A 96 ans, elle vit dans un taudis.... mais serait-elle mieux ailleurs?

"Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis. La
dame de 96 ans, confinée �* son lit, vit avec une douzaine de chats et un
chien �* la campagne, dans une masure isolée, horriblement crottée et
encombrée d'un indescriptible fouillis. C'est sale �* mourir et ça sent
le pipi de chat. Mais Mme Janitens ne veut pas partir.

«Je suis dans cette maison depuis 50 ans et je vais mourir ici. Je ne
veux pas partir. Ces chats sont ma seule famille depuis 50 ans. Je ne
peux pas les abandonner», nous dit la vieille dame aux yeux bleus, le
regard clair, le verbe vif. Elle est parfaitement lucide et a peu de
problèmes de santé, outre ses jambes. Elle est alitée depuis cinq ans.

À l'intérieur de sa petite maison, située sur un chemin de campagne du
petit village de Brownsburg-Chatham, Mme Janitens est couchée dans son
lit, les cheveux en désordre. Il n'y a pas de draps. Elle repose
directement sur un piqué. Elle est recouverte d'une petite couverture
blanche. Il fait froid. Un seul calorifère, dans le salon, chauffe toute
la petite maison.

À côté de son lit, sur une petite table, des tortellinis baignent dans
une sauce figée dans un plat. Quelques poudings. La seule salle de bains
valide n'a que des toilettes, pas de lavabo. Pas de baignoire, pas de
douche. Mme Janitens porte une couche, qu'on vient, semble-t-il, changer
régulièrement. Depuis cinq ans, elle n'a jamais pris un vrai bain.

Qui s'occupe d'elle? Le CLSC d'Argenteuil et, depuis juillet dernier,
une entreprise privée d'entretien ménager, dirigée par une ex-employée
du CLSC, Nathalie Duchesne. Jusqu'�* tout récemment, un service de popote
roulante venait aussi lui porter ses repas. Tout ce beau monde a
constaté l'état des lieux. Résultat : le service d'inspection de la
municipalité, et même la mairesse Lise Bourgault, s'en sont mêlés.

Mais ils se heurtent tous �* la même chose : Judith Janitens veut rester
chez elle. «Les gens veulent me faire faire toutes sortes de choses,
mais je ne veux pas. Ce ne sont pas les chats qui me rendent malade,
mais les gens», lance-t-elle.

(...) Mais pourquoi personne ne se charge de faire le ménage?
«Régulièrement, on le lui a proposé. Mais elle refuse», affirme Mme
Masse. Pourtant, Mme Janitens a bien accepté, pas plus tard qu'il y a
quelques jours, qu'un entrepreneur, chargé par la municipalité
d'effectuer des travaux sur la maison, fasse faire le ménage par sa
femme et son fils.

En entrant dans la maison, Michel Guilbault avait été horrifié. Il a
proposé �* sa femme de donner bénévolement un coup de main �* la vieille dame.

«C'est effrayant. C'est un drame d'horreur», raconte-t-il. Michel
Guilbault a donc entrepris les travaux. Sa femme s'est mise au ménage.
Mais ils se sont rapidement heurtés �* Nathalie Duchesne, normalement
chargée de... l'entretien ménager. «De son propre chef, elle l'a
carrément mis �* la porte. Elle n'avait pas d'affaire �* faire ça»,
dénonce Richard Côté, du service d'inspection de la Ville.

Mais, chose certaine, les travaux dits «d'urgence» n'ont pas été faits.
Il y a encore un gros trou dans le toit de la petite entrée. Et le
ménage non plus. «C'est un dossier qui nous interpelle depuis plusieurs
années», dit la mairesse de Brownsburg-Chatham, Lise Bourgault.

Elle a tenté de convaincre les neveux et nièces de Judith Janitens de
réagir. Il faut dire que Mme Janitens est une citoyenne émérite de sa
municipalité. Son mari et elle ont pratiquement fondé l'endroit il y a
50 ans. «On les a appelés, les neveux. Ils nous ont répondu :
«Appelez-nous quand elle sera morte.»
http://www.cyberpresse.ca/article/20...adsublabel=rss


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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

Dans son message précédent, D'Iberville a écrit :
> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis. La dame
> de 96 ans, confinée �* son lit, vit avec une douzaine de chats et un chien �*
> la campagne, dans une masure isolée, horriblement crottée et encombrée d'un
> indescriptible fouillis. C'est sale �* mourir et ça sent le pipi de chat. Mais
> Mme Janitens ne veut pas partir.
>
> «Je suis dans cette maison depuis 50 ans et je vais mourir ici. Je ne veux
> pas partir. Ces chats sont ma seule famille depuis 50 ans. Je ne peux pas les
> abandonner», nous dit la vieille dame aux yeux bleus, le regard clair, le
> verbe vif. Elle est parfaitement lucide et a peu de problèmes de santé, outre
> ses jambes. Elle est alitée depuis cinq ans.
>
> À l'intérieur de sa petite maison, située sur un chemin de campagne du petit
> village de Brownsburg-Chatham, Mme Janitens est couchée dans son lit, les
> cheveux en désordre. Il n'y a pas de draps. Elle repose directement sur un
> piqué. Elle est recouverte d'une petite couverture blanche. Il fait froid. Un
> seul calorifère, dans le salon, chauffe toute la petite maison.
>
> À côté de son lit, sur une petite table, des tortellinis baignent dans une
> sauce figée dans un plat. Quelques poudings. La seule salle de bains valide
> n'a que des toilettes, pas de lavabo. Pas de baignoire, pas de douche. Mme
> Janitens porte une couche, qu'on vient, semble-t-il, changer régulièrement.
> Depuis cinq ans, elle n'a jamais pris un vrai bain.
>
> Qui s'occupe d'elle? Le CLSC d'Argenteuil et, depuis juillet dernier, une
> entreprise privée d'entretien ménager, dirigée par une ex-employée du CLSC,
> Nathalie Duchesne. Jusqu'�* tout récemment, un service de popote roulante
> venait aussi lui porter ses repas. Tout ce beau monde a constaté l'état des
> lieux. Résultat : le service d'inspection de la municipalité, et même la
> mairesse Lise Bourgault, s'en sont mêlés.
>
> Mais ils se heurtent tous �* la même chose : Judith Janitens veut rester chez
> elle. «Les gens veulent me faire faire toutes sortes de choses, mais je ne
> veux pas. Ce ne sont pas les chats qui me rendent malade, mais les gens»,
> lance-t-elle.
>
> (...) Mais pourquoi personne ne se charge de faire le ménage? «Régulièrement,
> on le lui a proposé. Mais elle refuse», affirme Mme Masse. Pourtant, Mme
> Janitens a bien accepté, pas plus tard qu'il y a quelques jours, qu'un
> entrepreneur, chargé par la municipalité d'effectuer des travaux sur la
> maison, fasse faire le ménage par sa femme et son fils.
>
> En entrant dans la maison, Michel Guilbault avait été horrifié. Il a proposé
> �* sa femme de donner bénévolement un coup de main �* la vieille dame.
>
> «C'est effrayant. C'est un drame d'horreur», raconte-t-il. Michel Guilbault a
> donc entrepris les travaux. Sa femme s'est mise au ménage. Mais ils se sont
> rapidement heurtés �* Nathalie Duchesne, normalement chargée de... l'entretien
> ménager. «De son propre chef, elle l'a carrément mis �* la porte. Elle n'avait
> pas d'affaire �* faire ça», dénonce Richard Côté, du service d'inspection de
> la Ville.
>
> Mais, chose certaine, les travaux dits «d'urgence» n'ont pas été faits. Il y
> a encore un gros trou dans le toit de la petite entrée. Et le ménage non
> plus. «C'est un dossier qui nous interpelle depuis plusieurs années», dit la
> mairesse de Brownsburg-Chatham, Lise Bourgault.
>
> Elle a tenté de convaincre les neveux et nièces de Judith Janitens de réagir.
> Il faut dire que Mme Janitens est une citoyenne émérite de sa municipalité.
> Son mari et elle ont pratiquement fondé l'endroit il y a 50 ans. «On les a
> appelés, les neveux. Ils nous ont répondu : «Appelez-nous quand elle sera
> morte.»

j'ai vu pire au niveau "brol" et hygiène : une dame qui ne voulait pas
que je fasse chauffer l'eau pour la laver notamment.

C'est son droit, �* cette petite dame, de refuser l'aide de l'entreprise
privée d'entretien ménager : ça ne doit certainement pas être "donné".
Par contre, elle a accepté l'aide bénévole de la femme de
l'entrepreneur ...
Au lieu de réagir comme l'a fait l'aide-ménagère, elle aurait dû
accepter que l'autre dame (bénévole) lui donne un coup de main, et
peut-être profiter alors pour suggérer une toilette ? ou lui préparer
un petit repas ? On n'est jamais trop dans de telles situations.
Du moins, c'est comme cela que j'aurais réagi.
Que faire d'autre ? la tirer de l�* ? ça la tuerait, c'est sûr.
alors autant lui laisser une fin de vie comme elle le souhaite, auprès
de ses chats, tout en veillant sur elle, via des associations de
quartiers, la paroisse que sais-je ?
vanille

vanille wrote:
> Dans son message précédent, D'Iberville a écrit :
>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>> La dame de 96 ans, confinée �* son lit, vit avec une douzaine de chats
>> et un chien �* la campagne, dans une masure isolée, horriblement
>> crottée et encombrée d'un indescriptible fouillis. C'est sale �* mourir
>> et ça sent le pipi de chat. Mais Mme Janitens ne veut pas partir.
>>
>> «Je suis dans cette maison depuis 50 ans et je vais mourir ici. Je ne
>> veux pas partir. Ces chats sont ma seule famille depuis 50 ans. Je ne
>> peux pas les abandonner», nous dit la vieille dame aux yeux bleus, le
>> regard clair, le verbe vif. Elle est parfaitement lucide et a peu de
>> problèmes de santé, outre ses jambes. Elle est alitée depuis cinq ans.
>>
>> À l'intérieur de sa petite maison, située sur un chemin de campagne du
>> petit village de Brownsburg-Chatham, Mme Janitens est couchée dans son
>> lit, les cheveux en désordre. Il n'y a pas de draps. Elle repose
>> directement sur un piqué. Elle est recouverte d'une petite couverture
>> blanche. Il fait froid. Un seul calorifère, dans le salon, chauffe
>> toute la petite maison.
>>
>> À côté de son lit, sur une petite table, des tortellinis baignent dans
>> une sauce figée dans un plat. Quelques poudings. La seule salle de
>> bains valide n'a que des toilettes, pas de lavabo. Pas de baignoire,
>> pas de douche. Mme Janitens porte une couche, qu'on vient,
>> semble-t-il, changer régulièrement. Depuis cinq ans, elle n'a jamais
>> pris un vrai bain.
>>
>> Qui s'occupe d'elle? Le CLSC d'Argenteuil et, depuis juillet dernier,
>> une entreprise privée d'entretien ménager, dirigée par une ex-employée
>> du CLSC, Nathalie Duchesne. Jusqu'�* tout récemment, un service de
>> popote roulante venait aussi lui porter ses repas. Tout ce beau monde
>> a constaté l'état des lieux. Résultat : le service d'inspection de la
>> municipalité, et même la mairesse Lise Bourgault, s'en sont mêlés.
>>
>> Mais ils se heurtent tous �* la même chose : Judith Janitens veut
>> rester chez elle. «Les gens veulent me faire faire toutes sortes de
>> choses, mais je ne veux pas. Ce ne sont pas les chats qui me rendent
>> malade, mais les gens», lance-t-elle.
>>
>> (...) Mais pourquoi personne ne se charge de faire le ménage?
>> «Régulièrement, on le lui a proposé. Mais elle refuse», affirme Mme
>> Masse. Pourtant, Mme Janitens a bien accepté, pas plus tard qu'il y a
>> quelques jours, qu'un entrepreneur, chargé par la municipalité
>> d'effectuer des travaux sur la maison, fasse faire le ménage par sa
>> femme et son fils.
>>
>> En entrant dans la maison, Michel Guilbault avait été horrifié. Il a
>> proposé �* sa femme de donner bénévolement un coup de main �* la vieille
>> dame.
>>
>> «C'est effrayant. C'est un drame d'horreur», raconte-t-il. Michel
>> Guilbault a donc entrepris les travaux. Sa femme s'est mise au ménage.
>> Mais ils se sont rapidement heurtés �* Nathalie Duchesne, normalement
>> chargée de... l'entretien ménager. «De son propre chef, elle l'a
>> carrément mis �* la porte. Elle n'avait pas d'affaire �* faire ça»,
>> dénonce Richard Côté, du service d'inspection de la Ville.
>>
>> Mais, chose certaine, les travaux dits «d'urgence» n'ont pas été
>> faits. Il y a encore un gros trou dans le toit de la petite entrée. Et
>> le ménage non plus. «C'est un dossier qui nous interpelle depuis
>> plusieurs années», dit la mairesse de Brownsburg-Chatham, Lise Bourgault.
>>
>> Elle a tenté de convaincre les neveux et nièces de Judith Janitens de
>> réagir. Il faut dire que Mme Janitens est une citoyenne émérite de sa
>> municipalité. Son mari et elle ont pratiquement fondé l'endroit il y a
>> 50 ans. «On les a appelés, les neveux. Ils nous ont répondu :
>> «Appelez-nous quand elle sera morte.»
>
> j'ai vu pire au niveau "brol" et hygiène : une dame qui ne voulait pas
> que je fasse chauffer l'eau pour la laver notamment.
>
> C'est son droit, �* cette petite dame, de refuser l'aide de l'entreprise
> privée d'entretien ménager : ça ne doit certainement pas être "donné".
> Par contre, elle a accepté l'aide bénévole de la femme de l'entrepreneur
> ...
> Au lieu de réagir comme l'a fait l'aide-ménagère, elle aurait dû
> accepter que l'autre dame (bénévole) lui donne un coup de main, et
> peut-être profiter alors pour suggérer une toilette ? ou lui préparer un
> petit repas ? On n'est jamais trop dans de telles situations.
> Du moins, c'est comme cela que j'aurais réagi.
> Que faire d'autre ? la tirer de l�* ? ça la tuerait, c'est sûr.
> alors autant lui laisser une fin de vie comme elle le souhaite, auprès
> de ses chats, tout en veillant sur elle, via des associations de
> quartiers, la paroisse que sais-je ?

C'est effectivement le genre de cas où aucune solution n'est
satisfaisante : d'un côté, on se dit qu'il est inacceptable, au 21ème
siècle et dans une société riche, de laisser vivre cette vieille dame
dans de telles conditions; de l'autre, on sait également que le fait de
l'expulser de chez elle et de l'envoyer �* l'hospice sans ses animaux la
tuerait en quelques semaines, si pas en quelques jours
Pas facile...


--
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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

Anne G wrote:
> D'Iberville wrote:
>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>
> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.

Je n'ai pas d'informations sur le sujet
Vous bien ?

--
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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

Anne G wrote:
> D'Iberville wrote:
>
>> d'un côté, on se dit qu'il est inacceptable, au 21ème siècle et dans
>> une société riche, de laisser vivre cette vieille dame dans de telles
>> conditions
>
> Ça ne dérange personne, pourtant, et personne ne se mobilise pour
> reloger des familles vivant dans des appartements humides et plein de
> moisissures.

Le cas présent est tout de même assez différent : elle n'est pas
demandeuse d'un autre logement. Alors d'un côté, on se dit qu'il est
inacceptable, au 21ème siècle et dans une société riche, de laisser
vivre cette vieille dame dans de telles conditions; de l'autre, on sait
également que le fait de l'expulser de chez elle et de l'envoyer �*
l'hospice sans ses animaux la tuerait en quelques semaines, si pas en
quelques jours...


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Anne G wrote:
> D'Iberville wrote:
>> Anne G wrote:
>>> D'Iberville wrote:
>
>>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>
>>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>
>> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
>> Vous bien ?
>
> Quand ça pue, on remarque que ça pue.
> Mais faut fouiller pour trouver d'où ça vient.

N'hésitez pas �* nous faire part de vos découvertes...


--
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D'Iberville a écrit:
> Anne G wrote:
>
>> D'Iberville wrote:
>>
>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>>
>>
>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>
>
> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
> Vous bien ?
>

Disons que ça s'est déj�* vu.

--
Thibaud
http://www.congresboreal.ca/
http://www.imperatif-francais.org/do...d_dossier=4478

Thibaud wrote:
> D'Iberville a écrit:
>> Anne G wrote:
>>
>>> D'Iberville wrote:
>>>
>>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>>>
>>>
>>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>>
>>
>> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
>> Vous bien ?
>>
>
> Disons que ça s'est déj�* vu.

Sûrement, mais dans le cas présent, je ne vois rien.
Ceci dit, tout cela nous éloigne tout de même du post initial, qui
revient �* se demander s'il est vraiment souhaitable de faire le bonheure
des gens (et lequel au fait ?) contre leur gré...



--
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D'Iberville wrote:
> Thibaud wrote:
>> D'Iberville a écrit:
>>> Anne G wrote:
>>>
>>>> D'Iberville wrote:
>>>>
>>>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un
>>>>> taudis.
>>>>
>>>>
>>>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>>>
>>>
>>> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
>>> Vous bien ?
>>>
>>
>> Disons que ça s'est déj�* vu.
>
> Sûrement, mais dans le cas présent, je ne vois rien.
> Ceci dit, tout cela nous éloigne tout de même du post initial, qui
> revient �* se demander s'il est vraiment souhaitable de faire le
> bonheure des gens (et lequel au fait ?) contre leur gré...

Exactement

Cette dame veut vivre ainsi. avec ses chat

Son bonheur est l�*

Le CLSC local lui fournit probablement tous les services ( aide familiale,
infirmières) qu'une personne comme elle, nécessite pour vivre avec un
minimum de décence.








--
Celui qui ne craint pas d'ouvrir les yeux face �* l'horreur est
aussi celui qui voit la beauté quand il regarde dans sa direction

Extrait de Sous-Bois d'A.G.

"vanille" <vanille@xxxxx> a écrit dans le message de news:
mn.b06c7d6c93cc3be0.65351@xxxxx...
> j'ai vu pire au niveau "brol" et hygiène : une dame qui ne voulait pas que
> je fasse chauffer l'eau pour la laver notamment.

........rire.....moi aussi.....même avec le sol en terre battue. Mais il faut
que l'infirmière et l'aide familiale aient un peu de répondant qu'elle
sachent parler �* la vieille personne lui proposant une aide de diverses
manière et petit �* petit ajouter une pierre sur l'autre. C'est infiniment
plus facile et rapide de dire : elle refuse tout et de se barrer sans rien
faire.....
Je faisais même les courses pour certains de mes vieux
patients......rire.....j'ai même fait enregistrer par mon mari au moins une
cinquantaine de films cochons pour un jeune patient (40 ans) grabataire dont
c'était le seul plaisir au grand dam des autres infirmières intervenantes.
Mais pour ce faire j'ai contacté son assistante sociale gestionnaire pour
qu'elle lui fasse une attribution financière pour ce poste. Alors oui ça
demande du temps mais que sont une demie heure de temps �* autre quand on est
soi même en bonne forme avec une famille presente.....

Séléné

Selene a exposé le 22/12/2006 :
> "vanille" <vanille@xxxxx> a écrit dans le message de news:
> mn.b06c7d6c93cc3be0.65351@xxxxx...
>> j'ai vu pire au niveau "brol" et hygiène : une dame qui ne voulait pas que
>> je fasse chauffer l'eau pour la laver notamment.
>
> .......rire.....moi aussi.....même avec le sol en terre battue. Mais il faut
> que l'infirmière et l'aide familiale aient un peu de répondant qu'elle
> sachent parler �* la vieille personne lui proposant une aide de diverses
> manière et petit �* petit ajouter une pierre sur l'autre. C'est infiniment
> plus facile et rapide de dire : elle refuse tout et de se barrer sans rien
> faire.....

tout �* fait : il faut pouvoir négocier :-)
avec douceur et gentillesse, en expliquant le bien-fondé, il y a moyen

> Je faisais même les courses pour certains de mes vieux
> patients......rire.....j'ai même fait enregistrer par mon mari au moins une
> cinquantaine de films cochons pour un jeune patient (40 ans) grabataire dont
> c'était le seul plaisir au grand dam des autres infirmières intervenantes.
> Mais pour ce faire j'ai contacté son assistante sociale gestionnaire pour
> qu'elle lui fasse une attribution financière pour ce poste. Alors oui ça
> demande du temps mais que sont une demie heure de temps �* autre quand on est
> soi même en bonne forme avec une famille presente.....
>
> Séléné

voil�* : c'est ça. Tenir compte aussi qu'il y a derrière toute une
équipe pluri-disciplinaire avec d'autres intervenants.

Ici dans l'article, par contre, il s'agit d'une société privée :
j'imagine que c'est comme chez nous, via les titres-services (par
exemple) où ce sont des sociétés privées de nettoyage qui envoient des
techniciennes de surface (que ce terme m'énerve !)
Quelles sont leurs limites dans le travail �* prester ?
Se cantonner uniquement au nettoyage (et je suppose que la personne a
du voir d'un mauvais oeil la bénévole intervenir, et marcher sur ses
plates-bandes) ?

et pour répondre �* D'Iberville : vouloir faire le bonheur (et lequel ?)
contre leur gré... pas facile justement : la définition du bonheur
n'est pas la même pour chacun de nous. Son bonheur �* elle est d'être
auprès de ses chats. Je pense que les services qui existent ont leurs
limites, ne pouvant forcer qui que ce soit �* accepter une aide, même
bénévole. C'est donc �* chacun de nous, �* titre personnel, d'ouvrir les
yeux autour de nous, d'observer et d'aller �* la rencontre des personnes
isolées (que ce soient des personnes âgées, mais également des familles
nombreuses, des jeunes, des handicapés), tout en respectant le choix
aussi de ce souhait de solitude et ne pas forcer les "barrières"

vanille

Anne G wrote:
> D'Iberville wrote:
>> Anne G wrote:
>>> D'Iberville wrote:
>
>>>> Ceci dit, tout cela nous éloigne tout de même du post initial, qui
>>>> revient �* se demander s'il est vraiment souhaitable de faire le bonheur
>
>>> Ah, le bonheur de vivre en CHSLD...
>
>> Ai-je écrit cela ?
>> Non, hein, alors...
>
> Non. Et ?
> S'il me plaît, �* moi, d'enfoncer votre clou en en profitant pour décrier
> ces usines �* mourir en passant ?

Sur les forums, chacun a évidemment le droit de discuter de ce qu'il
veut, mais je trouve personnellement regrettable votre propension �* vous
écarter systématiquement du sujet initial pour parler d'autre chose...


--
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cessonsla wrote:
> "Anne G" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>> D'Iberville wrote:
>>> Anne G wrote:
>>>> D'Iberville wrote:
>>>>> Ceci dit, tout cela nous éloigne tout de même du post initial, qui
>>>>> revient �* se demander s'il est vraiment souhaitable de faire le bonheur
>>>> Ah, le bonheur de vivre en CHSLD...
>>> Ai-je écrit cela ?
>>> Non, hein, alors...
>> Non. Et ?
>> S'il me plaît, �* moi, d'enfoncer votre clou en en profitant pour décrier
>> ces usines �* mourir en passant ?
>
> Au passage vous pourriez expliquer aux lecteurs non canadiens ce que sont
> ces CHSLD ?
> Merci d'avance.

"CHSLD

Un jour, il faut bien l’admettre, votre parent âgé ne peut plus vivre �*
domicile sans assistance quotidienne. Heureusement, il y a les CHSLD. Le
Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) est un milieu
de vie et de soins où les personnes résident en permanence. Il s’agit
d’un endroit sécurisant, bienveillant, spécialisé dans les soins et
services pour adultes en perte d’autonomie. Il ne remplace pas les
proches et le domicile de la personne, il prend simplement le relais.

D’après la Loi sur les services de santé et les services sociaux, la
mission d’un CHSLD consiste �* offrir de façon temporaire ou permanente
des services d’hébergement, d’assistance, de soutien, de surveillance
ainsi que des services psychosociaux, infirmiers, pharmaceutiques,
médicaux et de réadaptation. Les services s’adressent aux adultes en
perte d’autonomie fonctionnelle ou psychosociale, principalement les
personnes âgées, qui ne peuvent plus demeurer dans leur milieu de vie
naturel.

Plus de 40 000 aînés en perte d’autonomie vivant �* domicile fréquentent
chaque année les services externes des CHSLD, soit les centres de jour
(125 au Québec) ou les hôpitaux de jour (une vingtaine au Québec), pour
y suivre un programme de réadaptation ou pour profiter des services de
convalescence et de répit dépannage.

Il existe 143 centres d’hébergement et de soins de longue durée publics
au Québec, dont la très grande majorité est membre de l’Association des
CLSC et des CHSLD du Québec. Environ 28 000 adultes et personnes âgées
en perte d’autonomie résident dans les CHSLD membres de l’Association"
http://www.cbcn.ca/fr/?section=2&category=264&regionid=

--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

D'Iberville <[email protected]> wrote:

> > Au passage vous pourriez expliquer aux lecteurs non canadiens ce que sont
> > ces CHSLD ?
> > Merci d'avance.
>
> "CHSLD
>
> Un jour, il faut bien l'admettre, votre parent âgé ne peut plus vivre �*
> domicile (...)

Neuf interventions de vous sur ce sujet brulant d'actualité, sans doute
y êtes vous plus �* l'aise que pour justifier l'intervention de vos amis
de Washington contre l'Afghanistan ou l'Irak ? C'est que sans doute ces
deux victoires sont très proches et la progression de l'influence des
mabouls islamistes définitivement stoppée.

Alain

D'Iberville wrote:
> Anne G wrote:
>> D'Iberville wrote:
>>> Anne G wrote:
>>>> D'Iberville wrote:
>>
>>>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un
>>>>> taudis.
>>
>>>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>>
>>> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
>>> Vous bien ?
>>
>> Quand ça pue, on remarque que ça pue.
>> Mais faut fouiller pour trouver d'où ça vient.
>
> N'hésitez pas �* nous faire part de vos découvertes...

Anne aime bien fouiller les détritus, plonger dans les vidanges et
explorer les fosses sceptiques



--
Celui qui ne craint pas d'ouvrir les yeux face �* l'horreur est
aussi celui qui voit la beauté quand il regarde dans sa direction

Extrait de Sous-Bois d'A.G.

Le Fri, 22 Dec 2006 09:36:37 -0500, Victal a écrit�*:

> Anne aime bien fouiller les détritus, plonger dans les vidanges et
> explorer les fosses sceptiques

Qu'elle plonge dans les fosses sceptiques me laisse septique :-)

"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
> D'Iberville wrote:
>> Anne G wrote:
>>> D'Iberville wrote:
>>>> Anne G wrote:
>>>>> D'Iberville wrote:
>>>
>>>>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un
>>>>>> taudis.
>>>
>>>>> Ça pue le plan pour récupérer un terrain, cette histoire.
>>>
>>>> Je n'ai pas d'informations sur le sujet
>>>> Vous bien ?
>>>
>>> Quand ça pue, on remarque que ça pue.
>>> Mais faut fouiller pour trouver d'où ça vient.
>>
>> N'hésitez pas �* nous faire part de vos découvertes...
>
> Anne aime bien fouiller les détritus, plonger dans les vidanges et
> explorer les fosses sceptiques

l�*, je suis septique...

On Thu, 21 Dec 2006 20:13:48 -0500, D'Iberville <[email protected]>
wrote:

>vanille wrote:
>> Dans son message précédent, D'Iberville a écrit :
>>> "Disons les choses franchement : Judith Janitens vit dans un taudis.
>>> La dame de 96 ans, confinée �* son lit, vit avec une douzaine de chats
>>> et un chien �* la campagne, dans une masure isolée, horriblement
>>> crottée et encombrée d'un indescriptible fouillis. C'est sale �* mourir
>>> et ça sent le pipi de chat. Mais Mme Janitens ne veut pas partir.
>>>
>>> «Je suis dans cette maison depuis 50 ans et je vais mourir ici. Je ne
>>> veux pas partir. Ces chats sont ma seule famille depuis 50 ans. Je ne
>>> peux pas les abandonner», nous dit la vieille dame aux yeux bleus, le
>>> regard clair, le verbe vif. Elle est parfaitement lucide et a peu de
>>> problèmes de santé, outre ses jambes. Elle est alitée depuis cinq ans.
>>>
>>> À l'intérieur de sa petite maison, située sur un chemin de campagne du
>>> petit village de Brownsburg-Chatham, Mme Janitens est couchée dans son
>>> lit, les cheveux en désordre. Il n'y a pas de draps. Elle repose
>>> directement sur un piqué. Elle est recouverte d'une petite couverture
>>> blanche. Il fait froid. Un seul calorifère, dans le salon, chauffe
>>> toute la petite maison.
>>>
>>> À côté de son lit, sur une petite table, des tortellinis baignent dans
>>> une sauce figée dans un plat. Quelques poudings. La seule salle de
>>> bains valide n'a que des toilettes, pas de lavabo. Pas de baignoire,
>>> pas de douche. Mme Janitens porte une couche, qu'on vient,
>>> semble-t-il, changer régulièrement. Depuis cinq ans, elle n'a jamais
>>> pris un vrai bain.
>>>
>>> Qui s'occupe d'elle? Le CLSC d'Argenteuil et, depuis juillet dernier,
>>> une entreprise privée d'entretien ménager, dirigée par une ex-employée
>>> du CLSC, Nathalie Duchesne. Jusqu'�* tout récemment, un service de
>>> popote roulante venait aussi lui porter ses repas. Tout ce beau monde
>>> a constaté l'état des lieux. Résultat : le service d'inspection de la
>>> municipalité, et même la mairesse Lise Bourgault, s'en sont mêlés.
>>>
>>> Mais ils se heurtent tous �* la même chose : Judith Janitens veut
>>> rester chez elle. «Les gens veulent me faire faire toutes sortes de
>>> choses, mais je ne veux pas. Ce ne sont pas les chats qui me rendent
>>> malade, mais les gens», lance-t-elle.
>>>
>>> (...) Mais pourquoi personne ne se charge de faire le ménage?
>>> «Régulièrement, on le lui a proposé. Mais elle refuse», affirme Mme
>>> Masse. Pourtant, Mme Janitens a bien accepté, pas plus tard qu'il y a
>>> quelques jours, qu'un entrepreneur, chargé par la municipalité
>>> d'effectuer des travaux sur la maison, fasse faire le ménage par sa
>>> femme et son fils.
>>>
>>> En entrant dans la maison, Michel Guilbault avait été horrifié. Il a
>>> proposé �* sa femme de donner bénévolement un coup de main �* la vieille
>>> dame.
>>>
>>> «C'est effrayant. C'est un drame d'horreur», raconte-t-il. Michel
>>> Guilbault a donc entrepris les travaux. Sa femme s'est mise au ménage.
>>> Mais ils se sont rapidement heurtés �* Nathalie Duchesne, normalement
>>> chargée de... l'entretien ménager. «De son propre chef, elle l'a
>>> carrément mis �* la porte. Elle n'avait pas d'affaire �* faire ça»,
>>> dénonce Richard Côté, du service d'inspection de la Ville.
>>>
>>> Mais, chose certaine, les travaux dits «d'urgence» n'ont pas été
>>> faits. Il y a encore un gros trou dans le toit de la petite entrée. Et
>>> le ménage non plus. «C'est un dossier qui nous interpelle depuis
>>> plusieurs années», dit la mairesse de Brownsburg-Chatham, Lise Bourgault.
>>>
>>> Elle a tenté de convaincre les neveux et nièces de Judith Janitens de
>>> réagir. Il faut dire que Mme Janitens est une citoyenne émérite de sa
>>> municipalité. Son mari et elle ont pratiquement fondé l'endroit il y a
>>> 50 ans. «On les a appelés, les neveux. Ils nous ont répondu :
>>> «Appelez-nous quand elle sera morte.»
>>
>> j'ai vu pire au niveau "brol" et hygiène : une dame qui ne voulait pas
>> que je fasse chauffer l'eau pour la laver notamment.
>>
>> C'est son droit, �* cette petite dame, de refuser l'aide de l'entreprise
>> privée d'entretien ménager : ça ne doit certainement pas être "donné".
>> Par contre, elle a accepté l'aide bénévole de la femme de l'entrepreneur
>> ...
>> Au lieu de réagir comme l'a fait l'aide-ménagère, elle aurait dû
>> accepter que l'autre dame (bénévole) lui donne un coup de main, et
>> peut-être profiter alors pour suggérer une toilette ? ou lui préparer un
>> petit repas ? On n'est jamais trop dans de telles situations.
>> Du moins, c'est comme cela que j'aurais réagi.
>> Que faire d'autre ? la tirer de l�* ? ça la tuerait, c'est sûr.
>> alors autant lui laisser une fin de vie comme elle le souhaite, auprès
>> de ses chats, tout en veillant sur elle, via des associations de
>> quartiers, la paroisse que sais-je ?
>
>C'est effectivement le genre de cas où aucune solution n'est
>satisfaisante : d'un côté, on se dit qu'il est inacceptable, au 21ème
>siècle et dans une société riche, de laisser vivre cette vieille dame
>dans de telles conditions; de l'autre, on sait également que le fait de
>l'expulser de chez elle et de l'envoyer �* l'hospice sans ses animaux la
>tuerait en quelques semaines, si pas en quelques jours
>Pas facile...


votez sego et l'état lui assurera une mort dans la dignité.

--
*
Marx, ce ténia du socialisme.

Proudhon .

Alain191 wrote:
> D'Iberville <[email protected]> wrote:
>
>>> Au passage vous pourriez expliquer aux lecteurs non canadiens ce que sont
>>> ces CHSLD ?
>>> Merci d'avance.
>> "CHSLD
>>
>> Un jour, il faut bien l'admettre, votre parent âgé ne peut plus vivre �*
>> domicile (...)
>
> Neuf interventions de vous sur ce sujet brulant d'actualité, sans doute
> y êtes vous plus �* l'aise que pour justifier l'intervention de vos amis
> de Washington contre l'Afghanistan ou l'Irak ? C'est que sans doute ces
> deux victoires sont très proches et la progression de l'influence des
> mabouls islamistes définitivement stoppée.

Si vous le dites...


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected] ...
>
> Anne aime bien fouiller les détritus, plonger dans les vidanges et
> explorer les fosses sceptiques


Alors elle devrait apprécier ta compagnie...

NB : dans ce cas-ci, "septique" s'écrit sans C ;
y ajouter cette lettre te ferait trop d'honneur.