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Oud 28 november 2006, 11:45   #1
Bourget
 
Berichten: n/a
Standaard Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_du_?==?ISO-8859-1?Q?g=E9nocide_vend=E9en?=

http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html

"À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous
Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �* en
débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."
 
Oud 28 november 2006, 11:45   #2
JiMMs
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

Il y a bien pire : Le cas d'un individu appelé Scrat!!!
Responsable du réchauffement planétaire et de la dérive des continents.
Que fait le tribunal de La Haye?
--
JiMMs


"Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
>

http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>
> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
> ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
> interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
> longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
> française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous
> Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
> nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �* en
> débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
> fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."



 
Oud 28 november 2006, 17:45   #3
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>
> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
> ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
> interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
> longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
> française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous
> Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
> nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �*
> en débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
> fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."



La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ? Que la
Turquie condamne la négation par la France de sa responsabilité dans le
génocide rwandais.




 
Oud 28 november 2006, 18:05   #4
Bourget
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

abourick a écrit :
> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]
>
>> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>>
>>
>> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
>> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
>> ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
>> interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
>> longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
>> française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous
>> Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
>> nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �*
>> en débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
>> fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."

>
>
>
> La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ? Que la
> Turquie condamne la négation par la France de sa responsabilité dans le
> génocide rwandais.


La France n'est pas responsable de ce génocide, ce fut par contre le
seul pays �* tenter d'abord d'amener les rebelles et le gouvernement �* la
négociation (alors que Kagamé ne voyait par l�* qu'une manière
d'infiltrer le Rwanda) et ensuite �* protéger les populations. On ne peut
en dire autant de ceux qui armèrent les rebelles meurtriers (les USA) ou
des pleutres (Canadiens ou Belges) qui fuirent quand quelques-uns des
leurs moururent ou qui restèrent figés dans leurs cantonnements.

http://www.rwanda-info.net/media/mus...an_Europe1.mp3

Faut vous faire soigner, abourick.

 
Oud 28 november 2006, 18:25   #5
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit :
>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]
>>
>>> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>>>
>>>
>>> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
>>> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou
>>> de ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont
>>> pas interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils
>>> furent longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la
>>> gauche française), les génocides commis sous Mao et, plus près de
>>> nous, sous Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les
>>> génocides ont été nombreux. Mais c'est aux historiens �* les
>>> découvrir, �* les étudier, �* en débattre, �* les dénoncer et non �*
>>> des parlementaires, réagissant en fonction de leurs passions ou de
>>> leurs intérêts électoraux du moment."

>>
>>
>>
>> La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ?
>> Que la Turquie condamne la négation par la France de sa
>> responsabilité dans le génocide rwandais.

>
> La France n'est pas responsable de ce génocide,



Oh que si !


La Commission d'Enquête Citoyenne qui compte parmi ses membres de nombreux
universitaires spécialistes du Rwanda, de l'Afrique Centrale et de l'Afrique
des Grands Lacs et qui a enquêté pendant des mois, recueillant des
témoignages au Rwanda comme en France auprès de particuliers comme auprès
d'ONG et d'institutions internationales, a conclu en 2004 de la manière
suivante ses travaux sur le rôle de la France dans le génocide rwandais :


http://cec.rwanda.free.fr/documents/...ec_rapport.pdf

La Commission d'enquête citoyenne demande d'ores et déj�* :

- que soient examinées avec sérieux la somme d'éléments pouvant laisser
présumer l'implication active de certains Français, responsables ou
subalternes, dans le génocide des Tutsi en 1994 ; l'impunité en ce domaine
n'est pas envisageable ; si ces éléments étaient confirmés, la saisine des
instances judiciaires serait nécessaire, qu'il s'agisse du Tribunal pénal
international d'Arusha ou de la justice française ;

- que des députés exercent aussi leur rôle constitutionnel de contrôle de
l'exécutif, sans se contenter des résultats d'une Mission d'information
parlementaire qui a esquivé les sujets les plus sensibles ; sur le thème du
rôle de la France dans le génocide de 1994, l'information du Parlement ne
peut être considérée comme close ;

- que les partis politiques et le mouvement citoyen considèrent la
dangerosité d'évolutions organisationnelles récentes, telle la constitution
du Commandement des opérations spéciales en une sorte de « légion
présidentielle » ;

- que la France, dans ses rapports avec le peuple rwandais, se dispose �*
tirer les conséquences de ceux de ses actes qui seront avérés, parmi ceux
qu'a évoqués la Commission ou qui pourraient encore se révéler.




.................................................. ...............
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>>>> at http://www.TitanNews.com <<<<

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Oud 28 november 2006, 18:35   #6
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit :
>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]
>>
>>> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>>>
>>>
>>> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
>>> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou
>>> de ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont
>>> pas interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils
>>> furent longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la
>>> gauche française), les génocides commis sous Mao et, plus près de
>>> nous, sous Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les
>>> génocides ont été nombreux. Mais c'est aux historiens �* les
>>> découvrir, �* les étudier, �* en débattre, �* les dénoncer et non �*
>>> des parlementaires, réagissant en fonction de leurs passions ou de
>>> leurs intérêts électoraux du moment."

>>
>>
>>
>> La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ?
>> Que la Turquie condamne la négation par la France de sa
>> responsabilité dans le génocide rwandais.

>
> La France n'est pas responsable de ce génocide,



Oh que si !


La Commission d'Enquête Citoyenne qui compte parmi ses membres de nombreux
universitaires spécialistes du Rwanda, de l'Afrique Centrale et de l'Afrique
des Grands Lacs et qui a enquêté pendant des mois, recueillant des
témoignages au Rwanda comme en France auprès de particuliers comme auprès
d'ONG et d'institutions internationales, a conclu en 2004 de la manière
suivante ses travaux sur le rôle de la France dans le génocide rwandais :


http://cec.rwanda.free.fr/documents/...ec_rapport.pdf

La Commission d'enquête citoyenne demande d'ores et déj�* :

- que soient examinées avec sérieux la somme d'éléments pouvant laisser
présumer l'implication active de certains Français, responsables ou
subalternes, dans le génocide des Tutsi en 1994 ; l'impunité en ce domaine
n'est pas envisageable ; si ces éléments étaient confirmés, la saisine des
instances judiciaires serait nécessaire, qu'il s'agisse du Tribunal pénal
international d'Arusha ou de la justice française ;

- que des députés exercent aussi leur rôle constitutionnel de contrôle de
l'exécutif, sans se contenter des résultats d'une Mission d'information
parlementaire qui a esquivé les sujets les plus sensibles ; sur le thème du
rôle de la France dans le génocide de 1994, l'information du Parlement ne
peut être considérée comme close ;

- que les partis politiques et le mouvement citoyen considèrent la
dangerosité d'évolutions organisationnelles récentes, telle la constitution
du Commandement des opérations spéciales en une sorte de « légion
présidentielle » ;

- que la France, dans ses rapports avec le peuple rwandais, se dispose �*
tirer les conséquences de ceux de ses actes qui seront avérés, parmi ceux
qu'a évoqués la Commission ou qui pourraient encore se révéler.

 
Oud 28 november 2006, 19:15   #7
Thibaud
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

abourick a écrit:
> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]


>> La France n'est pas responsable de ce génocide,

>
>
>
> Oh que si !
>


Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de tout.

Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger entre
eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature que ce soit,
ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» - RIEN- et ensuite, dans
quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour connaître
leurs dispositions.

Est-ce bien ça qu'il faut faire?

De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face tu as tort.

Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.

Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.

 
Oud 28 november 2006, 19:25   #8
Den85
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Re:_Et_si_la_Turquie_punissait....la_n=E9gatio n_du_g=E9nocide_vend=E9en?=


abourick a écrit :

> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]
> > http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
> >
> > "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
> > d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
> > ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
> > interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
> > longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
> > française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous
> > Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
> > nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �*
> > en débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
> > fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."

>
>
> La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ? Que la
> Turquie condamne la négation par la France de sa responsabilité dans le
> génocide rwandais.


C'est de la désinformation... la France n'a jamais commis ou soutenu
un quelconque génocide au Rwanda, ne vous laissez pas berner pas la
propagande anglo-saxonne...

 
Oud 29 november 2006, 04:19   #9
D'Iberville
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

Thibaud a écrit :
> abourick a écrit:
>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]

>
>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,

>>
>>
>>
>> Oh que si !
>>

>
> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de tout.
>
> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature que
> ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» - RIEN- et
> ensuite, dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants
> pour connaître leurs dispositions.
>
> Est-ce bien ça qu'il faut faire?


Faudrait quand même savoir ce que vous voulez : le 9 septembre 2006, �*
ma question : "considérez-vous qu'il vaut mieux laisser crever 800 000
Ruandais, 300 000 Darfouriens, 2 000 000 de Congolais ou... 1 500
Libanais, en toute connaissance de cause, plutôt que de courir le risque
d'être accusé d'ingérence ?", vous répondiez "OUI"...


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".
 
Oud 29 november 2006, 05:45   #10
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Re:_Et_si_la_Turquie_punissait....la_n=E9gatio n_du_g=E9nocide_vend=E9en?=

Bien vrai, mais les Turcs ne se sont pas privés de promulguer une loi
interdisant aux turcs de parler d'un génocide �* propos de leur
comportement en Arménie.

Pépère

Bourget a écrit :

> abourick a écrit :
> > "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> > [email protected]
> >
> >> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
> >>
> >>
> >> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
> >> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de
> >> ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas
> >> interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent
> >> longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche
> >> française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous,sous
> >> Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été
> >> nombreux. Mais c'est aux historiens �* les découvrir, �* les étudier, �*
> >> en débattre, �* les dénoncer et non �* des parlementaires, réagissant en
> >> fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."

> >
> >
> >
> >


 
Oud 29 november 2006, 07:35   #11
Thibaud
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

D'Iberville a écrit:
> Thibaud a écrit :
>
>> abourick a écrit:
>>
>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>> [email protected]
>>>>
>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>>>>>>>>>>
>>> Oh que si !
>>>>>

>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de tout.
>>
>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature
>> que ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» - RIEN-
>> et ensuite, dans quelques génération, reprendre contact avec les
>> survivants pour connaître leurs dispositions.
>>
>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
> >

> Faudrait quand même savoir ce que vous voulez : le 9 septembre 2006, �*
> ma question : "considérez-vous qu'il vaut mieux laisser crever 800 000
> Ruandais, 300 000 Darfouriens, 2 000 000 de Congolais ou... 1 500
> Libanais, en toute connaissance de cause, plutôt que de courir le risque
> d'être accusé d'ingérence ?", vous répondiez "OUI"...
> >

Si l'Europe s'en mêle, elle a tort.

Si l'Europe ne s'en mêle pas, elle a tort.

Alors, autant laisser les gens régler leurs comptes entre eux sans s'en mêler.

Sauf, évidemment, si c'est la population locale qui appelle �* l'aide et que
la présence étrangère dans leur pays est acceptée, légitime, et que
l'intervention reste strictement humanitaire.

Ça n'a pas l'air d'être le cas ici.
--
Thibaud
http://www.congresboreal.ca/

 
Oud 29 november 2006, 07:45   #12
fda
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-15?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-15?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

Thibaud wrote:

> Si l'Europe s'en mêle, elle a tort.
> Si l'Europe ne s'en mêle pas, elle a tort.
> Alors, autant laisser les gens régler leurs comptes entre eux sans s'en
> mêler.
>
> Sauf, évidemment, si c'est la population locale qui appelle �* l'aide et
> que la présence étrangère dans leur pays est acceptée, légitime, et que
> l'intervention reste strictement humanitaire.


Si mes souvenirs sont bons :

- l'aide étatsunienne avait été demandée par le Sud Viet-Nam
- l'aide urssienne avait été demandée par le régime afghan

.... du moins officiellement ;-)
 
Oud 29 november 2006, 12:05   #13
D'Iberville
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

Thibaud a écrit :
> D'Iberville a écrit:
>> Thibaud a écrit :
>>
>>> abourick a écrit:
>>>
>>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>> [email protected]
>>>>>
>>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>>>>>>>>>>>
>>>> Oh que si !
>>>>>>
>>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
>>> tout.
>>>
>>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature
>>> que ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» -
>>> RIEN- et ensuite, dans quelques génération, reprendre contact avec
>>> les survivants pour connaître leurs dispositions.
>>>
>>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>> > Faudrait quand même savoir ce que vous voulez : le 9 septembre 2006,

>> �* ma question : "considérez-vous qu'il vaut mieux laisser crever 800
>> 000 Ruandais, 300 000 Darfouriens, 2 000 000 de Congolais ou... 1 500
>> Libanais, en toute connaissance de cause, plutôt que de courir le
>> risque d'être accusé d'ingérence ?", vous répondiez "OUI"...
>> >

> Si l'Europe s'en mêle, elle a tort.
>
> Si l'Europe ne s'en mêle pas, elle a tort.


C'est marrant, mais les Européens disent exactement la même chose des
USA ;-)

> Alors, autant laisser les gens régler leurs comptes entre eux sans s'en
> mêler.
> Sauf, évidemment, si c'est la population locale qui appelle �* l'aide et
> que la présence étrangère dans leur pays est acceptée,


Et comment voulez-vous savoir si TOUTE la population locale appelle �*
l'aide et accepte la présence étrangère dans leur pays ? Vous organisez
un référendum parmi eux avant de venir les aider ? Et que veut dire
"locale" dans le cas, par exemple, du Darfour, qui n'est jamais qu'une
*région* d'un pays appelé "Soudan" ? Vous organisez le référendum parmi
la population du Darfour ou alors parmi la population du Soudan ? Et si
la majorité de la population du Darfour appelle �* l'aide tandis que la
majorité de la population du Soudan rejette cette aide et toute présence
étrangère, vous faites quoi ?

> légitime,


Qui définit la légitimité ? les chefs locaux ? le gouvernement officiel
du pays ? les Nations Unies ? Dieu ?

> et que
> l'intervention reste strictement humanitaire.


Et comment comptez-vous organiser l'intervention "strictement
humanitaire" dans un pays ou une région dépourvue des moyens d'accès que
seuls les militaires possèdent, ou alors ravagée par une guerre civile,
des bandes armées ou des rebelles qui y font régner l'insécurité ? Vous
demandez �* chaque travailleur humanitaire de porter un gilet pare-balles
et un M16 en plus de la trousse de premiers secours ?


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".
 
Oud 29 november 2006, 12:35   #14
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Den85" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected] om
> abourick a écrit :
>
>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]
>>> http://www.lefigaro.fr/debats/200611...e_vendeen.html
>>>
>>> "À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens
>>> d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou
>>> de ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont
>>> pas interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils
>>> furent longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la
>>> gauche française), les génocides commis sous Mao et, plus près de
>>> nous, sous Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les
>>> génocides ont été nombreux. Mais c'est aux historiens �* les
>>> découvrir, �* les étudier, �* en débattre, �* les dénoncer et non �*
>>> des parlementaires, réagissant en fonction de leurs passions ou de
>>> leurs intérêts électoraux du moment."

>>
>>
>> La Vendée ? Pourquoi chercher si loin ce que tu as sous les yeux ?
>> Que la Turquie condamne la négation par la France de sa
>> responsabilité dans le génocide rwandais.

>
> C'est de la désinformation... la France n'a jamais commis ou soutenu
> un quelconque génocide au Rwanda, ne vous laissez pas berner pas la
> propagande anglo-saxonne...



Et ces universitaires français qui ont tenu en 2004 une Commission d'enquête
Citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide rwandais c'était aussi
des propagandistes anglo-saxons lorsqu'ils concluaient ainsi :



http://cec.rwanda.free.fr/documents/...ec_rapport.pdf


Conclusions provisoires des travaux de la Commission d'enquête citoyenne sur
le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994

(Paris, 22-26 mars 2004)

Réunie �* Paris du 22 au 26 mars 2004, la Commission d'enquête citoyenne sur
le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a
examiné durant cinq jours un ensemble de documents et témoignages portés �*
sa connaissance, suggérant que l'État français et certains de ses
représentants, officiels ou officieux, pourraient avoir été complices dans
ce génocide. Au terme de ses travaux, qui seront diffusés sous diverses
formes écrites et audiovisuelles, la Commission fait état de ses premières
conclusions :


1. Au plan militaire, la Commission constate :

- 1.1 Les troupes spéciales françaises, ce qui n'est pas contesté, ont formé
de 1991 �* 1993 dans plusieurs camps d'entraînement des milliers d'hommes qui
pour beaucoup allaient devenir les encadreurs du génocide ; la France admet
avoir formé les commandos de la Garde présidentielle et les troupes d'élite
de l'armée rwandaise, mais plusieurs témoignages avancent que, dans le
recrutement massif opéré �* l'époque, les hommes formés par les instructeurs
français pouvaient aussi bien être (ou devenir) des membres d'escadrons de
la mort, des instructeurs ou leaders des milices qui participeront au
génocide.

- 1.2 Dès janvier 1993, il était difficile pour ces instructeurs français
(DAMI) de ne pas voir la volonté exterminatrice de certains chefs et groupes
militaires ou miliciens aux moyens ainsi renforcés, puisqu'un important
massacre avait eu lieu �* proximité du camp de Bigogwe où travaillaient une
partie de ces DAMI.

- 1.3 Un témoin visuel entendu par la Commission assure que, déj�* en avril
1991, des militaires français arrêtaient les Tutsi �* un barrage routier près
de Ruhengeri, sur la base de leur carte d'identité ethnique, et les
remettaient aux miliciens en bord de route qui les assassinaient aussitôt ;
il reste �* rechercher si ces militaires auraient agi seuls ou en obéissant �*
des ordres, et dans le second cas le niveau hiérarchique de ces ordres.

- 1.4 Plusieurs témoignages recueillis au Rwanda, visionnés par la
Commission, allèguent d'une sorte de partage des tâches concerté dans le
Sud-Ouest du Rwanda, lors de l'opération Turquoise, entre certains
militaires français et des miliciens ; l'un de ces derniers et plusieurs
rescapés assurent que la découverte des survivants par les premiers éléments
de l'opération Turquoise sur les collines de Bisesero a coïncidé avec une
série d'attaques sans précédent des milices beaucoup mieux armées, qui
auraient massacré une partie des survivants, le reste n'étant sorti de ce
piège que 3 jours plus tard par les moyens de transport français ; des
témoins interrogés récemment sur place par la Commission, parmi les rescapés
et les miliciens, estiment que ce retard a été voulu ; il s'agit l�* encore
d'accusations d'une extrême gravité, qui nécessitent une enquête
complémentaire.

- 1.5 Selon le journaliste Patrick de Saint-Exupéry, le colonel Rosier
aurait fait faire demi-tour �* un détachement français parti porter secours �*
des rescapés ; bien que ne relevant pas d'une complicité active dans le
génocide, cet ordre, qui contredit l'objectif affiché de l'opération
Turquoise, ne peut rester sans explication.

- 1.6 Il n'est pas contesté que l'opération Turquoise n'a rien fait pour
empêcher les militaires et miliciens du génocide de partir s'installer avec
armes et bagages �* quelques kilomètres du Rwanda, au Kivu (�* l'est du Zaïre)
; un rapport de 1995 de Human Rights Watch (HRW) assure que l'armée
française aurait transporté l'organisateur présumé du génocide, Théoneste
Bagosora, le chef milicien Jean-Baptiste Gatete, et plusieurs autres
responsables de l'extermination des Tutsi.

- 1.7 Le même rapport de HRW affirme, �* partir de plusieurs témoignages, que
des militaires et miliciens du camp génocidaire en fuite ont été amenés dans
une base française en Centrafrique pour y être entraînés de nouveau ; ce
rapport a été rejeté en bloc par les autorités françaises, mais
l'affirmation de HRW s'inscrit dans une constellation de faits montrant que
les troupes spéciales françaises ont considéré dès la fin du génocide que
ceux qui l'avaient commis pouvaient rester leurs alliés.

- 1.8 Il n'est pas contesté que les forces militaires et miliciennes du
génocide ont entrepris dès l'été 1994 de se reconstituer au Kivu (Zaïre) ;
c'est le moment où la France, par l'entremise entre autres de Jacques
Foccart et du général Jeannou Lacaze, renoue officiellement avec le
dictateur zaïrois Mobutu et lui envoie des instructeurs militaires ;
plusieurs témoignages, dont celui du général Roméo Dallaire, montrent la
proximité entretenue entre l'armée française et le général Augustin
Bizimungu, commandant les Forces armées rwandaises (FAR) qui encadraient le
génocide ; quatre ans plus tard, ce général et ses troupes seront �* nouveau
les alliés de la France dans la guerre civile au Congo-Brazzaville ; la
Commission s'est interrogée sur la coopération continuée avec des forces
impliquées dans le génocide pour une succession de guerres en Afrique
centrale.

- 1.9 À l'aéroport de Goma au Nord-Kivu - contrôlé directement par les
Français durant l'opération Turquoise (de fin juin �* début août 1994), ou
par des forces zaïroises alliées de la France avant et après cette
opération -, les avions-cargos chargés d'armes n'ont cessé d'affluer pendant
et après le génocide, �* destination des forces armées qui ont encadré les
massacres (les FAR) ; plusieurs rapports en attestent (HRW, Amnesty
International, NISAT. ) ; un témoin a décrit �* la Commission comment, fin
juin 1994, ces cargaisons d'armes étaient transférées aux FAR ; il estime
qu'�* cette époque, le transit par Goma supposait l'accord de l'armée
française.

- 1.10 Deux de ces livraisons d'armes pour les FAR pendant le génocide, les
25 et 27 mai (après l'embargo voté le 17 mai par l'ONU), ont été l'objet
d'une enquête de HRW ; le consul de France �* Goma, Jean-Claude Urbano, a
indiqué �* l'enquêtrice de HRW qu'il s'agissait d'honorer des commandes �* la
France antérieures au 17 mai ; il a démenti par la suite, mais a renoncé �*
sa plainte contre HRW.

- 1.11 Selon l'historien Gérard Prunier, Philippe Jehanne, conseiller DGSE
du ministre de la Coopération Michel Roussin, a admis que la France livrait
des armes au camp du génocide ; dans une entretien avec Médecins sans
Frontières, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré
avoir mis fin aux livraisons d'armes fin mai 1994 (alors que le génocide est
aux trois-quarts achevé), tout en suggérant que l'Élysée pourrait continuer
d'en livrer.

- 1.12 Selon un compte-rendu examiné par la Commission, recueilli en 1994 �*
Kigali par la journaliste Colette Braeckman, le lieutenant-colonel Ephrem
Rwabalinda a rencontré �* Paris le 9 mai (plus d'un mois après le début du
génocide), le général Jean-Pierre Huchon, chef de la Mission militaire de
coopération (MMC) et pivot de l'alliance entre l'armée française et les FAR
; le compte-rendu mentionne l'intention de la France de porter secours �* ses
alliés et la mise en place d'une liaison cryptée entre la MMC et les FAR ;
il impute au général Huchon le souci de s'installer dans une guerre longue
et de renverser la mauvaise « image du pays » ; la critique interne de ce
document et les effets qu'il semble avoir eu les jours suivants sur les
messages émis par les radios rwandaises penchent en faveur de son
authenticité ; celle-ci pourrait être confirmée ou infirmée �* partir de
vérifications factuelles (agenda du général, paiement du matériel de
communication, etc.) ; s'il était authentique, ce document ferait paraître
la profondeur de l'alliance entre une partie de l'armée française et les FAR
durant le génocide ; la Commission regrette que ni le Parlement, ni des
médias, n'aient cherché �* enquêter �* ce sujet.

- 1.13 Selon l'historienne Alison Des Forges et le journaliste Patrick de
Saint-Exupéry (qui fait état d'un document), le lieutenant-colonel Cyprien
Kayumba, acheteur d'armes des FAR, attaché �* l'ambassade du Rwanda en
France, aurait séjourné 27 jours �* Paris au printemps et au début de l'été
1994, et aurait été en contact fréquent avec le général Huchon.

- 1.14 Mi-juin 1994 est organisée par le colonel Bagosora, orchestrateur
présumé du génocide, une double livraison d'armes depuis les Seychelles
jusqu'�* Goma ; l'intermédiaire est un Sud-Africain, Willem Petrus Ehlers, un
ancien responsable du régime d'apartheid, qui a reçu une formation militaire
en France et serait proche d'un important agent français ; l'argent de la
vente a été tiré sur la BNP Paris.

- 1.15 L'ex-capitaine de gendarmerie Paul Barril apparaît au coeur du
dispositif militaire franco-rwandais ; il ne cache pas ses liens avec la
mouvance porteuse du génocide, ni qu'il a été présent au Rwanda pendant le
génocide ; deux sources sérieuses, Alison Des Forges et Patrick de
Saint-Exupéry, indiquent qu'il a signé avec le gouvernement du génocide un
contrat "insecticide" (les Tutsi étaient appelés "cafards") ; il est peu
compréhensible que, sur ce point comme sur d'autres, ce militaire semble
bénéficier d'une totale immunité ; la Commission ne comprend pas non plus
qu'il n'ait pas été entendu par la Mission d'information parlementaire.

- 1.16 Plusieurs témoignages, et les propos recueillis par divers
journalistes, montrent l'antitutsisme virulent voire prosélyte affiché par
des militaires français, depuis certains soldats intervenant durant
l'opération Turquoise jusqu'�* de hauts gradés.

- 1.17 Plus généralement, la présence militaire française au Rwanda de 1990
�* 1994 paraît bien avoir été entièrement captée par les forces spéciales
imbriquées aux services secrets, avec l'appoint des commandos de la
gendarmerie (GIGN et EPIGN) ; avec Patrick de Saint-Exupéry, la Commission
constate qu'une guerre secrète a été menée au Rwanda par une « légion
présidentielle » hors hiérarchie, le commandement des opérations spéciales
(COS), affranchi de tout contrôle démocratique hors la personne du Président
; cette situation est d'autant plus dangereuse que, selon le chercheur
Gabriel Périès, la doctrine militaire enseignée et transmise parmi ces
forces spéciales privilégie des formes de manipulation de l'opinion et de
contrôle des populations, ainsi que le renforcement des réflexes
identitaires ; on peut dès lors se demander si, �* l'occasion de la guerre
menée par la France au Rwanda pour des objectifs obscurs, des « apprentis
sorciers » n'auraient pas franchi - comme le soutient Patrick de
Saint-Exupéry - un palier dans la guerre psychologique et
l'instrumentalisation de l'ethnicité jusqu'�* amorcer, dans un contexte «
favorable », la dynamique génocidaire ; cet amorçage pourrait être un
résultat non souhaité, mais pourquoi en ce cas les plus hautes autorités
politiques et militaires, rattachées �* la Présidence de la République,
ont-elles mis si peu d'empressement �* combattre dès avril un génocide que
certains officiers ou diplomates laissaient présager depuis 1990 ou 1991 ?


2. Au plan financier, la Commission constate :

- 2.1 La Banque nationale du Rwanda, trésor de guerre des organisateurs du
génocide, a pu tirer des sommes importantes sur la Banque de France et la
BNP Paris : 2 737 119,65 FF en six prélèvements du 30 juin au 1er août pour
la Banque de France, 30 488 140,35 FF en sept prélèvements du 14 au 23 juin
1994 pour la BNP ; la CEC se demande comment la Banque de France a pu
procurer des moyens financiers (dont 1 500 000 FF le 1er août, alors que le
Gouvernement responsable du génocide et sa banque ont quitté le Rwanda
depuis un mois) aux auteurs d'un génocide commencé le 7 avril ; comment
l'autorité de tutelle de la place financière de Paris a pu ne pas demander
de couper les liens financiers avec les autorités génocidaires ; comment la
BNP a pu ignorer la portée de ces prélèvements.

- 2.2 La Commission se demande pourquoi la France et la BNP n'ont pas
davantage coopéré avec la commission d'enquête des Nations unies �* propos de
la double livraison d'armes aux FAR évoquée plus haut, en provenance des
Seychelles mi-juin 1994, impliquant l'intermédiaire Ehlers et le colonel
Bagosora, et dont le paiement est provenu de la BNP Paris.


3. Au plan diplomatique, la Commission constate :

- 3.1 La journaliste Colette Braeckman a confirmé que, selon une source
diplomatique, le Gouvernement intérimaire rwandais (GIR) composé de
représentants des factions politiques extrémistes et qui va aussitôt
superviser le génocide, aurait été constitué au sein de l'ambassade de
France �* Kigali, sous la houlette de l'ambassadeur Marlaud.

- 3.2 La France va continuer �* reconnaître le GIR, qui sera jugé responsable
du génocide par le Tribunal pénal international d'Arusha, durant tout le
génocide et même les premières semaines de juillet, après avoir protégé sa
fuite ; le 27 avril, 20 jours après le début du génocide, elle a accueilli �*
l'Élysée, au Quai d'Orsay et, semble-t-il, �* Matignon, le ministre des
Affaires étrangères du GIR Jérôme Bicamumpaka, accompagné d'un leader réputé
pour son fanatisme ; ce, malgré les avertissements d'importantes
organisations des droits de l'Homme, qui ont mis en garde l'exécutif
français contre la caution ainsi apportée aux autorités en train
d'administrer le génocide ; la Commission se demande par ailleurs pourquoi
les quelques voix discordantes au sein de la diplomatie française n'ont pas
été entendues.

- 3.3 L'Élysée, qui disposait d'une grande influence sur le GIR, ne s'en est
guère servi pour l'inciter �* cesser les massacres ; le Président de la
République, selon Patrick de Saint-Exupéry, et son Monsieur Afrique Bruno
Delaye, selon Alison Des Forges, auraient tenu des propos marquant une
indifférence quasi totale au fait qu'un génocide puisse être en train de se
commettre en Afrique, comme s'il s'agissait de quelque chose de banal.

- 3.4 Selon l'historien Gérard Prunier, l'Élysée aurait subordonné la
mobilisation diplomatique contre le génocide �* la réalisation d'objectifs
géopolitiques comme la réhabilitation du maréchal Mobutu, allié de la
France.

- 3.5 Selon Alison Des Forges, la représentation française �* l'ONU, en bons
termes avec celle du GIR, aurait mobilisé son influence et ses relations au
siège des Nations unies pour infléchir l'information du Conseil de sécurité,
favorisant la perception d'un conflit armé plutôt que celle d'un génocide en
cours ; une telle présentation a été celle proposée pendant plusieurs
semaines par le Secrétariat général ; elle a concouru �* limiter et retarder
les réactions internationales contre le génocide.


4. S'agissant des médias et de l'idéologie, la Commission constate :

- 4.1 L'Élysée et le gouvernement ont diffusé aux médias des versions
officielles qui ont évolué au fil des événements, notamment lors de la
préparation et de la mise en oeuvre de l'opération Turquoise ; mais
l'ampleur des massacres a tellement frappé les esprits des journalistes
présents sur le terrain qu'ils ont dans l'ensemble, de l'avis de la
Commission, tenu �* informer librement de ce qu'ils voyaient et entendaient ;
quatre jours après le début des tueries, des journalistes parlaient de
génocide ; dans les trois premières semaines, des chercheurs avertis de
l'histoire sociale du Rwanda démasquaient la caricature ethniste et
offraient une explication cohérente des causes profondes du génocide ; la
plupart des envoyés spéciaux ont fait leur travail et rapporté les faits
observés, dans la mesure de leurs possibilités d'accès �* l'information et
souvent en prenant des risques ; ils n'ont pas déguisé la responsabilité de
la France depuis 1990.

- 4.2 Cependant, certains de ces envoyés spéciaux, des éditorialistes et des
rédactions parisiennes ont eu tendance �* répercuter le discours de
diabolisation du FPR, l'adversaire du camp génocidaire - �* tomber par
exemple dans le piège des « éléments infiltrés » qui justifiaient les «
réactions spontanées » de la population ; cela empêchait de percevoir la
planification du meurtre et préparait le terrain �* la thèse du « double
génocide » ; il n'est pas douteux que l'avance de l'armée du FPR et la «
libération » des territoires se sont accompagnées de violences, mais
celles-ci n'ont pas fait l'objet de vraies enquêtes et la presse s'est trop
souvent fait l'écho de bruits non vérifiés ; on peut reprocher �* la presse
de n'avoir pas compris que le déchaînement meurtrier imposait un choix, et
non un balancement entre « deux parties au conflit » ; concrètement, et quoi
que l'on pense de ce mouvement, c'était le FPR qui sauvait les survivants.

- 4.3 Les principaux quotidiens ont continué, même pendant l'opération
Turquoise, �* diffuser dans leurs colonnes le discours ethniste - souvent
dans sa version la plus absurde, nilotique et hamite -, alors que, dans les
mêmes colonnes, une explication scientifique de la fabrication de l'ethnisme
avait été donnée.

- 4.4 À côté des journalistes lucides et courageux qui surent ne pas céder
aux pressions, d'autres ont trop souvent suivi le « politiquement correct »
véhiculé par le pouvoir, contribuant �* la mauvaise information de l'opinion
publique française qui a elle-même tardivement et insuffisamment réagi.

- 4.5 Du côté des décideurs politiques et militaires français engagés depuis
trois ans et demi dans une alliance avec les forces rwandaises qui allaient
commettre le génocide, la propagande a continué : diabolisation du FPR (les
« Khmers noirs »), description raciste des Tutsi, dépeints en envahisseurs
avides, cruels et dominateurs, justification de la "guerre" par la
légitimité du « peuple majoritaire » et le combat contre « l'expansionnisme
anglo-saxon », etc. ; tous ces éléments de propagande se sont encore
affichés complaisamment lors de l'audition de ces responsables par la
Mission d'information parlementaire.


5. S'agissant de l'opération Turquoise, la Commission constate :

- 5.1 Il apparaît qu'a existé parmi les décideurs tant politiques que
militaires ce que Patrick de Saint-Exupéry appelle la « ligne Mitterrand »,
visant au départ, sous un prétexte humanitaire, ce qu'Édouard Balladur a
qualifié d'« expédition coloniale » : une partition du Rwanda au bénéfice du
camp du génocide en déroute ; cette option s'est heurtée �* une « ligne
Balladur », nettement moins agressive.

- 5.2 Même si la « ligne Mitterrand » ne l'a pas emporté, le format de
l'opération était bien plus celui d'une expédition militaire que celui d'une
opération humanitaire ; sur le terrain, des militaires tenants de la « ligne
Mitterrand » ont pu tenter de faire prévaloir leur optique va-t-en-guerre,
mais la chute de Kigali a rapidement changé le contexte.

- 5.3 La « Zone humanitaire sûre » (ZHS) est créée le jour même de la prise
de Kigali par le FPR ; il n'est guère contesté que cette zone n'était pas
très sûre pour les survivants, dans la mesure où aucun responsable, leader
ou exécutant du génocide n'y a été arrêté ; de même, la Radio des Mille
Collines qui encourageait les massacres et assassinats n'a pas cessé
d'émettre ; ceux-ci ont continué, tandis que les FAR continuaient de
recevoir des armes via l'aéroport de Goma.

- 5.4 Il n'est pas contesté que la ZHS a servi de couloir de passage pour
des éléments du GIR et des FAR.

- 5.5 la Commission a recueilli une série de témoignages qui portent des
accusations très graves contre certains militaires français, accusés non
seulement d'avoir laissé en paix les génocidaires, mais encore d'avoir
coopéré avec eux, voire de les avoir incités �* « finir le travail », en
"purgeant" notamment la poche de résistance de Bisesero, ou d'avoir aidé les
miliciens �* débusquer les survivants, ou de leur avoir livré des rescapés ;
bien que ces témoignages évoquent un degré de complicité qu'elle ne pouvait
imaginer, la Commission estime qu'il n'est pas possible de ne pas chercher �*
les vérifier, dans la mesure où des survivants et des miliciens repentis
soutiennent des récits concordants.


6. S'agissant de la hiérarchie des responsabilités, la Commission constate :

- 6.1 En tout ce qui précède, que des enquêtes complémentaires doivent
continuer �* vérifier, la responsabilité de l'ancien Président de la
République François Mitterrand, chef des Armées, apparaît la plus grande.

- 6.2 Cette responsabilité constitutionnelle n'exclut pas celle des autres
membres de l'exécutif et celle du Parlement.

- 6.3 Les chefs militaires, l'amiral Lanxade, les généraux Quesnot et
Huchon, ont eux aussi joué un rôle déterminant, d'autant plus qu'ils
géraient l'information du Président, « partageant et orientant » sa
réflexion, selon l'expression d'Alison Des Forges.

- 6.4 Cependant, la doctrine même et la pratique des Forces spéciales
surreprésentées dans le haut commandement n'est pas incompatible avec ce
qu'elles appellent les « hiérarchies parallèles ». Il faudrait s'interroger
sur le rôle exact tenu par des officiers "charismatiques" comme les généraux
Lacaze et Heinrich.

- 6.5 Plus généralement, la Commission constate un usage abusif et
hyperextensif du « Secret Défense », qui représente en soi un danger pour la
démocratie et les institutions républicaines.


La Commission d'enquête citoyenne demande d'ores et déj�* :

- que soient examinées avec sérieux la somme d'éléments pouvant laisser
présumer l'implication active de certains Français, responsables ou
subalternes, dans le génocide des Tutsi en 1994 ; l'impunité en ce domaine
n'est pas envisageable ; si ces éléments étaient confirmés, la saisine des
instances judiciaires serait nécessaire, qu'il s'agisse du Tribunal pénal
international d'Arusha ou de la justice française ;

- que des députés exercent aussi leur rôle constitutionnel de contrôle de
l'exécutif, sans se contenter des résultats d'une Mission d'information
parlementaire qui a esquivé les sujets les plus sensibles ; sur le thème du
rôle de la France dans le génocide de 1994, l'information du Parlement ne
peut être considérée comme close ;

- que les partis politiques et le mouvement citoyen considèrent la
dangerosité d'évolutions organisationnelles récentes, telle la constitution
du Commandement des opérations spéciales en une sorte de « légion
présidentielle » ;

- que la France, dans ses rapports avec le peuple rwandais, se dispose �*
tirer les conséquences de ceux de ses actes qui seront avérés, parmi ceux
qu'a évoqués la Commission ou qui pourraient encore se révéler.






 
Oud 29 november 2006, 12:35   #15
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit:
>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>> [email protected]

>
>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,

>>
>>
>>
>> Oh que si !
>>

>
> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
> tout.
> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature que ce
> soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» - RIEN- et
> ensuite,
> dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour
> connaître leurs dispositions.
>
> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>
> De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face
> tu as tort.
> Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.
>
> Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.



Il ne s'agit pas de rhétorique mais de réalité. La France est criminelle,
génocidaire et refuse de le reconnaître. Les gens comme vous pensent qu'il
n'est pas important de reconnaître ses torts, que ce qui compte c'est de
gagner quel qu'en soit le prix. C'est votre droit de penser ainsi. Mais
c'est mon droit aussi de ne pas vous suivre et tout particulièrement en
politique. C'est pourquoi nous serons nombreux �* faire ce qu'il est possible
de faire pour que vos candidats naturels (Chirac, Villepin, Boutin,
Alliot-Marie...) ne soient pas élus.









 
Oud 29 november 2006, 15:35   #16
Thibaud
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

D'Iberville a écrit:
>
>> Si l'Europe s'en mêle, elle a tort.
>>
>> Si l'Europe ne s'en mêle pas, elle a tort.

>
>
> C'est marrant, mais les Européens disent exactement la même chose des
> USA ;-)


C'est �* dire, les États Honnis se précipitent pour se mêler des affaires
des autres quand c'est leur intérêt, et accusent les Européens de tous les
crimes ailleurs. Bon, c'est la guerre impérialiste comme on la connaît.

Mieux vaut alors ne se mêler de rien.

>
>> Alors, autant laisser les gens régler leurs comptes entre eux sans
>> s'en mêler.
>> Sauf, évidemment, si c'est la population locale qui appelle �* l'aide
>> et que la présence étrangère dans leur pays est acceptée,

>
>
> Et comment voulez-vous savoir si TOUTE la population locale appelle �*
> l'aide et accepte la présence étrangère dans leur pays ? Vous organisez
> un référendum parmi eux avant de venir les aider ? Et que veut dire
> "locale" dans le cas, par exemple, du Darfour, qui n'est jamais qu'une
> *région* d'un pays appelé "Soudan" ? Vous organisez le référendum parmi
> la population du Darfour ou alors parmi la population du Soudan ? Et si
> la majorité de la population du Darfour appelle �* l'aide tandis que la
> majorité de la population du Soudan rejette cette aide et toute présence
> étrangère, vous faites quoi ?


Eh bien, supposons - démonstration par l'absurde - que les Québécois ayant
voté �* 60% pour la souveraineté, l'UE envoie des troupes pour empêcher une
éventuelle ingérence d'Outaoua ou de Washington.

Que n'entendrait-on pas...



>
> > légitime,

>
> Qui définit la légitimité ? les chefs locaux ? le gouvernement officiel
> du pays ? les Nations Unies ? Dieu ?
>
> > et que
> > l'intervention reste strictement humanitaire.

>
> Et comment comptez-vous organiser l'intervention "strictement
> humanitaire" dans un pays ou une région dépourvue des moyens d'accès que
> seuls les militaires possèdent, ou alors ravagée par une guerre civile,
> des bandes armées ou des rebelles qui y font régner l'insécurité ? Vous
> demandez �* chaque travailleur humanitaire de porter un gilet pare-balles
> et un M16 en plus de la trousse de premiers secours ?
>
>




--
Thibaud
http://www.congresboreal.ca/

 
Oud 29 november 2006, 15:45   #17
Thibaud
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la =?ISO-8859-1?Q?n=E9gation_?==?ISO-8859-1?Q?du_g=E9nocide_vend=E9en?=

abourick a écrit:
> "Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]
>
>> abourick a écrit:
>>
>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>> [email protected]

>>
>>
>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>
>>>
>>>
>>>
>>> Oh que si !
>>>

>>
>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
>> tout.
>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature que ce
>> soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» - RIEN- et
>> ensuite,
>> dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour
>> connaître leurs dispositions.
>>
>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>>
>> De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face
>> tu as tort.
>> Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.
>>
>> Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.

>
>
>
> Il ne s'agit pas de rhétorique mais de réalité. La France est criminelle,
> génocidaire et refuse de le reconnaître. Les gens comme vous pensent qu'il
> n'est pas important de reconnaître ses torts, que ce qui compte c'est de
> gagner quel qu'en soit le prix.


Je ne connais pas de gens comme moi.
Ce que je pense, c'est qu'il ne suffit pas que quelqu'un prétende que la
France et les Français soient d'ignobles criminels pour qu'on doive les
croire automatiquement.


> C'est votre droit de penser ainsi. Mais
> c'est mon droit aussi de ne pas vous suivre et tout particulièrement en
> politique. C'est pourquoi nous serons nombreux �* faire ce qu'il est possible
> de faire pour que vos candidats naturels (Chirac, Villepin, Boutin,
> Alliot-Marie...) ne soient pas élus.
>


Qui? Le Pen?


--
Thibaud
http://www.congresboreal.ca/

 
Oud 29 november 2006, 17:05   #18
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit:
>> "Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de
>> news: [email protected]
>>
>>> abourick a écrit:
>>>
>>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>> [email protected]
>>>
>>>
>>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> Oh que si !
>>>>
>>>
>>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
>>> tout.
>>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature
>>> que ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» -
>>> RIEN- et ensuite,
>>> dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour
>>> connaître leurs dispositions.
>>>
>>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>>>
>>> De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face
>>> tu as tort.
>>> Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.
>>>
>>> Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.

>>
>>
>>
>> Il ne s'agit pas de rhétorique mais de réalité. La France est
>> criminelle, génocidaire et refuse de le reconnaître. Les gens comme
>> vous pensent qu'il n'est pas important de reconnaître ses torts, que
>> ce qui compte c'est de gagner quel qu'en soit le prix.

>
> Je ne connais pas de gens comme moi.
> Ce que je pense, c'est qu'il ne suffit pas que quelqu'un prétende que
> la France et les Français soient d'ignobles criminels pour qu'on
> doive les croire automatiquement.



Ce ne sont pas les preuves qui manquent, uniquement la volonté de les
recevoir.


>> C'est votre droit de penser ainsi. Mais
>> c'est mon droit aussi de ne pas vous suivre et tout particulièrement
>> en politique. C'est pourquoi nous serons nombreux �* faire ce qu'il
>> est possible de faire pour que vos candidats naturels (Chirac,
>> Villepin, Boutin, Alliot-Marie...) ne soient pas élus.
>>

>
> Qui? Le Pen?



Tout sauf Villepin-Chirac-Boutin-...












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Oud 29 november 2006, 18:05   #19
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit:
>> "Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de
>> news: [email protected]
>>
>>> abourick a écrit:
>>>
>>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>> [email protected]
>>>
>>>
>>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> Oh que si !
>>>>
>>>
>>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
>>> tout.
>>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature
>>> que ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» -
>>> RIEN- et ensuite,
>>> dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour
>>> connaître leurs dispositions.
>>>
>>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>>>
>>> De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face
>>> tu as tort.
>>> Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.
>>>
>>> Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.

>>
>>
>>
>> Il ne s'agit pas de rhétorique mais de réalité. La France est
>> criminelle, génocidaire et refuse de le reconnaître. Les gens comme
>> vous pensent qu'il n'est pas important de reconnaître ses torts, que
>> ce qui compte c'est de gagner quel qu'en soit le prix.

>
> Je ne connais pas de gens comme moi.
> Ce que je pense, c'est qu'il ne suffit pas que quelqu'un prétende que
> la France et les Français soient d'ignobles criminels pour qu'on
> doive les croire automatiquement.



Ce ne sont pas les preuves qui manquent, uniquement la volonté de les
recevoir.


>> C'est votre droit de penser ainsi. Mais
>> c'est mon droit aussi de ne pas vous suivre et tout particulièrement
>> en politique. C'est pourquoi nous serons nombreux �* faire ce qu'il
>> est possible de faire pour que vos candidats naturels (Chirac,
>> Villepin, Boutin, Alliot-Marie...) ne soient pas élus.
>>

>
> Qui? Le Pen?



Tout sauf Villepin-Chirac-Boutin-...













 
Oud 29 november 2006, 18:05   #20
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Et si la Turquie punissait....la négation du génocide vendéen

"Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]
> abourick a écrit:
>> "Thibaud" <[email protected]> a écrit dans le message de
>> news: [email protected]
>>
>>> abourick a écrit:
>>>
>>>> "Bourget" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>> [email protected]
>>>
>>>
>>>>> La France n'est pas responsable de ce génocide,
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> Oh que si !
>>>>
>>>
>>> Bah, la France - ou un autre pays d'EurAmérique - est responsable de
>>> tout.
>>> Il ne faudrait donc plus se mêler de rien et les laisser s'arranger
>>> entre eux, retirer toute aide, toute intervention de quelque nature
>>> que ce soit, ne plus parler de «droit d'ingérence humanitaire» -
>>> RIEN- et ensuite,
>>> dans quelques génération, reprendre contact avec les survivants pour
>>> connaître leurs dispositions.
>>>
>>> Est-ce bien ça qu'il faut faire?
>>>
>>> De toute façon, cette rhétorique est connue; pile j'ai raison, face
>>> tu as tort.
>>> Dans ce cas-l�*, il vaut mieux éviter de jouer.
>>>
>>> Quant aux Turcs, qu'ils fassent en paix leurs turqueries chez eux.

>>
>>
>>
>> Il ne s'agit pas de rhétorique mais de réalité. La France est
>> criminelle, génocidaire et refuse de le reconnaître. Les gens comme
>> vous pensent qu'il n'est pas important de reconnaître ses torts, que
>> ce qui compte c'est de gagner quel qu'en soit le prix.

>
> Je ne connais pas de gens comme moi.
> Ce que je pense, c'est qu'il ne suffit pas que quelqu'un prétende que
> la France et les Français soient d'ignobles criminels pour qu'on
> doive les croire automatiquement.



Ce ne sont pas les preuves qui manquent, uniquement la volonté de les
recevoir.


>> C'est votre droit de penser ainsi. Mais
>> c'est mon droit aussi de ne pas vous suivre et tout particulièrement
>> en politique. C'est pourquoi nous serons nombreux �* faire ce qu'il
>> est possible de faire pour que vos candidats naturels (Chirac,
>> Villepin, Boutin, Alliot-Marie...) ne soient pas élus.
>>

>
> Qui? Le Pen?



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