![]() |
Registreren kan je hier. Problemen met registreren of reageren op de berichten? Een verloren wachtwoord? Gelieve een mail te zenden naar [email protected] met vermelding van je gebruikersnaam. |
|
Registreer | FAQ | Forumreglement | Ledenlijst |
soc.culture.belgium Via dit forum kun je alle berichten lezen die worden gepost op de nieuwsgroep soc.culture.belgium. Je kunt hier ook reageren op deze berichten, reacties worden dan ook in deze nieuwsgroep gepost. Vergeet niet om dit te lezen. |
|
Discussietools |
![]() |
#1 |
Berichten: n/a
|
![]() Précise, concrète : la note gouvernementale met en danger la prépension.
Elle est soumise aux syndicats. Cette note est-elle négociable ? Travailler plus longtemps est l’essence de la « note d’orientation du gouvernement fédéral aux partenaires sociaux » déposée ce mercredi. Elle est diamétralement opposée aux demandes du monde du travail : avec 600.000 chômeurs… pourquoi diable les plus âgés devraient travailler plus longtemps ? Opposée aussi aux exigences syndicales qui demandent que la question de l’emploi soit résolue avant de parler de fins de carrière. Le document gouvernemental comprend, seulement pour la forme, une page sur l’emploi de jeunes, sans engagement chiffré. A l’examen, derrière des mots ronflants comme « encourager �* travailler plus longtemps », « une nouvelle chance pour les inactifs », cette note reprend l’exigence de l’Union européenne de travailler cinq ans de plus. Et reprend les éléments clés de la note de la ministre Vandenbossche, jugée imbuvable en juin dernier. Exagéré ? Examinons les passages clés de cette note. 1. La note affirme que : « pour entrer en ligne de compte pour l’obtention de la prépension, le critère de l’âge sera progressivement augmenté » (p. 8). Probablement de 58 �* 60 ans. «L’âge de départ est aujourd’hui fixé �* 58 ans. La note prévoit de reporter l’âge �* 59 ans en 2009, puis �* 60 ans en 2014 » précise le Soir. Comme le disent de nombreux syndicalistes : « Ce serait une catastrophe pour les travailleurs. Arrivé �* 55 ans le travailleur n’aspire plus qu’�* la prépension. La retarder d’un ou deux ans sera une catastrophe. » Cette augmentation pourrait être combinée avec des exigences de carrière plus sévères (p. 8). 2. Pour ceux, victimes de restructuration, qui ont entre 50 �* 58 ans, le gouvernement veut rendre plus difficile l’obtention de la prépension. Et si vous l’obtenez, vous devrez rester « disponible sur le marché de l’emploi » (p. 7). La note exige, en cas de restructuration, que vous restiez 6 mois dans un système de reclassement. Après évaluation (avec sanctions �* la clé !), vous pourriez alors seulement bénéficier de la prépension. Mais vous devrez « rester disponible sur le marché du travail » (p. 7) : c’est-�*-dire toujours rappelable pour un autre job. On ne pourrait plus parler de préretraite mais bien d’un nouveau statut de chômeur. 3. La note veut vous faire travailler jusqu’�* 65 ans si vous voulez obtenir encore une pension décente. Pension qui est une des plus basses de l'UE. Aujourd’hui, un travailleur sur dix travaille encore entre 60 et 65 ans. Que propose le gouvernement ? Un système de bonus, une augmentation de pension pour ceux qui continuent au-del�* de 62 ans (p. 7). Comme dans le même temps, la pension légale sera �* peine augmentée (+ 2 % pour les pensions les plus basses), ce système sera le seul qui permettra d’avoir encore une pension un peu revalorisée. Aujourd’hui, seulement 10 % auraient droit �* ce bonus, surtout parmi les cadres. Avantage donc aux plus favorisés, pas �* ceux qui, pour chaque année de travail de plus, souffrent du stress et de la surcharge. 4. La note veut supprimer, dans les faits, toutes les autres possibilités de partir plus tôt. Particulièrement les pseudo-prépensions (appelés Canada Dry). Le ministre Vande Lanotte a dit récemment : « Quand dans les années nonante, Dehaene a porté l’âge des prépensions de 56 �* 58 ans, on a salué une grande réforme. Spectaculaire. Elle n’a rien résolu. En quatre ans, elle a été contournée par d’autres mécanismes. » Alors que le nombre des prépensions a légèrement diminué ces dernières années (autour des 100.000 personnes), beaucoup se sont tournés vers le système de prépension Canada Dry (une sorte de statut de chômeur âgé augmenté d’un supplément patronal). Le gouvernement veut taxer tellement ce système qu’il le rendra désormais inapplicable en pratique (p. 7). Conclusion : dans sa partie « Vieillissement actif », la note est une reproduction des points stratégiques que la note Vandenbossche voulait mettre en œuvre. Elle proposerait des garanties de financement de la Sécurité sociale ? Le seul réel accord au sein du gouvernement est de faire… une nouvelle baisse de cotisations patronales (p. 14) au profit des patrons et au détriment de la Sécu. Pour favoriser, entre autres, le maintien des plus âgés au travail ! Pour le reste, rien de concret et chiffré. Et qui paiera ce financement? Pas les grandes fortunes ont déj�* dit tous les partis gouvernementaux. Vous alors ? Et au niveau d’une liaison des allocations sociales au bien-être (évolution des salaires), la note ne garantit aucun début de rattrapage sérieux, se limitant �* une augmentation de 2 % pour les pensions les plus basses. Bien sûr qu'il faut refinancer la sécu et bien plus que ne le prévoit le gouvernement. Mais qu'on instaure alors un impôt sur la fortune touchant les "super-riches" qui ont les moyens de payer le vieillissement. Comme cela se passe en France, Espagne, Suède, Finlande, Grèce, Islande, Norvège, Luxembourg et Suisse. Pas financer la sécu par la caissière du carefourar mais par ceux qui pourront le faire sans abîmer leur santé, ni détruire l'emploi de leurs enfants, juste en devant se séparer de quelques billets de leur portefeuille au bénéfice de la collectivité. |