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#1 |
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![]() L'histoire nationale finit par devenir insupportable. Dominique de Villepin
a donc eu honte de faire commémorer la victoire d'Austerlitz alors que l'Angleterre a célébré avec faste celle de Trafalgar et la Belgique celle de Waterloo. François Mitterrand même semble déj�* lointain, lui qui, en 1987, ne craignait pas d'assister �* la messe pour le millénaire de la dynastie capétienne, avant de commémorer avec faste la Révolution française. La connaissance historique est de plus en plus contestée par une logique judiciaire qui n'a plus de limite, comme le montre, aujourd'hui, la mise en cause du dictionnaire Le Robert, sommé par une association raciale et une association antiraciste de remplacer, sous leur dictée, sa définition de la colonisation, qui y figure depuis quarante ans, par une condamnation de ce "crime contre l'humanité". A quand l'interdiction des écrits de Senghor, coupable d'avoir estimé que "la colonisation est un phénomène universel, qui, �* côté de ses aspects négatifs, a certains aspects positifs"? Et ceux de Marguerite Duras, qui évoquait ces "pays lointains et sauvages où tout était �* faire". (même si je conviens que qualifier de "sublime, forcément sublime" le possible meurtre de Grégory par sa mère est �* mon sens "nullissime, forcément nullissime" !!!) C'est contre cette réécriture du récit national en réquisitoire permanent que s'élève aujourd'hui, avec colère, Pascal Bruckner, dans un essai �* paraître le 3 octobre, chez Grasset. Il appelle �* en finir avec cette Tyrannie de la pénitence et n'hésite pas �* renverser la situation pour prôner une fierté française. Il montre, d'abord, que ce "masochisme" est une particularité occidentale récente dont la France offre une caricature. "Comme il y a des prêcheurs de haine dans l'islamisme radical, il y a des prêcheurs de honte dans nos démocraties, surtout chez les élites pensantes." Il voit dans ce masochisme une forme de prétention: "La décolonisation nous a privés de notre puissance, notre poids économique ne cesse de décliner, mais, dans une colossale surestimation, nous continuons �* nous voir comme le centre de gravité maléfique dont dépend l'Univers." Or, selon lui, nous ne sommes pas coupables. D'abord, parce qu'il "n'y a pas de transmission héréditaire du statut de victime et de bourreau", sauf �* renouer avec l'essentialisme dont Maurras fut en France le dernier représentant. Et, surtout, parce que si "toutes les civilisations, les Perses, les Mongols, les Chinois, les Aztèques, les Incas, les Ottomans, ont été colonisatrices", seul l'Occident s'est amendé. L'esclavage? L'Occident n'a fait que prendre "le relais des Arabes et des Africains", mais il a "engendré l'abolitionnisme et mis fin �* l'esclavage avant les autres nations". Refusant le rôle de bouc émissaire que l'on veut nous faire jouer, Pascal Bruckner ajoute que nous ne sommes pas responsables de la situation actuelle des pays décolonisés. Déj�*, d'anciens vrais tiers-mondistes comme Gérard Chaliand et Yves Lacoste estimaient que, après quarante ans d'indépendance, les dictatures d'Afrique, saignées par la corruption ou les guerres tribales, devaient être tenues pour responsables de leurs malheurs. L'économiste Daniel Cohen ajoute que l'Occident ne s'est pas développé en pillant le tiers-monde et que les puissances coloniales se sont développées moins vite que les puissances non coloniales. Cinquante ans après son célèbre Portrait du colonisé, Albert Memmi pose donc la question dans Portrait du décolonisé: "Qu'avez-vous fait de votre liberté?" Pascal Bruckner va plus loin: si nous ne devons pas nous sentir coupables, nous avons de quoi nous sentir plus fiers. Il n'hésite pas �* revendiquer une supériorité historique: "L'Europe a plutôt vaincu ses monstres, l'esclavage a été aboli, le colonialisme abandonné, le fascisme défait, le communisme mis �* genoux par KO. Quel continent peut afficher un tel bilan?" Alors que nous avons conscience de nos vices passés, pratiquant l'autocritique au point d'"exhiber nos plaies en public", le reste du monde demeure dans l'archaïsme de la recherche du bouc émissaire: le juif, l'Amérique, le Blanc. Pascal Bruckner propose donc d' "inverser notre rapport au passé: ne pas y voir une source de déploration mais de fierté". Retourner "l'accusation contre les accusateurs", les "soumettre �* leur tour au feu roulant de la critique", "accuser plutôt que s'accuser": "Il y a des mosquées �* Rome mais y a-t-il des églises �* La Mecque, �* Djedda, �* Riyad? Ne vaut-il pas mieux être musulman �* Düsseldorf ou �* Paris que chrétien au Caire ou �* Karachi?" |
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#2 |
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![]() Oreste Hétoudabord a écrit :
> L'histoire nationale finit par devenir insupportable. Dominique de Villepin > a donc eu honte de faire commémorer la victoire d'Austerlitz alors que > l'Angleterre a célébré avec faste celle de Trafalgar et la Belgique celle de > Waterloo. François Mitterrand même semble déj�* lointain, lui qui, en 1987, > ne craignait pas d'assister �* la messe pour le millénaire de la dynastie > capétienne, avant de commémorer avec faste la Révolution française. Quelqu'un se souvient si son successeur, un certain Chirac, a célébré avec autant d'éclat le 1500e anniversaire du baptême de Clovis http://www.humanite.presse.fr/journa...6-09-11-760477 Mégret répondit : «On tente, s'étranglaient-ils, de faire passer ce baptême pour un acte de fondation de la nation. Or, l'acte de fondation de la république, c'est 1789.» (...) En clair, parce que Clovis ne correspond pas �* l'idéal «black, blanc, beur», il faut le répudier. (...) Contrairement �* ce qu'affirme Jacques Chirac, la France n'est pas une nation multiraciale. Si Clovis a pu réaliser l'unité politique de la France, c'est parce que le sentiment de cette unité lui préexistait. » http://www.bruno-megret.com/article.php3?cat=14&id=366 > La connaissance historique est de plus enal plus contestée par une logique > judiciaire qui n'a plus de limite, comme le montre, aujourd'hui, la mise en > cause du dictionnaire Le Robert, sommé par une association raciale et une > association antiraciste subventionnées par les contribuables pigeons... >de remplacer, sous leur dictée, sa définition de la > colonisation, qui y figure depuis quarante ans, par une condamnation de ce > "crime contre l'humanité". A quand l'interdiction des écrits de Senghor, > coupable d'avoir estimé que "la colonisation est un phénomène universel, > qui, �* côté de ses aspects négatifs, a certains aspects positifs"? Et ceux > de Marguerite Duras, qui évoquait ces "pays lointains et sauvages où tout > était �* faire". (même si je conviens que qualifier de "sublime, forcément > sublime" le possible meurtre de Grégory par sa mère est �* mon sens > "nullissime, forcément nullissime" !!!) > C'est contre cette réécriture du récit national en réquisitoire permanent > que s'élève aujourd'hui, avec colère, Pascal Bruckner, dans un essai �* > paraître le 3 octobre, chez Grasset. J'avois beaucoup son Sanglot de l'homme blanc, nous ne nous le passions entre étudiants... > Il appelle �* en finir avec cette > Tyrannie de la pénitence et n'hésite pas �* renverser la situation pour > prôner une fierté française. Il montre, d'abord, que ce "masochisme" est une > particularité occidentale récente dont la France offre une caricature. C'est bien le vent tourne. Le Je ne demande pas pardon d'Alain Griotteray, il y a quelques années, a participé �* ce mouvement de refus de repentance. > "Comme il y a des prêcheurs de haine dans l'islamisme radical, il y a des > prêcheurs de honte dans nos démocraties, surtout chez les élites pensantes." > Il voit dans ce masochisme une forme de prétention: "La décolonisation nous > a privés de notre puissance, notre poids économique ne cesse de décliner, > mais, dans une colossale surestimation, nous continuons �* nous voir comme le > centre de gravité maléfique dont dépend l'Univers." > Or, selon lui, nous ne sommes pas coupables. D'abord, parce qu'il "n'y a pas > de transmission héréditaire du statut de victime et de bourreau", sauf �* > renouer avec l'essentialisme dont Maurras fut en France le dernier > représentant. Et, surtout, parce que si "toutes les civilisations, les > Perses, les Mongols, les Chinois, les Aztèques, les Incas, les Ottomans, ont > été colonisatrices", seul l'Occident s'est amendé. L'esclavage? L'Occident > n'a fait que prendre "le relais des Arabes et des Africains", mais il a > "engendré l'abolitionnisme et mis fin �* l'esclavage avant les autres > nations". Exact. > Refusant le rôle de bouc émissaire que l'on veut nous faire jouer, Pascal > Bruckner ajoute que nous ne sommes pas responsables de la situation actuelle > des pays décolonisés. Déj�*, d'anciens vrais tiers-mondistes comme Gérard > Chaliand et Yves Lacoste estimaient que, après quarante ans d'indépendance, > les dictatures d'Afrique, saignées par la corruption ou les guerres > tribales, devaient être tenues pour responsables de leurs malheurs. Bernard Lugan va sortir un livre sur le même thème : "Pour en finir avec la colonisation. L'Europe et l'Afrique, XVe-XXe siècle(s)" aux éditions du Rocher. En précommande ici : http://www.amazon.fr/Pour-en-Finir-a.../2268060209/sr... Devrait paraître en novembre 2006. > L'économiste Daniel Cohen ajoute que l'Occident ne s'est pas développé en > pillant le tiers-monde et que les puissances coloniales se sont développées > moins vite que les puissances non coloniales. Cinquante ans après son > célèbre Portrait du colonisé, Albert Memmi pose donc la question dans > Portrait du décolonisé: "Qu'avez-vous fait de votre liberté?" > Pascal Bruckner va plus loin: si nous ne devons pas nous sentir coupables, > nous avons de quoi nous sentir plus fiers. Il n'hésite pas �* revendiquer une > supériorité historique: "L'Europe a plutôt vaincu ses monstres, l'esclavage > a été aboli, le colonialisme abandonné, le fascisme défait, le communisme > mis �* genoux par KO. Quel continent peut afficher un tel bilan?" Alors que > nous avons conscience de nos vices passés, pratiquant l'autocritique au > point d'"exhiber nos plaies en public", le reste du monde demeure dans > l'archaïsme de la recherche du bouc émissaire: le juif, l'Amérique, le > Blanc. Pascal Bruckner propose donc d' "inverser notre rapport au passé: ne > pas y voir une source de déploration mais de fierté". Retourner > "l'accusation contre les accusateurs", les "soumettre �* leur tour au feu > roulant de la critique", "accuser plutôt que s'accuser": "Il y a des > mosquées �* Rome mais y a-t-il des églises �* La Mecque, �* Djedda, �* Riyad? Ne > vaut-il pas mieux être musulman �* Düsseldorf ou �* Paris que chrétien au > Caire ou �* Karachi?" > Bravo ! |