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![]() http://www.spiegel.de/politik/auslan...431229,00.html
(traduc rapide) Le cardinal Nasrallah Sfeir, patriarche des maronites craint un exode massif des chrétiens du Liban SPIEGEL EN LIGNE: Votre Éminence qu'est-ce qui vous cause actuellement le plus de préoccupations ? Mgr SFEIR: La dévastation progressive de notre pays. Et l'émigration croissante des chrétiens qui ne retournent plus au Liban. Nous avons survécu deux mille ans dans le monde arabe, mais nous dégringolons rapidement la pente. La crise actuelle renforce dramatiquement cette tendance. SPIEGEL EN LIGNE: Les chrétiens du Liban ne parlent toutefois pas d'une seule voix. Le Général Michel Aoun, par exemple, un futur président potentiel, se dit prêt �* une alliance avec le Hezbollah. Mgr SFEIR: Oui, il existe malheureusement quelques chrétiens qui tendent la perche au Hezbollah -- même si ce n'est que pour des raisons tactiques. Si le Hezbollah devait prend le pouvoir au Liban -- ce qui est, il est vrai, peu probable -- les chrétiens émigreraient en masse. SPIEGEL EN LIGNE: Le Hezbollah a-t-il encore une raison d'être après cette guerre ? Mgr SFEIR: Je soutiens le plan de paix du Premier ministre Siniora qui prévoit un désarmement de toutes les milices libanaises. Dès qu'un armistice avec Israël entrera en vigueur, les prisonniers échangés et les fermes de Chebaa rendues, le Hezbollah n'aura plus le droit d'entretenir une armée. Le Hezbollah est devenu un État dans l'État avec l'aide iranienne. Nous ne pouvons plus accepter cela après cette guerre. SPIEGEL EN LIGNE: L'Iran voit, comme on le sait, les choses différemment. Mgr SFEIR: En quoi les problèmes de l'Iran concernent-ils le Liban ? Notre pays ne peut continuer de souffrir en mettant son territoire �* la disposition d'autres États pour y faire défiler leurs armées et ou pour s'en servir comme champ de bataille. Ni la question des bombes atomiques, ni d'autres questions chères aux Iraniens ne concernent le moindrement les Libanais. L'Iran, pour nous, est un pays étranger et tous les Libanais devraient voir les choses ainsi. SPIEGEL EN LIGNE: Veuillez nous décrire vos rapports avec la Syrie. Mgr SFEIR: Il en va de même qu'avec l'Iran, nous ne pouvons appuyer une guerre sur le sol libanais par milices interposées au bénéfice de la Syrie. Sur les hauteurs du Golan règne la paix des cimetières. Pourquoi devrait-on alors se battre précisément au Liban pour la récupération du Golan ? Nous voulons de bonnes relations avec la Syrie. Cela suppose que Damas accepte et libère nos prisonniers et accepte la ligne de démarcation de la frontière libano-syrienne. Mais la Syrie ne représente plus le danger le plus éminent, mais plutôt l'Iran. L'Iran envoie au Liban non seulement des armes de tous types, des fusées, mais il envoie surtout beaucoup d'argent. Comment un État indépendant peut-il accepter cela ? SPIEGEL EN LIGNE: Votre Éminence, vous avez vous-mêmes des origines palestiniennes. Le Hezbollah a toujours déclaré qu'il se battait aussi pour la « libération» de Jérusalem. Quelle responsabilité le Liban a-t-il envers les Palestiniens ? Mgr SFEIR: Naturellement, nous souhaitons que les Palestiniens disposent d'un État propre sur leur sol natal, comme nous, Libanais, avons également notre État indépendant. L'occupation israélienne doit prendre fin. Mais la lutte palestinienne ne peut pas être menée �* partir du Liban, le plus petit et le plus faible des États du monde arabe. SPIEGEL EN LIGNE: Quand Israël et le Liban vivront-ils en paix ? Mgr SFEIR: Nous ne suivrons pas l'exemple de l'Égypte et de la Jordanie. Nous ne pourrons conclure une paix avec Israël que lorsque tous les autres États arabes auront signé un traité de paix avec Israël. |