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#1 |
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![]() .... Hitler et Staline avaient de nombreux points communs, �* commencer
par leur souverain mépris �* l'égard des souffrances et des pertes de la population civile. Avant l'attaque allemande, Staline avait disposé de plusieurs semaines pour organiser l'évacuation de la population civile de Stalingrad. Mais, comme il l'avait déj�* fait �* Moscou ou �* Leningrad, il avait préféré transformer la ville en forteresse, en y piégeant les habitants, contraints de se transformer en autant de combattants improvisés. "Le NKVD avait réquisitionné presque toutes les embarcations disponibles, et Staline se refusa �* autoriser les habitants de Stalingrad �* évacuer au-del�* de la Volga. Il entendait ainsi contraindre les troupes se trouvant sur place, et en particulier la milice locale, �* défendre la ville avec l'acharnement du désespoir. "Nul, devait déclarer un témoin qui, petit garçon, s'était ainsi trouvé bloqué avec sa mère, ne se souciait des êtres humains. Nous n'étions, nous aussi, que de la chair �* canon" (1) Deux ans plus tard, Hitler reprendrait l'idée �* son compte, en condamnant des dizaines de milliers de civils �* périr inutilement dans les "forteresses" de Koenigsberg, Breslau ou Berlin. (1) Beevor, page 155 -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |
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#2 |
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![]() D'Iberville a écrit :
>... Hitler et Staline avaient de nombreux points communs, �* commencer > par leur souverain mépris �* l'égard des souffrances et des pertes de la > population civile. > > Avant l'attaque allemande, Staline avait disposé de plusieurs semaines > pour organiser l'évacuation de la population civile de Stalingrad. Mais, > comme il l'avait déj�* fait �* Moscou ou �* Leningrad, il avait préféré > transformer la ville en forteresse, en y piégeant les habitants, > contraints de se transformer en autant de combattants improvisés. > > "Le NKVD avait réquisitionné presque toutes les embarcations > disponibles, et Staline se refusa �* autoriser les habitants de > Stalingrad �* évacuer au-del�* de la Volga. Il entendait ainsi contraindre > les troupes se trouvant sur place, et en particulier la milice locale, �* > défendre la ville avec l'acharnement du désespoir. "Nul, devait déclarer > un témoin qui, petit garçon, s'était ainsi trouvé bloqué avec sa mère, > ne se souciait des êtres humains. Nous n'étions, nous aussi, que de la > chair �* canon" (1) > > Deux ans plus tard, Hitler reprendrait l'idée �* son compte, en > condamnant des dizaines de milliers de civils �* périr inutilement dans > les "forteresses" de Koenigsberg, Breslau ou Berlin. Euh. Il n'y a pas eu des dizaines, des centaines de milliers de Prussiens sur les routes et les mers, d'où les naufrages comme le Goya (environ 7 000 victimes noyées), le Gustloff (environ 8 000 noyés), le Cap Arcona, etc. En tous cas, sans doute environ 20 000 Prussiens orientaux furent noyés alors qu'ils fuyaient sur des paquebots civils. http://de.wikipedia.org/wiki/Goya_%28Schiff%29 http://de.wikipedia.org/wiki/Wilhelm...f_%28Schiff%29 http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Gustloff http://www.herodote.net/histoire01303.htm En effet, beaucoup de Koenigsbourgeois quittèrent la ville après les massacres et atrocités soviétiques commises �* Nemmersdorf et �* Gumbinnen. Encerclés par l'Armée rouge, une percée temporaire par les Allemands permit �* de nombreux civils de fuir par Pillau en janvier 45, la défense continua pendant les mois de février et mars. La ville se rendit le 9 avril 1945. Pour Berlin, je me demande bien où l'Allemagne en décomposition et quasiment totalement occupée aurait pu évacuer cette population (sans que cette population passe dans des zones ennemies). Mais il est vrai que, dans la perspective de guerre totale, tous les hommes valides -- même adolescents ou vieux (enfin dans la quarantaine ou la cinquantaine) -- étaient appelés �* se battre, cela n'exclut pas l'évacuation des autres (4 000 enfants noyés avec le Gustloff). |
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#3 |
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![]() Réjean Laflamme a écrit :
> D'Iberville a écrit : >> ... Hitler et Staline avaient de nombreux points communs, �* commencer >> par leur souverain mépris �* l'égard des souffrances et des pertes de la >> population civile. >> >> Avant l'attaque allemande, Staline avait disposé de plusieurs semaines >> pour organiser l'évacuation de la population civile de Stalingrad. Mais, >> comme il l'avait déj�* fait �* Moscou ou �* Leningrad, il avait préféré >> transformer la ville en forteresse, en y piégeant les habitants, >> contraints de se transformer en autant de combattants improvisés. >> >> "Le NKVD avait réquisitionné presque toutes les embarcations >> disponibles, et Staline se refusa �* autoriser les habitants de >> Stalingrad �* évacuer au-del�* de la Volga. Il entendait ainsi contraindre >> les troupes se trouvant sur place, et en particulier la milice locale, �* >> défendre la ville avec l'acharnement du désespoir. "Nul, devait déclarer >> un témoin qui, petit garçon, s'était ainsi trouvé bloqué avec sa mère, >> ne se souciait des êtres humains. Nous n'étions, nous aussi, que de la >> chair �* canon" (1) >> >> Deux ans plus tard, Hitler reprendrait l'idée �* son compte, en >> condamnant des dizaines de milliers de civils �* périr inutilement dans >> les "forteresses" de Koenigsberg, Breslau ou Berlin. > > Euh. Il n'y a pas eu des dizaines, des centaines de milliers de > Prussiens sur les routes et les mers, d'où les naufrages comme le Goya > (environ 7 000 victimes noyées), le Gustloff (environ 8 000 noyés), le > Cap Arcona, etc. En tous cas, sans doute environ 20 000 Prussiens > orientaux furent noyés alors qu'ils fuyaient sur des paquebots civils. Je suis au courant de tout cela et aussi du fait que plusieurs millions d'Allemands quittèrent �* un moment ou un autre leurs villes et villages pour fuir l'avance soviétique. Mais quand vous réquisitionnez la population civile, femmes et enfants compris, pour creuser des fossés antichars, quand vous l'autorisez �* quitter la ville mais sans lui fournir le moindre moyen de transport quand il fait - 20 degrés dehors, quand vous tirez �* la mitrailleuse sur toutes les maisons où on hisse un drapeau blanc, quand vous décrétez que la ville est "forteresse" ou quand vous interdisez l'évacuation de civils de régions entières (comme Himmler le fit en Poméranie orientale), vous prenez la population civile en otage... > d'où les naufrages comme le Goya > (environ 7 000 victimes noyées), le Gustloff (environ 8 000 noyés), le > Cap Arcona, etc. En tous cas, sans doute environ 20 000 Prussiens > orientaux furent noyés alors qu'ils fuyaient sur des paquebots civils. Le Gustloff transportait également 2 000 militaires, sous-mariniers, cadets de la marine, servants des pièces de DCA et auxiliaires féminines de l'armée de terre, ce qui, du point de vue des Russes, en faisait une cible militaire comme une autre. Quant au Cap Arcona, il ne transportait pas de réfugiés civils allemands mais bien plus de 4 500 déportés et prisonniers de guerre des camps de concentration de Neuengamme, Stutthof et Dora-Mittelbau. Et le Cap Arcona ne fut pas victime des Russes, mais bien de l'aviation britannique, qui l'arrosérent �* la roquette et au canon de 20mm avant que les survivants, barbotant dans l'eau ne soit �* leur tour mitraillés par les SS présents sur les plages... -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |