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#1 |
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![]() N° 755 - L'éditorial du 10 août :
Un joug insupportable : Le lundi 7 août, le journal patronal Les Echos nous apprend qu'au détour d'une décision du Conseil constitutionnel concernant la loi sur les droits d'auteur, « désormais, la transposition du droit communautaire en droit interne est qualifiée "d'exigence constitutionnelle" par le Conseil. Pour cela, il se fonde sur l'article 88-1 de la Constitution qui dispose que "la République participe aux Communautés européennes et �* l'Union européenne constituées d'Etats qui ont choisi librement, en vertu des traités qui les ont instituées, d'exercer en commun certaines de leurs compétences". » Le Conseil constitutionnel se trouve donc - en vertu des traités signés par les gouvernements successifs - subsidiairement chargé par l'Union européenne de vérifier la transposition en droit français de ses directives. Cela n'a l'air de rien, mais cela signifie que tout l'édifice institutionnel, le gouvernement, les partis de gouvernement, le Parlement et tous les groupes parlementaires, qu'ils soient de droite ou de gauche, doivent appliquer �* la lettre les décisions de l'Union européenne. Où est la démocratie l�*-dedans ? Où est la souveraineté du peuple dans tout cela ? Cette information fournie par Les Echos nous a poussés �* nous intéresser au Journal officiel de l'Union européenne. Nous nous sommes procurés le numéro du 8 août (49e année). La simple énumération des actes législatifs (règlements, directives ou décisions du Conseil) a un caractère stupéfiant, par la nature des actes répertoriés, et surtout par le silence absolu, respecté par tous nos grands hommes politiques, qui entoure l'ouvre chaque jour recommencée par la plus incroyable machine bureaucratique que les Etats européens aient eu �* connaître durant toute leur histoire. Jugez vous-mêmes : « - Règlement (CE) n° 1195/2006 du Conseil du 18 juillet 2006 portant la modification de l'annexe IV du règlement (CE) n° 850/2004 du Parlement européen et du Conseil concernant les polluants organiques persistants ; - Règlement (CE) n° 1196/2006 de la Commission du 7 août 2006 établissant les valeurs forfaitaires �* l'importation pour la détermination du prix d'entrée de certains fruits et légumes ; - Règlement (CE) n° 1197/2006 de la Commission du 7 août 2006 portant modification du règlement (CEE) n° 2967/85 établissant les modalités d'application de la grille communautaire de classement des carcasses de porcs ; - Directive 2006/67/CE du Conseil du 24 juillet 2006 faisant obligation aux Etats membres de maintenir un niveau minimal de stocks de pétrole brut et/ou de produits pétroliers (version codifiée) ; - Décision du Conseil du 24 juillet 2006 portant nomination du président de l'Office communautaire des variétés végétales ; - Décision de la Commission du 4 août 2006 relative �* l'achat par la Communauté de vaccin marqueur contre la peste porcine classique afin d'accroître les stocks communautaires de ce vaccin ». N'est-ce pas proprement stupéfiant ? Rien ne leur échappe : les fruits et légumes, les carcasses de porc, les produits pétroliers, etc. Il y a tellement de décisions qu'on ne peut pas les énumérer toutes. Bref, un entrelacs de mesures réglementaires dictées dans tous les domaines, tous les jours, par une institution qui se réfère sans rire au libre marché, lui donnant ainsi sa véritable signification. Une chape de règlements destinés �* se substituer, dans le dos des peuples, au mépris de toute démocratie, aux réglementations nationales des Etats, dont les administrations sont démantelées au nom de l'application du pacte de stabilité et de la règle des 3 % de déficits publics du traité de Maastricht. Mais des règlements qui, tous, comme on l'a vu ces derniers mois, contraignent aux privatisations, interdisent de sauver les industries. Voil�* �* quoi sert l'Europe ! Répétons-le, n'est-ce pas surprenant ces règlements sur les carcasses de porc, sur les vaccins marqueurs contre la peste porcine. A quoi servent-ils ? La Commission européenne vient de nous le dire, lorsque fin juillet, elle exige le remboursement par la France de 161,9 millions d'euros, au titre de la politique agricole commune (PAC) et de « l'absence de contrôle des projets financés (dans ce cadre) par des prêts bonifiés et de certaines normes minimales ». Bref, l'Union européenne dispose de tout l'arsenal permettant de condamner des pans entiers de l'agriculture française, comme de l'industrie. Pour sauver les emplois, l'école, La Poste, l'agriculture, existe-t-il une autre urgence que de libérer le pays de ce carcan, que de rétablir la démocratie, la souveraineté du peuple ? Et, pour cela, existe-t-il une autre issue que la rupture immédiate avec l'Union européenne et toutes ses institutions ? Marc Gauquelin ************************************************** *************** Edito recopié par [email protected] qui vous salue tous ! |
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#2 |
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![]() "wen.kroy" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]... > Le Conseil constitutionnel se trouve donc - en vertu des traités signés > par > les gouvernements successifs - subsidiairement chargé par l'Union > européenne > de vérifier la transposition en droit français de ses directives. Cela n'a > l'air > de rien, mais cela signifie que tout l'édifice institutionnel, le > gouvernement, les partis de gouvernement, le Parlement et tous les groupes > parlementaires, qu'ils soient de droite ou de gauche, doivent appliquer �* > la > lettre les décisions de l'Union européenne. > > Où est la démocratie l�*-dedans ? Où est la souveraineté du peuple dans > tout > cela ? Tout simplement au Parlement européen élu par le peuple européen. Ce que vous dites est aussi ridicule que de dire "toutes les mairies, tous les conseillers municipaux, qu'ils soient de droite comme de gauche, doivent appliquer �* la lettre les décisions du gouvernement. Où est la démocratie la-dedans ? Où est la souveraineté du peuple dans tout cela ?" Nicolas |
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#3 |
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![]() "wen.kroy" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > > > Bref, l'Union européenne dispose de tout l'arsenal permettant de condamner > des pans entiers de l'agriculture française, comme de l'industrie. Pour > sauver les emplois, l'école, La Poste, l'agriculture, existe-t-il une > autre > urgence que de libérer le pays de ce carcan, que de rétablir la > démocratie, > la souveraineté du peuple ? > Vous n'avez pas encore compris que vous faites partie de la génération sacrifiée, celle qui va perdre son identité et sa richesse au profit des nouveaux arrivants. Un jour ou l'autre les différences seront aplanies mais cela va prendre du temps, beaucoup de temps et d'ici l�* nous paierons �* tous les points de vue. > Et, pour cela, existe-t-il une autre issue que la rupture immédiate avec > l'Union > européenne et toutes ses institutions ? > Trop tard, ce serait tout simplement suicidaire. -- Looping |