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![]() On entend parfois l'argument selon lequel l'horeur d'Hiroshima aurait
été en partie causé par les américains qui auraient exigé la reddition inconditionnelle, ce qui aurait braqué le Japon parce que on ne garantissait pas le maintien de l'Empereur. Or l'Empereur fut maintenu après la reddition, ce qui prouverait la duplicité des américains. Vous avez remarqué que ce bobard n'est appuyé d'aucun document? Qu'en est-il en effet. Le document de Potsdam se trouve ici : http://www.ibiblio.org/hyperwar/PTO/Dip/Potsdam.html Il y a plusieurs choses intéressantes dans ce document, mais la phrase la plus intéressante est celle-ci: "We call upon the Government of Japan to proclaim now the unconditional surrender of all the Japanese armed forces". A la demande expresse de Roosevelt, l'ultimatum de Potsdam ne demande donc pas la capitulation sans condition du Japon, mais *des forces armées du Japon*. La nuance est d'importance : le Japon, personnifié par l'Empereur, n'est pas visé par Potsdam, ce que confirme le début de la phrase : "We call upon the Government of Japan..." indique aussi clairement ce point, puisque l'ultimatum demande au *gouvernement du japon*, dont Potsdam reconnait donc l'autorité, de proclamer la reddition des *forces armées*. Donc le document s'adresse au gouvernement du Japon, c'est-�*-dire l'empreur, pour demander la reddition des forces armées. Bref cette phrase est une indication très claire que les rédacteurs de Potsdam demandent au gouvernement (= l'empereur) de reprendre la barre et de virer les militaires qui s'incrustaient. Cette phraséologie n'est pas un accident: des déclarations précédantes avaient parlé de la reddition du *Japon*, ce document-ci elle est le résultat d'une décision de Roosevelt qui voulait justement indiquer clairement que l'Empereur n'était pas visé. |