Fiat 500", le député PS est perplexe: non seulement, il n'y a qu'en Belgique que la petite Fiat a un problème, mais en plus ce problème est connu depuis longtemps et aucun éclaircissement n'est �* l'ordre du jour. Un représentant du SPF Mobilité s’est déj�* rendu, en février dernier, en Italie. Mais depuis, aucune solution n’a été dégagée. C'est toujours le flou qui prime: d'un côté, Fiat affirme que sa voiture est fiable �* 100%, de l'autre, les responsables du contrôle technique répètent que leurs tests sont fiables �* 100%.

Pour le Groupe PS, ce flou est inadmissible car il sème le doute: les automobilistes ont le droit de se demander si le problème relève du contrôle technique, du test choisi pour mesurer l'adhérence de la voiture ou si il relève de la Fiat 500 elle-même ? C'est une question qui concerne non seulement de la sécurité routière mais qui met aussi en cause la crédibilité soit d'un constructeur, soit d'un service de contrôle technique!

Philippe Blanchart voulait interroger le secrétaire d'État �* la Mobilité sur ce problème en séance plénière cet après-midi, mais le Président de la Chambre a préféré renvoyer la question en Commission estimant que la sécurité de la Fiat n'était pas un sujet d'actualité. Au contraire, le Groupe PS estime quant �* lui que toute la lumière doit être faite sur cette question et que l'urgence s'impose. C'est une question qui relève de la sécurité routière, qui intéresse un grand nombre d'automobilistes chez nous et qui met en jeu la crédibilité du constructeur italien. Une réponse rapide aurait dû s'imposer cet après-midi.



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Nicolas Gersdorff

Attaché de Presse

Groupe PS Chambre


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