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Oud 7 oktober 2005, 17:55   #1
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Berichten: n/a
Standaard Turquie en Europe : le =?UTF-8?B?Y2/Du3QgZHUgbcOpcHJpcw==?=

Ivan Rioufol (irioufol<arrobe>lefigaro<point>fr)
[07 octobre 2005]

Récapitulons. Les Européens, dans leur majorité, ne veulent pas de
mariage avec la Turquie. Ils entendent, en effet, préserver leur
culture. Les Français l'ont dit, le 29 mai, en rejetant une Union sans
frontières. Ils le confirment dans les sondages. Celui de la Sofres,
diffusé lundi, montre qu'ils sont 42 % (contre 26 %) �* penser que leur
identité est davantage menacée que protégée par Bruxelles. Difficile
d'être plus clair. C'est pourquoi les fiançailles avec Ankara, imposées
lundi par les Vingt-Cinq, sont une insulte �* la démocratie.

L'Union va �* sa perte en répugnant �* écouter les électeurs et �* analyser
le réveil national qui s'observe dans les pays membres, en réaction �* la
mondialisation. La pensée conforme insinue que le libre marché aura
raison de cette crise existentielle. La gauche française avait tenu un
discours approchant, dans les années 90, en assurant que les violences
des cités disparaîtraient sous l'effet de la reprise économique et des
créations d'emplois. Une «naïveté» dont Lionel Jospin allait faire
l'aveu en 2002.

Une fois de plus, l'angélisme des dirigeants se heurte �* la clairvoyance
des citoyens. En invitant la Turquie �* rejoindre une association �* buts
lucratifs, les élites espèrent conjurer le choc des civilisations dont
elles brandissent la menace. Mais où ont-elles vu que la Turquie,
musulmane �* 99%, était prête �* renoncer �* son identité ? «Il n'y a pas
de liberté religieuse et les chrétiens sont considérés comme des
citoyens de deuxième catégorie», a rappelé, mardi, le cardinal Paul
Poupard, membre de la Curie.

Qui ose dire ces vérités sur les religions parias et les minorités
brimées (1) ? Vienne – qui sut résister �* l'expansion ottomane aux XVIe
et XVIIe siècles – a bien tenté de se faire l'avocat de l'opinion, en
réclamant pour Ankara un «partenariat privilégié» plutôt qu'une pleine
adhésion. Pourtant, aucun pays n'est venu au secours de la courageuse
Autriche, qui a dû capituler lundi devant une Turquie impériale,
soutenue par les Etats-Unis.

Cependant, les gouvernés se désespèrent d'être ainsi méprisés. Ce que
confirme la Sofres, qui décrit leur grand désenchantement – �* commencer
par celui des Français, au coeur de la construction – face �* cette Union
prête �* brader sa propre civilisation. Aujourd'hui, c'est au peuple
lui-même qu'il revient de sauver l'Europe et son histoire : il est le
seul �* oser défendre ce qui reste d'âme européenne.

Club musulman

L'Europe actuelle saura-t-elle imposer ses valeurs �* la Turquie ?
Improbable. En effet, l'Union s'est montrée incapable d'exiger, en
préalable �* l'ouverture des négociations en vue d'une adhésion, que le
premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, reconnaisse Chypre, pourtant
membre de l'UE, et le génocide arménien : conditions avancées naguère
par le Parlement européen. Ce recul, ajouté aux sarcasmes d'Erdogan
dénonçant en l'Union un «club chrétien» sans que personne ose lui
rappeler la propre appartenance de son pays �* l'Organisation de la
conférence islamique, «club musulman» s'il en est, donne une idée des
molles convictions des représentants européens.

«Si, dans un mouvement d'humeur un peu léger, on dit «ils ne sont pas
européens, qu'ils s'en aillent», qui vous dit que cet ensemble ne
basculera pas demain dans l'intégrisme ?», a fait valoir Jacques Chirac
mardi. Mais cette incertitude vaut justement pour l'Europe. Qui peut
assurer que la Turquie «européenne» aura renoncé �* l'islamisme, même
«modéré» ? La menace du fondamentalisme, qui plane notamment sur les
pays du Maghreb, obligera-t-elle �* faire entrer le Maroc, l'Algérie ou
la Tunisie dans l'Union ?

En réalité, se retrouve cette fascination qu'exerce l'islam, et son
prosélytisme, sur les dirigeants occidentaux – �* commencer par Jacques
Chirac et Dominique de Villepin – qui n'ont de cesse de vouloir ouvrir
l'Europe �* ses influences. Mais ce qu'ils croient être le prix �* payer
pour sa tranquillité risque de dénaturer l'«Europe européenne» et
d'accélérer sa balkanisation. Des processus de ghettoïsation s'observent
dans les pays qui, comme la France, connaissent une forte immigration
musulmane. Les gens le voient, le disent, le déplorent. En vain.

«Ecouter les Français»

Les dirigeants, il est vrai, n'entendent que ce qui les arrange. Quand
Chirac déclare mercredi : «Il est absolument indispensable d'écouter
l'ensemble des Français», après la démonstration sociale de mardi, on ne
peut que regretter que leur vote du 29 mai– qui faisait suite �* celui du
21 avril 2002 – ait été ignoré dans l'affaire turque. Même le Parlement
n'a pas eu son mot �* dire avant l'ouverture des négociations. Cette
semaine, les Français ont été, une nouvelle fois, invités �* se
reconnaître dans les traditionnelles processions syndicales de la
fonction publique. Mais ces représentations d'un mécontentement, agréées
par le gouvernement, ne mettent en scène qu'une partie des malaises de
la société. Le chômage n'est certes pas le moindre des maux. Il n'est
pas le seul. Il suffit, en effet, d'écouter les Français...

Bon sens

Commentaire d'un groupe de travail du Commissariat au Plan, dévoilé par
Le Figaro lundi : il est inutile d'appliquer des quotas d'immigration en
fonction d'emplois offerts en France, car les «réserves d'actifs»
existent déj�* dans le pays, qui comptabilise 10% de chômeurs et trop de
préretraités. Cette conclusion rassure : tous les experts n'ont pas
renoncé au bon sens.

* irioufol<arrobe>lefigaro<point>fr

(1) Lire Alexandre Del Valle, Emmanuel Razavi, Le Dilemme turc, Editions
des Syrtes.



 
Oud 8 oktober 2005, 17:25   #2
tortueninja
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Turquie en Europe : le coût du mépris

"Réjean Laflamme" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]!nnrp1.uunet.ca ...

Salut Réjean,

> Récapitulons. Les Européens, dans leur majorité, ne veulent pas de
> mariage avec la Turquie.


Bô...
On peut aussi travailler ensemble, et vivre séparément. :)
Je n'ai pas envie d'épouser la france ou l'europe. :)

TortueNinja


 
 



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