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Pour information, le journal de l'Entente Internationales des Travailleurs et des Peuples (quelques éléments des dossier
traités) :

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Dossier d’informations hebdomadaire édité par

l’Entente internationale des travailleurs et des peuples



Présentation :



Irak : 650 000 morts depuis l’invasion et l’occupation de l’Irak, selon une enquête de la revue médicale britannique The
Lancet. Un habitant sur 40 a déj�* été tué.



Chili : une correspondante nous écrit, les lycéens et les collégiens sont de nouveau dans la rue pour l’abrogation de la
loi organique constitutionnelle de l’Education et pour des moyens pour l’enseignement public.



Bolivie : un entretien avec Nelson Guevara Aranda, de la direction du syndicat des mineurs de Huanuni, qui dénonce les
responsables du massacre. « Nos richesses appartiennent souverainement au peuple »



Bosnie : la situation en Bosnie après les élections, onze ans après les accords de Dayton.



Hongrie : un syndicaliste rend compte de la manifestation unie le 28 octobre,

�* l’appel des deux confédérations syndicales, pour le maintien de la protection sociale, des retraites, du droit �* la
santé…



Allemagne : 220 000personnes ont manifesté samedi 21 octobre, �* l’appel du DGB, contre la politique de

«contre réforme » du gouvernement de grande coalition. Elle avait en son centre le rejet de la « réforme » de la santé.
Un correspondant nous écrit.



Côte d’Ivoire : notre correspondant, responsable du SYNASEG (Syndicat National des Agents du Secteur de l’Energie), nous
a fait parvenir des documents sur l’appel « �* la grève de trois jours, voire illimitée ».



Muhamad Yumus, le « banquier des pauvres », a reçu le prix Nobel de la paix. Qui est-il ? Quelle est la réalité de cette
« banque des pauvres » ?



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Mexique



HALTE AUX ATTAQUES ARMEES CONTRE LE MOUVEMENT !
L’ARMEE HORS DE OAXACA !IL FAUT NEGOCIER LES REVENDICATIONS ECONOMIQUES, POLITIQUES ET SOCIALES DES ENSEIGNANTS ET DU
PEUPLE DE OAXACA ! “NON A LA FRAUDE, ULISES DEHORS, CALDERON DEHORS ! ”



Le 9 octobre la marche caravane de la section 22 du SNTE et de l’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca est arrivée �*
la ville de Mexico, après 19 jours d’une difficile marche de 500 kilomètres. Dans cette marche, l’aspiration des
enseignants �* rompre l’isolement dans lequel a été enfermé le mouvement est très présente.

Ce même jour les discussions entre les fonctionnaires du secrétariat du ministère de l’intérieur, dirigés par le
ministre actuel Abascal Carranza et les représentants de la section 22 du SNTE et de l’APPO ont repris.



Abascal Carranza a proposé �* la discussion les mesures suivantes :

a) Destitution de fonctionnaires du cabinet de Ulises Ruiz, et du procureur.

b) Nomination d’un sous-secrétaire de sécurité publique en tant que chef des polices d’état et municipale.

c)“Canaliser” le problème de Ulises Ruiz Ortiz au sénat.

d) Accorder la répartition des zones dans un délai de six ans.

e) Libérer les prisonniers politiques.



Le secrétariat du ministère de l’intérieur exige que les enseignants reprennent les cours, que les barricades soient
levées et que les bâtiments officiels et privés occupés par le mouvement soient rendus (en fait, la liberté des
prisonniers politiques est soumise au fait que ces mesures soient acceptées).



Ce qui frappe avant tout dans ces conditions c’est qu’il n’y a pas de réponse aux revendications économiques, sociales
et politiques du mouvement.



Ne faut-il pas satisfaire les revendications des enseignants exprimées dans les 16 points et qui peuvent se résumer par
: plus de petits déjeuners pour les écoliers et davantage d’uniformes et des chaussures pour les enfants de Oaxaca ? Ne
faut-il pas répondre aux demandes d’habilitation, de maintien et d’élargissement des espaces d’éducation présentées par
les enseignants ? (Depuis quelques années les enseignants ont obtenu que les gouvernements d’Etat et fédéral
satisfassent des revendications telles que celles-ci. Grâce �* quoi, actuellement près de 200 mille enfants ont des
uniformes scolaires).



Comme �* San Antonio Castillo Velasco, les communautés demandent qu’on leur rende les terres et les eaux expropriées par
des caciques, des entreprises de construction et des entreprises hôtelières. Les travailleurs de la santé demandent que
les hôpitaux publics soient suffisamment dotés. Près de 30 municipalitésont changé leur maire et demandent que l’on
reconnaisse ces nouveaux fonctionnaires élus par les populations.Ne faut-il pas que toutes les pétitions soient
présentées dans la négociation et qu’on y apporte la solution adéquate ? Les dirigeants du mouvement ne devraient-ils
pas demander que ces revendications soient l’objet d’une négociation ?



En ce qui concerne Ulises Ruiz, les sénateurs du PRI et du PAN ont été obligés d’accepter une commission formée par
trois sénateurs, l’un du PRI, l’autre du PAN et un du PRD. Cette commission annonce que lundi 16 il y aura une décision
et mardi 17 elle sera présentée �* la séance plénière. Cependant, le sénateur Ricardo Monreal Avila (PRD) a indiqué,
selon le journal La Jornada, quela possibilité existe de voir le sénat ratifier le fait que les conditions pour déclarer
la dissolution des pouvoirs ne sont pas réunies. Les sénateurs du PRI et du PAN, conjointement avec Vicente Fox et
Felipe Calderon, n’essaient-ils pas de garder Ulises Ruiz jusqu’en décembre — bien qu’avec des pouvoirs limités — dans l’objectif
que le PRI nomme un gouverneur qui le remplace ? N’est-ce pas nécessaire pour maintenir l’alliance PRI – PAN ?



En ce qui concerne le redécoupage des zones promis par Abascal Carranza, pourquoi attendre six ans ? Quel gouvernement
peut s’engager �* payer les sommes exigées dans cette période alors que Felipe Calderon est entre parenthèses de par la
fraude commise le 2 juillet ? Ne faut-il pas inclure dans le projet de budget 2007 les sommes nécessaires au redécoupage
? Un instituteur �* Oaxaca gagne près de 2258 pesos par quinzaine, le redécoupage élèverait les salaires les plus bas �*
2700 ou 2800 pesos par quinzaine, tout au plus. Est-ce l�* des salaires excessifs ?



Par ailleurs, le fait qu’un fonctionnaire fédéral commande les polices municipale et d’Etat est-il une garantie de ce
que ces corps profondément corrompus par Ulises Ruiz n’agiront pas contre le peuple ?



Une question se pose : le 9 octobre y a-t-il eu une vraienégociation ? Ou bien ministère de l’intérieura-t-elle imposé
des conditions qui ne satisfont pas les revendications et ne garantissent pas davantage que Ulises Ruiz abandonne ses
fonctions ? Il faut le préciser d’autant plus que les mesures de ministère de l’intérieurprétendent introduire �* Oaxaca
la « réforme de l’Etat ». Tout le monde sait que la dite « réforme de l’Etat » est la forme politique utilisée pour que
l’Etat se désintéresse de la prestation des services de santé, d’éducation, de logement, etc… et qu’entrent en scène le
secteur privé et les ONG. Voila pourquoi ministère de l’intérieurn’offre pas de solution réelle aux revendications ! Le
PTDI pense qu’il faut que les revendications économiques, sociales et politiques des enseignants et de la population
soient présentes dans une véritable négociation avec le secrétariat du ministère de l’intérieur.



Lors de l’assemblée d’Etat de délégués de la section 22 du SNTE tenue le 11 octobre il a été décidé d’attendre la
décision de la commission envoyée par le sénat �* l’Etat de Oaxaca pour soumettre aux enseignants les mesures présentées
par le secrétariat de Gobernacion. N’est-ce pas une bonne occasion pour que la commission des négociations de la section
22 et de l’APPO présente les revendications économiques, sociales et politiques dans leur ensemble et exige qu’il y ait
une véritable négociation sur ces demandes ?



La situation continue d’être extraordinairement grave. Les moyens de communication mentent lorsqu’ils disent que grâce �*
Abascal Carranza le problème de Oaxaca est pratiquement résolu. Les attaques des bandes armées et de la police de Ulises
Ruiz contre le mouvement se poursuivent, comme le montre l’agression policière contre la brigade mobile de l’APPO le
jour même où se réunissait l’assemblée d’Etat de la section 22. L’énorme présence militaire dans l’Etat se poursuit
également.



C’est l’heure de reprendre le mot d’ordre de milliers et milliers de personnes qui de façon spontanée ont reçu la marche
caravane le 9 octobre et qui criaient : « vous n’êtes pas seuls ! Vous n’êtes pas seuls : »



Le mouvement de Oaxaca est profondément lié au mouvement national pour le respect de la volonté populaire et pour la
défense du patrimoine national. La démocratie, �* savoir le dialogue et la négociation des revendications n’est-elle pas
la seule solution aux conflits créés par la volonté d’imposer Calderon et de soutenir Ulises Ruiz ?



Le mouvement de la Convention nationale démocratique a convoqué une assemblée massive le 20 novembre pour donner la
présidence �* Lopez Obrador et il appelle �* faire tout type d’actions politiques massives le 1er décembre pour dire non �*
la nomination de Felipe Calderon �* la présidence. Ces manifestations n’impliquent-elles pas nécessairement que le
mouvement du peuple de Oaxaca obtienne satisfaction �* ses exigences ? Le sort du mouvement national ne serait-il pas lié
�* ce qui va se passer �* Oaxaca ? Oui,certainement !


Nous appelons toutes les organisations syndicales (UNT, SME, ...), sociales, politiques (CND, …), �* préparer les
conditions d’une MOBILISATION NATIONALE en soutien du peuple de Oaxaca.


IL FAUT QUE LE MOUVEMENT DE OAXACA TRIOMPHE POUR QU’AVANCE LE MOUVEMENT NATIONAL POUR LE RESPECT DE LA VOLONTE POPULAIRE
QUI A DIT : « OBRADOR PRESIDENT », « NON A LA FRAUDE, DEHORS ULISES, DEHORS CALDERON ! »

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Salutations internationalistes :

wen

"wen.kroy" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
>
> Pour information

ta gueule.

--
PGå

Dolorèèèèès ,
Ô toi ma douloureuse
Perdu, perdu, perdu
�* Chibougamau