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Oud 9 maart 2007, 04:20   #1
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Berichten: n/a
Standaard =?ISO-8859-1?Q?Le_mythe_productiviste_agricole_premier_?==?IS O-8859-1?Q?ennemi_de_la_ruralit=E9?=

http://www.insolent.fr/2007/03/le_mythe_produc.html

Depuis son institution le 8 mars 1921, par un grand démocrate nommé
Lénine et sa généralisation par l'ONU en 1977, le délire conventionnel
de la soi-disant journée internationale des femmes m'incite fortement �*
la seule révolution qui vaille, seul jour de l'année où je me refuse �*
faire le petit-déjeuner familial. Votre serviteur préfère donc évoquer
aujourd'hui un autre rite annuel, renvoyant �* un mythe, français
celui-l�*, le salon de l'Agriculture.

Cette immense foire demeure une des plus grandes manifestations
parisiennes. On peut lui consacrer, comme je m'efforce de le faire assez
régulièrement en cette occasion un regard volontairement non
conformiste. Tous les hommes politiques s'y succèdent en effet, pour y
affirmer en général leur foi commune dans le productivisme agricole
hexagonal et, �* la fois leur attachement aux subventions mais non aux
réglementations européennes.

Aujourd'hui encore ce mythe trouve des défenseurs. Par exemple M.
Christian Pées, personnalité du mode coopératif, complaisamment cité par
Le Monde (1) propage l'imbécillité malthusienne suivante : "Avec 9
milliards d'humains il va falloir doubler la production mondiale pour
nourrir la planète".

Rétorquons �* ce monsieur et �* ses dupes que si la demande mondiale de
produits agroalimentaires a probablement vocation �* augmenter, sur 10 ou
20 ans, grossièrement �* proportion de la population, on peut au
contraire multiplier, beaucoup plus rapidement, par 4 ou 5 la demande
d'ordinateurs, par 9 ou 10 celle de logiciels, mais aussi celle des
équipements de voitures, des téléphones portables, des outils de
bricolage et peut-être même celle des armes de poing.

D'autre part, l'agriculture de base constitue l'activité caractéristique
du tiers-monde.

Outre les besoins alimentaires du Zimbabwe, mieux assurés d'ailleurs par
quelques centaines de fermiers européens que par les camarades de M.
Mugabe, les habitants du Zimbabwe ont vocation s'ils veulent s'équiper
en biens de productions actuellement fabriqués par les sociétés
industrielles, et s'ils entendent développer leurs propres entreprises,
�* chercher prioritairement �* exporter des denrées agricoles, puis �*
diversifier ultérieurement et progressivement leurs activités.

Au nom du rang de l'agriculture française, dont nous nous
enorgueillissons de la dire première en Europe et de la croire troisième
exportatrice dans le monde, les dirigeants français ont choisi, pour les
campagnes françaises, avec la complicité criminelle et l'aveuglement des
dirigeants du syndicalisme paysan de l'obtuse FNSEA (2) la voie
subventionnaire productiviste du tout agricole.

L'erreur fondamentale remonte �* la PAC de 1962. L'attitude de crise
adoptée par le gouvernement de Paris au sein des institutions
européennes, pratiquant d'abord la politique dite de la chaise vide,
puis aboutissant au fameux compromis de Luxembourg, tout cela devait
conduire dans l'esprit du général De Gaulle �* une Europe
franco-allemande. De la sorte, la France agricole devait équilibrer une
Allemagne industrielle. Ne nous attardons pas �* faire remonter cette
conception archaïque aux années 1930 ou 1940 et �* un certain Marcel
Déat. Retenons seulement la perversité extraordinaire des conséquences
actuelles.

Certes la France dispose d'un territoire plus vaste et plus fertile que
tous les autres pays européens.

Elle offre donc �* ses exploitants agricoles des perspectives de
développement plus riches. L'erreur consiste �* les cantonner au
labourage et au pâturage sous prétexte d'une jolie formule remontant �*
Henri IV. À la même époque, cet excellent roi, le seul sur lequel la
mémoire nationale se veuille unanime inventait par ailleurs en 1604 la
fameuse vénalité des offices �* laquelle on se plaît, peut-être �* tort
(3), d'avoir renoncé.

Mais la considération de cette richesse terrienne ne doit plus éclipser
le fait que sur une population d'assujettis �* la MSA, Mutualité sociale
agricole, supérieure �* 5 millions de Français ruraux, moins de 500 000
se révèlent encore effectivement exploitants agricoles en activité. La
part des retraités et, accessoirement celle des bureaux, l'emporte de
loin. Au mieux 4 % des actifs français, ces entrepreneurs bénéficient
d'une part moindre encore de la richesse nationale produite puisque 40 %
d'entre eux, d'après les chiffres mêmes fournis par la FNSEA en 2005,
appartiennent �* la catégorie des "travailleurs pauvres".

Le système productiviste coûte encore au budget de l'Union européenne
environ 50 milliards d'euros de subventions par an, soit plus de 40 % du
total. Il entraîne par ailleurs le dépérissement de toutes les autres
activités dans les campagnes. Il constitue la plaie durable de la France
rurale, une des causes de sa baisse de natalité, et par conséquent du
recours �* l'immigration.

Vieillissement, tiers-mondisation, dépeuplement, surendettement voil�*
pour la terre de France quelques conséquences de ce mythe technocratique
abstrait sans considération des hommes et de leurs entreprises.

1. Édition datée du 3 mars.
2. Enfin détrônée dans 2 départements vaillants, le Calvados et le
Lot-et-Garonne lors des récentes élections aux Chambres d'agriculture
par la sympathique Coordination rurale cf. Monde et Vie du 24 février
page 15.
3. Nos fiscalistes pourraient se pencher avec bienveillance sur les
heureux effets pour le budget de l'État du rétablissement de la
"paulette". Cette charge annuelle, tirant son nom de son premier
"fermier", le financier Charles Paulet, constituait certes un
prélèvement. Mais en somme celui-ci ne pouvait se voir comptabilisé
comme "obligatoire".
 
 



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