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![]() SRAËL ET L’ASSASSINAT DE RAFIC HARIRI :
La piste interdite Sans doute vais-je aggraver mon cas. Après l’assassinat de Rafic Hariri, j’ai désigné Israël comme l’un des pays qui profite du crime et écrit qu’un des conseillers de l’ancien Premier ministre accusait le Mossad d’en être l’auteur. L’Arche - « mensuel du judaïsme français » - m’a aussitôt traité d’antisémite, comme le font les Israéliens dès que l’on critique leur politique. Le 11 mai dernier, j’ai entendu Raphaël Schoemann, un fanatique pro israélien inculpé pour avoir menacé de mort une douzaine de personnalités françaises, citer mon article au tribunal pour prouver que je voyais « la main d’Israël » partout ! On comprend, dans ces conditions, pourquoi personne - ou presque - n’évoque le Mossad comme l’un des instigateurs possibles du meurtre de Rafic Hariri. Les journalistes craignent de perdre leur emploi, les hommes politiques, ou les juges, de compromettre leur carrière. On comprend aussi pourquoi le démantèlement au sud du Liban d’un réseau terroriste du Mossad a pratiquement été passé sous silence : ses membres n’ont apparemment pas participé �* l’attentat contre Rafic Hariri, mais les preuves accumulées contre eux par les enquêteurs y font irrésistiblement penser. Le rapport du juge Detev Mehlis qui accuse la Syrie et des officiers supérieurs libanais d’avoir assassiner Rafic Hariri, repose, �* ce que l’on sait, sur les témoignages d’agents manipulés par des services secrets occidentaux et israéliens, ou par Rifaat Al-Assad - oncle de Bachar - qui rêve d’accéder au pouvoir �* Damas. Même le « charnier » découvert opportunément �* Anjar, au Liban, près d’une ancienne caserne syrienne, pour accuser la Syrie de crime de guerre, faisait partie de la campagne anti-syrienne. Il s’agit d’un cimetière ottoman vieux de 300 ans ! Pour une poignée de dollars... Le principal témoin de l’assassinat de Rafic Hariri : Mohamed Zouheir Siddiq, qui avait prétendu être un membre important des services secrets syriens au Liban, en fait simple chauffeur d’un général syrien, était un escroc protégé par Rifaat Al Assad, recherché pour détournement de fonds. Selon Der Spiegel (22/10/05), il a avoué �* son frère être devenu « millionnaire » en récitant sa leçon. Mohamed Zouheir Siddiq n’a donc ni participé �* l’attentat, ni mis son appartement �* la disposition des comploteurs. Les noms des sept officiers du renseignement syrien et des quatre généraux libanais lui ont été soufflés. Il n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc - qui a explosé au passage du convoi de Rafic Hariri - dans une caserne syrienne, pas plus qu’Ahmad Abou Adass, le kamikaze palestinien qui - selon lui - croyait participer �* un attentat contre Iyad Allaoui, alors « Premier ministre » irakien. L’autre témoin-clé, dit « témoin masqué » : Houssam Taher Houssam, syrien d’origine kurde, présenté comme un ancien officier des services de renseignement syriens, était coiffeur �* Beyrouth et informateur des services syriens. Lorsqu’il s’est rétracté �* Damas, il a accusé un journaliste d’Al-Mostaqbal - Farès Khachane - de lui avoir dicté ses déclarations. Le journaliste était, selon lui, aux ordres de Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné, et en relation avec « des Américains et des Israéliens ». On l’a torturé et drogué pour lui faire dire que Maher al-Assad - frère du Président Al-Assad - et Assef Chaoukat - directeur des services des renseignements syriens - étaient les « commanditaires de l’attentat ». Lui non plus n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc dans une base syrienne. C’est Hassan Sabeh - ministre de l’Intérieur libanais - qui lui a demandé ce faux témoignage contre 1,3 million de $. Enfin Louay Al-Saka, un syrien détenu en Turquie présumé coupable d’un attentat �* Istanbul, soit disant « n°5 d’Al Qaïda », devait, semble-t-il, jouer le rôle de témoin de rechange. Selon son avocat, quatre agents de la CIA lui ont proposé dans sa cellule la vie sauve et une forte somme d’argent pour déclarer que le Général Assef Chaoukat voulait qu’il recrute un homme suicide irakien pour éliminer Hariri. Prudent, Al-Saka a refusé le marché offert par les Américains. Sur la liste des personnalités �* abattre Le rapport Mehlis est un roman d’espionnage mal ficelé. Les comploteurs, présentés comme des professionnels du renseignement, se réunissaient �* l’hôtel Méridien �* Damas qui ne passe pas pour un endroit discret. Eux pour qui les écoutes téléphoniques n’ont pas de secret, n’arrêtaient pas de s’appeler sur leurs portables... Un suspect, Mahmoud Abdel-Al, membre de la secte musulmane Al -Ahbash - sans doute aux ordres de Rifaat Al-Assad - aurait même contacté le Président libanais Emile Lahoud le jour de l’attentat ! Seul fait indubitable : Nawar Habib Dona, marchand de cartes téléphoniques �* Tripoli, qui a vendu celles liées �* l’attentat, est mort dans un « accident de la route »... Dans l’affaire Hariri, les preuves d’une éventuelle implication du Mossad ne manquent pas, mais la « justice internationale » ne veut pas en entendre parler. Le Gouvernement du Liban libre - basé en Israël et dirigé par Nagi N. Najjar - et le Comité pour un Liban libre de Ziad K. Abdelnour, un financier néo conservateur proche du Likoud et de Daniel Pipes - l’homme qui a inspiré l’opération caricatures du Prophète - ont pourtant mis le nom de Rafic Hariri sur une liste de personnalités libanaises �* éliminer. Ce n’était pas un secret : elle était sur leur site Internet. Detlev Mehlis n’en a pas parlé dans son rapport �* l’ONU. Quelle aurait été sa réaction - celle des Etats-Unis et de la France - si ces menaces avaient émané d’un groupuscule libanais pro syrien ? Pourquoi le juge n’a-t-il pas fait vérifier le système de sécurité du convoi ? Il se serait mystérieusement désactivé juste une fraction de seconde avant l’explosion. Pourquoi n’a-t-il pas mis la société israélienne qui l’a conçu sur la liste des suspects ? Réseaux terroristes israéliens au Liban Au Liban, les Israéliens ont toujours assassiné impunément qui ils voulaient. Les bombardements actuels - notamment de l’aéroport international... Rafic Hariri ! - entrent dans une stratégie qui ne date pas d’hier �* laquelle l’ancien Premier ministre se serait fermement opposé. A-t-il été éliminé dans cette perspective ? Qui sait que les services de renseignements de l’armée libanaise ont démantelé le 13 juin un réseau du Mossad, �* Saïda, au sud du Liban ? Sa spécialité : l’attentat �* la voiture piégée. Le chef du groupe terroriste, Mahmoud Rafeh, a été arrêté ainsi que deux de ses complices. C’est un Druze libanais, ancien officier dans les milices pro israéliennes du Général Lahad, ancien des Forces de sécurité libanaises (FSI). L’armée libanaise a découvert dans sa cave la panoplie du parfait espion : un ordinateur et des caméras en provenance d’Israël, des tenues militaires libanaises, des téléphones cellulaires avec des lignes internationales, un décodeur permettant de lire sur un écran de télévision des messages codés, des faux papiers, des portraits d’épouses fictives israéliennes. Mahmoud Rafeh a été recruté en 1994 par le Mossad sur les conseils d’Alameddine Badaoui, responsable de sécurité de l’ex-armée du Liban-Sud. Il a été formé en Israël et dans un pays étranger, puis renvoyé au Liban en 2000 « pour mettre en place des réseaux chargés de l’exécution d’opérations ». Il est bien sûr interdit d’en déduire qu’il pourrait y avoir parmi ces groupes terroristes dormants celui qui a tué Rafic Hariri. Rafeh a avoué avoir organisé une série d’attentats contre des personnalités libanaises ou palestiniennes. En 1999 et 2003, il a tué deux dirigeants du Hezbollah. Le 20 mai 2002, il a assassiné Jihad Jibril qui dirigeait la branche armée du FPLP-CG (Front Populaire pour la Libération de la Palestine - Commandement général), fondé par son père. Cet attentat avait été revendiqué par un « Mouvement des Nationalistes libanais », créé pour la circonstance. À l’époque, Israël avait bien sûr démenti être responsable du meurtre. Yarden Vatikay, du Ministère israélien de la Défense, avait assuré qu’ "Israël n’avait aucun rapport avec la voiture piégée ». Benjamin Ben-Eliezer, son ministre, avait ajouté :"Comme d’habitude, c’est Israël qu’ils blâment ". Le 26 mai 2006, Rafeh a assassiné Mahmoud Majzoud, membre du Djihad islamique qui, victime d’un attentat similaire, il y a deux ans, avait installé des caméras de surveillance dans - et devant - son immeuble. Elles ont disparu. L�* aussi, il est interdit de dire que les terroristes ont tiré des enseignements de l’attentat contre Hariri. Cette fois, ils ont pris les caméras, alors qu’ils avaient oublié de neutraliser celle de la banque HSBC qui a filmé le van Mitsubishi près de l’hôtel St Georges. Selon des sources judiciaires proches de l’enquête, les explosifs étaient camouflés dans la porte d’une Mercedes 280 grise garée devant le domicile des victimes. La porte a été introduite au Liban par un passage situé près des fermes de Chebaa. L’explosion était télécommandée par Mahmoud Rafeh, installé dans un van situé �* 900 mètres de l’objectif. Un agent du Mossad, embarqué sur un avion de surveillance MK volant �* haute altitude, l’informait de ce qui se passait devant l’immeuble et lui a dit quand presser le bouton. Il est encore une fois interdit d’évoquer le van Mitsubishi qui s’est introduit dans le convoi de Rafic Hariri, et de rappeler que Moustapha Tlass - ancien ministre syrien de la Défense - a déclaré en janvier 2006 qu’un avion israélien a donné le signal pour faire exploser les voitures piégées qui ont tué Rafic Hariri et le journaliste Gebran Tuéni. Deux membres du réseau sont en fuite : un certain « Abou Georges » et Hussein Khattab, un ancien prisonnier palestinien en Israël, accusé par Ahmed Jibril d’être directement responsable de l’attentat contre son fils. Le Président Emile Lahoud demande au juge Brammertz - qui a pris la suite de Detev Mehlis - d’enquêter sur les meurtres du Mossad, comme il le fait sur ceux des 14 personnalités libanaises assassinées après l’attentat contre Rafic Hariri. Il se pourrait bien qu’il y ait un « lien manifeste » entre tous ces assassinats, les réseaux du Mossad au Liban et les événements actuels. P.S. Sources : La commission Mehlis discréditée Mais qui a assassiné Rafic Hariri ? par Gilles Munier (AFI-Flash du 21/2/05) Interview de Jürgen Cain Kübel, auteur de « Mordakte Hariri. Unterdrückte Spuren im Libanon » (Dossier de l’assassinat d’Hariri. Des indices passés sous silence au Liban) [L’espion du Mossad passe aux aveux, et plusieurs articles parus dans L’Orient-Le Jour sur le réseau du Mossad démantelé au Liban, sont sur le site_> http://palestine.over-blog.net/categorie-136632.html]. Quand le Mossad trame au Pays des cèdres, par Stefano Chiarini, il manifesto - 17/6/06 Four Convicted for 1986 Disco Bombing German TV expose CIA, Mossad links to 1986 Berlin disco bombing « Mossad. Un agent des services secrets israéliens parle », de Victor Ostrosvky et Claire Hoy - Editions Presses de la Cité, 1990. Israël avait tenté de faire interdire la parution du livre aux Etats-Unis. -- Z.M. |
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![]() "ZN" a écrit dans le message de news:
> SRAËL ET L’ASSASSINAT DE RAFIC HARIRI : > La piste interdite > > Sans doute vais-je aggraver mon cas. Après l’assassinat de Rafic Hariri, > j’ai désigné Israël comme l’un des pays qui profite du crime et écrit > qu’un des conseillers de l’ancien Premier ministre accusait le Mossad d’en > être l’auteur. L’Arche - « mensuel du judaïsme français » - m’a aussitôt > traité d’antisémite, comme le font les Israéliens dès que l’on critique > leur politique. Le 11 mai dernier, j’ai entendu Raphaël Schoemann, un > fanatique pro israélien inculpé pour avoir menacé de mort une douzaine de > personnalités françaises, citer mon article au tribunal pour prouver que > je voyais « la main d’Israël » partout ! > > On comprend, dans ces conditions, pourquoi personne - ou presque - > n’évoque le Mossad comme l’un des instigateurs possibles du meurtre de > Rafic Hariri. Les journalistes craignent de perdre leur emploi, les hommes > politiques, ou les juges, de compromettre leur carrière. On comprend aussi > pourquoi le démantèlement au sud du Liban d’un réseau terroriste du Mossad > a pratiquement été passé sous silence : ses membres n’ont apparemment pas > participé �* l’attentat contre Rafic Hariri, mais les preuves accumulées > contre eux par les enquêteurs y font irrésistiblement penser. > > > Le rapport du juge Detev Mehlis qui accuse la Syrie et des officiers > supérieurs libanais d’avoir assassiner Rafic Hariri, repose, �* ce que l’on > sait, sur les témoignages d’agents manipulés par des services secrets > occidentaux et israéliens, ou par Rifaat Al-Assad - oncle de Bachar - qui > rêve d’accéder au pouvoir �* Damas. Même le « charnier » découvert > opportunément �* Anjar, au Liban, près d’une ancienne caserne syrienne, > pour accuser la Syrie de crime de guerre, faisait partie de la campagne > anti-syrienne. Il s’agit d’un cimetière ottoman vieux de 300 ans ! > > Pour une poignée de dollars... > > Le principal témoin de l’assassinat de Rafic Hariri : Mohamed Zouheir > Siddiq, qui avait prétendu être un membre important des services secrets > syriens au Liban, en fait simple chauffeur d’un général syrien, était un > escroc protégé par Rifaat Al Assad, recherché pour détournement de fonds. > Selon Der Spiegel (22/10/05), il a avoué �* son frère être devenu « > millionnaire » en récitant sa leçon. > > Mohamed Zouheir Siddiq n’a donc ni participé �* l’attentat, ni mis son > appartement �* la disposition des comploteurs. Les noms des sept officiers > du renseignement syrien et des quatre généraux libanais lui ont été > soufflés. Il n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc - qui a explosé au > passage du convoi de Rafic Hariri - dans une caserne syrienne, pas plus > qu’Ahmad Abou Adass, le kamikaze palestinien qui - selon lui - croyait > participer �* un attentat contre Iyad Allaoui, alors « Premier ministre » > irakien. > > L’autre témoin-clé, dit « témoin masqué » : Houssam Taher Houssam, syrien > d’origine kurde, présenté comme un ancien officier des services de > renseignement syriens, était coiffeur �* Beyrouth et informateur des > services syriens. Lorsqu’il s’est rétracté �* Damas, il a accusé un > journaliste d’Al-Mostaqbal - Farès Khachane - de lui avoir dicté ses > déclarations. Le journaliste était, selon lui, aux ordres de Saad Hariri, > fils du Premier ministre assassiné, et en relation avec « des Américains > et des Israéliens ». On l’a torturé et drogué pour lui faire dire que > Maher al-Assad - frère du Président Al-Assad - et Assef Chaoukat - > directeur des services des renseignements syriens - étaient les « > commanditaires de l’attentat ». Lui non plus n’a pas vu le van Mitsubishi > canter blanc dans une base syrienne. C’est Hassan Sabeh - ministre de > l’Intérieur libanais - qui lui a demandé ce faux témoignage contre 1,3 > million de $. > > Enfin Louay Al-Saka, un syrien détenu en Turquie présumé coupable d’un > attentat �* Istanbul, soit disant « n°5 d’Al Qaïda », devait, semble-t-il, > jouer le rôle de témoin de rechange. Selon son avocat, quatre agents de la > CIA lui ont proposé dans sa cellule la vie sauve et une forte somme > d’argent pour déclarer que le Général Assef Chaoukat voulait qu’il recrute > un homme suicide irakien pour éliminer Hariri. Prudent, Al-Saka a refusé > le marché offert par les Américains. > > Sur la liste des personnalités �* abattre > > Le rapport Mehlis est un roman d’espionnage mal ficelé. Les comploteurs, > présentés comme des professionnels du renseignement, se réunissaient �* > l’hôtel Méridien �* Damas qui ne passe pas pour un endroit discret. Eux > pour qui les écoutes téléphoniques n’ont pas de secret, n’arrêtaient pas > de s’appeler sur leurs portables... Un suspect, Mahmoud Abdel-Al, membre > de la secte musulmane Al -Ahbash - sans doute aux ordres de Rifaat > Al-Assad - aurait même contacté le Président libanais Emile Lahoud le jour > de l’attentat ! Seul fait indubitable : Nawar Habib Dona, marchand de > cartes téléphoniques �* Tripoli, qui a vendu celles liées �* l’attentat, est > mort dans un « accident de la route »... > > Dans l’affaire Hariri, les preuves d’une éventuelle implication du Mossad > ne manquent pas, mais la « justice internationale » ne veut pas en > entendre parler. Le Gouvernement du Liban libre - basé en Israël et dirigé > par Nagi N. Najjar - et le Comité pour un Liban libre de Ziad K. > Abdelnour, un financier néo conservateur proche du Likoud et de Daniel > Pipes - l’homme qui a inspiré l’opération caricatures du Prophète - ont > pourtant mis le nom de Rafic Hariri sur une liste de personnalités > libanaises �* éliminer. Ce n’était pas un secret : elle était sur leur site > Internet. Detlev Mehlis n’en a pas parlé dans son rapport �* l’ONU. Quelle > aurait été sa réaction - celle des Etats-Unis et de la France - si ces > menaces avaient émané d’un groupuscule libanais pro syrien ? Pourquoi le > juge n’a-t-il pas fait vérifier le système de sécurité du convoi ? Il se > serait mystérieusement désactivé juste une fraction de seconde avant > l’explosion. Pourquoi n’a-t-il pas mis la société israélienne qui l’a > conçu sur la liste des suspects ? > > Réseaux terroristes israéliens au Liban > > Au Liban, les Israéliens ont toujours assassiné impunément qui ils > voulaient. Les bombardements actuels - notamment de l’aéroport > international... Rafic Hariri ! - entrent dans une stratégie qui ne date > pas d’hier �* laquelle l’ancien Premier ministre se serait fermement > opposé. A-t-il été éliminé dans cette perspective ? Qui sait que les > services de renseignements de l’armée libanaise ont démantelé le 13 juin > un réseau du Mossad, �* Saïda, au sud du Liban ? Sa spécialité : l’attentat > �* la voiture piégée. Le chef du groupe terroriste, Mahmoud Rafeh, a été > arrêté ainsi que deux de ses complices. C’est un Druze libanais, ancien > officier dans les milices pro israéliennes du Général Lahad, ancien des > Forces de sécurité libanaises (FSI). L’armée libanaise a découvert dans sa > cave la panoplie du parfait espion : un ordinateur et des caméras en > provenance d’Israël, des tenues militaires libanaises, des téléphones > cellulaires avec des lignes internationales, un décodeur permettant de > lire sur un écran de télévision des messages codés, des faux papiers, des > portraits d’épouses fictives israéliennes. > > Mahmoud Rafeh a été recruté en 1994 par le Mossad sur les conseils > d’Alameddine Badaoui, responsable de sécurité de l’ex-armée du Liban-Sud. > Il a été formé en Israël et dans un pays étranger, puis renvoyé au Liban > en 2000 « pour mettre en place des réseaux chargés de l’exécution > d’opérations ». Il est bien sûr interdit d’en déduire qu’il pourrait y > avoir parmi ces groupes terroristes dormants celui qui a tué Rafic Hariri. > > Rafeh a avoué avoir organisé une série d’attentats contre des > personnalités libanaises ou palestiniennes. En 1999 et 2003, il a tué deux > dirigeants du Hezbollah. Le 20 mai 2002, il a assassiné Jihad Jibril qui > dirigeait la branche armée du FPLP-CG (Front Populaire pour la Libération > de la Palestine - Commandement général), fondé par son père. Cet attentat > avait été revendiqué par un « Mouvement des Nationalistes libanais », créé > pour la circonstance. À l’époque, Israël avait bien sûr démenti être > responsable du meurtre. Yarden Vatikay, du Ministère israélien de la > Défense, avait assuré qu’ "Israël n’avait aucun rapport avec la voiture > piégée ». Benjamin Ben-Eliezer, son ministre, avait ajouté :"Comme > d’habitude, c’est Israël qu’ils blâment ". > Le 26 mai 2006, Rafeh a assassiné Mahmoud Majzoud, membre du Djihad > islamique qui, victime d’un attentat similaire, il y a deux ans, avait > installé des caméras de surveillance dans - et devant - son immeuble. > Elles ont disparu. L�* aussi, il est interdit de dire que les terroristes > ont tiré des enseignements de l’attentat contre Hariri. Cette fois, ils > ont pris les caméras, alors qu’ils avaient oublié de neutraliser celle de > la banque HSBC qui a filmé le van Mitsubishi près de l’hôtel St Georges. > > Selon des sources judiciaires proches de l’enquête, les explosifs étaient > camouflés dans la porte d’une Mercedes 280 grise garée devant le domicile > des victimes. La porte a été introduite au Liban par un passage situé près > des fermes de Chebaa. L’explosion était télécommandée par Mahmoud Rafeh, > installé dans un van situé �* 900 mètres de l’objectif. Un agent du Mossad, > embarqué sur un avion de surveillance MK volant �* haute altitude, > l’informait de ce qui se passait devant l’immeuble et lui a dit quand > presser le bouton. Il est encore une fois interdit d’évoquer le van > Mitsubishi qui s’est introduit dans le convoi de Rafic Hariri, et de > rappeler que Moustapha Tlass - ancien ministre syrien de la Défense - a > déclaré en janvier 2006 qu’un avion israélien a donné le signal pour faire > exploser les voitures piégées qui ont tué Rafic Hariri et le journaliste > Gebran Tuéni. > > Deux membres du réseau sont en fuite : un certain « Abou Georges » et > Hussein Khattab, un ancien prisonnier palestinien en Israël, accusé par > Ahmed Jibril d’être directement responsable de l’attentat contre son fils. > Le Président Emile Lahoud demande au juge Brammertz - qui a pris la suite > de Detev Mehlis - d’enquêter sur les meurtres du Mossad, comme il le fait > sur ceux des 14 personnalités libanaises assassinées après l’attentat > contre Rafic Hariri. Il se pourrait bien qu’il y ait un « lien manifeste » > entre tous ces assassinats, les réseaux du Mossad au Liban et les > événements actuels. > > > P.S. > Sources : > La commission Mehlis discréditée Mais qui a assassiné Rafic Hariri ? par > Gilles Munier (AFI-Flash du 21/2/05) > Interview de Jürgen Cain Kübel, auteur de « Mordakte Hariri. Unterdrückte > Spuren im Libanon » > (Dossier de l’assassinat d’Hariri. Des indices passés sous silence au Liban) > [L’espion du Mossad passe aux aveux, et plusieurs articles parus dans > L’Orient-Le Jour sur le réseau du Mossad démantelé au Liban, sont sur le > site_> http://palestine.over-blog.net/categorie-136632.html]. > Quand le Mossad trame au Pays des cèdres, par Stefano Chiarini, il > manifesto - 17/6/06 > Four Convicted for 1986 Disco Bombing > German TV expose CIA, Mossad links to 1986 Berlin disco bombing > « Mossad. Un agent des services secrets israéliens parle », de Victor > Ostrosvky et Claire Hoy - Editions Presses de la Cité, 1990. Israël avait > tenté de faire interdire la parution du livre aux Etats-Unis. Eh bé... En voil�* du monde qui doit bien se marrer en lisant les commentaires de nos pro-colonies de peuplement en Palestine. :-)) MH |