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Oud 7 januari 2007, 13:33   #1
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard ll�* ce sont des féministes qui parlent




Sur toutes les tribunes il en est question. L'image hypersexualisée des
filles. La précocité sexuelle des ados. Des histoires de fellations dans le
fond des autobus scolaires. Est-ce bien �* cela qu'ont abouti 30 années de
luttes féministes pour remiser la femme-objet ?

À 8 ans, elles sont dans votre trousse �* maquillage. À 10 ans, elles vous
piquent vos talons hauts. À 13 ans, vous les amenez avec vous chez l'esthéticienne
pour facial, épilation des jambes et autres travaux cosmétiques. Vous,
féministes et filles de féministes. « Aujourd'hui, presque toutes les filles
que je reçois dans mon cabinet ont le pubis rasé. Tellement qu'on s'étonne
quand on voit des poils en procédant �* leur examen gynécologique ! »

Franziska Baltzer, 53 ans, est pédiatre et directrice de la Clinique des
adolescents de l'Hôpital de Montréal pour enfants. « Dans les années 1980,
quand je recevais de très jeunes filles, 6, 7 ou 8 ans, qui portaient talons
hauts, sac �* main et maquillage, c'étaient souvent des indices d'abus
sexuels. Aujourd'hui ? Ce sont les mères qui les habillent avec des petites
culottes strings tangas et des camisoles moulantes. Et qui font raser le
pubis de leurs adolescentes. Des mères elles-mêmes embarquées jusqu'au cou
dans le bateau de la sexualisation �* outrance, des mères qui, par ailleurs,
se disent féministes et qui ne semblent rien voir ! Pourquoi du linge sexy �*
pareil âge, voulez-vous me le dire ? » Est-ce bien l�*, �* ces petits pubis
rasés, que 30 années de féminisme bien sonnées nous ont menés ?

Un échec

« Le féminisme encaisse aujourd'hui deux échecs majeurs, clame Josée
Blanchette, 42 ans, billettiste bien connue du Devoir. D'abord l'avortement,
qui est devenu un contraceptif de luxe. Le nombre d'avortements a doublé !
Et puis l'hypersexualisation des filles �* laquelle on assiste maintenant. On
n'avait pas vu venir ça quand on a brûlé nos soutiens-gorges ! » Elle
enchaîne : « Les modèles actuels pour les petites filles, ce sont Britney
Spears et consorts. Il faut dire que les féministes ne leur ont pas laissé
de modèles trop tentants : femme hargneuse, militante, lesbienne radicale. »
Quand je lui demande où le féminisme a péché, elle hésite d'abord, puis
esquisse une explication : « C'est peut-être d'avoir nié la différence
sexuelle. Elle existe, cette différence ! On ne peut pas la gommer ! On a
beau contenir les hormones, un gars, ça reste un gars. Il faut dire �* nos
filles de faire attention et de s'habiller autrement. Si tu portes une jupe
rase-trou, il faut t'attendre �* ce que les hommes ne soient pas
nécessairement gentils et délicats ! Le pire, c'est que tout ça donne la
part belle aux cathos et �* la droite : "Regardez ce qui arrive quand on met
Dieu �* la porte !" »

Josée Brissette dirige la Meute-MédiAction, une « émanation » des Chiennes
de garde françaises. L'objectif de son regroupement : combattre la publicité
sexiste et les stéréotypes, en particulier dans les événements sportifs et
les salons de l'automobile. « J'ai l'impression que tout est �* recommencer.
Faut refaire les mêmes batailles qu'il y a 30 ans. Le corps des femmes, et
des femmes de plus en plus jeunes, continue de faire vendre de la bière et
des autos ! » Dre Baltzer parle elle aussi d'autos. « À mon sens, il y a un
lien direct entre l'utilisation du corps des femmes pour vendre des autos et
la venue dans mon cabinet de ces petites filles �* strings. On est toujours
dans le domaine de la femme-objet. »

« Ce sera toujours la faute aux femmes et aux féministes ! On les rend
encore coupables ! » Denise Boucher pousse un cri du cour. Rendue célèbre
avec sa pièce Les fées ont soif dans les années 1970, Denise Boucher a fait
partie de la première vague du féminisme militant québécois. « Le problème
est plus économique que sexuel. On a créé une société de fashion victims,
des modèles parfaits, des femmes qui n'ont plus de corps, comme la Sainte
Vierge. Une vraie propagande ! » Mme Boucher planche d'ailleurs sur une
nouvelle pièce qui s'appelle Les Imparfaites.

Julie Châteauvert a 30 ans. Elle est étu-diante en art et militante
féministe. Comme son aînée Denise Boucher, elle accuse d'abord la société
capitaliste et consumériste dans laquelle nous vivons. « Les jeunes filles
en particulier sont ciblées de plus en plus jeunes comme consommatrices. Les
publicités sexistes sont en recrudescence et les stéréotypes du féminin et
du masculin reviennent en force. » Une récente étude américaine, menée par
la firme Hollenbeck Associates de San Francisco, révèle d'ailleurs que les
8-12 ans constituent le groupe de consommateurs le plus vorace aux
États-Unis. La même étude rapporte que 92 % des fillettes sont démesurément
préoccupées par leur look et que 7 % d'entre elles ont déj�* pris des
stéroïdes anabolisants pour atteindre plus vite le corps rêvé.

« Les féministes semblent entretenir un rapport ambigu avec la sexualisation
des filles. » Daniel Cere est professeur d'éthique �* l'Université McGill et
père de cinq filles et un garçon. « Un peu comme elles le font �* propos de
la prostitution, poursuit-il. Les unes sont pour sa légalisation, y voyant
une libération pour les travailleuses du sexe, les autres sont contre, y
voyant une exploitation des femmes. De même, certaines féministes semblent
voir une libération dans cette hypersexualisation féminine. Et d'autres, une
nouvelle aliénation. »

Calmons-nous !

« Échec du féminisme ? Non, je ne vois pas les choses comme ça du tout. »
Nathalie Collard est journaliste �* La Presse; elle a écrit récemment une
série d'articles sur l'hypersexualisation des filles. Elle est aussi
auteure. « Le féminisme n'est pas responsable de tout ce qui se passe dans
la société. Les féministes ne sont pas omnipotentes. Bien d'autres choses
influencent les jeunes. C'est aberrant de penser que les féministes peuvent
tout régler ! La réalité, c'est que les filles et les femmes sont présentes
partout maintenant, sur le marché du travail, en politique, dans les
facultés universitaires, et elles y réussissent très bien. » Nathalie
Collard est mère de deux filles. « Attendons de voir ce que les petites
filles en chandail bedaine vont devenir ! On s'en reparlera dans 10 ans.
Elles ne deviendront pas forcément des femmes soumises et aliénées. Et elles
ne reviendront pas nécessairement �* des postures pré-féministes ! »

« Mes filles ont 6 et 9 ans, poursuit-elle. Je demeure féministe, et
consciente de toutes mes contradictions. J'essaie de faire attention, de ne
pas les élever dans l'hyperconscience de leur image : par exemple, il n'y a
pas de balance chez nous. Parce qu'après tout, c'est nous qui leur
transmettons nos bibittes et nos névroses ! » Puis, d'un même souffle : «
Mais en même temps, mes filles ne vivent pas dans un aquarium. Elles voient
bien ce qui se passe ailleurs, autour d'elles : nos voisines et leurs filles
sont pour la plupart au régime ! »

« Ce n'est pas une défaite pour le féminisme, bien au contraire ! s'exclame
d'entrée de jeu Pierrette Bouchard, directrice de la Chaire d'étude
Claire-Bonenfant de l'Université Laval. Ce sont les féministes qui, les
premières, ont mis le doigt sur ce problème de la sexualisation des filles
et ont fait réfléchir sur la question. » Pierrette Bouchard est coauteure
(avec Natasha Bouchard et Isabelle Boily) de La sexualisation précoce des
filles qui paraîtra cet automne aux Éditions Sisyphe. Pour elle, le problème
le plus inquiétant, c'est la précocité des filles et ce qu'elle appelle « la
culture pornographique » qu'on leur inculque en bas âge, par le biais de la
mode et de la culture pop. « Et n'allez pas me dire que les féministes sont
prudes. La solution, ce n'est pas de faire porter des tchadors �* nos filles
! Le problème, encore une fois, c'est que nous sommes entrés dans une époque
de culture pornographique douce au quotidien, dans laquelle même l'enfance
est érotisée. Je constate aussi que les mères sont souvent complices de
cette manière d'être très sexualisée. »

« Le rapport au corps des filles d'aujourd'hui, par rapport �* celui qui
était le nôtre, n'est absolument pas le même, avance Josée Boileau,
éditorialiste au quotidien Le Devoir. En témoignent tous ces tatouages, ces
piercings. Il faut voir comment cela évoluera. »

« Si les filles se dénudent aujourd'hui, prétend Sylvie Rochon, 44 ans,
professeure de philosophie au Collège de Saint-Jean-sur-Richelieu, c'est qu'elles
ont encore besoin du regard de l'autre pour donner valeur �* leur corps,
sinon pour exister tout court. » Même son de cloche du côté de la chercheuse
Pierrette Bouchard. Elle a mené une vaste étude sur les magazines pour
filles. « Ces magazines carburent aux stéréotypes de la féminité. On apprend
aux filles �* se définir dans le regard de l'autre, c'est-�*-dire du garçon.
Les garçons sont ceux qui valident. »

Une étude récente de Statistique Canada (Enquête longitudinale nationale sur
les enfants et les jeunes, publiée en mai) va dans le même sens. Cette étude
établit un lien entre la précocité sexuelle et l'estime de soi. Ainsi les
filles dont l'estime de soi était faible vers 12 ou 13 ans, selon leur
propre aveu, sont plus susceptibles d'avoir eu des relations sexuelles
précoces. « Mais je ne conçois pas le mouvement historique du féminisme
comme une progression linéaire, se rassure Pierrette Bouchard. Ce mouvement
est fait d'avancées et de reculs. Ces années-ci, on assiste �* un ressac. Si
le féminisme était linéaire et se déployait toujours en progressant, on
aurait réglé une fois pour toutes, et depuis longtemps, l'exploitation des
femmes et l'inégalité entre les sexes ! »

Pratiques sexuelles hard

Scène glanée récemment au 22e étage d'un immeuble du centre-ville de
Montréal. Trois jeunes filles �* peine pubères montent dans l'ascenseur
tapissé de miroirs où je me trouve déj�*. Sans complexes ni pudeur, elles se
mirent, s'examinent, se contorsionnent, « fanfreluches » grimées, poudrées,
juchées sur des talons hauts comme ça. Pas un centimètre carré d'elles qui
ne soit occupé par la féminité. Pas un centimètre carré d'insouciance.
Rez-de-chaussée : elles sortent de l'ascenseur où deux garçons casquettés,
aux fonds de culotte qui traînent, pas tellement plus vieux qu'elles, les
attendent. En voil�* deux, tout �* coup, qui se « frenchent » �* bouche que
veux-tu, la petite fille agitant ostensiblement son genou dans l'entrecuisse
de celui qui semble être son chum.

Cette scène, plutôt banale de nos jours, illustre un changement net des
pratiques sexuelles des adolescents depuis les années récentes. La sexologue
Jocelyne Robert a derrière elle une longue pratique auprès des ados �*
Montréal. « Les filles d'aujourd'hui sont très actives, elles prennent les
devants, elles sollicitent, donnent énormément. Il y a l�* une différence
flagrante avec avant, il y a tout juste 15 ou 20 ans. » Son constat : les
pratiques sexuelles de nos ados sont plus crues qu'avant. Ils sont plus
nombreux �* pratiquer le sexe oral ou anal, par exemple. Les partouzes sont
monnaie courante et les interdits d'autrefois allègrement transgressés. « Il
y a 20 ans, la question que les filles me posaient le plus souvent, c'était
comment bien embrasser. Aujourd'hui, la question qui les obsède, c'est
comment faire une bonne pipe. »

J'accuse

« Échec du féminisme ? Oui. » La sexologue-clinicienne Marie-Paule Ross
pratique �* Québec. Elle me répond du tac au tac. « Les féministes sont
allées trop loin en pratiquant le sexe sans amour. Elles sont tombées dans
un piège. En disant : "C'est mon corps, j'ai le droit d'en faire ce que je
veux", elles ont adopté un modèle sexuel de gars qui ne leur correspond
nullement. En ce sens-l�*, cette liberté que les féministes ont léguée �*
leurs filles était un cadeau empoisonné. Lors de consultations, les filles
me disent que le sexe leur vide le cour. » Elle poursuit, intarissable sur
le sujet : « Avec ce mouvement hédoniste qui a accompagné le féminisme et la
libération sexuelle, et qui voulait dissocier l'affectif du sexuel, les
femmes se sont dénaturées. Leurs filles en sont victimes. »

« C'est la société, y compris nous, les féministes, qui a appris aux jeunes
des attitudes et un langage imbibés de sexe, dit Dre Baltzer. La sexualité n'a
plus d'âge aujourd'hui ! Elle est inscrite partout : chez les enfants, les
adolescents, les adultes et les personnes âgées. Le Viagra s'insère bien
dans ce paysage-l�* ! Et on s'étonne ensuite des pratiques sexuelles de nos
jeunes tirant vers la pornographie. On les trouve cochons ! » Je ne peux m'empêcher
d'éclater de rire. Elle aussi. « Bon, nous, les féministes, avons peut-être
manqué de vigilance. » « Vous savez, continue-t-elle, les jeunes d'aujourd'hui
écoutent la même musique que leurs parents. Ils s'habillent souvent de la
même façon. Ils se teignent les cheveux de la même couleur. Ils sont cools
comme leurs parents. Et ils pratiquent le sexe comme leurs parents. Un des
grands problèmes de notre temps, je crois, c'est que les limites entre les
générations ne sont pas claires. Qu'est-ce qu'un enfant ? Qu'est-ce qu'un
adulte ? Les jeunes n'ont plus rien pour se distinguer de leurs parents. »

Peu de plaisir en retour

La journaliste Francine Pelletier, 53 ans, est documentariste. Elle a
réalisé une série de documentaires sur la sexualité des femmes pour la CBC
et Canal Vie. Elle a été rédactrice en chef du magazine féministe La Vie en
rose. « Dieu sait qu'on en a parlé, de sexualité ! Le premier texte que j'ai
écrit, en 1980, portait sur le sexe, justement. La sexualité est �* notre
génération ce qu'a été le vote pour la génération précédente. On a voulu l'exercer
jusqu'au bout. Mais devant ce qu'on nous raconte des pratiques sexuelles des
jeunes aujourd'hui, on ne peut pas s'empêcher de faire "woups" ! Il faut
prendre notre part de responsabilité, nous, féministes, dans cette dérive. »

Elle enchaîne : « Nous sommes �* l'ère de Sex and the City, de Britney
Spears, des nombrils �* l'air. On nous présente des modèles de femmes
sexualisées, affirmées, conquérantes. C'est vrai qu'on fait l'amour avec
plus de facilité qu'avant; on est mieux informées, on est loin de l'époque
des trous dans les jaquettes. Mais ce que les femmes, jeunes et vieilles, m'ont
raconté dans mes documentaires, c'est que la sexualité n'est toujours pas
une célébration. Trente ans de féminisme semblent n'y avoir rien fait. Elles
font l'amour comme façon de compenser pour la piètre image qu'elles ont d'elles-mêmes
! Dans la chambre �* coucher, les femmes sont encore l�* pour faire plaisir, c'est
pas grave si elles ne jouissent pas ! »

Julie Châteauvert, une des personnes interviewées par la réalisatrice
Francine Pelletier, est en train de mettre sur pied un groupe de réflexion
« non mixte », dit-elle. « Nous avons besoin de réfléchir entre nous » sur
la sexualité. Elle s'intéresse en particulier aux manières dont se vivent
les inégalités sociales entre les hommes et les femmes dans l'intimité des
rapports amoureux. « Les féministes nous ont laissé la plus grosse job, la
plus difficile �* mener : celle de l'intimité. Au fond, les fellations dans l'autobus
scolaire où les petites filles ne prennent pas leur pied ne sont que le
portrait de ce qui se passe dans le lit des adultes. Il est nécessaire qu'on
se penche l�*-dessus. »

J'excuse

« Je dis �* ceux et celles qui accusent les féministes de tous les maux d'aller
se faire voir ! » Denise Boucher enchaîne : « Le féminisme n'est pas et n'a
jamais été la police des hormones. Les jeunes d'aujourd'hui ont droit �*
leurs expériences comme nous avons fait les nôtres. On a tellement été dans
la folie nous-mêmes ! »

« Cette absence de morale au plan sexuel, car c'est bien de cela qu'il s'agit,
c'est pas la faute des féministes ! Les féministes ne se sont jamais posées
en autorité morale de remplacement après l'éclatement des valeurs
religieuses et la fin de l'autorité du père. » La philosophe Sylvie Rochon
est aussi indulgente pour les féministes. « Elles avaient tellement de
travail �* faire ! Des millénaires �* rattraper. Et elles ont fait faire quand
même beaucoup de progrès aux femmes et au monde. Mais 30 ou 40 ans de
progrès, c'est bien peu au regard de millénaires de domination mâle. »

Mais elle constate une sorte de tristesse chez ses étudiantes, qui semblent
se faire violence �* elles-mêmes en pratiquant le sexe. « Les filles d'aujourd'hui
souffrent. Ce que je lis dans leurs dissertations philosophiques, c'est de
la souffrance �* l'état pur. Elles se sentent obligées de répondre aux
modèles, elles ont peur de ne pas plaire. Ce sont pourtant bien les filles
de la génération des féministes. »

Un rapport de domination ?

La sexualité pratiquée aujourd'hui entre les filles et les garçons, et
souvent apprise dans les sites pornographiques sur Internet, est-elle en
train de recréer de l'inégalité, l�* où les féministes avaient cru l'atténuer
?

La sexologue Marie-Paule Ross en est persuadée. « Les garçons privilégient
la performance génitale et font chanter les filles, qui doivent se prêter �*
des fellations pour être admises dans le groupe. "Au début j'aime pas ça, me
disent-elles. Après je m'habitue." » Dre Baltzer renchérit : « Il y a une
quinzaine d'années, les filles de 14, 15 ans arrivaient dans mon cabinet
enceintes, après avoir été pénétrées �* la va-vite. Elles n'avaient retiré de
cela aucun plaisir. Aujourd'hui, les filles, souvent plus jeunes, viennent
me consulter : elles ont eu toutes sortes de pratiques inimaginables, et pas
seulement autour de la pénétration vaginale. Mais elles n'y prennent pas
davantage de plaisir ! Alors je leur demande pourquoi elles se prêtent �*
tous ces jeux avec les garçons. Elles me répondent tout bonnement : "Pour
faire in." »

« Que la sexualité des jeunes existe et même qu'elle soit plus crue que
celle de leurs aînés ne me pose aucun problème, réagit la trentenaire Julie
Châteauvert. En revanche, ce qui me cause un problème réel, c'est que les
filles se conçoivent encore comme des techniciennes sexuelles
essentiellement l�* pour faire plaisir aux garçons. La sexualité devrait
plutôt être le lieu d'une négociation délicate entre partenaires égaux. » La
sexologue Jocelyne Robert, qui vient de faire paraître Le sexe en mal d'amour
(Éditions de l'Homme), renchérit : « Les filles font encore semblant de
jouir pour répondre au modèle de femelles bandantes qui leur est imposé. »

Et les garçons l�*-dedans ?

Les garçons subissent-ils aussi les contrecoups d'une société où la
sexualité est omniprésente et facilement accessible sur Internet ? « Ils
sont prisonniers d'une angoisse de performance épouvantable ! » Jocelyne
Robert enchaîne : « Ils piquent le Viagra de leur père pour les partys. Ils
cherchent des gadgets pour être des étalons. Eux aussi doivent se conformer
au modèle qu'on leur impose. Et c'est parfois souffrant. » Veulent-ils
vraiment des filles �* leur disposition ? « C'est assez vrai,
malheureusement. Ils veulent fourrer, si vous me passez ce mot vulgaire.
Mais, en même temps, ils sont en quête d'amour. Avant, les gars étaient dans
l'amour et avaient des fantasmes de sexe - on disait des "pensées cochonnes".
Aujourd'hui, ils sont dans le sexe et ont des fantasmes d'amour ! »

Et comment vivent-ils l'hypersexualisation des filles dans la classe, �* la
récré, dans l'autobus ? « Certains de mes amis me disent que ça dérange
leurs garçons, qui ne savent plus où regarder, raconte Josée Blanchette. Ils
sont gênés. Et dire que je connais un paquet d'hommes de 40 ans qui bavent
devant ces petites filles. » Et elle ose le mot : agace-pissettes. «
Faudrait peut-être commencer par expliquer aux filles qu'est-ce que c'est
une pissette ! »

Les Jeunes Libéraux du Québec, en préconisant le bannissement du string �* l'école
lors de leur congrès du mois d'août dernier, ont engagé un débat qui a fait
couler beaucoup d'encre. Comment ne pas songer ici �* cette réflexion parue
récemment dans le courrier des lecteurs du Devoir ? Parlant des fonds de
culotte traînants des garçons, de leurs longs et amples t-shirts et de leur
attirail de grosses chaînes, « accoutrement de petit macho [.] pour épater,
attirer et recruter de la jeune chair fraîche », Luc Forest de Montréal
poursuit : « Ce style vestimentaire qui prône la violence et le machisme au
plus haut degré n'a pas plus sa place dans les écoles que le style
"guidoune" que les jeunes filles prennent tant de plaisir �* adopter. Selon
moi, l'un ne va pas sans l'autre. Si on bannit, chez les filles, le string
et le look "pute" qui vient avec, on doit bannir également, chez les
garçons, le style dealer-proxénète. »

Toujours des victimes ?

« Mais pourquoi donc, après 30 ans de féminisme, le débat actuel sur la
sexualité des jeunes filles présente-t-il encore les femmes comme des
victimes ? » Valérie Daoust, professeure de philosophie �* l'Université d'Ottawa
et auteure de De la sexualité en démocratie (Presses Universitaires de
France, 2005), �* 35 ans, prend tout le problème de l'hypersexualisation et
de la sexualité précoce des filles par l'autre bout de la lorgnette. À
contre-courant de la vision « traumatisante et un peu trop scandalisée »,
dit-elle, des bien-pensants et bien-pensantes. « Avant le féminisme, les
femmes étaient victimes d'un manque de liberté sexuelle. Aujourd'hui, elles
sont victimes d'une trop grande liberté sexuelle ! Encore des victimes ! »

Elle se dit d'accord avec la féministe américaine Camille Paglia, qui avait
jeté un pavé dans la mare avec son girl power. « Nos filles sont belles,
intelligentes, dégourdies, poursuit Valérie Daoust. Elles ne sont pas des
victimes ! Elles sont puissantes, leur corps est un pouvoir, elles ont
maintenant le choix de leurs partenaires. » Elle enfonce le clou : « Les
femmes sont des objets-sujets. Elles aiment se parer, se maquiller, se faire
belles. Et elles en retirent quelque chose. Une femme sexy peut aussi être
un sujet ! » Et elle en remet. « Au fond, la sexualité féminine dérange
encore. Elle continue d'être vue comme un désordre social. La jouissance des
femmes ne passe pas. Une femme ne peut toujours pas désirer tout en étant
désirable. »

« Ce que vous avez de beau, montrez-le ! comme on dit en France. Et pourquoi
pas ? » se demande Valérie Daoust.

Quant aux pratiques sexuelles hard et aux filles qui seraient exploitées,
manipulées par les garçons, l�* aussi, la professeure Daoust a une opinion �*
rebrousse-poil. « Les fellations dans l'autobus scolaire, ce n'est pas le
vécu de la majorité d'entre elles. Et pourquoi présenter des garçons de 12
ans, boutonneux et complexés, comme la nouvelle terreur sexuelle ? Comme des
vieux maquereaux qui orchestrent les fellations de nos filles ? Comme si nos
filles ne pouvaient pas dire non ! » Poursuivant sur sa lancée, elle jette :
« Ce que le féminisme nous a apporté de plus beau, c'est la vision transmise
�* nos filles d'une sexualité qui est une communication réciproque et peut se
vivre en dehors du mariage et de la prostitution. En revanche, ce que le
féminisme nous a apporté de plus tordu, c'est la victimisation des femmes. »

Est-ce si effrayant ?

Est-ce qu'on s'énerve pour rien ? Après tout, les robes indiennes
transparentes des années 1970 et 1980 et les partys wild enfumés par Janis
Joplin ne donnaient pas leur place non plus côté « sexualisation ». Mais c'est
vrai que les filles du flower power avaient 18, 20 ans, et pas 12 ou 13 ans
!

« Il y a chez les féministes, comme dans le reste de la population, dit
Nathalie Collard, un petit côté "vieille madame outragée" qui m'énerve.
Est-ce si effrayant ? Ce désarroi devant la jeunesse est vieux comme le
monde, il me semble. » Elle poursuit : « Les féministes ont décoincé une
génération de femmes, les débarrassant de leur culpabilité et de leurs vieux
principes judéo-chrétiens. Elles ont permis �* celles qui le voulaient de
détacher leurs émotions de la sexualité et de prendre leur pied. Pour le
reste, je crois que c'est le retour du balancier. Aujourd'hui, on se dénude.
Dans cinq ans, qui sait, on remettra nos cols roulés et nos gants. Tout cela
ne m'inquiète pas outre mesure. Je ne crois pas que nous allons reculer, ça
ne peut aller que de l'avant. Et l'essentiel ne changera pas : les femmes
sont aujourd'hui des êtres autonomes avec, grosso modo, les mêmes droits que
les hommes. »

L'éthicien Daniel Cere remet plusieurs pendules �* l'heure. « Les plus
récentes statistiques (Statistique Canada, mai 2005) sont étonnantes �* plus
d'un titre. Elles révèlent qu'�* l'échelle du Canada, seulement un petit
pourcentage des jeunes de 14 et 15 ans, 12 % des garçons et 13 % des filles,
ont expérimenté le sexe. » Au Québec, les données diffèrent : 21 % des
filles de 14 et 15 ans et 16 % des garçons du même âge disent avoir déj�* eu
une relation sexuelle. « Une large majorité de jeunes ont donc tendance �* se
considérer pas assez mûrs pour s'adonner �* des activités sexuelles.

Cette fournée de statistiques révèle en fait que l'activité sexuelle des
adolescents, filles et garçons, est en net déclin depuis les années 1990.
Les jeunes sont devenus plus prudents et plus conservateurs �* ce chapitre.
Les baby-boomers voudraient croire que leur révolution sexuelle s'est
transmise �* leur progéniture. Mais, malgré des décennies d'endoctrinement de
leurs parents aux vertus de la sexualité, la jeune génération ne semble pas
particulièrement entichée de la liberté sexuelle dont s'enorgueillissent
leurs aînés. »

Daniel Cere parle d'une autre étude menée par Psychology Today, laquelle
révèle que les deux tiers des étudiants de la fin du secondaire qui ont été
interrogés veulent de l'information pour apprendre �* dire non �* la pression
sexuelle ambiante. « On peut dire, sans trop de risque de se tromper, qu'il
y a aujourd'hui une minorité de jeunes sexuellement plus actifs qu'avant,
mais une majorité plus retenue qu'avant. »

« Le féminisme a apporté une chose aux femmes sur laquelle, je crois, on ne
pourra pas revenir : le plaisir, affirme Josée Boileau du Devoir. C'est une
avancée majeure : le droit de jouir, le droit de dire �* son partenaire ce
que je veux et ne veux pas. Quand ces petites filles, aujourd'hui séduites
par des modèles très sexués, auront vieilli, peut-être que leur viendra une
conscience politique de leur condition, comme ça nous est arrivé �* nous ! »
Josée Boileau est la mère de deux filles et deux garçons. « Ma plus jeune a
5 ans. Je vois bien son attirance pour un modèle de féminité exacerbée, une
hyperféminité. Deviendra-t-elle pour autant une femme aliénée et soumise ?
Ce qui m'inquiète davantage, c'est l'absence totale de contre-discours, de
lieux de contre-parole. Plus rien ne vient brasser les jeunes filles, les
remettre en question. Plus jeune, je lisais Harlequin, c'est vrai, mais j'avais
aussi La Vie en rose, le rapport Hite et Betty Friedan �* me mettre sous la
dent ! »

On se ferait du mauvais sang pour rien ? « Des amis qui ont des enfants plus
vieux que les miens - dans la vingtaine - me disent que l'adolescence est
bien sûr un passage et que tout finit par se replacer, poursuit Josée
Boileau. Oui, mais si ça ne se replaçait pas ? »

Que faut-il faire maintenant ?

« Qu'est-ce qu'on peut faire �* part se désoler et blâmer Internet ? lance
Josée Blanchette. Remettre nos filles aux corsets ? Je ne vois �* vrai dire
aucune solution. On assiste actuellement au backlash d'une société qui n'a
plus de valeurs, qui a mis la famille et la religion aux poubelles. Et qui
tolère �* peu près tout. Le Québec est une société tolérante �* outrance,
dramatiquement incapable de dire non, stop, ça suffit. »

Dre Baltzer semble plus confiante : « Il faut ouvrir les yeux des adultes,
des mères en particulier. Continuer �* faire des manifs. Rester aux aguets. »
Nathalie Collard, elle, croit que « le vrai problème est dans l'absence de
dialogue entre parents et enfants. La sexualité est encore un tabou. Il faut
pouvoir en parler ». « Il faut dire les choses franchement aux jeunes,
poursuit Jocelyne Robert. Dire aux gars que leur sexe n'est pas une baguette
magique et que c'est normal de perdre une érection ! Et dire aux filles :
"Qu'est-ce que ça donne de faire semblant de jouir ? Expliquez plutôt aux
garçons comment faire." Même si tout cela a l'air décourageant, je ne suis
pas découragée du tout. Parlons-leur, �* nos ados. »

Francine Pelletier anticipe l'agenda féministe des prochaines années : « Le
combat de l'intimité reste �* faire, je veux dire l'intimité de la chambre �*
coucher. C'est le combat vers lequel les féministes doivent désormais se
tourner. On l'a toujours su : le privé est plus dur �* négocier que le
public. » La jeune Julie Châteauvert raisonne dans le même sens : « Il y a
un urgent besoin de nous rassembler, nous, femmes, pour réfléchir aux
questions liées �* la sexualité, �* l'intimité et �* l'érotisme. Il faut nous
libérer des formats dans lesquels nous sommes enfermées. »

« Il faut souhaiter que les hommes, �* leur tour, fassent leur révolution,
prétend la philosophe Sylvie Rochon. Qu'ils se regardent enfin pour essayer
de comprendre leur appétit pour les jouvencelles. L'homme adulte devrait
pouvoir se détourner de l'enfant et de l'adolescente provocantes. Mais ce n'est
pas ce qui se passe. »

Pierrette Bouchard aura le dernier mot : « Il faut retourner �* la base, c'est-�*-dire
aux principes d'égalité et de respect mutuel entre les sexes que l'on
croyait acquis. Il faut éduquer les jeunes femmes et les jeunes hommes aux
stéréotypes. Lutter contre les publicités sexistes et dégradantes. »

Bref, remettre cent fois sur le métier. Encore et toujours.





La riposte Norvégienne

La très libérale Scandinavie réplique et combat l'hypersexualisation.

La Norvège affiche clairement sa volonté de faire face �* ce que l'on appelle
l�*-bas « la sexualisation de l'espace public ». Elle a mis de l'avant des
projets novateurs portés par l'État aussi bien que par les organisations
féministes.

Litt Woon Long dirigeait jusqu'�* ces derniers mois le Center for Gender
Equality �* Oslo, l'équivalent du Conseil du statut de la femme. « Nous avons
mis sur pied un programme subventionné par l'État norvégien appelé Sett
grenser (traduction libre : « Posez vos limites ») destiné aux écoles
secondaires. » Des animateurs et des animatrices apprennent aux filles et
aux garçons �* se prémunir contre la pression sexuelle ambiante. « On débat
en classe autour des questions suivantes : Qu'est-ce qu'un flirt ? Où est la
frontière entre le simple flirt et la demande sexuelle ? Qu'est-ce que le
harcèlement sexuel ? Comment dire non �* des avances qui ne nous conviennent
pas ? »

Un autre programme, instauré celui-ci par la section jeunesse du Parti
communiste norvégien, s'intitule Gender Awareness (traduction libre : «
Conscience des sexes »). « Ce programme met aussi les jeunes �* contribution
de manière très active », poursuit Litt Woon Long. Le Parti organise des
ateliers, des tables rondes, des débats, des discussions pour sensibiliser
la jeunesse norvégienne �* l'hypersexualisation de la société.

Par ailleurs, un groupe de féministes appelé Ottar se livre ponctuellement �*
des actions d'éclat pour protester contre l'hypersexualisation du vêtement,
aliénante pour les femmes. « Ottar veut provoquer, dit Litt Woon Long. Une
partie des gens pense que ses actions sont tout simplement ridicules. Une
autre les approuve. » Le groupe Ottar va manifester bruyamment dans les
centres commerciaux, par exemple devant les vitrines de sous-vêtements
féminins où, parfois, des modèles vivants sont exposés �* la vue du public.
« L�*, les filles tapent sur des tambours et des casseroles, font tout un
ramdam. »

Mme Long se dit �* la fois pessimiste et optimiste pour l'avenir des rapports
entre les hommes et les femmes sur fond de sexualisation de l'espace public.
Pessimiste ? « C'est horriblement difficile de lutter contre la gigantesque
industrie de la mode, qui est la première responsable de la sexualisation
des filles, des femmes et de la société au complet. » Optimiste ? « On
préfère se dire que ça passera. Comme toutes les modes. Ici, �* Oslo, les
G-strings, les chandails bedaine et le piercing sont déj�* dépassés. »





Encore fillettes, déj�* « salopes »

Encore fillettes, déj�* « salopes » : voici les salopettes, telles que
décrites par quatre cégépiennes dans un documentaire-choc.

« Branler un gars, c'est juste branler un gars. » Celle qui parle ainsi n'est
pas une prostituée : c'est une écolière de 11 ans. Malgré son jeune âge,
elle en a vu d'autres. Elle sait ce qui se passe dans ces partys où des
couples improvisés s'enferment dans une chambre. « Qu'est-ce que tu penses
qu'ils font ? Pas juste parler ! » poursuit-elle d'un ton plein de
sous-entendus.

Cette préadolescente dégourdie figure dans Salopettes, un documentaire-choc
sur ces jeunes qui jouent les « salopes » �* l'âge d'être « fillettes ». Le
sort des gamines hypersexualisées préoccupait les réalisatrices, Stéfanie
Machabée, Carolyne Drolet, Catherine Chapdelaine et Geneviève Caza.
Elles-mêmes tout juste majeures, ces cégépiennes n'en reviennent pas du
fossé qui les sépare des ados d'aujourd'hui. À 12 ans, elles ne savaient pas
encore ce qu'était une « pipe »; au même âge, certaines de leurs cadettes s'y
entraînent déj�*. « Il s'agit de réagir face �* cette mode afin d'éviter qu'elle
devienne une problématique », plaident les finissantes du Cégep
André-Laurendeau, qui ont raflé tous les prix lors du gala de fin d'année.
Leur film (dans la mire d'une maison de production) montre une soirée dans
une discothèque 14-18 de la Rive-Sud. Sur la piste de danse, plusieurs
jeunes filles en jeans serré et top moulant se déhanchent �* souhait. Elles
dansent de façon provocante avec leurs copines et simulent des fellations
avec des popsicles. C'est l�* que les réalisatrices ont déniché les
adolescentes prêtes �* témoigner. Trois jeunes filles bien coiffées et bien
maquillées qui, sans correspondre au cliché de la « pitoune », sont de purs
produits de notre société de l'apparence.

Dans l'intimité de leur chambre, elles tiennent des propos troublants. À 11,
14 et 15 ans, elles s'estiment trop jeunes pour faire l'amour. Elles
consentent par contre �* bien d'autres jeux sexuels qui sont considérés
normaux, voire banals. « Beaucoup de filles ont déj�* sucé un gars qu'elles n'aimaient
pas », révèle l'une. Elle s'empresse d'apporter cette précision : «
Habituellement, quand tu couches avec quelqu'un, c'est parce que tu l'imes. » La chasteté ? « La quoi ? » s'étonnent-elles. Après explication, le
couperet tombe : « Sincèrement, je trouve ça ridicule. Il me semble que
quand tu as le goût, tu as le goût. C'est long jusqu'au mariage ! »

Ces jeunes ont grandi dans une culture qui valorise la séduction par-dessus
tout. « Tout ce qu'on regarde dans les films, les vidéoclips, les magazines
transmet l'idée de ce qu'est la fille parfaite, explique une protagoniste de
Salopettes. Toutes les filles veulent être comme les stars �* la télé. Des
fois, tu te sens mal parce que tu n'y arrives pas. » Comme le rapporte
Francine Duquet, professeure au Département de sexologie �* l'UQÀM, dans le
documentaire : « Elles interprètent ce qu'elles voient dans les médias comme
le fait que c'est important de séduire, que c'est important d'être hot. Et
pour être hot, il faut être habillée sexy et faire des trucs sexuels. »

L'industrie de la musique renforce ces messages, constatent les
réalisatrices. « Les vidéoclips sont de la porno chic ! » À la télé, les
filles se trémoussent en bikini alors que les garçons portent des manteaux
de fourrure, formulent-elles, mi-amusées, mi-scandalisées. Et ce phénomène
de clips sexy n'est pas propre �* nos voisins du sud. L'industrie québécoise
suit aussi la tendance. « Émily Bégin (rejeton de Star Académie) ne donne
pas sa place. Son clip Légende urbaine est de la sexualité habillée. »

Ces nouvelles icônes prônent une nouvelle philosophie : le girl power
(traduction libre : « féminisme rouge �* lèvres »). Les adolescentes ont l'impression
de détenir un pouvoir sur les hommes par la séduction. Ce qui trahit une
certaine naïveté, croient les réalisatrices. « Elles pensent qu'elles sont
libres de s'habiller sexy et d'adopter des comportements provocants. Elles
disent qu'elles s'habillent comme ça parce qu'elles le veulent bien, qu'elles
adoptent les comportements qui leur conviennent. Mais finalement, c'est
juste la pression de messages quasi subliminaux qu'elles assimilent »,
remarque Catherine. En réalité, elles s'exécutent pour être dans le coup.
Elles ont peur d'être rejetées.

Le plus triste, c'est qu'aucun autre choix n'est vraiment offert. « Peu de
messages présentent un modèle compétitif de ce qu'est une belle fille », se
désole Francine Duquet. La sexologue Jocelyne Robert, elle, affirme qu'il
est de plus en plus dur pour les jeunes de suivre leurs désirs réels. « Il
faut pouvoir leur offrir une pluralité de possibilités basées sur les
notions de respect et de consentement véritable. Les notions de consentement
et de liberté sont en perte de terrain. »

Comment la sexualité est-elle devenue si banale dans notre société ?
Difficile �* déterminer précisément. Outre les médias constamment axés sur le
sexe et l'industrie musicale de plus en plus pornographique, les
réalisatrices dénoncent en vrac les publicitaires, qui ciblent directement l'énorme
marché constitué par les jeunes; la réforme scolaire, qui supprime les cours
de formation personnelle; et les parents qui, pour éviter la confrontation
avec leurs enfants, acquiescent �* toutes leurs demandes et cautionnent ainsi
leur comportement.

À propos, �* quoi ressemblaient Stéfanie, Carolyne, Catherine et Geneviève il
y a quelques années ? Elles aussi admiraient des vedettes. C'était l'époque
des Spice Girls, des minijupes et des souliers plate-forme. « On jouait �*
reproduire les chorégraphies dans le salon », confessent-elles. Mais ces
danses étaient bien innocentes comparées aux contorsions sexuelles des
chanteuses en vogue aujourd'hui. « Avec ce phénomène, on assiste �* une
certaine dégradation du statut de la femme. C'est le mouvement de libération
qui prend le bord », soupire Stéfanie, appuyée par ses collègues.


http://www.gazettedesfemmes.com/extr..._oct2005&rub=1


--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de lumière
et pourtant le vide ne s'éclaire pas;
la lumière ne prend corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 13:53   #2
Bartleby
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

On Sun, 7 Jan 2007 07:32:49 -0500, "Victal" <[email protected]>
wrote:


>À 8 ans, elles sont dans votre trousse �* maquillage. À 10 ans, elles vous
>piquent vos talons hauts.


Ca sent le vécu.

Si le Victal rangeait mieux ses affaires, ça ne lui'arriverait pas
 
Oud 7 januari 2007, 14:43   #3
tortueninja
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

Salut Victal,

> Sur toutes les tribunes il en est question. L'image hypersexualisée des
> filles. La précocité sexuelle des ados. Des histoires de fellations dans
> le fond des autobus scolaires. Est-ce bien �* cela qu'ont abouti 30 années
> de luttes féministes pour remiser la femme-objet ?


Maintenant c'est l'homme objet, glabre, de luxe, riche, éprouvette, etc...
Sauf qu'il domine les femmes.
Laisse tomber les pétasses, elles n'en valent pas la peine.

> Extrait de sous-Bois d'A.G.


Et puis c'est dimanche, même dieu se repose et veut la paix.

TortueNinja


 
Oud 7 januari 2007, 15:03   #4
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

Bartleby wrote:
> On Sun, 7 Jan 2007 07:32:49 -0500, "Victal" <[email protected]>
> wrote:
>
>
>> À 8 ans, elles sont dans votre trousse �* maquillage. À 10 ans, elles
>> vous piquent vos talons hauts.

>
> Ca sent le vécu.
>
> Si le Victal rangeait mieux ses affaires, ça ne lui'arriverait pas



Tous auront bien pris note de votre intelligence �* la hauteur de votre
point de vue




--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 15:03   #5
unas
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Re:_ll=E0_ce_sont_des_f=E9ministes_qui_parlent ?=

tortueninja a écrit :

> "Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>
> Salut Victal,
>
> > Sur toutes les tribunes il en est question. L'image hypersexualisée des
> > filles. La précocité sexuelle des ados. Des histoires de fellationsdans
> > le fond des autobus scolaires. Est-ce bien �* cela qu'ont abouti 30 années
> > de luttes féministes pour remiser la femme-objet ?

>
> Maintenant c'est l'homme objet, glabre, de luxe, riche, éprouvette, etc....
> Sauf qu'il domine les femmes.
> Laisse tomber les pétasses, elles n'en valent pas la peine.
>
> > Extrait de sous-Bois d'A.G.

>
> Et puis c'est dimanche, même dieu se repose et veut la paix.
>
> TortueNinja


Dis-donc, ça t'as sacrément marqué cette histoire de pubis rasé
Victal!
Pour le reste, je suis assez d'accord avec tes propos sur le
comportement de ces adolescentes et préadolescente: c'est assez
écoeurant.
Mais ce sont sujet différents dont le seul lien me semble-t-il est
l'absence des parents ou leurs incompétences?

Sinon, tu savais que les jeunes japonaises allaient jusqu'�* se raser
le moindre duvet, ne supportant pas le moindre poil et tout ça pour
jouer �* touche pipi avec quelques vieux pervers histoire d'arrondir
leurs fins de mois. Mais c'est sans doute une autre mentalité.

 
Oud 7 januari 2007, 16:13   #6
C.Rouhault
 
Berichten: n/a
Standaard Re: =?ISO-8859-1?Q?ll=E0_ce_sont_des_f=E9ministes_qui_parlent?=

Message suivi sur qc.politique,soc.culture.quebec
___________________________________
Bartleby avait énoncé :


> On Sun, 7 Jan 2007 07:32:49 -0500, "Victal" <[email protected]>
> wrote:


>> À 8 ans, elles sont dans votre trousse �* maquillage. À 10 ans, elles vous
>> piquent vos talons hauts.


> Ca sent le vécu.


> Si le Victal rangeait mieux ses affaires, ça ne lui'arriverait pas


Bien vu....et si en plus il arretait de cross poster comme un cochon

:-@

--
Christian

Il est très curieux de constater que dans l'armée, les statistiques le
prouvent, la mortalité augmente bizarrement en temps de guerre.

Alphonse Allais


 
Oud 7 januari 2007, 18:03   #7
lenel luc
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent


"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

> « Si les filles se dénudent aujourd'hui, prétend Sylvie Rochon, 44 ans,
> professeure de philosophie au Collège de Saint-Jean-sur-Richelieu, c'est
> qu'elles ont encore besoin du regard de l'autre pour donner valeur �* leur
> corps, sinon pour exister tout court. »


Regard porté par des pervers tel que vous idolâtrant les jeunes filles
prépubères vantées par Hamilton.
C'est VOUS Victal qui êtes vecteur de ce phénomène.


 
Oud 7 januari 2007, 19:23   #8
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

lenel luc wrote:
> "Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>
>> « Si les filles se dénudent aujourd'hui, prétend Sylvie Rochon, 44
>> ans, professeure de philosophie au Collège de
>> Saint-Jean-sur-Richelieu, c'est qu'elles ont encore besoin du regard
>> de l'autre pour donner valeur �* leur corps, sinon pour exister tout
>> court. »

>
> Regard porté par des pervers tel que vous idolâtrant les jeunes filles
> prépubères vantées par Hamilton.



Hamilton c'est il y a plus de 35 ans, et il révélait toue la beauté dans la
féminité

Il y a autrement plus de porno dans la publicité d'aujourd'hui qu'il y a
eu de photos dérangeantes �* l'époque

Si je me rappelle bien toutes les filles que je connaissais �* l'époque
admiraient cette beauté transcendée et scellée dans les photos de David
Hamilton. Par le biais de ces photos, elles retrouvaient ( un peu )sans
doute l'essence de leur être et que, le féminisme déja, cherchait �* faire
disparaitre �* grand coup de slogans, de bottes et de pantalons





> C'est VOUS Victal qui êtes vecteur de ce phénomène.



Vous devriez vous faire soigner

Il est évident que vous n'aimez pas cette beauté qui est l'apanage de la
féminité. En effet la féminité est ce qui a civilisé l'homme et vous n'avez
pas intérêt �* le voir civilisé, vous avez trop de combats �* lui faire faire;
n'est ce pas?



Vous préférer voir des enfants porter des strings et les fillettes de 12
ans avec le pubis rasé, ca vous rassure.

--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 20:23   #9
tortueninja
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

> Vous devriez vous faire soigner


Toi aussi parfois... :)

> Vous préférer voir des enfants porter des strings et les fillettes de 12
> ans avec le pubis rasé, ca vous rassure.


Non pas du tout, c'est "bizarre" ok. C'est peut être pas notre éducation.
Mais les gosses copient les adultes, et ce n'est pas sexuel.

TortueNinja


 
Oud 7 januari 2007, 20:33   #10
tortueninja
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

"unas" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]. com...

Salut,

tortueninja a écrit :

?

> Dis-donc, ça t'as sacrément marqué cette histoire de pubis rasé

Victal! <

Victal c'est au dessus. :)

> Mais ce sont sujet différents dont le seul lien me semble-t-il est

l'absence des parents ou leurs incompétences? <

Qu'est ce qu'on a encore a dire ? Les hommes ? A part payer ?
En résumé, si ta fille veut mettre jésus autour du cou, dieu et toi vous
dominez les femmes, si par contre elle veut se faire crucifier par des
piercings, c'est génial et c'est la mode. Alors...

TortueNinja


 
Oud 7 januari 2007, 21:13   #11
-={ P L M }=-
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,

Le Sun, 7 Jan 2007 13:17:09 -0500 dernier, confondant clavier et
VACMA, tu écrivais 51 lignes �* propos de Re: ll�* ce sont des
féministes qui parlent :


>Hamilton c'est il y a plus de 35 ans, et il révélait toue la beauté dans la
>féminité


J'ai toujours trouvé dans les photos d'Hamilton le regard lubrique
d'un pervers ne parvenant pas �* s'assumer.

Je le répète encore une fois, des gamines prépubères ou �* peine
pubères n'ont rien �* faire devant l'appareil photo de quelqu'un
d'autre que celui des parents. Et pour les photos prisent dans le
cadre familial.



--
Meilleurs sentiments de la part de PLM
(Pour me joindre par e-mail, "philippe" suivit de @ et du nom de domaine ci dessous)
-={ Rail Savoie http://www.RailSavoie.fr }=-
 
Oud 7 januari 2007, 21:13   #12
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

tortueninja wrote:
> "Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>
>> Vous devriez vous faire soigner

>
> Toi aussi parfois... :)


Je voudrais bien savoir pourquoi?





--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 21:33   #13
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

-={ P L M }=- wrote:
> Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,
>
> Le Sun, 7 Jan 2007 13:17:09 -0500 dernier, confondant clavier et
> VACMA, tu écrivais 51 lignes �* propos de Re: ll�* ce sont des
> féministes qui parlent :
>
>
>> Hamilton c'est il y a plus de 35 ans, et il révélait toue la beauté
>> dans la féminité

>
> J'ai toujours trouvé dans les photos d'Hamilton le regard lubrique
> d'un pervers ne parvenant pas �* s'assumer.



En psychiatrie votre mal se définit comme étant une projection



--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 21:33   #14
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

-={ P L M }=- wrote:
> Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,


> Je le répète encore une fois, des gamines prépubères ou �* peine
> pubères n'ont rien �* faire devant l'appareil photo de quelqu'un
> d'autre que celui des parents. Et pour les photos prisent dans le
> cadre familial.


c'est parce que vous avec le regard pervers que vous y voyez quelques chose
de mal


--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 7 januari 2007, 21:53   #15
-={ P L M }=-
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,

Le Sun, 7 Jan 2007 15:27:37 -0500 dernier, confondant clavier et
VACMA, tu écrivais 25 lignes �* propos de Re: ll�* ce sont des
féministes qui parlent :


>
>> J'ai toujours trouvé dans les photos d'Hamilton le regard lubrique
>> d'un pervers ne parvenant pas �* s'assumer.

>
>
>En psychiatrie votre mal se définit comme étant une projection


Appelle ça comme tu veux, mais je ne suis jamais parvenu �* éprouver
quoique ce soit pour les "oeuvres" d'Hamilton, si ce n'est qu'une
profonde tristesse de voir s'envoler une partie de l'innocence de ces
fillettes par le biais de cet "artiste" et un dégoût de voir un adulte
s'affairer ainsi autour de ces gamines.

Chacun voit midi �* sa porte !
--
Meilleurs sentiments de la part de PLM
(Pour me joindre par e-mail, "philippe" suivit de @ et du nom de domaine ci dessous)
-={ Rail Savoie http://www.RailSavoie.fr }=-
 
Oud 7 januari 2007, 21:53   #16
-={ P L M }=-
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,

Le Sun, 7 Jan 2007 15:29:41 -0500 dernier, confondant clavier et
VACMA, tu écrivais 18 lignes �* propos de Re: ll�* ce sont des
féministes qui parlent :

>c'est parce que vous avec le regard pervers que vous y voyez quelques chose
>de mal


Ce que je sais, c'est que je n'éprouve rien �* la vue d'une gamine
prépubère, même si elle a le nombril �* l'air, et un jean taille très
basse...

Alors que dans le même temps je puis comprendre que l'on soit en émoi
devant une belle femme 30, 40 voire cinquantenaire...

Mais une gamine... pfffftt....


--
Meilleurs sentiments de la part de PLM
(Pour me joindre par e-mail, "philippe" suivit de @ et du nom de domaine ci dessous)
-={ Rail Savoie http://www.RailSavoie.fr }=-
 
Oud 8 januari 2007, 08:23   #17
tortueninja
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

"Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

Salut Victal,

> Je voudrais bien savoir pourquoi?


Les musulmans, les poils... Et maintenant tu parles de féminisme ! :)

TortueNinja


 
Oud 8 januari 2007, 13:13   #18
Victal
 
Berichten: n/a
Standaard Re: ll�* ce sont des féministes qui parlent

tortueninja wrote:
> "Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>
> Salut Victal,
>
>> Je voudrais bien savoir pourquoi?

>
> Les musulmans, les poils... Et maintenant tu parles de féminisme ! :)


S'il fallait que tout ceux qui parlent de quelques chose se fassent soigner
tu serais toi aussi parmi les malades



--
« Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
corps que dans l'oil qui la reçoit »

Extrait de sous-Bois d'A.G.


 
Oud 8 januari 2007, 13:53   #19
unas
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Re:_ll=E0_ce_sont_des_f=E9ministes_qui_parlent ?=

Victal a écrit :

> tortueninja wrote:
> > "Victal" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> > [email protected]...
> >
> > Salut Victal,
> >
> >> Je voudrais bien savoir pourquoi?

> >
> > Les musulmans, les poils... Et maintenant tu parles de féminisme ! :)

>
> S'il fallait que tout ceux qui parlent de quelques chose se fassent soigner
> tu serais toi aussi parmi les malades
>
>
>
> --
> « Il n'existe pas de nuit assez profonde pour arrêter un rayon de
> lumière et pourtant le vide ne s'éclaire pas; la lumière ne prend
> corps que dans l'oil qui la reçoit »
>
> Extrait de sous-Bois d'A.G.

De toute façon, tous ceux qui discutent sur sos culture québec sont
des malades, il n'y a qu'�* voir les sujets!
Je ne vois toujours pas comment sauver la culture québécoise en se
rasant le pubis ;-)
Je propose qu'on se rase tout et tous et on fait une grande réunion
antipoils.

 
Oud 8 januari 2007, 14:53   #20
Thibaud
 
Berichten: n/a
Standaard Re: =?ISO-8859-1?Q?ll=E0_ce_sont_des_f=E9ministes_qui_?==?ISO-8859-1?Q?parlent?=

-={ P L M }=- a écrit:
> Bonjour ou bonsoir "Victal" <[email protected]>,
>
> Le Sun, 7 Jan 2007 15:27:37 -0500 dernier, confondant clavier et
> VACMA, tu écrivais 25 lignes �* propos de Re: ll�* ce sont des
> féministes qui parlent :
>
>
>
>>>J'ai toujours trouvé dans les photos d'Hamilton le regard lubrique
>>>d'un pervers ne parvenant pas �* s'assumer.

>>
>>
>>En psychiatrie votre mal se définit comme étant une projection

>
>
> Appelle ça comme tu veux, mais je ne suis jamais parvenu �* éprouver
> quoique ce soit pour les "oeuvres" d'Hamilton, si ce n'est qu'une
> profonde tristesse de voir s'envoler une partie de l'innocence de ces
> fillettes par le biais de cet "artiste" et un dégoût de voir un adulte
> s'affairer ainsi autour de ces gamines.
>
> Chacun voit midi �* sa porte !


J'ai l'un de ses tout premiers albums.
Il ne s'agit, �* mon avis, ni de pornographie ni de «pédophilie».

Un sénateur étatsunien a fait revouvrir une statue de facture classique
parce qu'elle offensait par sa nudité.

Je n'en suis pas l�*.



--
Thibaud
http://www.congresboreal.ca/

 
 



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