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#1 |
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![]() http://www.liberation.fr/actualite/monde/219812.FR.php
Abdul Ruzibiza était sur les lieux de l'attaque contre le président rwandais Habyarimana le 6 avril 1994. Il est cité comme témoin par le juge Bruguière : «J'ai été amené �* voir les gens qui ont commis l'attentat» Par Christophe AYAD Libé : Etiez-vous conscient des conséquences de cet attentat ? Oui ! Il suffisait d'un peu de bon sens. A chaque fois qu'on lançait une petite attaque, les extrémistes hutus tuaient 500 Tutsis, brûlaient des maisons, volaient le bétail. On pense que les petits soldats n'ont pas d'information. C'est faux : c'est nous qui amenions les renseignements aux grands chefs, et nous encore qui exécutions leurs ordres. Il n'y pas de secret chez les militaires. Libé : Quand et pourquoi avez-vous quitté le Rwanda ? Je suis parti la nuit du 4 février 2001, �* cause des menaces pesant sur ma sécurité. J'étais dans une caserne, en stage de formation auprès de militaires kenyans. Je suis parti en laissant les 300 premières pages du manuscrit de mon livre, où j'expliquais que nous avions échoué dans notre mission. J'ai fui vers l'Ouganda, d'où j'ai demandé l'asile en Norvège, où j'habite aujourd'hui. Je vis sous la protection permanente de la police. Libé : Le TPIR est donc au courant de votre témoignage. Depuis quand ? J'ai rencontré six enquêteurs du TPIR en avril 2002 �* Kampala, en Ouganda. Nous étions neuf anciens membres de l'APR, et j'ai témoigné le dernier. Mes collègues m'ont assuré qu'il n'y aurait pas de fuite. Tout cela a duré une semaine et deux jours, je les ai vus les deux derniers jours. Libé : Le TPIR s'intéressait-il �* l'attentat du 6 avril 1994 ? Leur but était de voir si des poursuites pouvaient être engagées contre des responsables de l'APR pour crimes contre l'humanité. Parmi ces crimes figurait l'attentat. Mais il ne faisait pas l'objet d'une enquête spécifique. |