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Oud 30 januari 2014, 11:00   #1
Politics.be
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Geregistreerd: 27 november 2004
Berichten: 28.704
Standaard PS : Discours du président Paukl Magnette

C’est pour moi un immense plaisir de vous retrouver ici pour vous souhaiter une très heureuse année 2014. Souvenez-vous, il y a un an, alors que certains étaient tentés de lancer la campagne avec plus d’un an d’avance, nous avions dit que 2013 serait une vraie année. Et nous avons tenu promesse. Nous avons continué �* travailler en 2013, beaucoup travaillé ; au fédéral, en Wallonie et �* Bruxelles

Dans quelques mois, nous allons donc nous présenter devant les citoyens
avec ce message : nous, socialistes, tenons nos engagements ! Nous ne
faisons pas des promesses intenables. Nous prenons au contraire des
engagements clairs et nous les respectons. Des engagements qui
permettent d’améliorer le quotidien de chacun. Car nous n’avons jamais
dit « sans nous, ce serait pire », mais « avec nous, c’est mieux ». Et nous
en avons fait la preuve. Avec le PS, avec un Premier Ministre issu du PS,
ce pays est sorti de la crise la plus grave de son histoire.

Nous nous étions en effet engagés �* stabiliser le pays, et nous avons
tenu promesse. La Belgique n’est plus un pays sur le point d’exploser, ou
qui inquiète toute l’Europe, mais bien un pays stabilisé, qui est montré en
exemple. Nous ne sommes plus la cible des spéculateurs, mais un pays
respecté pour sa crédibilité. On le doit �* l’extraordinaire travail d’Elio, �* sa
patience confucéenne, qui a rendu possible cet apaisement.

Nous avions aussi promis des Régions renforcées, et nous avons tenu
parole. Les Régions auront davantage de compétences pour s’attaquer �*
leurs problèmes, l’emploi en particulier. Bruxelles est définitivement
reconnue comme Région �* part entière, et justement refinancée. Ce
combat-l�* a été un combat des socialistes, et nous l’avons emporté.

Nous avions promis de rétablir les finances publiques pour ne pas
léguer une lourde dette aux générations suivantes, pour ne pas briser
l’espoir et les rêves de nos enfants, comme l’avaient fait les
gouvernements Martens-Gol, qui ont par la suite imposé des années de
rigueur. L�* aussi nous avons tenu parole, même si la prudence reste de
mise. La dette est repassée sous les 100%, et nous l’avons fait dans le
respect de nos valeurs socialistes : en protégeant la Sécu et les services
publics, et en faisant contribuer les plus riches : 7 des 22 milliards
proviennent directement du capital et de la lutte contre la fraude fiscale.

Nous nous étions également engagés �* rejeter l’austérité et relancer
l’économie, et nous avons tenu cette promesse, en refusant les potions
amères de la Commission européenne, et les recommandations
antisociales que la droite voulait suivre �* la lettre. Les Pays-Bas ont
écouté la Commission, ils sont en récession ; nous avons résisté,
renégocié notre trajectoire budgétaire et mieux traversé la crise que les
autres pays de la zone euro.

La réforme bancaire était un autre engagement pris. Il aurait été
scandaleux et irresponsable de ne pas tirer les leçons de 2008, de
continuer comme avant, en toute insouciance, jusqu’�* l’éclatement de la
prochaine crise. Nous avons protégé l’épargne des citoyens de la
spéculation, nous avons mis fin �* la spéculation sur les denrées
alimentaires, nous avons encadré les rémunérations et les indemnités des
dirigeants des banques. Cette réforme ambitieuse nous place désormais �*
l’avant-garde européenne.

Nous avions aussi promis de protéger le pouvoir d’achat, et nous l’avons
fait. C’était essentiel pour nous. On a maintenu l’index, malgré les
pressions de la droite, malgré les pressions internationales venues de
toutes parts. On a agi sur les prix, ceux de l’énergie notamment. Et on a
travaillé sur les salaires et les allocations. Pas plus tard que la semaine
dernière, Laurette a encore obtenu une augmentation progressive
conséquente du salaire poche pour les travailleurs. Ainsi, pour ceux qui
gagnent 1500 euros par mois, cette augmentation atteindra au total de
360 euros par an, qui s’ajoutent aux 200 € déj�* obtenus précédemment

Les plus fragiles ont été au centre de notre engagement, avec le
relèvement des pensions et des allocations, qui augmenteront désormais
automatiquement pour améliorer le pouvoir d’achat au fil des ans ; et ce
malgré la crise, malgré ce qu’en dit la Commission européenne.

Nous avons une nouvelle fois tenu promesse en favorisant l’accès aux
soins de santé, avec la baisse du prix de plus de 2500 médicaments et
’interdiction des suppléments en chambre double.

Nous avons aussi prêté plus particulièrement attention aux jeunes, en
favorisant l’accès aux études supérieures pour ceux qui n’ont pas la
chance d’avoir des parents qui ont des hauts revenus. Et partout en
Wallonie et �* Bruxelles, grâce �* la Garantie jeunesse que nous avons
arrachée �* l’échelle européenne, des dizaines de milliers de stages seront
créés pour mettre le pied des jeunes �* l’étrier du monde du travail.

Enfin, parce que les combats éthiques nous animent depuis toujours, la
monarchie est désormais modernisée, et bientôt, grâce �* la détermination
de Philippe Mahoux, le droit de mourir dans la dignité sera une réalité
pour les mineurs.

Avec ce bilan, il faudrait être d’une totale mauvaise foi pour ne pas
reconnaître l’extraordinaire boulot abattu. D’une totale mauvaise foi pour
ne pas admettre que le pays en proie �* l’implosion et sujet �* la
spéculation internationale, est devenu un pays fédéral modernisé et
apaisé, cité en exemple sur la scène internationale. Et cela en �* peine plus
de deux ans ! Et avec nos promesses tenues, il faudrait être d’une
mauvaise foi absolue pour ne pas reconnaître que les socialistes ont joué
un rôle central dans ce travail.

Ces années resteront dans notre histoire socialiste comme une page
essentielle, au cours de laquelle nous aurons apporté une contribution
majeure �* la stabilité du pays et au bien-être des travailleurs. Les
« années Di Rupo » resteront les années de la stabilisation institutionnelle,
celles où la sérénité communautaire, où le sens du dialogue ont été
retrouvés, et celles qui nous ont permis de nous concentrer sur le socio-
économique et les vraies préoccupations des citoyens. Nous avons,
comme toujours, travaillé pour l’intérêt du plus grand nombre, et nous
avons obtenu des résultats. En tant que socialistes, nous pouvons en être
fiers.

*****

Mais le travail n’est évidemment pas terminé. Si nous sommes candidats
pour continuer �* gouverner, c’est parce que nous savons qu’il reste
beaucoup �* faire, que, la stabilité retrouvée, il faut aller plus loin encore.
Il faut d’abord garantir ce que nous avons conquis, car rien n’est
jamais acquis. Le pays est stabilisé, mais la menace des nationalistes et
des indépendantistes est toujours présente. Même s’ils modèrent leur
discours pour ne pas effrayer les citoyens, leurs intentions n’ont pas
changé. Nous voulons ensuite garantir nos acquis sociaux, parce que
la droite continue de rêver tout haut de privatisations, d’austérité et de
cadeaux fiscaux aux plus nantis.

Et puis, nous voulons amplifier l’élan du progrès social. Nous avons
passé des années dans la tourmente, affrontant la crise économique et
sociale, ajustements budgétaires après ajustements. Nous apercevons �*
présent le bout du tunnel et il est temps de renouer avec la prospérité
dans la solidarité,car le phénomène de pauvreté est encore trop présent
dans un pays si riche. Beaucoup trop de citoyens, sans être pauvres,
vivent difficilement ou parviennent tout juste �* boucler leur fin de mois.
Les citoyens sont lassés de vivre dans la peur du lendemain, dans la
crainte de perdre leur emploi, dans l’angoisse de trouver un logement �*
un prix décent. Les citoyens sont fatigués de ne pas bénéficier d’une juste
pension ou de craindre de ne pas pouvoir payer une facture d’hôpital. Le
PS a toujours été le parti de la protection sociale, le parti qui protège,celui qui permet �* chacun de s’épanouir et de vivre sans la crainte des
lendemains.

Ceci suppose d’abord la croissance, qui refait progressivement surface, et
qu’il faudra amplifier grâce �* notre politique de relance. Plus personne ne
parle de réforme de l’Etat. Le débat est désormais recentré sur le socio-
économique, et tant mieux ! Depuis toujours, le PS fait du socio-
économique le cœur de son action. Créer de la richesse, et veiller �* ce
qu’elle soit justement partagée, c’est le sens même de notre combat. Les
Régions ont désormais tous les moyens nécessaires pour y parvenir, et
nous avons démontré que dans les Régions, nous sommes les porteurs
de la modernité et de l’innovation.

Dans ce contexte, la priorité pour le PS est que la prospérité profite �*
tous. Des études nous prouvent que la Belgique est l’un des seuls pays
européens où les inégalités n’ont pas progressé. Très bien, on peut être
fiers du modèle social que nous avons bâti. Mais quand on est socialiste,
quand on poursuit l’idéal de tous ceux qui nous ont précédés, tous ceux
qui ont mis la solidarité au cœur de leur action, on ne peut évidemment se
contenter de stopper la hausse des inégalités, il faut continuer �* les
combattre, en profondeur. L�* se situe l’enjeu ; plus que jamais. Car avec
le retour annoncé de la croissance, il faut rester vigilant : sans
renforcement des mécanismes de redistribution, la croissance risque de
profiter surtout aux plus riches. Or, pour le PS, la croissance ne vaut que
si elle est partagée par tous, et elle n’est partagée que si l’autorité
publique agit.

Voil�* le véritable enjeu de ces cinq prochaines années : faire en sorte que
toute la population profite de cette reprise, pas uniquement les plus
riches, faire en sorte que la prospérité soit partagée, ce qui passe d’abord
par l’emploi, et l’emploi des jeunes en particuliers. C’est une question de
justice sociale, car si le taux de chômage est inadmissible, le taux de
chômage des jeunes est intolérable. On ne peut pas se résigner �* voir une
génération sacrifiée, aalors que notre responsabilité morale est de lui offrir
des horizons. Nous viendrons donc avec des propositions fortes, pour
l’enseignement, la formation, et l’emploi des jeunes. Des propositions
tirant parti des nouvelles compétences dont bénéficient les Régions.

Enfin, la prospérité partagée, celle qui profite �* tous, ne sera possible que
si une réforme fiscale s’attaque en profondeur aux inégalités, une
réforme fiscale juste, qui récompense l’effort et le travail, tout le contraire
d’une réforme fiscale qui distribue des cadeaux �* 20 milliards, voire plus,
aux multinationales et aux rentiers. Et l�* aussi nous viendrons avec des
propositions fortes.Chers amis, nous sommes en train de mettre la dernière main �* notre
programme, et nous reviendrons vers vous pour en reparler bientôt. Un
programme conforme �* 130 années de progrès, conforme �* la réputation
des socialistes : sérieux, responsable et solidaire. Pas des promesses en
l’air intenables, pas des slogans creux, pas des alliances pré-électorales
sans autre contenu que l’ambition d’occuper le pouvoir, mais des
propositions fortes pour refonder notre modèle belge de prospérité et de
solidarité, ce qui est la meilleure garantie �* long terme de notre stabilité.

Nous avons fait la preuve que nous étions capables de prendre les plus
hautes responsabilités au moment le plus difficile. Les citoyens nous
reconnaissent ce courage et ce sens des responsabilités. Nous allons
continuer notre travail en portant notre projet de prospérité et de
solidarité, un projet réaliste, mais un projet ambitieux pour la Belgique et
ses Régions. L’ambition de renouer avec ces pages glorieuses de notre
histoire. Redevenir un pays où prospèrent les sciences et les arts. Un pays
qui sait �* la fois innover et conserver ses traditions. Un pays qui donne sa
chance �* chacun, quelles que soient ses origines et ses espoirs, et qui
protège tous ceux qui en ont besoin. Un pays avec des Régions qui créent
de l’emploi pour tous, et permettent �* chacun de trouver un logement,
une école, et des services publics de qualité. Un pays qui est �* la pointe,
en Europe et dans le monde, dans le progrès des droits et des libertés.

Voil�* l’ambition des socialistes, voil�* nos vœux les plus chers pour 2014.
Nous abordons cette année avec confiance, parce que nous sommes fiers
du travail accompli, et enthousiastes �* l’idée de le poursuivre.

Excellente année �* tous

Bron: politics.be
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