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Oud 3 januari 2007, 17:03   #1
Yoki
 
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Standaard [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"

Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour relancer
la natalité en Allemagne
"(http://www.letemps.ch/template/inter...article=197314)

> Les Allemands le reconnaissent: leur pays n'a jamais été très
> Kinderfreundlich (favorable aux enfants). Les places de crèche sont rares,
> voire inexistantes dans les régions du sud. Les femmes doivent souvent
> choisir entre travail et famille. Résultat: la courbe de natalité est
> parmi les plus basses d'Europe. Depuis des années, le taux de fécondité
> (1,36 par femme) ne garantit même plus de renouvellement des générations.
> Près de la moitié des Allemandes ayant suivi des études universitaires ne
> préfèrent pas avoir d'enfant. La perspective d'être mère de famille
> équivaut �* un renoncement de carrière. L'objectif du salaire parental
> (Elterngeld), qui est entré en vigueur le 1er janvier, est de faire
> changer d'avis les femmes allemandes


Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans
conséquence".

Où l'on apprend que c'est �* un "pays" d'être "favorable aux enfants". Le
taux de fécondité des femmes serait insuffisant, l'Etat doit donc
intervenir. Il faut "faire changer d'avis les femmes allemandes". Imparable
logique. Et nos ingénieurs sociaux constructivistes(*) de jubiler : plus de
"politique familiale"(**), c'est plus de dépenses et donc plus d'impôts,
bref toujours plus de servitudes et de dépendances mutuelles, de nouveaux
créanciers et de nouveaux débiteurs (tout le monde vit aux dépens de tout le
monde). Et que doit-on dire ? Merci l'Etat ?

> Le salaire parental offre 67% du salaire net pendant douze mois �* l'un
> des deux parents qui reste �* la maison. S'ils décident de se partager la
> tâche, le salaire sera versé pendant deux mois supplémentaires.
> L'Allemagne reconnaît ainsi aux pères le droit - mais aussi le devoir - de
> s'occuper des enfants en bas âge.


Bénie soit donc l'Allemagne, ce pays où l'Etat reconnaît aux pères le droit
de s'occuper de leurs enfants !

> L'ancienne allocation parentale d'éducation (Erziehungsgeld), qui
> s'élevait �* 300 euros sur deux ans, est supprimée. C'est l�* que le bât
> blesse car cette allocation n'était pas versée aux familles les plus
> aisées. Cette fois, le salaire parental est proportionnel aux revenus
> (plafonné toutefois �* 1800 euros par mois). [...]
> Plusieurs experts ont jugé cette loi anticonstitutionnelle car elle
> contrevient, selon eux, au principe de l'égalité des chances. La gauche
> radicale (PDS) dénonce une loi qui ne change rien pour les plus démunis
> car ils ne pourront prétendre qu'�* la somme minimum de 300 euros comme
> auparavant.


Mince alors. Le seul truc �* peu près intéressant dans ce marécage
d'idéologie sociale-démocrate, et voil�* que Le Temps, "plusieurs experts" et
la "gauche radicale" y trouvent matière �* polémique !

Car enfin... A supposer que l'Etat puisse relancer la natalité avec des
subventions, force est bien de constater que les systèmes dits de
redistribution, n'aboutissent �* aucun résultat satisfaisant. Dans le cas des
prestations familiales, les cotisations sont toujours proportionnelles aux
revenus (pire : l'impôt est progressif) alors que ce n'est
traditionnellement pas le cas des prestations. Le Temps nous dit que
beaucoup d'Allemandes ne bénéficiaient pas de l'ancien système
d'Erziehungsgeld ; en Belgique (et en France, je pense, depuis Lionel
Jospin), les allocations familiales sont plafonnées : ceci a pour
conséquence que le gain net (allocations moins les cotisations) varie en
fonction du revenu : plus on monte dans l'échelle des revenus (c'est-�*-dire
plus on crée de richesses), plus il est négatif ; plus on descend, plus il
est positif. Bref, on le constate, il s'agit moins de relancer la natalité
que de spolier une catégorie de travailleurs au profit des autres.

Et �* quoi aboutit-on ? A subventionner les naissances dans les familles
pauvres, et �* décourager celles-ci dans les familles riches !

Le reportage hier soir de je-ne-sais-plus-quel journal télévisé francophone
ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui pour illustrer la mesure
sociale/chrétienne-démocrate est allé tourner des images dans une maternité,
avec l'interview d'une femme allemande de type négroïde, sorte de sosie de
la Mamma d'Autant en emporte le vent mais s'exprimant dans la langue de
Luther et de Kant, laquelle venait d'accoucher de son énième bambin et ne
cachait pas sa fièrté d'avoir pu "attendre" le 1er janvier et donc
bénéficier de la subvention étatique.

Le raisonnement d'un Pascal Sevran sur la "bite des noirs responsable de la
famine en Afrique" est certes déficient
(http://h16.free.fr/index.php?2006/12...anthusianisme), mais je ne
peux m'empêcher de penser néanmoins que nos eugénistes sociaux des
allocations familiales envoient les classes populaires directement dans le
mur : car en effet, est-ce leur rendre service que d'encourager les pauvres
�* avoir une demi-douzaine d'enfants ? Quelle sorte d'éducation et
d'affection une telle mère peut-elle consacrer �* ses petits ? Quel héritage
les enfants de ceux-ci pourront-ils espérer ?

Ne serait-il pas socialement plus utile, si l'on songe par exemple �* la
question des inégalités sociales et de la concentration des patrimoines chez
les plus riches, �* faire exactement l'inverse : c'est-�*-dire encourager la
natalité chez les riches, et la décourager fortement chez les pauvres !

Car ce faisant, ce n'est pas seulement le patrimoine financier, les
immeubles, les titres,... qui seraient partagés en un plus grand nombre de
têtes (augmentant dès lors le patrimoine moyen de nos concitoyens), c'est
aussi tout un capital humain accumulé par l'éducation, les relations
sociales,... qui seraient redistribuées �* un plus grand nombre !

> Pour l'opposition libérale et les écologistes, le gouvernement d'Angela
> Merkel n'a fait les choses qu'�* moitié. Ils estiment que les mères restent
> confrontées au même problème au bout d'un an.


Je propose que l'Etat garantisse aux mères un revenu minimum tout le long de
leur vie !

Mais au fait, pourquoi le réserver aux seules mères ?

Pourquoi, en dehors d'Alternative Libérale en France (et de Vivant en
Belgique), ne se trouve-t-il aucun parti politique pour reprendre �* son
compte l'idée absolument géniale d'une allocation universelle et
inconditionnée ? Parce que le bazar actuel des subventions et niches
diverses entretient de puissantes clientèles électorales ?

http://www.alternative-liberale.fr/p...e_sociale.html

"nous proposons que chaque Français majeur reçoive 500 euros de l'Etat,
chaque mois, les parents ou tuteurs recevant 100 euros par mois par enfant �*
charge. Ce montant est déduit du montant de l'impôt proportionnel sur le
revenu. En deç�* d'un certain niveau de revenu, cette différence, négative,
se transforme en chèque fiscal mensuellement versé par la trésorerie des
impôts.
"En échange de ce revenu garanti pour tous, nous proposons la
suppression de toutes les allocations et autres mécanismes divers de
redistribution tels que les aides au logement, le revenu minimum d'insertion,
les allocations familiales, etc. Ce revenu d'existence est aussi inclus dans
les rentes issues de la retraite par répartition, auxquelles il ne s'ajoute
pas.
"Le revenu de Liberté est une formidable incitation au travail et �* l'embauche,
car il supprime les effets pervers du RMI. Il ouvre de nouvelles catégories
d'emplois, aujourd'hui non offerts car créateurs, pour l'employeur, d'une
valeur ajoutée en deç�* du coût du SMIC, véritable barrière �* l'embauche dans
certains cas. Ces emplois, souvent non qualifiés, sont autant de ponts vers
la réinsertion, une amorce de carrière. A moyen terme, c'est essentiellement
grâce �* l'éducation et la formation continue que les perspectives de
carrière peuvent s'ouvrir, et les salaires augmenter.
"Un tel revenu facilite la prise de risque, l'initiative, en
garantissant �* nos compatriotes un filet ultime de sécurité en cas d'échec.
Cela devrait utilement aider �* combattre la peur d'entreprendre et la
crainte culturelle bien ancrée de l'échec dans notre pays.
"Un tel revenu ne sera jamais un chèque en blanc pour ne rien faire : en
tant que libéraux, nous faisons confiance aux personnes, en leur volonté de
devenir des individus libres et responsables. Le RMI est aujourd'hui une
usine �* immobilisme car il décourage le travail. Pas le revenu de liberté,
qui ne disparaît pas au premier euro de revenu...
"L'employé enfin, garde une chance authentique face �* l'employeur dans
le cadre de la négociation de son contrat : il conserve la possibilité de
dire « non » et de chercher un autre emploi, même sans ressources
économiques.

"Pour en finir avec l'assistanat téléguidé par les hommes politiques
"Le système d'allocation est largement absurde et inefficace. Les
politiques publiques d'assistance �* des catégories ciblées de la population
ont généralement des effets inverses �* ceux attendues. On l'observe très
nettement sur l'exemple des aides au logement ou du RMI.
"Pis, les hommes politiques se fabriquent des clientèles électorales en
promettant toujours plus d'aides ciblées, d'exemptions fiscales, de
dispositifs spécifiques. Ce �* tous les échelons : nationaux, régionaux,
municipaux.La transparence sur ce que l'Etat donne et reçoit, via une
feuille d'imposition simplifiée �* deux lignes (revenus perçus, revenu de
liberté et solde), ne permet plus aux hommes politiques de jouer « �* la
marge » du système. Elle les force �* agir dans la transparence.

"Pour réduire les coûts administratifs de gestion
"Ils sont en France des centaines de milliers de fonctionnaires préposés
�* la perception de l'impôt, �* la distribution des allocations, aux contrôles
et aux corrections. Forcés pour se faire d'enquêter sans relâche sur nos
vies... Notre proposition de réforme du système supprime ces coûts énormes
de gestion de l'appareil d'Etat et ces contrôles tatillons."


---
(*) http://citoyendurable.blogspot.com/2...e-sociale.html
(**) Je trouve d'ailleurs très bizarre cette conception de la "politique
familiale" rangée en simple branche de la sécurité sociale, comme si
l'attente d'un enfant était un grand malheur, une sorte d'accident de la
vie, au même titre que la maladie ou le chômage, dont il s'agit alors de
réparer le coût subi par les futurs parents. Ce discours m'a toujours semblé
être l'un des paradoxes des partis politiques qui prétendent le plus
défendre la famille (les démocrates-chrétiens).


 
Oud 3 januari 2007, 20:13   #2
Vachus Complex
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"

"Yoki"

> Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour
> relancer la natalité en Allemagne
> "(http://www.letemps.ch/template/inter...article=197314)
>
>> Les Allemands le reconnaissent: leur pays n'a jamais été très
>> Kinderfreundlich (favorable aux enfants). Les places de crèche sont
>> rares, voire inexistantes dans les régions du sud. Les femmes doivent
>> souvent choisir entre travail et famille. Résultat: la courbe de natalité
>> est parmi les plus basses d'Europe. Depuis des années, le taux de
>> fécondité (1,36 par femme) ne garantit même plus de renouvellement des
>> générations. Près de la moitié des Allemandes ayant suivi des études
>> universitaires ne préfèrent pas avoir d'enfant. La perspective d'être
>> mère de famille équivaut �* un renoncement de carrière. L'objectif du
>> salaire parental (Elterngeld), qui est entré en vigueur le 1er janvier,
>> est de faire changer d'avis les femmes allemandes

>
> Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans
> conséquence".
>
> Où l'on apprend que c'est �* un "pays" d'être "favorable aux enfants". Le
> taux de fécondité des femmes serait insuffisant, l'Etat doit donc
> intervenir. Il faut "faire changer d'avis les femmes allemandes".
> Imparable logique. Et nos ingénieurs sociaux constructivistes(*) de
> jubiler : plus de "politique familiale"(**), c'est plus de dépenses et
> donc plus d'impôts, bref toujours plus de servitudes et de dépendances
> mutuelles, de nouveaux créanciers et de nouveaux débiteurs (tout le monde
> vit aux dépens de tout le monde). Et que doit-on dire ? Merci l'Etat ?
>
>> Le salaire parental offre 67% du salaire net pendant douze mois �* l'un
>> des deux parents qui reste �* la maison. S'ils décident de se partager la
>> tâche, le salaire sera versé pendant deux mois supplémentaires.
>> L'Allemagne reconnaît ainsi aux pères le droit - mais aussi le devoir -
>> de s'occuper des enfants en bas âge.

>
> Bénie soit donc l'Allemagne, ce pays où l'Etat reconnaît aux pères le
> droit de s'occuper de leurs enfants !
>
>> L'ancienne allocation parentale d'éducation (Erziehungsgeld), qui
>> s'élevait �* 300 euros sur deux ans, est supprimée. C'est l�* que le bât
>> blesse car cette allocation n'était pas versée aux familles les plus
>> aisées. Cette fois, le salaire parental est proportionnel aux revenus
>> (plafonné toutefois �* 1800 euros par mois). [...]
>> Plusieurs experts ont jugé cette loi anticonstitutionnelle car elle
>> contrevient, selon eux, au principe de l'égalité des chances. La gauche
>> radicale (PDS) dénonce une loi qui ne change rien pour les plus démunis
>> car ils ne pourront prétendre qu'�* la somme minimum de 300 euros comme
>> auparavant.

>
> Mince alors. Le seul truc �* peu près intéressant dans ce marécage
> d'idéologie sociale-démocrate, et voil�* que Le Temps, "plusieurs experts"
> et la "gauche radicale" y trouvent matière �* polémique !
>
> Car enfin... A supposer que l'Etat puisse relancer la natalité avec des
> subventions, force est bien de constater que les systèmes dits de
> redistribution, n'aboutissent �* aucun résultat satisfaisant. Dans le cas
> des prestations familiales, les cotisations sont toujours proportionnelles
> aux revenus (pire : l'impôt est progressif) alors que ce n'est
> traditionnellement pas le cas des prestations. Le Temps nous dit que
> beaucoup d'Allemandes ne bénéficiaient pas de l'ancien système
> d'Erziehungsgeld ; en Belgique (et en France, je pense, depuis Lionel
> Jospin), les allocations familiales sont plafonnées : ceci a pour
> conséquence que le gain net (allocations moins les cotisations) varie en
> fonction du revenu : plus on monte dans l'échelle des revenus
> (c'est-�*-dire plus on crée de richesses), plus il est négatif ; plus on
> descend, plus il est positif. Bref, on le constate, il s'agit moins de
> relancer la natalité que de spolier une catégorie de travailleurs au
> profit des autres.
>
> Et �* quoi aboutit-on ? A subventionner les naissances dans les familles
> pauvres, et �* décourager celles-ci dans les familles riches !
>
> Le reportage hier soir de je-ne-sais-plus-quel journal télévisé
> francophone ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui pour illustrer la mesure
> sociale/chrétienne-démocrate est allé tourner des images dans une
> maternité, avec l'interview d'une femme allemande de type négroïde, sorte
> de sosie de la Mamma d'Autant en emporte le vent mais s'exprimant dans la
> langue de Luther et de Kant, laquelle venait d'accoucher de son énième
> bambin et ne cachait pas sa fièrté d'avoir pu "attendre" le 1er janvier et
> donc bénéficier de la subvention étatique.
>
> Le raisonnement d'un Pascal Sevran sur la "bite des noirs responsable de
> la famine en Afrique" est certes déficient
> (http://h16.free.fr/index.php?2006/12...anthusianisme), mais je
> ne peux m'empêcher de penser néanmoins que nos eugénistes sociaux des
> allocations familiales envoient les classes populaires directement dans le
> mur : car en effet, est-ce leur rendre service que d'encourager les
> pauvres �* avoir une demi-douzaine d'enfants ? Quelle sorte d'éducation et
> d'affection une telle mère peut-elle consacrer �* ses petits ? Quel
> héritage les enfants de ceux-ci pourront-ils espérer ?
>
> Ne serait-il pas socialement plus utile, si l'on songe par exemple �* la
> question des inégalités sociales et de la concentration des patrimoines
> chez les plus riches, �* faire exactement l'inverse : c'est-�*-dire
> encourager la natalité chez les riches, et la décourager fortement chez
> les pauvres !
>
> Car ce faisant, ce n'est pas seulement le patrimoine financier, les
> immeubles, les titres,... qui seraient partagés en un plus grand nombre de
> têtes (augmentant dès lors le patrimoine moyen de nos concitoyens), c'est
> aussi tout un capital humain accumulé par l'éducation, les relations
> sociales,... qui seraient redistribuées �* un plus grand nombre !
>
>> Pour l'opposition libérale et les écologistes, le gouvernement
>> d'Angela Merkel n'a fait les choses qu'�* moitié. Ils estiment que les
>> mères restent confrontées au même problème au bout d'un an.

>
> Je propose que l'Etat garantisse aux mères un revenu minimum tout le long
> de leur vie !
>
> Mais au fait, pourquoi le réserver aux seules mères ?
>
> Pourquoi, en dehors d'Alternative Libérale en France (et de Vivant en
> Belgique), ne se trouve-t-il aucun parti politique pour reprendre �* son
> compte l'idée absolument géniale d'une allocation universelle et
> inconditionnée ? Parce que le bazar actuel des subventions et niches
> diverses entretient de puissantes clientèles électorales ?
>
> http://www.alternative-liberale.fr/p...e_sociale.html
>
> "nous proposons que chaque Français majeur reçoive 500 euros de l'Etat,
> chaque mois, les parents ou tuteurs recevant 100 euros par mois par enfant
> �* charge. Ce montant est déduit du montant de l'impôt proportionnel sur le
> revenu. En deç�* d'un certain niveau de revenu, cette différence, négative,
> se transforme en chèque fiscal mensuellement versé par la trésorerie des
> impôts.
> "En échange de ce revenu garanti pour tous, nous proposons la
> suppression de toutes les allocations et autres mécanismes divers de
> redistribution tels que les aides au logement, le revenu minimum
> d'insertion, les allocations familiales, etc. Ce revenu d'existence est
> aussi inclus dans les rentes issues de la retraite par répartition,
> auxquelles il ne s'ajoute pas.
> "Le revenu de Liberté est une formidable incitation au travail et �*
> l'embauche, car il supprime les effets pervers du RMI. Il ouvre de
> nouvelles catégories d'emplois, aujourd'hui non offerts car créateurs,
> pour l'employeur, d'une valeur ajoutée en deç�* du coût du SMIC, véritable
> barrière �* l'embauche dans certains cas. Ces emplois, souvent non
> qualifiés, sont autant de ponts vers la réinsertion, une amorce de
> carrière. A moyen terme, c'est essentiellement grâce �* l'éducation et la
> formation continue que les perspectives de carrière peuvent s'ouvrir, et
> les salaires augmenter.
> "Un tel revenu facilite la prise de risque, l'initiative, en
> garantissant �* nos compatriotes un filet ultime de sécurité en cas
> d'échec. Cela devrait utilement aider �* combattre la peur d'entreprendre
> et la crainte culturelle bien ancrée de l'échec dans notre pays.
> "Un tel revenu ne sera jamais un chèque en blanc pour ne rien faire :
> en tant que libéraux, nous faisons confiance aux personnes, en leur
> volonté de devenir des individus libres et responsables. Le RMI est
> aujourd'hui une usine �* immobilisme car il décourage le travail. Pas le
> revenu de liberté, qui ne disparaît pas au premier euro de revenu...
> "L'employé enfin, garde une chance authentique face �* l'employeur dans
> le cadre de la négociation de son contrat : il conserve la possibilité de
> dire « non » et de chercher un autre emploi, même sans ressources
> économiques.
>
> "Pour en finir avec l'assistanat téléguidé par les hommes politiques
> "Le système d'allocation est largement absurde et inefficace. Les
> politiques publiques d'assistance �* des catégories ciblées de la
> population ont généralement des effets inverses �* ceux attendues. On
> l'observe très nettement sur l'exemple des aides au logement ou du RMI.
> "Pis, les hommes politiques se fabriquent des clientèles électorales en
> promettant toujours plus d'aides ciblées, d'exemptions fiscales, de
> dispositifs spécifiques. Ce �* tous les échelons : nationaux, régionaux,
> municipaux.La transparence sur ce que l'Etat donne et reçoit, via une
> feuille d'imposition simplifiée �* deux lignes (revenus perçus, revenu de
> liberté et solde), ne permet plus aux hommes politiques de jouer « �* la
> marge » du système. Elle les force �* agir dans la transparence.
>
> "Pour réduire les coûts administratifs de gestion
> "Ils sont en France des centaines de milliers de fonctionnaires
> préposés �* la perception de l'impôt, �* la distribution des allocations,
> aux contrôles et aux corrections. Forcés pour se faire d'enquêter sans
> relâche sur nos vies... Notre proposition de réforme du système supprime
> ces coûts énormes de gestion de l'appareil d'Etat et ces contrôles
> tatillons."
>
>
> ---
> (*) http://citoyendurable.blogspot.com/2...e-sociale.html
> (**) Je trouve d'ailleurs très bizarre cette conception de la "politique
> familiale" rangée en simple branche de la sécurité sociale, comme si
> l'attente d'un enfant était un grand malheur, une sorte d'accident de la
> vie, au même titre que la maladie ou le chômage, dont il s'agit alors de
> réparer le coût subi par les futurs parents. Ce discours m'a toujours
> semblé être l'un des paradoxes des partis politiques qui prétendent le
> plus défendre la famille (les démocrates-chrétiens).


Suivi l�* où ce pourrait être intéressant.

--
PGå

Dolorèèèèès ,
Ô toi ma douloureuse
Perdu, perdu, perdu
�* Chibougamau
>
>



 
Oud 3 januari 2007, 21:53   #3
tijl.uilenspiegel
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


"Yoki" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au
"Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce
problème des naissances si lancinant-))?
tijl


 
Oud 3 januari 2007, 22:23   #4
Yoki
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


> Lu dans Le Temps, ce mercredi 3 janvier : "Un salaire parental pour
> relancer
> la natalité en Allemagne


Tiens, je remarque �* l'instant que Christophe Bourdoiseau est également le
correspondant du très socialiste quotidien belge Le Soir, qui fait tout un
dossier en pages 2 et 3, évidemment hyper-favorable (je ne m'en aperçois que
maintenant, avec l'édition papier : dommage que Le Soir se soit exclu du
service actualité de Google, les cons, c'était pourtant bien pratique).

Le très �* gauche Hugues Darzée se fendant même d'un éditorial en dernière
page du premier cahier, où il appelle �* imiter les Allemands, au nom du Bien
car la gauche c'est le Bien ("non pas dans une logique réactionnaire ou
nataliste, écrit-il, mais dans un souci de Progrès Social et d'Emancipation
Collective")

http://www.lesoir.be/actualite/belgi...ever_ses.shtml

Le journal distribue les bons et les mauvais points. Ainsi, l'Autriche est
classé parmi les "bons élèves". La Belgique parmi les mauvais :

"La Belgique reste un des Etats où la durée du congé parental est la
plus courte : trois mois d'interruption autorisée, sous nos cieux, contre
trois ans en France et en Espagne, deux ans au Portugal, dix mois en Italie,
six mois au Luxembourg..."

Mais l'honneur est sauf : les Belges font mieux que l'ennemi américain ! Le
moins Kinderfreundlich de tous !

"Le Royaume, cependant, fait mieux que les Etats-Unis, où le congé
parental n'est pas indemnisé. C'est d'ailleurs l'unique « mauvais modèle »
pointé par le Conseil de l'Europe."

Beaucoup de chiffres sont fournis (il y a plusieurs tableaux dans l'édition
papier).

Intéressants.

Notamment les taux de fécondité au sein de l'Union européenne.

Où l'on apprend avec surprise que le taux de fécondité belge (1,6) est
supérieur �* la moyenne européenne (1,5) tandis que le taux de fécondité
autrichien (1,4) lui est inférieur.

Mais personne au journal Le Soir pour relever cette, euh, incohérence
pratique par rapport �* la théorie (voulant qu'il suffit de pousser sur le
bouton de la dépense publique et d'actionner quelques leviers pour
transformer la réalité sociale) !

Personne non plus pour signaler que le taux de fécondité aux Etats-Unis
d'Amérique, ce méchant pays où l'Etat n'aime pas les enfants, n'a jamais été
"favorable aux enfants" comme dirait l'autre (la preuve, il n'offre pas des
mois de congé aux parents) est SENSIBLEMENT SUPERIEUR �* celui de tous les
pays européens, même ceux où les femmes ont le plus d'enfants (France et
Irlande), y compris ceux où l'Etat est le plus "généreux" : les Américaines
auraient en moyenne 2,09 enfants, contre 1,86 en Irlande et 1,84 en France !

https://www.cia.gov/cia/publications...us.html#People
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of...fertility_rate

Mais cette réalité ne semble pas de nature �* désarçonner nos amis du parti
du Progrès Social et de l'Emancipation Collective...


 
Oud 3 januari 2007, 22:33   #5
Yoki
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


> Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au
> "Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce
> problème des naissances si lancinant-))?


Meuh non. Une simple abréviation pour Sécurité Sociale. ;-)

Car, aussi fou que cela puisse sembler, la politique familiale relève de la
Sécurité Sociale, et l'Etat ne se prive pas d'intervenir. Non plus pour de
vilaines raisons réactionnaires natalistes, mais pour assurer "le Progrès
Social et �* l'Emancipation Collective" (conclusion de l'édito dans Le Soir).

Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus : le
parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette
Injustice Sociale !

"On voudrait, écrivait l'une des meilleures plumes de la blogosphère
libérale, redéfinir les rôles des parents qu'on ne s'y prendrait pas
autrement. En effet, le coût en temps et en euros d'un troisième enfant
n'est plus assumé intégralement par les parents eux-mêmes mais au contraire
par ceux qui n'ont pas de troisième enfant ! Des dispositions qui inversent
le sens des responsabilités les plus élémentaires : le choix d'avoir un
troisième enfant ne s'accompagne pas du devoir de prendre en charge ce
troisième enfant. Ceux qui agissent ne sont pas responsables de leurs actes,
et ceux qui n'agissent pas sont responsables des actes de ceux qui agissent.
Extravagant ! Des liens sociaux et familiaux arbitraires, imposés par
décret, construits et qui se posent en concurrents des liens sociaux et
familiaux véritables et naturels. N'apprend-on pas d'ailleurs d'emblée que
la naissance d'un enfant donne droit �* indemnités, comme si la procréation
et la filiation relevaient de la nuisance, du préjudice ou de la catastrophe
naturelle ?
"Notons que, du point de vue de l'enfant, on peut se demander ce que
"papa" et "maman" veulent encore dire quand ce sont des inconnus (la
société), et non les parents eux-mêmes, qui subviennent pour partie aux
besoins de l'enfant. Paternité et maternité en sont diminuées, diluées
qu'elles sont au sein du corps social. De fait, l'enfant est enfant de
l'État comme il l'est de ses parents biologiques (jusqu'au jour où les
parents biologiques seront intégralement et autoritairement déchargés de
l'éducation de leurs rejetons). Sans doute peut-on penser que le brave petit
citoyen sera, une fois devenu adulte, reconnaissant et soumis aux gens de
l'État qui l'ont élevé. Il n'y a pas d'âge pour fidéliser la clientèle !"
(http://citoyendurable.blogspot.com/2...miliale-4.html)

On peut d'ores et déj�* gagé que le taux de fécondité en Allemagne ne
remontera pas, et que dans quelques années il se trouvera encore des tarés
pour réclamer toujours plus de "politique familiale"...


 
Oud 3 januari 2007, 23:43   #6
tijl.uilenspiegel
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


De: "Yoki" <[email protected]>
Objet: Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en
Allemagne"
Date: mercredi 3 janvier 2007 22:32


> Pourquoi vous mettez SS derrière Allemagne,est ce une allusion au
> "Lebensborn," du troisième Reich , une autre tentative pour régler ce
> problème des naissances si lancinant-))?


>Meuh non. Une simple abréviation pour Sécurité Sociale. ;-)


Car, aussi fou que cela puisse sembler, la politique familiale >relève de la
Sécurité Sociale, et l'Etat ne se prive pas d'intervenir. Non >plus pour de
vilaines raisons réactionnaires natalistes, mais pour assurer >"le Progrès
Social et �* l'Emancipation Collective" (conclusion de l'édito >dans Le
Soir).

Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les >revenus : le
parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque >sorte cette
Injustice Sociale !

">On voudrait, écrivait l'une des meilleures plumes de la blogosphère
>libérale, redéfinir les rôles des parents qu'on ne s'y prendrait pas
>autrement. En effet, le coût en temps et en euros d'un troisième enfant
>n'est plus assumé intégralement par les parents eux-mêmes mais au contraire
>par ceux qui n'ont pas de troisième enfant ! Des dispositions qui inversent
>le sens des responsabilités les plus élémentaires : le choix d'avoir un
>troisième enfant ne s'accompagne pas du devoir de prendre en charge ce
>troisième enfant. Ceux qui agissent ne sont pas responsables de leurs
>actes, et ceux qui n'agissent pas sont responsables des actes de ceux qui
>agissent. Extravagant ! Des liens sociaux et familiaux arbitraires, imposés
>par décret, construits et qui se posent en concurrents des liens sociaux et
>familiaux véritables et naturels. N'apprend-on pas d'ailleurs d'emblée que
>la naissance d'un enfant donne droit �* indemnités, comme si la procréation
>et la filiation relevaient de la nuisance, du préjudice ou de la
>catastrophe naturelle ?

"Notons que, du point de vue de l'enfant, on peut se >demander ce que
"papa" et "maman" veulent encore dire quand ce sont des >inconnus (la
société), et non les parents eux-mêmes, qui subviennent >pour partie aux
besoins de l'enfant. Paternité et maternité en sont diminuées, >diluées
qu'elles sont au sein du corps social. De fait, l'enfant est >enfant de
l'État comme il l'est de ses parents biologiques (jusqu'au jour >où les
parents biologiques seront intégralement et autoritairement >déchargés de
l'éducation de leurs rejetons). Sans doute peut-on penser >que le brave
petit
citoyen sera, une fois devenu adulte, reconnaissant et soumis >aux gens de
l'État qui l'ont élevé. Il n'y a pas d'âge pour fidéliser la >clientèle !"
(http://citoyendurable.blogspot.com/2...miliale-4.html)

>On peut d'ores et déj�* gagé que le taux de fécondité en Allemagne ne
>remontera pas, et que dans quelques années il se trouvera encore des tarés
>pour réclamer toujours plus de "politique familiale"...


Moi l'idée que la collectivité s'occupe des problèmes de natalité ne me
choque pas, cela se faisait bien ainsi déja dans les cités de la Grèce
antique.(et meme chez les corbeaux parait-il-))

Que cette collectivité assume financièrement tout ou partie de ses décisions
ne me choque pas trop non plus, �* conditions que c'est bien elle qui décide,
ce qui suppose un très haut degrée de démocratie(pe par référendum comme en
Suisse)

Le choix entre natalisme ou immigration pe si on prévoit un manque de bras
et de cerveaux devrait bien etre assumé par tous.
Mais l'absurdité, ama consiste �* poursuivre une politique d'immigration
choisie plus une politique nataliste quand on se trouve, comme en France,
avec un excédent de 4 �* 5 millions de personnes en age d'etre actives et non
ou sous employés.
Nous payons ainsi d'abord pour le bébé et ensuite pour le jeune chomeur-)

Il me semble que de tout les points de vue il faudrait d'abord résorber
cette sous activité, avant de penser �* prendre des mesures qui ne font que
l'augmenter, aujourd'hui et encore plus demain je crains .

Le meme raisonnement vaut d'ailleurs pour l'augmentation de l'age de la
retraite.

Enfin rassurez vous la remarque de mon post précédent se voulait seulement
humoristique...

--
Bonne Année

amicalement tijl


 
Oud 4 januari 2007, 07:53   #7
fda
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la nataliteen Allemagne"

Yoki wrote:

> Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans
> conséquence".


La question est de savoir si nous désirons que la société puisse
fonctionner en régime permanent et stable. SI la réponse est oui, il
faut une régulation de ce type. On ne voit *aucun* mécanisme durable
fonctionner où que ce soit sans régulation.

La question ne relève doc pas du "je veux tel moyen" ou "tel moyen ne me
plaît pas". la question, c'est de définir les *buts* que nous nous fixons.

Une société qui fonctionne de façon durable me paraît un but assez
raisonnable. Pour les cigales, apparemment pas.
 
Oud 4 januari 2007, 10:33   #8
steux.m
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


"fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
> Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une
> retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des
> enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde.


*** Expliquez moi le "ne n'avoir" Mr. le "Prof" ?????

--
YZOU

 
Oud 4 januari 2007, 10:43   #9
steux.m
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


"Yoki" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
>
> correspondant du très socialiste quotidien belge Le Soir,


*** Je pensais que "Le Soir" était plutôt LIBÉRAL ?????

--
YZOU

 
Oud 4 januari 2007, 13:23   #10
Vachus Complex
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"

"Yoki"

> Toujours la même rengaine : "je veux un enfant et j'exige que ce soit sans
> conséquence".


Mais non; la rengaine est: je ne veux pas d'enfants (ça ramollit les fesses,
ça coûte cher, ça empèche d'aller en vacances, etc...), mais je veux qu'ils
paient ma retraite.

--
PGå

Dolorèèèèès ,
Ô toi ma douloureuse
Perdu, perdu, perdu
�* Chibougamau


 
Oud 4 januari 2007, 18:03   #11
tijl.uilenspiegel
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


"steux.m" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
>
> "fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>> Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une
>> retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des
>> enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde.

>
> *** Expliquez moi le "ne n'avoir" Mr. le "Prof" ?????


Ce n'est pas si sur.
Une forte augmentation de la productivité implique peut etre que les
retraites peuvent etre assurées sans surcroit de naissances(ou sans
immigration choisie)
Surtout si on admet que la croissance matérielle devra s'arreter tot ou
tard(le plus tot serait le meilleur) pour sauver l'environnement.
Le problème écologique(et celui de l'épuisement des matières premières)
exigeront un changement de système économique et au préalable une autre
manière d'envisager les choses, une véritable rupture donc.
--
Bonne Année

amicalement tijl


 
Oud 6 januari 2007, 15:03   #12
Yoki
 
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Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


fda a écrit :

> Yoki wrote:
>
> > Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus: le
> > parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette
> > Injustice Sociale !

>
> Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une
> retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des
> enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde.Il
> y aurai d'abord contradiction et ensuite peut-être bien suicide
> collectif.


1/ Le système des aides �* la famille, dont l'efficacité se reflète
peu dans les statistiques démographiques (le taux de fécondité en
Belgique est supérieur �* la moyenne européenne, alors que le congé
parental y est l'un des plus court), n'organise pas seulement des
transferts des familles sans enfants vers les familles avec enfants.

Comme je l'ai dit plus haut, il participe aussi �* la sacro-sainte
redistribution des richesses (cotisations proportionnelles aux revenus,
indemnités plafonnées).

Or, c'est une bêtise d'encourager les pauvres �* avoir des familles
nombreuses.

D'autant plus que les pauvres, ici �* Bruxelles en tout cas, sont
souvent d'origine étrangère. N'y voyez rien de raciste ni xénophobe,
mais il faut bien admettre que ces enfants issus de l'immigration
naissent avec des handicaps supplémentaires en matière de maîtrise
de la langue, d'intégration, de relations sociales,... : ne vaut-il
pas mieux que les enfants naissent �* Uccle ou Woluwé-Saint-Pierre
dans un foyer où ils auront été désirés et s'épanouiront, avec
des parents ayant les moyens de les aider �* démarrer dans la vie,
plutôt que d'être le 12e enfant d'une famille turque squattant un
logement social 2 pièces �* Molenbeek et qui ne doit son existence
qu'�* la "politique familale" et la chasse aux alloc' ?

2/ Quant �* savoir pourquoi en Europe fait-on si peu d'enfants
(comparez avec les USA !), n'y aurait-il pas un lien, peut-être, je
n'en sais rien, un lien avec le fait qu'une majorité de gens pensent
désormais que "leurs enfants vivront moins bien qu'eux" ?

Et que ce n'est pas sans relation, peut-être, je n'en sais rien, avec
le constat que le niveau de l'enseignement se dégrade année après
année, que les maisons sont désormais hors de prix, que le chômage
n'éparge aucune activité,... ?

Education, logement, économie : trois secteurs dans lesquels les
étatistes se sont investis depuis des décennies avec le succès que
l'on sait. Vive la social-démocratie !

Le résultat est si calamiteux que l'on en arrive �* renoncer �* avoir
des enfants et �* fonder une famille. Comment réagissent nos
étatistes ? Augmentons les "aides publiques �* la famille" (ce qu'on
voit) et donc les recettes (ce qu'on voit moins). Les manettes et les
leviers, toussa.

3/ Pour les retraites, je propose une solution simple : supprimons le
premier pilier (la retraite par répartition) !

Ce seront autant de ressources que les travailleurs-contribuables
pourront conserver dans la perspective de leurs vieux jours.

Je crois également beaucoup �* la vraie solidarité, celle qui
s'exerce dans le cadre familial : les parents pourvoient aux besoins de
leurs enfants en bas âge, et ceux-ci les aideront �* leur tour une
fois que les premiers seront retraités.

Une logique humaniste, qui a bien fonctionné pendant des millénaires
avec que l'Etat ne vienne brutalement la casser et creuser le fossé
des générations, en s'occupant tantôt de "politique familale"
tantôt des personnes âgées.

On éviterait ainsi aussi bien les catastrophes type canicule
(l'indifférence des gens au sort des seniors car "l'Etat n'a qu'�*
s'en occuper") que les situations de type "passager clandestin" comme
disent les économistes (freeriders, cavaliers libres), c'est-�*-dire
qu'il est pour l'instant en effet plus rationnel de ne pas avoir
soi-même d'enfants (autant d'économies réalisées) tout en espérant
secrètement que les autres en font plein (pour payer nos retraites et
nos médicaments).

Simultanément, il conviendra de réformer :
1° les droits de succession (pour favoriser la libre transmission de
son patrimoine aux personnes de son choix, qui auront intérêt �* bien
s'en occuper si elles veulent espérer recevoir quelque chose - ce qui
suppose de supprimer la réserve légale et les discriminations
fiscales entre héritiers familiaux et héritiers hors-famille, plus
pourquoi pas, élargir les possibilités d'adoption, �* la manière des
Romains dans l'Antiquité)
2° d'introduire l'allocation universelle inconditionnée, qui
remplacerait en quelque sorte le premier pilier (�* cette différence
que tout le monde en profitera, avant comme après 65 ans, que l'on
continue ou non d'exercer)

> C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver au Japon (qui,
> surpeuplé et truffé de robots, a tout de même de la marge) et en Allemagne.
>
> Il est tout de même hallucinant que dans un monde où toutes les
> décisions politiques se prennent sur un horizon de 40 �* 120 ans il se
> trouve encore du monde (en admettant qu'il s'en trouve) pour vouloir ne
> raisonner qu'en "instantané" sur *la* question importante entre toutes
> pour toute civilisation. Ce serait l'arbre cachant la forêt ! :-o
>
> « Quand la patrie est en danger, tout appartient �* la patrie », disait
> Danton. Ce n'est pas que ça m'enthousiasme outre mesure, mais si c'est
> le choix entre ça ou crever, la question ne se pose même pas.


 
Oud 7 januari 2007, 20:43   #13
Yoki
 
Berichten: n/a
Standaard Re: [Allemagne][SS] "Un salaire parental pour relancer la natalite en Allemagne"


"fda" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
> Yoki wrote:
>
>> Avoir des enfants a des conséquences sur la carrière ou les revenus : le
>> parti du Bien exige donc que la Société répare en quelque sorte cette
>> Injustice Sociale !

>
> Cela semble aller de soi. On ne peut pas �* la fois prétendre �* une
> retraite (réelle, bien que modeste) et exiger ne n'avoir ni �* élever des
> enfants, ni �* participer �* l'entretien de ceux qui viennent au monde. Il y
> aurai d'abord contradiction et ensuite peut-être bien suicide collectif.


1/ Le système des aides �* la famille, dont l'efficacité se reflète peu dans
les statistiques démographiques (le taux de fécondité en Belgique est
supérieur �* la moyenne européenne, alors que le congé parental y est l'un
des plus court), n'organise pas seulement des transferts des familles sans
enfant vers les familles avec enfants. Comme je l'ai dit plus haut, il
participe aussi �* la sacro-sainte redistribution des richesses (cotisations
proportionnelles aux revenus, indemnités plafonnées), or je trouve que c'est
une bêtise d'encourager les pauvres �* avoir des familles nombreuses.
D'autant plus que les pauvres, ici �* Bruxelles en tout cas, sont souvent
d'origine étrangère (n'y voyez rien de raciste ni xénophobe, mais il faut
bien admettre que ces enfants issus de l'immigration naissent avec des
handicaps supplémentaires en matière de maîtrise de la langue,
d'intégration, de relations sociales,... : ne vaut-il pas mieux que les
enfants naissent �* Uccle ou Woluwé-Saint-Pierre dans un foyer où ils
s'épanouiront et où les parents ont les moyens de les aider �* démarrer dans
la vie plutôt que d'être le 12e enfant d'une famille turque squattant un
logement social 2 pièces �* Molenbeek ?).

2/ Quant �* savoir pourquoi en Occident fait-on si peu d'enfants, n'y
aurait-il pas un lien, peut-être, je n'en sais rien, un lien avec le fait
qu'une majorité de gens pensent désormais que "leurs enfants vivront moins
bien qu'eux" ? Et que ce n'est pas sans relation, peut-être, je n'en sais
rien, avec le constat que le niveau de l'enseignement se dégrade année après
année, que les maisons sont désormais hors de prix, que le chômage est très
élevé,... bref de l'échec de la sociale-démocratie partout où elle a cru bon
intervenir ?

3/ Pour les retraites, je propose une solution simple : supprimons le
premier pilier (la retraite par répartition). Ce sera autant de ressources
que les travailleurs-contribuables pourront conserver dans la perspective de
leurs vieux jours. Je crois également beaucoup �* la vraie solidarité, celle
qui s'exerce dans le cadre familial : les parents pourvoient aux besoins de
leurs enfants en bas âge, et ceux-ci les aideront �* leur tour une fois que
les premiers seront retraités (une logique humaniste, qui a fonctionné
pendant des millénaires, avant que l'Etat ne vienne brutalement la casser et
creuser le fossé des générations en s'occupant tantôt de politique familiale
tantôt des personnes âgées). On éviterait ainsi aussi bien les catastrophes
type canicule (l'indifférence des gens au sort des seniors car "l'Etat n'a
qu'�* s'en occuper") que les situations dites de "passager clandestin" (les
freeriders, cavaliers libres), c'est-�*-dire qu'il est pour l'instant en
effet plus rationnel de ne pas avoir soi-même d'enfants (autant d'économies
réalisées) tout en espérant que les autres en font plein (pour payer nos
retraites et nos médicaments). Simultanément, il conviendra de réformer les
droits de succession (pour favoriser la libre transmission du patrimoine aux
personnes de son choix, qui auront intérêt �* bien s'en occuper si elles
veulent espérer recevoir quelque chose) et d'introduire l'allocation
universelle inconditionnée (qui remplacerait en quelque sorte le premier
pilier, sauf que tout le monde en profitera, avant comme après 65 ans, que
l'on continue ou non d'exercer).

> C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver au Japon (qui, surpeuplé et
> truffé de robots, a tout de même de la marge) et en Allemagne.
>
> Il est tout de même hallucinant que dans un monde où toutes les décisions
> politiques se prennent sur un horizon de 40 �* 120 ans il se trouve encore
> du monde (en admettant qu'il s'en trouve) pour vouloir ne raisonner qu'en
> "instantané" sur *la* question importante entre toutes pour toute
> civilisation. Ce serait l'arbre cachant la forêt ! :-o
>
> « Quand la patrie est en danger, tout appartient �* la patrie », disait
> Danton. Ce n'est pas que ça m'enthousiasme outre mesure, mais si c'est le
> choix entre ça ou crever, la question ne se pose même pas.



 
 



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