Privatisation de La Poste: le mangé conseillait le mangeur

7 oktober 2005, 16:55

Johnny Thijs, l'administrateur délégué de La Poste, a été conseiller du
groupe CVC de 1999 �* fin 2004.

Or, ce fonds d'investissement britannique est en train de négocier le
rachat partiel de la poste belge avec le ministre Vande Lanotte. Par
rapport aux montants en jeu ici, le scandale de la société de logements
de Charleroi fait presque figure de magouille de bac �* sable. Pourtant,
aucun grand parti n'y trouve �* redire. « Je suis �* 100% droit dans mes
bottes», soutient Thijs en se retranchant derrière sa démission (de CVC,
pas de La Poste), comme si cet acte formel lui avait fait oublier le
goût de la main qui l'a nourri.

Et pendant cinq ans, le gouvernement a accepté qu'un top manager public
bosse pour un groupe spécialisé dans la transformation d'entreprises
publiques en sociétés privées.

Rappelons que la privatisation partielle de BELGACOM a coûté des
milliers d'emplois, tout en rapportant 4,25 milliards d'euros en huit
ans aux actionnaires privés.

A propos, vous savez qui est également conseiller (toujours en poste) de
CVC ?
Didier Bellens, l'administrateur délégué de Belgacom.

8 oktober 2005, 11:55

"Lef" a écrit dans le message de news:
>
> Johnny Thijs, l'administrateur délégué de La Poste, a été conseiller du
> groupe CVC de 1999 �* fin 2004.
>
> Or, ce fonds d'investissement britannique est en train de négocier le
> rachat partiel de la poste belge avec le ministre Vande Lanotte. Par
> rapport aux montants en jeu ici, le scandale de la société de logements
> de Charleroi fait presque figure de magouille de bac �* sable. Pourtant,
> aucun grand parti n'y trouve �* redire. « Je suis �* 100% droit dans mes
> bottes», soutient Thijs en se retranchant derrière sa démission (de CVC,
> pas de La Poste), comme si cet acte formel lui avait fait oublier le
> goût de la main qui l'a nourri.
>
> Et pendant cinq ans, le gouvernement a accepté qu'un top manager public
> bosse pour un groupe spécialisé dans la transformation d'entreprises
> publiques en sociétés privées.
>
> Rappelons que la privatisation partielle de BELGACOM a coûté des
> milliers d'emplois, tout en rapportant 4,25 milliards d'euros en huit
> ans aux actionnaires privés.

Bigre, et ni moi, ni mes parents ni mes grand-parent n'avons encore
récupéré nos investissements dans belgacon, ex rtt.
MH

7 oktober 2005, 16:55	#1
Lef Berichten: n/a	Privatisation de La Poste: le mangé conseillait le mangeur Johnny Thijs, l'administrateur délégué de La Poste, a été conseiller du groupe CVC de 1999 �* fin 2004. Or, ce fonds d'investissement britannique est en train de négocier le rachat partiel de la poste belge avec le ministre Vande Lanotte. Par rapport aux montants en jeu ici, le scandale de la société de logements de Charleroi fait presque figure de magouille de bac �* sable. Pourtant, aucun grand parti n'y trouve �* redire. « Je suis �* 100% droit dans mes bottes», soutient Thijs en se retranchant derrière sa démission (de CVC, pas de La Poste), comme si cet acte formel lui avait fait oublier le goût de la main qui l'a nourri. Et pendant cinq ans, le gouvernement a accepté qu'un top manager public bosse pour un groupe spécialisé dans la transformation d'entreprises publiques en sociétés privées. Rappelons que la privatisation partielle de BELGACOM a coûté des milliers d'emplois, tout en rapportant 4,25 milliards d'euros en huit ans aux actionnaires privés. A propos, vous savez qui est également conseiller (toujours en poste) de CVC ? Didier Bellens, l'administrateur délégué de Belgacom.

8 oktober 2005, 11:55	#2
MH Berichten: n/a	Re: Privatisation de La Poste: le mangé conseillait le mangeur "Lef" a écrit dans le message de news: > > Johnny Thijs, l'administrateur délégué de La Poste, a été conseiller du > groupe CVC de 1999 �* fin 2004. > > Or, ce fonds d'investissement britannique est en train de négocier le > rachat partiel de la poste belge avec le ministre Vande Lanotte. Par > rapport aux montants en jeu ici, le scandale de la société de logements > de Charleroi fait presque figure de magouille de bac �* sable. Pourtant, > aucun grand parti n'y trouve �* redire. « Je suis �* 100% droit dans mes > bottes», soutient Thijs en se retranchant derrière sa démission (de CVC, > pas de La Poste), comme si cet acte formel lui avait fait oublier le > goût de la main qui l'a nourri. > > Et pendant cinq ans, le gouvernement a accepté qu'un top manager public > bosse pour un groupe spécialisé dans la transformation d'entreprises > publiques en sociétés privées. > > Rappelons que la privatisation partielle de BELGACOM a coûté des > milliers d'emplois, tout en rapportant 4,25 milliards d'euros en huit > ans aux actionnaires privés. Bigre, et ni moi, ni mes parents ni mes grand-parent n'avons encore récupéré nos investissements dans belgacon, ex rtt. MH