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![]() Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour relancer
la natalité en Allemagne "(http://www.letemps.ch/template/inter...article=197314) > Les Allemands le reconnaissent: leur pays n'a jamais été très > Kinderfreundlich (favorable aux enfants). Les places de crèche sont rares, > voire inexistantes dans les régions du sud. Les femmes doivent souvent > choisir entre travail et famille. Résultat: la courbe de natalité est > parmi les plus basses d'Europe. Depuis des années, le taux de fécondité > (1,36 par femme) ne garantit même plus de renouvellement des générations. > Près de la moitié des Allemandes ayant suivi des études universitaires ne > préfèrent pas avoir d'enfant. La perspective d'être mère de famille > équivaut �* un renoncement de carrière. L'objectif du salaire parental > (Elterngeld), qui est entré en vigueur le 1er janvier, est de faire > changer d'avis les femmes allemandes Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans conséquence". Où l'on apprend que c'est �* un "pays" d'être "favorable aux enfants". Le taux de fécondité des femmes serait insuffisant, l'Etat doit donc intervenir. Il faut "faire changer d'avis les femmes allemandes". Imparable logique. Et nos ingénieurs sociaux constructivistes(*) de jubiler : plus de "politique familiale"(**), c'est plus de dépenses et donc plus d'impôts, bref toujours plus de servitudes et de dépendances mutuelles, de nouveaux créanciers et de nouveaux débiteurs (tout le monde vit aux dépens de tout le monde). Et que doit-on dire ? Merci l'Etat ? > Le salaire parental offre 67% du salaire net pendant douze mois �* l'un > des deux parents qui reste �* la maison. S'ils décident de se partager la > tâche, le salaire sera versé pendant deux mois supplémentaires. > L'Allemagne reconnaît ainsi aux pères le droit - mais aussi le devoir - de > s'occuper des enfants en bas âge. Bénie soit donc l'Allemagne, ce pays où l'Etat reconnaît aux pères le droit de s'occuper de leurs enfants ! > L'ancienne allocation parentale d'éducation (Erziehungsgeld), qui > s'élevait �* 300 euros sur deux ans, est supprimée. C'est l�* que le bât > blesse car cette allocation n'était pas versée aux familles les plus > aisées. Cette fois, le salaire parental est proportionnel aux revenus > (plafonné toutefois �* 1800 euros par mois). [...] > Plusieurs experts ont jugé cette loi anticonstitutionnelle car elle > contrevient, selon eux, au principe de l'égalité des chances. La gauche > radicale (PDS) dénonce une loi qui ne change rien pour les plus démunis > car ils ne pourront prétendre qu'�* la somme minimum de 300 euros comme > auparavant. Mince alors. Le seul truc �* peu près intéressant dans ce marécage d'idéologie sociale-démocrate, et voil�* que Le Temps, "plusieurs experts" et la "gauche radicale" y trouvent matière �* polémique ! Car enfin... A supposer que l'Etat puisse relancer la natalité avec des subventions, force est bien de constater que les systèmes dits de redistribution, n'aboutissent �* aucun résultat satisfaisant. Dans le cas des prestations familiales, les cotisations sont toujours proportionnelles aux revenus (pire : l'impôt est progressif) alors que ce n'est traditionnellement pas le cas des prestations. Le Temps nous dit que beaucoup d'Allemandes ne bénéficiaient pas de l'ancien système d'Erziehungsgeld ; en Belgique (et en France, je pense, depuis Lionel Jospin), les allocations familiales sont plafonnées : ceci a pour conséquence que le gain net (allocations moins les cotisations) varie en fonction du revenu : plus on monte dans l'échelle des revenus (c'est-�*-dire plus on crée de richesses), plus il est négatif ; plus on descend, plus il est positif. Bref, on le constate, il s'agit moins de relancer la natalité que de spolier une catégorie de travailleurs au profit des autres. Et �* quoi aboutit-on ? A subventionner les naissances dans les familles pauvres, et �* décourager celles-ci dans les familles riches ! Le reportage hier soir de je-ne-sais-plus-quel journal télévisé francophone ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui pour illustrer la mesure sociale/chrétienne-démocrate est allé tourner des images dans une maternité, avec l'interview d'une femme allemande de type négroïde, sorte de sosie de la Mamma d'Autant en emporte le vent mais s'exprimant dans la langue de Luther et de Kant, laquelle venait d'accoucher de son énième bambin et ne cachait pas sa fièrté d'avoir pu "attendre" le 1er janvier et donc bénéficier de la subvention étatique. Le raisonnement d'un Pascal Sevran sur la "bite des noirs responsable de la famine en Afrique" est certes déficient (http://h16.free.fr/index.php?2006/12...anthusianisme), mais je ne peux m'empêcher de penser néanmoins que nos eugénistes sociaux des allocations familiales envoient les classes populaires directement dans le mur : car en effet, est-ce leur rendre service que d'encourager les pauvres �* avoir une demi-douzaine d'enfants ? Quelle sorte d'éducation et d'affection une telle mère peut-elle consacrer �* ses petits ? Quel héritage les enfants de ceux-ci pourront-ils espérer ? Ne serait-il pas socialement plus utile, si l'on songe par exemple �* la question des inégalités sociales et de la concentration des patrimoines chez les plus riches, �* faire exactement l'inverse : c'est-�*-dire encourager la natalité chez les riches, et la décourager fortement chez les pauvres ! Car ce faisant, ce n'est pas seulement le patrimoine financier, les immeubles, les titres,... qui seraient partagés en un plus grand nombre de têtes (augmentant dès lors le patrimoine moyen de nos concitoyens), c'est aussi tout un capital humain accumulé par l'éducation, les relations sociales,... qui seraient redistribuées �* un plus grand nombre ! > Pour l'opposition libérale et les écologistes, le gouvernement d'Angela > Merkel n'a fait les choses qu'�* moitié. Ils estiment que les mères restent > confrontées au même problème au bout d'un an. Je propose que l'Etat garantisse aux mères un revenu minimum tout le long de leur vie ! Mais au fait, pourquoi le réserver aux seules mères ? Pourquoi, en dehors d'Alternative Libérale en France (et de Vivant en Belgique), ne se trouve-t-il aucun parti politique pour reprendre �* son compte l'idée absolument géniale d'une allocation universelle et inconditionnée ? Parce que le bazar actuel des subventions et niches diverses entretient de puissantes clientèles électorales ? http://www.alternative-liberale.fr/p...e_sociale.html "nous proposons que chaque Français majeur reçoive 500 euros de l'Etat, chaque mois, les parents ou tuteurs recevant 100 euros par mois par enfant �* charge. Ce montant est déduit du montant de l'impôt proportionnel sur le revenu. En deç�* d'un certain niveau de revenu, cette différence, négative, se transforme en chèque fiscal mensuellement versé par la trésorerie des impôts. "En échange de ce revenu garanti pour tous, nous proposons la suppression de toutes les allocations et autres mécanismes divers de redistribution tels que les aides au logement, le revenu minimum d'insertion, les allocations familiales, etc. Ce revenu d'existence est aussi inclus dans les rentes issues de la retraite par répartition, auxquelles il ne s'ajoute pas. "Le revenu de Liberté est une formidable incitation au travail et �* l'embauche, car il supprime les effets pervers du RMI. Il ouvre de nouvelles catégories d'emplois, aujourd'hui non offerts car créateurs, pour l'employeur, d'une valeur ajoutée en deç�* du coût du SMIC, véritable barrière �* l'embauche dans certains cas. Ces emplois, souvent non qualifiés, sont autant de ponts vers la réinsertion, une amorce de carrière. A moyen terme, c'est essentiellement grâce �* l'éducation et la formation continue que les perspectives de carrière peuvent s'ouvrir, et les salaires augmenter. "Un tel revenu facilite la prise de risque, l'initiative, en garantissant �* nos compatriotes un filet ultime de sécurité en cas d'échec. Cela devrait utilement aider �* combattre la peur d'entreprendre et la crainte culturelle bien ancrée de l'échec dans notre pays. "Un tel revenu ne sera jamais un chèque en blanc pour ne rien faire : en tant que libéraux, nous faisons confiance aux personnes, en leur volonté de devenir des individus libres et responsables. Le RMI est aujourd'hui une usine �* immobilisme car il décourage le travail. Pas le revenu de liberté, qui ne disparaît pas au premier euro de revenu... "L'employé enfin, garde une chance authentique face �* l'employeur dans le cadre de la négociation de son contrat : il conserve la possibilité de dire « non » et de chercher un autre emploi, même sans ressources économiques. "Pour en finir avec l'assistanat téléguidé par les hommes politiques "Le système d'allocation est largement absurde et inefficace. Les politiques publiques d'assistance �* des catégories ciblées de la population ont généralement des effets inverses �* ceux attendues. On l'observe très nettement sur l'exemple des aides au logement ou du RMI. "Pis, les hommes politiques se fabriquent des clientèles électorales en promettant toujours plus d'aides ciblées, d'exemptions fiscales, de dispositifs spécifiques. Ce �* tous les échelons : nationaux, régionaux, municipaux.La transparence sur ce que l'Etat donne et reçoit, via une feuille d'imposition simplifiée �* deux lignes (revenus perçus, revenu de liberté et solde), ne permet plus aux hommes politiques de jouer « �* la marge » du système. Elle les force �* agir dans la transparence. "Pour réduire les coûts administratifs de gestion "Ils sont en France des centaines de milliers de fonctionnaires préposés �* la perception de l'impôt, �* la distribution des allocations, aux contrôles et aux corrections. Forcés pour se faire d'enquêter sans relâche sur nos vies... Notre proposition de réforme du système supprime ces coûts énormes de gestion de l'appareil d'Etat et ces contrôles tatillons." --- (*) http://citoyendurable.blogspot.com/2...e-sociale.html (**) Je trouve d'ailleurs très bizarre cette conception de la "politique familiale" rangée en simple branche de la sécurité sociale, comme si l'attente d'un enfant était un grand malheur, une sorte d'accident de la vie, au même titre que la maladie ou le chômage, dont il s'agit alors de réparer le coût subi par les futurs parents. Ce discours m'a toujours semblé être l'un des paradoxes des partis politiques qui prétendent le plus défendre la famille (les démocrates-chrétiens). |
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![]() "Yoki"
> Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour > relancer la natalité en Allemagne > "(http://www.letemps.ch/template/inter...article=197314) > >> Les Allemands le reconnaissent: leur pays n'a jamais été très >> Kinderfreundlich (favorable aux enfants). Les places de crèche sont >> rares, voire inexistantes dans les régions du sud. Les femmes doivent >> souvent choisir entre travail et famille. Résultat: la courbe de natalité >> est parmi les plus basses d'Europe. Depuis des années, le taux de >> fécondité (1,36 par femme) ne garantit même plus de renouvellement des >> générations. Près de la moitié des Allemandes ayant suivi des études >> universitaires ne préfèrent pas avoir d'enfant. La perspective d'être >> mère de famille équivaut �* un renoncement de carrière. L'objectif du >> salaire parental (Elterngeld), qui est entré en vigueur le 1er janvier, >> est de faire changer d'avis les femmes allemandes > > Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans > conséquence". > > Où l'on apprend que c'est �* un "pays" d'être "favorable aux enfants". Le > taux de fécondité des femmes serait insuffisant, l'Etat doit donc > intervenir. Il faut "faire changer d'avis les femmes allemandes". > Imparable logique. Et nos ingénieurs sociaux constructivistes(*) de > jubiler : plus de "politique familiale"(**), c'est plus de dépenses et > donc plus d'impôts, bref toujours plus de servitudes et de dépendances > mutuelles, de nouveaux créanciers et de nouveaux débiteurs (tout le monde > vit aux dépens de tout le monde). Et que doit-on dire ? Merci l'Etat ? > >> Le salaire parental offre 67% du salaire net pendant douze mois �* l'un >> des deux parents qui reste �* la maison. S'ils décident de se partager la >> tâche, le salaire sera versé pendant deux mois supplémentaires. >> L'Allemagne reconnaît ainsi aux pères le droit - mais aussi le devoir - >> de s'occuper des enfants en bas âge. > > Bénie soit donc l'Allemagne, ce pays où l'Etat reconnaît aux pères le > droit de s'occuper de leurs enfants ! > >> L'ancienne allocation parentale d'éducation (Erziehungsgeld), qui >> s'élevait �* 300 euros sur deux ans, est supprimée. C'est l�* que le bât >> blesse car cette allocation n'était pas versée aux familles les plus >> aisées. Cette fois, le salaire parental est proportionnel aux revenus >> (plafonné toutefois �* 1800 euros par mois). [...] >> Plusieurs experts ont jugé cette loi anticonstitutionnelle car elle >> contrevient, selon eux, au principe de l'égalité des chances. La gauche >> radicale (PDS) dénonce une loi qui ne change rien pour les plus démunis >> car ils ne pourront prétendre qu'�* la somme minimum de 300 euros comme >> auparavant. > > Mince alors. Le seul truc �* peu près intéressant dans ce marécage > d'idéologie sociale-démocrate, et voil�* que Le Temps, "plusieurs experts" > et la "gauche radicale" y trouvent matière �* polémique ! > > Car enfin... A supposer que l'Etat puisse relancer la natalité avec des > subventions, force est bien de constater que les systèmes dits de > redistribution, n'aboutissent �* aucun résultat satisfaisant. Dans le cas > des prestations familiales, les cotisations sont toujours proportionnelles > aux revenus (pire : l'impôt est progressif) alors que ce n'est > traditionnellement pas le cas des prestations. Le Temps nous dit que > beaucoup d'Allemandes ne bénéficiaient pas de l'ancien système > d'Erziehungsgeld ; en Belgique (et en France, je pense, depuis Lionel > Jospin), les allocations familiales sont plafonnées : ceci a pour > conséquence que le gain net (allocations moins les cotisations) varie en > fonction du revenu : plus on monte dans l'échelle des revenus > (c'est-�*-dire plus on crée de richesses), plus il est négatif ; plus on > descend, plus il est positif. Bref, on le constate, il s'agit moins de > relancer la natalité que de spolier une catégorie de travailleurs au > profit des autres. > > Et �* quoi aboutit-on ? A subventionner les naissances dans les familles > pauvres, et �* décourager celles-ci dans les familles riches ! > > Le reportage hier soir de je-ne-sais-plus-quel journal télévisé > francophone ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui pour illustrer la mesure > sociale/chrétienne-démocrate est allé tourner des images dans une > maternité, avec l'interview d'une femme allemande de type négroïde, sorte > de sosie de la Mamma d'Autant en emporte le vent mais s'exprimant dans la > langue de Luther et de Kant, laquelle venait d'accoucher de son énième > bambin et ne cachait pas sa fièrté d'avoir pu "attendre" le 1er janvier et > donc bénéficier de la subvention étatique. > > Le raisonnement d'un Pascal Sevran sur la "bite des noirs responsable de > la famine en Afrique" est certes déficient > (http://h16.free.fr/index.php?2006/12...anthusianisme), mais je > ne peux m'empêcher de penser néanmoins que nos eugénistes sociaux des > allocations familiales envoient les classes populaires directement dans le > mur : car en effet, est-ce leur rendre service que d'encourager les > pauvres �* avoir une demi-douzaine d'enfants ? Quelle sorte d'éducation et > d'affection une telle mère peut-elle consacrer �* ses petits ? Quel > héritage les enfants de ceux-ci pourront-ils espérer ? > > Ne serait-il pas socialement plus utile, si l'on songe par exemple �* la > question des inégalités sociales et de la concentration des patrimoines > chez les plus riches, �* faire exactement l'inverse : c'est-�*-dire > encourager la natalité chez les riches, et la décourager fortement chez > les pauvres ! > > Car ce faisant, ce n'est pas seulement le patrimoine financier, les > immeubles, les titres,... qui seraient partagés en un plus grand nombre de > têtes (augmentant dès lors le patrimoine moyen de nos concitoyens), c'est > aussi tout un capital humain accumulé par l'éducation, les relations > sociales,... qui seraient redistribuées �* un plus grand nombre ! > >> Pour l'opposition libérale et les écologistes, le gouvernement >> d'Angela Merkel n'a fait les choses qu'�* moitié. Ils estiment que les >> mères restent confrontées au même problème au bout d'un an. > > Je propose que l'Etat garantisse aux mères un revenu minimum tout le long > de leur vie ! > > Mais au fait, pourquoi le réserver aux seules mères ? > > Pourquoi, en dehors d'Alternative Libérale en France (et de Vivant en > Belgique), ne se trouve-t-il aucun parti politique pour reprendre �* son > compte l'idée absolument géniale d'une allocation universelle et > inconditionnée ? Parce que le bazar actuel des subventions et niches > diverses entretient de puissantes clientèles électorales ? > > http://www.alternative-liberale.fr/p...e_sociale.html > > "nous proposons que chaque Français majeur reçoive 500 euros de l'Etat, > chaque mois, les parents ou tuteurs recevant 100 euros par mois par enfant > �* charge. Ce montant est déduit du montant de l'impôt proportionnel sur le > revenu. En deç�* d'un certain niveau de revenu, cette différence, négative, > se transforme en chèque fiscal mensuellement versé par la trésorerie des > impôts. > "En échange de ce revenu garanti pour tous, nous proposons la > suppression de toutes les allocations et autres mécanismes divers de > redistribution tels que les aides au logement, le revenu minimum > d'insertion, les allocations familiales, etc. Ce revenu d'existence est > aussi inclus dans les rentes issues de la retraite par répartition, > auxquelles il ne s'ajoute pas. > "Le revenu de Liberté est une formidable incitation au travail et �* > l'embauche, car il supprime les effets pervers du RMI. Il ouvre de > nouvelles catégories d'emplois, aujourd'hui non offerts car créateurs, > pour l'employeur, d'une valeur ajoutée en deç�* du coût du SMIC, véritable > barrière �* l'embauche dans certains cas. Ces emplois, souvent non > qualifiés, sont autant de ponts vers la réinsertion, une amorce de > carrière. A moyen terme, c'est essentiellement grâce �* l'éducation et la > formation continue que les perspectives de carrière peuvent s'ouvrir, et > les salaires augmenter. > "Un tel revenu facilite la prise de risque, l'initiative, en > garantissant �* nos compatriotes un filet ultime de sécurité en cas > d'échec. Cela devrait utilement aider �* combattre la peur d'entreprendre > et la crainte culturelle bien ancrée de l'échec dans notre pays. > "Un tel revenu ne sera jamais un chèque en blanc pour ne rien faire : > en tant que libéraux, nous faisons confiance aux personnes, en leur > volonté de devenir des individus libres et responsables. Le RMI est > aujourd'hui une usine �* immobilisme car il décourage le travail. Pas le > revenu de liberté, qui ne disparaît pas au premier euro de revenu... > "L'employé enfin, garde une chance authentique face �* l'employeur dans > le cadre de la négociation de son contrat : il conserve la possibilité de > dire « non » et de chercher un autre emploi, même sans ressources > économiques. > > "Pour en finir avec l'assistanat téléguidé par les hommes politiques > "Le système d'allocation est largement absurde et inefficace. Les > politiques publiques d'assistance �* des catégories ciblées de la > population ont généralement des effets inverses �* ceux attendues. On > l'observe très nettement sur l'exemple des aides au logement ou du RMI. > "Pis, les hommes politiques se fabriquent des clientèles électorales en > promettant toujours plus d'aides ciblées, d'exemptions fiscales, de > dispositifs spécifiques. Ce �* tous les échelons : nationaux, régionaux, > municipaux.La transparence sur ce que l'Etat donne et reçoit, via une > feuille d'imposition simplifiée �* deux lignes (revenus perçus, revenu de > liberté et solde), ne permet plus aux hommes politiques de jouer « �* la > marge » du système. Elle les force �* agir dans la transparence. > > "Pour réduire les coûts administratifs de gestion > "Ils sont en France des centaines de milliers de fonctionnaires > préposés �* la perception de l'impôt, �* la distribution des allocations, > aux contrôles et aux corrections. Forcés pour se faire d'enquêter sans > relâche sur nos vies... Notre proposition de réforme du système supprime > ces coûts énormes de gestion de l'appareil d'Etat et ces contrôles > tatillons." > > > --- > (*) http://citoyendurable.blogspot.com/2...e-sociale.html > (**) Je trouve d'ailleurs très bizarre cette conception de la "politique > familiale" rangée en simple branche de la sécurité sociale, comme si > l'attente d'un enfant était un grand malheur, une sorte d'accident de la > vie, au même titre que la maladie ou le chômage, dont il s'agit alors de > réparer le coût subi par les futurs parents. Ce discours m'a toujours > semblé être l'un des paradoxes des partis politiques qui prétendent le > plus défendre la famille (les démocrates-chrétiens). Suivi l�* où ce pourrait être intéressant. -- PGå Dolorèèèèès , Ô toi ma douloureuse Perdu, perdu, perdu �* Chibougamau > > |
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![]() "Yoki" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au "Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce problème des naissances si lancinant-))? tijl |
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#4 |
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![]() > Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour > relancer > la natalité en Allemagne Tiens, je remarque �* l'instant que Christophe Bourdoiseau est également le correspondant du très socialiste quotidien belge Le Soir, qui fait tout un dossier en pages 2 et 3, évidemment hyper-favorable (je ne m'en aperçois que maintenant, avec l'édition papier : dommage que Le Soir se soit exclu du service actualité de Google, les cons, c'était pourtant bien pratique). Le très �* gauche Hugues Darzée se fendant même d'un éditorial en dernière page du premier cahier, où il appelle �* imiter les Allemands, au nom du Bien car la gauche c'est le Bien ("non pas dans une logique réactionnaire ou nataliste, écrit-il, mais dans un souci de Progrès Social et d'Emancipation Collective") http://www.lesoir.be/actualite/belgi...ever_ses.shtml Le journal distribue les bons et les mauvais points. Ainsi, l'Autriche est classé parmi les "bons élèves". La Belgique parmi les mauvais : "La Belgique reste un des Etats où la durée du congé parental est la plus courte : trois mois d'interruption autorisée, sous nos cieux, contre trois ans en France et en Espagne, deux ans au Portugal, dix mois en Italie, six mois au Luxembourg..." Mais l'honneur est sauf : les Belges font mieux que l'ennemi américain ! Le moins Kinderfreundlich de tous ! "Le Royaume, cependant, fait mieux que les Etats-Unis, où le congé parental n'est pas indemnisé. C'est d'ailleurs l'unique « mauvais modèle » pointé par le Conseil de l'Europe." Beaucoup de chiffres sont fournis (il y a plusieurs tableaux dans l'édition papier). Intéressants. Notamment les taux de fécondité au sein de l'Union européenne. Où l'on apprend avec surprise que le taux de fécondité belge (1,6) est supérieur �* la moyenne européenne (1,5) tandis que le taux de fécondité autrichien (1,4) lui est inférieur. Mais personne au journal Le Soir pour relever cette, euh, incohérence pratique par rapport �* la théorie (voulant qu'il suffit de pousser sur le bouton de la dépense publique et d'actionner quelques leviers pour transformer la réalité sociale) ! Personne non plus pour signaler que le taux de fécondité aux Etats-Unis d'Amérique, ce méchant pays où l'Etat n'aime pas les enfants, n'a jamais été "favorable aux enfants" comme dirait l'autre (la preuve, il n'offre pas des mois de congé aux parents) est SENSIBLEMENT SUPERIEUR �* celui de tous les pays européens, même ceux où les femmes ont le plus d'enfants (France et Irlande), y compris ceux où l'Etat est le plus "généreux" : les Américaines auraient en moyenne 2,09 enfants, contre 1,86 en Irlande et 1,84 en France ! https://www.cia.gov/cia/publications...us.html#People http://en.wikipedia.org/wiki/List_of...fertility_rate Mais cette réalité ne semble pas de nature �* désarçonner nos amis du parti du Progrès Social et de l'Emancipation Collective... |
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#5 |
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![]() > Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au > "Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce > problème des naissances si lancinant-))? Meuh non. Une simple abréviation pour Sécurité Sociale. ;-) Car, aussi fou que cela puisse sembler, la politique familiale relève de la Sécurité Sociale, et l'Etat ne se prive pas d'intervenir. Non plus pour de vilaines raisons réactionnaires natalistes, mais pour assurer "le Progrès Social et �* l'Emancipation Collective" (conclusion de l'édito dans Le Soir). Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus : le parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette Injustice Sociale ! "On voudrait, écrivait l'une des meilleures plumes de la blogosphère libérale, redéfinir les rôles des parents qu'on ne s'y prendrait pas autrement. En effet, le coût en temps et en euros d'un troisième enfant n'est plus assumé intégralement par les parents eux-mêmes mais au contraire par ceux qui n'ont pas de troisième enfant ! Des dispositions qui inversent le sens des responsabilités les plus élémentaires : le choix d'avoir un troisième enfant ne s'accompagne pas du devoir de prendre en charge ce troisième enfant. Ceux qui agissent ne sont pas responsables de leurs actes, et ceux qui n'agissent pas sont responsables des actes de ceux qui agissent. Extravagant ! Des liens sociaux et familiaux arbitraires, imposés par décret, construits et qui se posent en concurrents des liens sociaux et familiaux véritables et naturels. N'apprend-on pas d'ailleurs d'emblée que la naissance d'un enfant donne droit �* indemnités, comme si la procréation et la filiation relevaient de la nuisance, du préjudice ou de la catastrophe naturelle ? "Notons que, du point de vue de l'enfant, on peut se demander ce que "papa" et "maman" veulent encore dire quand ce sont des inconnus (la société), et non les parents eux-mêmes, qui subviennent pour partie aux besoins de l'enfant. Paternité et maternité en sont diminuées, diluées qu'elles sont au sein du corps social. De fait, l'enfant est enfant de l'État comme il l'est de ses parents biologiques (jusqu'au jour où les parents biologiques seront intégralement et autoritairement déchargés de l'éducation de leurs rejetons). Sans doute peut-on penser que le brave petit citoyen sera, une fois devenu adulte, reconnaissant et soumis aux gens de l'État qui l'ont élevé. Il n'y a pas d'âge pour fidéliser la clientèle !" (http://citoyendurable.blogspot.com/2...miliale-4.html) On peut d'ores et déj�* gagé que le taux de fécondité en Allemagne ne remontera pas, et que dans quelques années il se trouvera encore des tarés pour réclamer toujours plus de "politique familiale"... |
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![]() De: "Yoki" <[email protected]> Objet: Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne" Date: mercredi 3 janvier 2007 22:32 > Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au > "Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce > problème des naissances si lancinant-))? >Meuh non. Une simple abréviation pour Sécurité Sociale. ;-) Car, aussi fou que cela puisse sembler, la politique familiale >relève de la Sécurité Sociale, et l'Etat ne se prive pas d'intervenir. Non >plus pour de vilaines raisons réactionnaires natalistes, mais pour assurer >"le Progrès Social et �* l'Emancipation Collective" (conclusion de l'édito >dans Le Soir). Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les >revenus : le parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque >sorte cette Injustice Sociale ! ">On voudrait, écrivait l'une des meilleures plumes de la blogosphère >libérale, redéfinir les rôles des parents qu'on ne s'y prendrait pas >autrement. En effet, le coût en temps et en euros d'un troisième enfant >n'est plus assumé intégralement par les parents eux-mêmes mais au contraire >par ceux qui n'ont pas de troisième enfant ! Des dispositions qui inversent >le sens des responsabilités les plus élémentaires : le choix d'avoir un >troisième enfant ne s'accompagne pas du devoir de prendre en charge ce >troisième enfant. Ceux qui agissent ne sont pas responsables de leurs >actes, et ceux qui n'agissent pas sont responsables des actes de ceux qui >agissent. Extravagant ! Des liens sociaux et familiaux arbitraires, imposés >par décret, construits et qui se posent en concurrents des liens sociaux et >familiaux véritables et naturels. N'apprend-on pas d'ailleurs d'emblée que >la naissance d'un enfant donne droit �* indemnités, comme si la procréation >et la filiation relevaient de la nuisance, du préjudice ou de la >catastrophe naturelle ? "Notons que, du point de vue de l'enfant, on peut se >demander ce que "papa" et "maman" veulent encore dire quand ce sont des >inconnus (la société), et non les parents eux-mêmes, qui subviennent >pour partie aux besoins de l'enfant. Paternité et maternité en sont diminuées, >diluées qu'elles sont au sein du corps social. De fait, l'enfant est >enfant de l'État comme il l'est de ses parents biologiques (jusqu'au jour >où les parents biologiques seront intégralement et autoritairement >déchargés de l'éducation de leurs rejetons). Sans doute peut-on penser >que le brave petit citoyen sera, une fois devenu adulte, reconnaissant et soumis >aux gens de l'État qui l'ont élevé. Il n'y a pas d'âge pour fidéliser la >clientèle !" (http://citoyendurable.blogspot.com/2...miliale-4.html) >On peut d'ores et déj�* gagé que le taux de fécondité en Allemagne ne >remontera pas, et que dans quelques années il se trouvera encore des tarés >pour réclamer toujours plus de "politique familiale"... Moi l'idée que la collectivité s'occupe des problèmes de natalité ne me choque pas, cela se faisait bien ainsi déja dans les cités de la Grèce antique.(et meme chez les corbeaux parait-il-)) Que cette collectivité assume financièrement tout ou partie de ses décisions ne me choque pas trop non plus, �* conditions que c'est bien elle qui décide, ce qui suppose un très haut degrée de démocratie(pe par référendum comme en Suisse) Le choix entre natalisme ou immigration pe si on prévoit un manque de bras et de cerveaux devrait bien etre assumé par tous. Mais l'absurdité, ama consiste �* poursuivre une politique d'immigration choisie plus une politique nataliste quand on se trouve, comme en France, avec un excédent de 4 �* 5 millions de personnes en age d'etre actives et non ou sous employés. Nous payons ainsi d'abord pour le bébé et ensuite pour le jeune chomeur-) Il me semble que de tout les points de vue il faudrait d'abord résorber cette sous activité, avant de penser �* prendre des mesures qui ne font que l'augmenter, aujourd'hui et encore plus demain je crains . Le meme raisonnement vaut d'ailleurs pour l'augmentation de l'age de la retraite. Enfin rassurez vous la remarque de mon post précédent se voulait seulement humoristique... -- Bonne Année amicalement tijl |
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#7 |
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![]() Yoki wrote:
> Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans > conséquence". La question est de savoir si nous désirons que la société puisse fonctionner en régime permanent et stable. SI la réponse est oui, il faut une régulation de ce type. On ne voit *aucun* mécanisme durable fonctionner où que ce soit sans régulation. La question ne relève doc pas du "je veux tel moyen" ou "tel moyen ne me plaît pas". la question, c'est de définir les *buts* que nous nous fixons. Une société qui fonctionne de façon durable me paraît un but assez raisonnable. Pour les cigales, apparemment pas. |
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#8 |
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![]() "fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une > retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des > enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde. *** Expliquez moi le "ne n'avoir" Mr. le "Prof" ????? -- YZOU |
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#9 |
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![]() "Yoki" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > > correspondant du très socialiste quotidien belge Le Soir, *** Je pensais que "Le Soir" était plutôt LIBÉRAL ????? -- YZOU |
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#10 |
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![]() "Yoki"
> Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans > conséquence". Mais non; la rengaine est: je ne veux pas d'enfants (ça ramollit les fesses, ça coûte cher, ça empèche d'aller en vacances, etc...), mais je veux qu'ils paient ma retraite. -- PGå Dolorèèèèès , Ô toi ma douloureuse Perdu, perdu, perdu �* Chibougamau |
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#11 |
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![]() "steux.m" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > > "fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news: > [email protected]... >> Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une >> retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des >> enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde. > > *** Expliquez moi le "ne n'avoir" Mr. le "Prof" ????? Ce n'est pas si sur. Une forte augmentation de la productivité implique peut etre que les retraites peuvent etre assurées sans surcroit de naissances(ou sans immigration choisie) Surtout si on admet que la croissance matérielle devra s'arreter tot ou tard(le plus tot serait le meilleur) pour sauver l'environnement. Le problème écologique(et celui de l'épuisement des matières premières) exigeront un changement de système économique et au préalable une autre manière d'envisager les choses, une véritable rupture donc. -- Bonne Année amicalement tijl |
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#12 |
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![]() fda a écrit : > Yoki wrote: > > > Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus: le > > parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette > > Injustice Sociale ! > > Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une > retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des > enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde.Il > y aurai d'abord contradiction et ensuite peut-être bien suicide > collectif. 1/ Le système des aides �* la famille, dont l'efficacité se reflète peu dans les statistiques démographiques (le taux de fécondité en Belgique est supérieur �* la moyenne européenne, alors que le congé parental y est l'un des plus court), n'organise pas seulement des transferts des familles sans enfants vers les familles avec enfants. Comme je l'ai dit plus haut, il participe aussi �* la sacro-sainte redistribution des richesses (cotisations proportionnelles aux revenus, indemnités plafonnées). Or, c'est une bêtise d'encourager les pauvres �* avoir des familles nombreuses. D'autant plus que les pauvres, ici �* Bruxelles en tout cas, sont souvent d'origine étrangère. N'y voyez rien de raciste ni xénophobe, mais il faut bien admettre que ces enfants issus de l'immigration naissent avec des handicaps supplémentaires en matière de maîtrise de la langue, d'intégration, de relations sociales,... : ne vaut-il pas mieux que les enfants naissent �* Uccle ou Woluwé-Saint-Pierre dans un foyer où ils auront été désirés et s'épanouiront, avec des parents ayant les moyens de les aider �* démarrer dans la vie, plutôt que d'être le 12e enfant d'une famille turque squattant un logement social 2 pièces �* Molenbeek et qui ne doit son existence qu'�* la "politique familale" et la chasse aux alloc' ? 2/ Quant �* savoir pourquoi en Europe fait-on si peu d'enfants (comparez avec les USA !), n'y aurait-il pas un lien, peut-être, je n'en sais rien, un lien avec le fait qu'une majorité de gens pensent désormais que "leurs enfants vivront moins bien qu'eux" ? Et que ce n'est pas sans relation, peut-être, je n'en sais rien, avec le constat que le niveau de l'enseignement se dégrade année après année, que les maisons sont désormais hors de prix, que le chômage n'éparge aucune activité,... ? Education, logement, économie : trois secteurs dans lesquels les étatistes se sont investis depuis des décennies avec le succès que l'on sait. Vive la social-démocratie ! Le résultat est si calamiteux que l'on en arrive �* renoncer �* avoir des enfants et �* fonder une famille. Comment réagissent nos étatistes ? Augmentons les "aides publiques �* la famille" (ce qu'on voit) et donc les recettes (ce qu'on voit moins). Les manettes et les leviers, toussa. 3/ Pour les retraites, je propose une solution simple : supprimons le premier pilier (la retraite par répartition) ! Ce seront autant de ressources que les travailleurs-contribuables pourront conserver dans la perspective de leurs vieux jours. Je crois également beaucoup �* la vraie solidarité, celle qui s'exerce dans le cadre familial : les parents pourvoient aux besoins de leurs enfants en bas âge, et ceux-ci les aideront �* leur tour une fois que les premiers seront retraités. Une logique humaniste, qui a bien fonctionné pendant des millénaires avec que l'Etat ne vienne brutalement la casser et creuser le fossé des générations, en s'occupant tantôt de "politique familale" tantôt des personnes âgées. On éviterait ainsi aussi bien les catastrophes type canicule (l'indifférence des gens au sort des seniors car "l'Etat n'a qu'�* s'en occuper") que les situations de type "passager clandestin" comme disent les économistes (freeriders, cavaliers libres), c'est-�*-dire qu'il est pour l'instant en effet plus rationnel de ne pas avoir soi-même d'enfants (autant d'économies réalisées) tout en espérant secrètement que les autres en font plein (pour payer nos retraites et nos médicaments). Simultanément, il conviendra de réformer : 1° les droits de succession (pour favoriser la libre transmission de son patrimoine aux personnes de son choix, qui auront intérêt �* bien s'en occuper si elles veulent espérer recevoir quelque chose - ce qui suppose de supprimer la réserve légale et les discriminations fiscales entre héritiers familiaux et héritiers hors-famille, plus pourquoi pas, élargir les possibilités d'adoption, �* la manière des Romains dans l'Antiquité) 2° d'introduire l'allocation universelle inconditionnée, qui remplacerait en quelque sorte le premier pilier (�* cette différence que tout le monde en profitera, avant comme après 65 ans, que l'on continue ou non d'exercer) > C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver au Japon (qui, > surpeuplé et truffé de robots, a tout de même de la marge) et en Allemagne. > > Il est tout de même hallucinant que dans un monde où toutes les > décisions politiques se prennent sur un horizon de 40 �* 120 ans il se > trouve encore du monde (en admettant qu'il s'en trouve) pour vouloir ne > raisonner qu'en "instantané" sur *la* question importante entre toutes > pour toute civilisation. Ce serait l'arbre cachant la forêt ! :-o > > « Quand la patrie est en danger, tout appartient �* la patrie », disait > Danton. Ce n'est pas que ça m'enthousiasme outre mesure, mais si c'est > le choix entre ça ou crever, la question ne se pose même pas. |
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#13 |
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![]() "fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > Yoki wrote: > >> Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus : le >> parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette >> Injustice Sociale ! > > Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une > retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des > enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde. Il y > aurai d'abord contradiction et ensuite peut-être bien suicide collectif. 1/ Le système des aides �* la famille, dont l'efficacité se reflète peu dans les statistiques démographiques (le taux de fécondité en Belgique est supérieur �* la moyenne européenne, alors que le congé parental y est l'un des plus court), n'organise pas seulement des transferts des familles sans enfant vers les familles avec enfants. Comme je l'ai dit plus haut, il participe aussi �* la sacro-sainte redistribution des richesses (cotisations proportionnelles aux revenus, indemnités plafonnées), or je trouve que c'est une bêtise d'encourager les pauvres �* avoir des familles nombreuses. D'autant plus que les pauvres, ici �* Bruxelles en tout cas, sont souvent d'origine étrangère (n'y voyez rien de raciste ni xénophobe, mais il faut bien admettre que ces enfants issus de l'immigration naissent avec des handicaps supplémentaires en matière de maîtrise de la langue, d'intégration, de relations sociales,... : ne vaut-il pas mieux que les enfants naissent �* Uccle ou Woluwé-Saint-Pierre dans un foyer où ils s'épanouiront et où les parents ont les moyens de les aider �* démarrer dans la vie plutôt que d'être le 12e enfant d'une famille turque squattant un logement social 2 pièces �* Molenbeek ?). 2/ Quant �* savoir pourquoi en Occident fait-on si peu d'enfants, n'y aurait-il pas un lien, peut-être, je n'en sais rien, un lien avec le fait qu'une majorité de gens pensent désormais que "leurs enfants vivront moins bien qu'eux" ? Et que ce n'est pas sans relation, peut-être, je n'en sais rien, avec le constat que le niveau de l'enseignement se dégrade année après année, que les maisons sont désormais hors de prix, que le chômage est très élevé,... bref de l'échec de la sociale-démocratie partout où elle a cru bon intervenir ? 3/ Pour les retraites, je propose une solution simple : supprimons le premier pilier (la retraite par répartition). Ce sera autant de ressources que les travailleurs-contribuables pourront conserver dans la perspective de leurs vieux jours. Je crois également beaucoup �* la vraie solidarité, celle qui s'exerce dans le cadre familial : les parents pourvoient aux besoins de leurs enfants en bas âge, et ceux-ci les aideront �* leur tour une fois que les premiers seront retraités (une logique humaniste, qui a fonctionné pendant des millénaires, avant que l'Etat ne vienne brutalement la casser et creuser le fossé des générations en s'occupant tantôt de politique familiale tantôt des personnes âgées). On éviterait ainsi aussi bien les catastrophes type canicule (l'indifférence des gens au sort des seniors car "l'Etat n'a qu'�* s'en occuper") que les situations dites de "passager clandestin" (les freeriders, cavaliers libres), c'est-�*-dire qu'il est pour l'instant en effet plus rationnel de ne pas avoir soi-même d'enfants (autant d'économies réalisées) tout en espérant que les autres en font plein (pour payer nos retraites et nos médicaments). Simultanément, il conviendra de réformer les droits de succession (pour favoriser la libre transmission du patrimoine aux personnes de son choix, qui auront intérêt �* bien s'en occuper si elles veulent espérer recevoir quelque chose) et d'introduire l'allocation universelle inconditionnée (qui remplacerait en quelque sorte le premier pilier, sauf que tout le monde en profitera, avant comme après 65 ans, que l'on continue ou non d'exercer). > C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver au Japon (qui, surpeuplé et > truffé de robots, a tout de même de la marge) et en Allemagne. > > Il est tout de même hallucinant que dans un monde où toutes les décisions > politiques se prennent sur un horizon de 40 �* 120 ans il se trouve encore > du monde (en admettant qu'il s'en trouve) pour vouloir ne raisonner qu'en > "instantané" sur *la* question importante entre toutes pour toute > civilisation. Ce serait l'arbre cachant la forêt ! :-o > > « Quand la patrie est en danger, tout appartient �* la patrie », disait > Danton. Ce n'est pas que ça m'enthousiasme outre mesure, mais si c'est le > choix entre ça ou crever, la question ne se pose même pas. |