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#1 |
Redactie
Geregistreerd: 27 november 2004
Berichten: 28.704
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![]() C’est pour moi un immense plaisir de vous retrouver ici pour vous souhaiter une très heureuse année 2014. Souvenez-vous, il y a un an, alors que certains étaient tentés de lancer la campagne avec plus d’un an d’avance, nous avions dit que 2013 serait une vraie année. Et nous avons tenu promesse. Nous avons continué �* travailler en 2013, beaucoup travaillé ; au fédéral, en Wallonie et �* Bruxelles
Dans quelques mois, nous allons donc nous présenter devant les citoyens avec ce message : nous, socialistes, tenons nos engagements ! Nous ne faisons pas des promesses intenables. Nous prenons au contraire des engagements clairs et nous les respectons. Des engagements qui permettent d’améliorer le quotidien de chacun. Car nous n’avons jamais dit « sans nous, ce serait pire », mais « avec nous, c’est mieux ». Et nous en avons fait la preuve. Avec le PS, avec un Premier Ministre issu du PS, ce pays est sorti de la crise la plus grave de son histoire. Nous nous étions en effet engagés �* stabiliser le pays, et nous avons tenu promesse. La Belgique n’est plus un pays sur le point d’exploser, ou qui inquiète toute l’Europe, mais bien un pays stabilisé, qui est montré en exemple. Nous ne sommes plus la cible des spéculateurs, mais un pays respecté pour sa crédibilité. On le doit �* l’extraordinaire travail d’Elio, �* sa patience confucéenne, qui a rendu possible cet apaisement. Nous avions aussi promis des Régions renforcées, et nous avons tenu parole. Les Régions auront davantage de compétences pour s’attaquer �* leurs problèmes, l’emploi en particulier. Bruxelles est définitivement reconnue comme Région �* part entière, et justement refinancée. Ce combat-l�* a été un combat des socialistes, et nous l’avons emporté. Nous avions promis de rétablir les finances publiques pour ne pas léguer une lourde dette aux générations suivantes, pour ne pas briser l’espoir et les rêves de nos enfants, comme l’avaient fait les gouvernements Martens-Gol, qui ont par la suite imposé des années de rigueur. L�* aussi nous avons tenu parole, même si la prudence reste de mise. La dette est repassée sous les 100%, et nous l’avons fait dans le respect de nos valeurs socialistes : en protégeant la Sécu et les services publics, et en faisant contribuer les plus riches : 7 des 22 milliards proviennent directement du capital et de la lutte contre la fraude fiscale. Nous nous étions également engagés �* rejeter l’austérité et relancer l’économie, et nous avons tenu cette promesse, en refusant les potions amères de la Commission européenne, et les recommandations antisociales que la droite voulait suivre �* la lettre. Les Pays-Bas ont écouté la Commission, ils sont en récession ; nous avons résisté, renégocié notre trajectoire budgétaire et mieux traversé la crise que les autres pays de la zone euro. La réforme bancaire était un autre engagement pris. Il aurait été scandaleux et irresponsable de ne pas tirer les leçons de 2008, de continuer comme avant, en toute insouciance, jusqu’�* l’éclatement de la prochaine crise. Nous avons protégé l’épargne des citoyens de la spéculation, nous avons mis fin �* la spéculation sur les denrées alimentaires, nous avons encadré les rémunérations et les indemnités des dirigeants des banques. Cette réforme ambitieuse nous place désormais �* l’avant-garde européenne. Nous avions aussi promis de protéger le pouvoir d’achat, et nous l’avons fait. C’était essentiel pour nous. On a maintenu l’index, malgré les pressions de la droite, malgré les pressions internationales venues de toutes parts. On a agi sur les prix, ceux de l’énergie notamment. Et on a travaillé sur les salaires et les allocations. Pas plus tard que la semaine dernière, Laurette a encore obtenu une augmentation progressive conséquente du salaire poche pour les travailleurs. Ainsi, pour ceux qui gagnent 1500 euros par mois, cette augmentation atteindra au total de 360 euros par an, qui s’ajoutent aux 200 € déj�* obtenus précédemment Les plus fragiles ont été au centre de notre engagement, avec le relèvement des pensions et des allocations, qui augmenteront désormais automatiquement pour améliorer le pouvoir d’achat au fil des ans ; et ce malgré la crise, malgré ce qu’en dit la Commission européenne. Nous avons une nouvelle fois tenu promesse en favorisant l’accès aux soins de santé, avec la baisse du prix de plus de 2500 médicaments et ’interdiction des suppléments en chambre double. Nous avons aussi prêté plus particulièrement attention aux jeunes, en favorisant l’accès aux études supérieures pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir des parents qui ont des hauts revenus. Et partout en Wallonie et �* Bruxelles, grâce �* la Garantie jeunesse que nous avons arrachée �* l’échelle européenne, des dizaines de milliers de stages seront créés pour mettre le pied des jeunes �* l’étrier du monde du travail. Enfin, parce que les combats éthiques nous animent depuis toujours, la monarchie est désormais modernisée, et bientôt, grâce �* la détermination de Philippe Mahoux, le droit de mourir dans la dignité sera une réalité pour les mineurs. Avec ce bilan, il faudrait être d’une totale mauvaise foi pour ne pas reconnaître l’extraordinaire boulot abattu. D’une totale mauvaise foi pour ne pas admettre que le pays en proie �* l’implosion et sujet �* la spéculation internationale, est devenu un pays fédéral modernisé et apaisé, cité en exemple sur la scène internationale. Et cela en �* peine plus de deux ans ! Et avec nos promesses tenues, il faudrait être d’une mauvaise foi absolue pour ne pas reconnaître que les socialistes ont joué un rôle central dans ce travail. Ces années resteront dans notre histoire socialiste comme une page essentielle, au cours de laquelle nous aurons apporté une contribution majeure �* la stabilité du pays et au bien-être des travailleurs. Les « années Di Rupo » resteront les années de la stabilisation institutionnelle, celles où la sérénité communautaire, où le sens du dialogue ont été retrouvés, et celles qui nous ont permis de nous concentrer sur le socio- économique et les vraies préoccupations des citoyens. Nous avons, comme toujours, travaillé pour l’intérêt du plus grand nombre, et nous avons obtenu des résultats. En tant que socialistes, nous pouvons en être fiers. ***** Mais le travail n’est évidemment pas terminé. Si nous sommes candidats pour continuer �* gouverner, c’est parce que nous savons qu’il reste beaucoup �* faire, que, la stabilité retrouvée, il faut aller plus loin encore. Il faut d’abord garantir ce que nous avons conquis, car rien n’est jamais acquis. Le pays est stabilisé, mais la menace des nationalistes et des indépendantistes est toujours présente. Même s’ils modèrent leur discours pour ne pas effrayer les citoyens, leurs intentions n’ont pas changé. Nous voulons ensuite garantir nos acquis sociaux, parce que la droite continue de rêver tout haut de privatisations, d’austérité et de cadeaux fiscaux aux plus nantis. Et puis, nous voulons amplifier l’élan du progrès social. Nous avons passé des années dans la tourmente, affrontant la crise économique et sociale, ajustements budgétaires après ajustements. Nous apercevons �* présent le bout du tunnel et il est temps de renouer avec la prospérité dans la solidarité,car le phénomène de pauvreté est encore trop présent dans un pays si riche. Beaucoup trop de citoyens, sans être pauvres, vivent difficilement ou parviennent tout juste �* boucler leur fin de mois. Les citoyens sont lassés de vivre dans la peur du lendemain, dans la crainte de perdre leur emploi, dans l’angoisse de trouver un logement �* un prix décent. Les citoyens sont fatigués de ne pas bénéficier d’une juste pension ou de craindre de ne pas pouvoir payer une facture d’hôpital. Le PS a toujours été le parti de la protection sociale, le parti qui protège,celui qui permet �* chacun de s’épanouir et de vivre sans la crainte des lendemains. Ceci suppose d’abord la croissance, qui refait progressivement surface, et qu’il faudra amplifier grâce �* notre politique de relance. Plus personne ne parle de réforme de l’Etat. Le débat est désormais recentré sur le socio- économique, et tant mieux ! Depuis toujours, le PS fait du socio- économique le cœur de son action. Créer de la richesse, et veiller �* ce qu’elle soit justement partagée, c’est le sens même de notre combat. Les Régions ont désormais tous les moyens nécessaires pour y parvenir, et nous avons démontré que dans les Régions, nous sommes les porteurs de la modernité et de l’innovation. Dans ce contexte, la priorité pour le PS est que la prospérité profite �* tous. Des études nous prouvent que la Belgique est l’un des seuls pays européens où les inégalités n’ont pas progressé. Très bien, on peut être fiers du modèle social que nous avons bâti. Mais quand on est socialiste, quand on poursuit l’idéal de tous ceux qui nous ont précédés, tous ceux qui ont mis la solidarité au cœur de leur action, on ne peut évidemment se contenter de stopper la hausse des inégalités, il faut continuer �* les combattre, en profondeur. L�* se situe l’enjeu ; plus que jamais. Car avec le retour annoncé de la croissance, il faut rester vigilant : sans renforcement des mécanismes de redistribution, la croissance risque de profiter surtout aux plus riches. Or, pour le PS, la croissance ne vaut que si elle est partagée par tous, et elle n’est partagée que si l’autorité publique agit. Voil�* le véritable enjeu de ces cinq prochaines années : faire en sorte que toute la population profite de cette reprise, pas uniquement les plus riches, faire en sorte que la prospérité soit partagée, ce qui passe d’abord par l’emploi, et l’emploi des jeunes en particuliers. C’est une question de justice sociale, car si le taux de chômage est inadmissible, le taux de chômage des jeunes est intolérable. On ne peut pas se résigner �* voir une génération sacrifiée, aalors que notre responsabilité morale est de lui offrir des horizons. Nous viendrons donc avec des propositions fortes, pour l’enseignement, la formation, et l’emploi des jeunes. Des propositions tirant parti des nouvelles compétences dont bénéficient les Régions. Enfin, la prospérité partagée, celle qui profite �* tous, ne sera possible que si une réforme fiscale s’attaque en profondeur aux inégalités, une réforme fiscale juste, qui récompense l’effort et le travail, tout le contraire d’une réforme fiscale qui distribue des cadeaux �* 20 milliards, voire plus, aux multinationales et aux rentiers. Et l�* aussi nous viendrons avec des propositions fortes.Chers amis, nous sommes en train de mettre la dernière main �* notre programme, et nous reviendrons vers vous pour en reparler bientôt. Un programme conforme �* 130 années de progrès, conforme �* la réputation des socialistes : sérieux, responsable et solidaire. Pas des promesses en l’air intenables, pas des slogans creux, pas des alliances pré-électorales sans autre contenu que l’ambition d’occuper le pouvoir, mais des propositions fortes pour refonder notre modèle belge de prospérité et de solidarité, ce qui est la meilleure garantie �* long terme de notre stabilité. Nous avons fait la preuve que nous étions capables de prendre les plus hautes responsabilités au moment le plus difficile. Les citoyens nous reconnaissent ce courage et ce sens des responsabilités. Nous allons continuer notre travail en portant notre projet de prospérité et de solidarité, un projet réaliste, mais un projet ambitieux pour la Belgique et ses Régions. L’ambition de renouer avec ces pages glorieuses de notre histoire. Redevenir un pays où prospèrent les sciences et les arts. Un pays qui sait �* la fois innover et conserver ses traditions. Un pays qui donne sa chance �* chacun, quelles que soient ses origines et ses espoirs, et qui protège tous ceux qui en ont besoin. Un pays avec des Régions qui créent de l’emploi pour tous, et permettent �* chacun de trouver un logement, une école, et des services publics de qualité. Un pays qui est �* la pointe, en Europe et dans le monde, dans le progrès des droits et des libertés. Voil�* l’ambition des socialistes, voil�* nos vœux les plus chers pour 2014. Nous abordons cette année avec confiance, parce que nous sommes fiers du travail accompli, et enthousiastes �* l’idée de le poursuivre. Excellente année �* tous Bron: politics.be
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