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#1 |
Berichten: n/a
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![]() Alors que le procès en appel du militant d’extrême-gauche Bahar Kiyongür
est en cours |1|, ce qui est désormais une véritable affaire d’Etat |2| rebondit de façon spectaculaire aujourd’hui avec la publication par la presse de preuves du fait que le gouvernement belge a cherché �* livrer �* la Turquie M. Kimyongür, pourtant citoyen belge et �* ce titre inextradable. Le journal Le Soir écrit, en Une : « Une réunion secrète a organisé la livraison du porte-parole du DHKP-C �* la Turquie, via les Pays-Bas ». Suit, en pages intérieures, un long article accablant de Marc Metdepenningen détaillant par le menu la façon dont s’y sont pris les services belges. Un rappel textuel des dénégations scandaleuses de la ministre de la Justice Onkelinx aux questions du sénateur Josy Dubié — qui s’était engagé avec ses collègues socialistes Pierre Galand et Jean Cornil dans la défense de Bahar Kimyongür — souligne avec toute la cruauté nécessaire la duplicité incroyable du gouvernement dans cette affaire. La ministre de la justice Laurette Onkelinx et jusqu’au premier sinistre sont donc, c’est désormais un fait, engagés jusqu’au cou non seulement dans un outrage extrêmement grave �* plusieurs principes fondamentaux de l’Etat de droit mais aussi dans ce qu’on peut considérer, étant donné les pratiques de la Turquie �* l’endroit des droits de l’homme et la façon dont elle traite ses opposants politiques, dans une véritable tentative d’assassinat par procuration. Etant donné ces faits, il me semble que la démission de la ministre Onkelinx, voire du gouvernement dans son entier, s’impose et doit être réclamée comme condition d’une restauration de l’Etat de droit. Rappelons, puisque les commentaires lus ici et l�* sur le net semblent montrer que c’est indispensable, que M. Kimyongür a le droit d’avoir les opinions qu’il veut, pour autant qu’il respecte la loi dans les actes qu’il pose, ce qu’il semble avoir toujours fait jusqu’�* présent. M. Kimyongür n’est actuellement poursuivi par la justice qu’en vertu d’une législation d’exception instaurant notamment, au mépris des principes les plus fondamentaux de notre droit qui stipulent notamment que chacun ne peut être jugé que pour les actes qu’il a commis, un délit d’association. M. Kimyongür a, comme chaque citoyen de ce pays, le droit �* la liberté d’expression, le droit �* un procès équitable, le droit �* la vie, tout simplement,... droits que le gouvernement belge a semble-t-il décidé de mépriser de la plus scandaleuse des façons. Bahar Kiyongür est en train de devenir un symbole de la destruction de nos libertés les plus fondamentales au nom, principalement, de cette aberration que constitue la « guerre contre le terrorisme ». Qu’on soit d’accord ou pas avec les idées qu’il défend, il est — la chose ne souffre désormais plus la moindre contestation — du devoir de chaque citoyen de ce pays de prendre sa défense. Ceux qui prendront sur eux, malgré l’évidence, d’ignorer ce qui se passe actuellement, non seulement n’auront pas �* se plaindre le jour où ils seront les victimes de cet Etat de non-droit, mais devront en plus assumer la responsabilité de s’en être rendus les complices. |1| Des informations �* ce sujet sont disponibles sur le site web du Comité pour la liberté d’expression et d’association. |2| Lire le billet que j’avais consacré ici au sujet en mai dernier. http://bulles.agora.eu.org/20060919_...kimyongur.html http://bulles.agora.eu.org/20060919_...kimyongur.html |
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#2 |
Berichten: n/a
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![]() On 19 Sep 2006 19:14:23 -0000, Nomail <[email protected]> wrote:
>Alors que le procès en appel du militant d’extrême-gauche Bahar Kiyongür >est en cours |1|, ce qui est désormais une véritable affaire d’Etat |2| >rebondit de façon spectaculaire aujourd’hui avec la publication par la >presse de preuves du fait que le gouvernement belge a cherché �* livrer �* >la Turquie M. Kimyongür, pourtant citoyen belge et �* ce titre inextradable. > > >Le journal Le Soir écrit, en Une : « Une réunion secrète a organisé la >livraison du porte-parole du DHKP-C �* la Turquie, via les Pays-Bas ». >Suit, en pages intérieures, un long article accablant de Marc >Metdepenningen détaillant par le menu la façon dont s’y sont pris les >services belges. > >Un rappel textuel des dénégations scandaleuses de la ministre de la >Justice Onkelinx aux questions du sénateur Josy Dubié — qui s’était engagé >avec ses collègues socialistes Pierre Galand et Jean Cornil dans la >défense de Bahar Kimyongür — souligne avec toute la cruauté nécessaire la >duplicité incroyable du gouvernement dans cette affaire. > > > >La ministre de la justice Laurette Onkelinx et jusqu’au premier sinistre >sont donc, c’est désormais un fait, engagés jusqu’au cou non seulement >dans un outrage extrêmement grave �* plusieurs principes fondamentaux de >l’Etat de droit mais aussi dans ce qu’on peut considérer, étant donné les >pratiques de la Turquie �* l’endroit des droits de l’homme et la façon dont >elle traite ses opposants politiques, dans une véritable tentative >d’assassinat par procuration. > > >Etant donné ces faits, il me semble que la démission de la ministre >Onkelinx, voire du gouvernement dans son entier, s’impose et doit être >réclamée comme condition d’une restauration de l’Etat de droit. > >Rappelons, puisque les commentaires lus ici et l�* sur le net semblent >montrer que c’est indispensable, que M. Kimyongür a le droit d’avoir les >opinions qu’il veut, pour autant qu’il respecte la loi dans les actes >qu’il pose, ce qu’il semble avoir toujours fait jusqu’�* présent. M. >Kimyongür n’est actuellement poursuivi par la justice qu’en vertu d’une >législation d’exception instaurant notamment, au mépris des principes les >plus fondamentaux de notre droit qui stipulent notamment que chacun ne >peut être jugé que pour les actes qu’il a commis, un délit d’association. > >M. Kimyongür a, comme chaque citoyen de ce pays, le droit �* la liberté >d’expression, le droit �* un procès équitable, le droit �* la vie, tout >simplement,... droits que le gouvernement belge a semble-t-il décidé de >mépriser de la plus scandaleuse des façons. Bahar Kiyongür est en train de >devenir un symbole de la destruction de nos libertés les plus >fondamentales au nom, principalement, de cette aberration que constitue la >« guerre contre le terrorisme ». Qu’on soit d’accord ou pas avec les idées >qu’il défend, il est — la chose ne souffre désormais plus la moindre >contestation — du devoir de chaque citoyen de ce pays de prendre sa >défense. Ceux qui prendront sur eux, malgré l’évidence, d’ignorer ce qui >se passe actuellement, non seulement n’auront pas �* se plaindre le jour où >ils seront les victimes de cet Etat de non-droit, mais devront en plus >assumer la responsabilité de s’en être rendus les complices. > >|1| Des informations �* ce sujet sont disponibles sur le site web du Comité >pour la liberté d’expression et d’association. > >|2| Lire le billet que j’avais consacré ici au sujet en mai dernier. >http://bulles.agora.eu.org/20060919_...kimyongur.html > > >http://bulles.agora.eu.org/20060919_...kimyongur.html Vous avez parfaitement raison. Mais dans la mort programmée de l'Etat de droit les lois d'exception dont M. Kiyongür est victime, ou risque de l'être ne sont qu'un jalon de plus. Avant cela il y a eu la disparition de la présomption d'innocence en matière d'infractions de roulage, et en matière fiscale (la fameuse "Charte du Contribuable" a été totalement vidée de sa substance). Et je me demande si tout n'a pas commencé avec la suppression du recensement linguistique, quand 300 bourgmestres inciviques ont refusé d'appliquer la loi. Non seulement ils et n'ont pas été sanctionnés, mais on a interdit le volet linguistique du recensement. L'ignorance est devenue obligatoire, et chaque fois que je vois le blason du Brabant flamand qui porte en son centre un signe de sens interdit, je me dit qu'il y a des choix inconscients révélateurs. En tout cas, depuis lors, en dehors de la région-croupion de Bruxelles capitale, les habitants des communes d'entre-deux, bilingues de fait, ne bénéficient plus de la protection des lois nationales, surtout depuis la fixation d'une frontière linguistique qui piétine les réalités sociales et le droit des gens. Et on s'étonne que les tensions communautaires continuent de monter. Comme si on avait oublié ce que signifie "hors la loi". |