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"PIM" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]. com...
Il y a un blog qui en parle mieux,www.bfvie1.blogspot.com, mais,
l'autorité traditionnelle au Burkina me fait peur ; face au poids de
telles coutumes, tout gouvernement moderne trouve une raison vitale de
sévir, en osant une dose minimale de vérité au peuple ; oui, �*
chaque jour de lucidité que Dieu me prête, je me demande, dans quelle
mesure, une société où la démocratie fait référence désormais,
s'accommode, autant, de la succession dynastique ; la réponse
suppose une certaine familiarité avec les paradoxes de la vieille
Haute Volta que la Révolution n'a pu déraciner de l'inconscient
collectif.

Cependant, il ne faut s'en émouvoir avec trop de pudeur ; dans un
environnement aussi générateur d'injustice qu'en produit le
Burkina de nos jours, la préséance des chefs de case trouve toute sa
cohérence ; le commerce des voix constitue le pendant politique de la
prostitution en masse ; il alimente cet échange lucratif entre des
hommes politiques et les médiateurs auprès du troupeau votant, ses
bergers, en somme ; ces derniers jouent le rôle de passeurs
autoproclamés entre le sommet et la base et en tirent le maximum de
profit. Ainsi, nos dirigeants doivent l'essentiel de leur entregent
�* la force qu'ils attribuent, par leur paresse, aux anciens
exploiteurs; pareil poids explique l'ascendant des fils de notables
sur les autres citoyens ; le code génétique de cette race
disséminée dans toutes les ethnies lui permet de rivaliser,
ouvertement, avec l'autorité de l'Etat, pourtant seule légitime
en vertu du droit ; �* ce niveau de contradiction, j'entrevois une
étape délicate �* franchir par les élus, �* moins qu'ils ne
fussent, déj�* et pour beaucoup d'entre eux, des partisans du
Président Compaoré, en somme redevables au syndicat des noblesses
anciennes. Peu de parlementaires et de maires osent s'interroger, en
public, sur la compatibilité d'un tel monopole avec les ambitions du
pluralisme.

Plus profond dans l'analyse, l'on s'éloigne de la thèse d'un
pouvoir détenu par la majorité, au travers de ses représentants ; la
chefferie coutumière contourne la démocratie quant elle ne la
détourne ; nul ne serait surpris de constater, ici, la réhabilitation
des personnes et groupes d'intérêt déçus par notre parenthèse
révolutionnaire, au demeurant non exempte d'erreurs de perspective
ni d'infantilisme.

Le primat par la naissance relève de la flibusterie moderne ; il
irrigue le cours constant de plusieurs maux, parmi lesquels je cite,
sans aucune prétention �* l'exhaustivité, l'esclavage - oh,
oui, il persiste au Burkina Faso - la fraude en amont du vote, le
trafic d'influence aux fins de suborner l'électeur ....Il en
résulte la promotion illégale, dans des conditions hors la loi,
d'êtres arbitrairement élevés �* un rang que la constitution ne
précise, pas plus que l'utilité sociale ne le justifie. Non,
certes, je me révolte mais ne m'étonne de rien : je vis au Burkina
Faso et n'en veux m'exiler. La grande explication aura lieu, ici et
maintenant ; demain est un autre jour, il n'appartient �* personne.

Par précaution, je précise n'être affligé d'aucune maladie et
n'incliner au suicide. J'aime la vie et me complaît dans la lutte
pour l'Egalité citoyenne. Qui veut me réduire au silence devra se
confronter �* la lumière.
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Monsieur PIM,
Votre post est fort intéressant.
L'Afrique semble être le continent le plus victime de l'impérialisme
post colonialiste pourrissant et la démocratie n'y règne guère.
Ce continent est prisonnier du cycle infernal des Lois du FMI et de l'ONU
et il va plus vite que les autres vers les guerres et la misère : Pourtant
il y a beaucoup de richesses... mais il faut croire que le capitalisme
ne cherche qu'�* les piller tout en détruisant ses peuples, ses nations,
�* commencer par ces prolétaires des villes et des champs.
Il est regrettable que les classes politiques africaines ne rompent pas
avec l'ONU et, avec courage, décident de ne plus rembourser le FMI !
Ainsi, et selon la phrase par laquelle terminait, jadis, toujours
ses discours, le célèbre sénateur Caton de Rome,
�* propos de Carthage, je dis : "L'ONU sera détruite !"
Salutations internationalistes et révolutionnaires :
wen
PS : Courage et solidarité !
PS (bis) : Vous pouvez prendre contact avec l'Internationale
des Travailleurs et des Peuples �* : [email protected]
qui se développe en Afrique.