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#1 |
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![]() .... contrairement �* une légende tenace qui en fait une armée hautement
mécanisée, la Wehrmacht, particulièrement sur le Front de l'Est, était d'abord et avant tout une armée �* cheval. C'était par dizaines de milliers que les chevaux avaient amené jusque Stalingrad les canons, les munitions, les approvisionnements et le matériel destinés au siège de la ville. Cette tâche accomplie, et puisque la ville et ses environs ne leur offraient ni nourriture ni abris convenables, décision avait été prise de les replier massivement �* l'Ouest dès les premières gelées. Logique en soi, cet ordre n'en eut pas moins des conséquences dramatiques dès lors que sonna l'heure de la retraite. "Dans certains cas, la solution trouvée était d'une brutale simplicité. Un sous-officier réquisitionnait, derrière les barbelés, quelques prisonniers russes aux trois-quarts morts de faim pour les transformer en bêtes de trait. "Quand la retraite commença, le 20 novembre, devait raconter l'un d'eux, on nous mit �* la place des chevaux pour tirer les charrettes chargées de vivres et de munitions. Les prisonniers qui n'arrivaient pas �* avancer aussi vite que le voulait le Feldwebel étaient abattus sur place. (...) Au camp de Vertiachy, les Allemands sélectionnaient les prisonniers les moins épuisés pour les emmener avec eux. Les autres furent laissés sur place �* périr dans la neige, car il n'y avait aucun abri �* l'intérieur de l'enceinte de barbelés" (1) (1) Beevor, page 349 -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |