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Pour informations cette semaine :
Site du Parti des Travailleurs :
http://www.parti-des-travailleurs.org/
Informations ouvrières N°783.

ÉDITORIAL de l'hebdomadaire du Parti des Travailleurs :

************************************************** ******************************************

« Informations Ouvrières » (journal du PT -France-) N° 786 - 22 au 28 mars 2007 :

Quelle force impérieuse ?

Selon Jack Lang, « conseiller spécial » de Ségolène Royal, la « VIe République » proposée par cette dernière serait un
« projet révolutionnaire ». Il s’agirait d’introduire « des changements institutionnels profonds » entérinés par « une
Assemblée constituante » (1).
Une Assemblée constituante est, par définition, souveraine, c’est-�*-dire libre de décider dans tous les domaines de la
forme et du contenu des institutions de la nation.
Est-ce de cela qu’il s’agit ?
Quelques jours auparavant, Ségolène Royal était l’invitée de l’émission « A vous de juger », sur France 2. Elle y fut
interpellée par une travailleuse, déléguée syndicale d’une entreprise de Valenciennes : « Concrètement, qu’est-ce que
vous allez faire pour les délocalisations (…) ? Parce que c’est l’Europe, on délocalise dans les pays de l’Est. Moi,
demain, je vais perdre mon travail, comme les 147 de CCE vont perdre leur travail cette année. »



Extrait du dialogue :


« S. Royal : Est-ce que l’entreprise fait des bénéfices ?


Marie-Hélène : Oui.


S. Royal : Eh bien, déj�*, il y aura une première règle. Une entreprise qui fait des bénéfices, elle devra rendre des
comptes sur les raisons pour lesquelles elle délocalise. Et comme il y aura un dialogue social de qualité, c’est-�*-dire,
vous, qui êtes déléguée syndicale, désormais, vous serez présente au conseil d’administration des entreprises (…). Vous
pourrez tirer la sonnette d’alarme beaucoup plus tôt (…).


Marie-Hélène : Mais concrètement, demain on va être licenciés, les 147 personnes de mon entreprise vont être licenciées.
Qu’est-ce que vous faites aujourd’hui pour les 147 salariés ?


S. Royal : Je fais la sécurité sociale professionnelle.


Marie-Hélène : Oui, mais il sera trop tard. On ne sera plus l�*.


S. Royal : Non, si, parce que vous aurez au moins 90 % du salaire (…).


Marie-Hélène : On est la dernière entreprise française, notre savoir-faire va disparaître. Ça n’existera plus. Vous avez
beau nous dire : demain on va avoir 90 % de notre salaire…


S. Royal : Premièrement, le savoir-faire ne doit pas disparaître.


Marie-Hélène : Mais il va disparaître. »


Tout est l�*. A l’ouvrière qui ne veut pas voir la disparition de son emploi, Ségolène Royal répond en substance : « Il
ne peut pas ne pas disparaître. »
Pourquoi cette obstination ? Quelle force impérieuse interdit �* Ségolène Royal de répondre �* l’angoisse de cette
ouvrière ? Quelle force impérieuse lui interdit de répondre tout simplement : « Votre emploi ne va pas disparaître, pas
plus que celui de vos 146 collègues, et, pour cela, s’il le faut, nous nationaliserons l’entreprise » ?
A cela, il n’est qu’une explication : le traité de Maastricht interdit les nationalisations !
Que vaut la promesse d’une Assemblée constituante quand leurs auteurs, par avance, abdiquent de la moindre initiative
qui serait contraire au carcan du traité de Maastricht ?
Une Assemblée peut-elle être constituante, c’est-�*-dire libre et souveraine, en restant prisonnière de l’Union
européenne ?
Poser la question, c’est y répondre.
Oui, l’urgence de la situation, c’est bien le combat pour une Assemblée constituante souveraine et libre, dont l’acte de
naissance, en rompant avec l’Union européenne, ouvrira la voie �* toutes les mesures indispensables de préservation des
emplois, des services publics et de toutes les conquêtes de la démocratie.
Tel est le sens du rassemblement du 1er avril au Palais des sports et des meetings et réunions publiques convoqués dans
toute la France autour de la candidature de Gérard Schivardi, candidat des maires soutenu par le Parti des travailleurs.
Daniel Gluckstein (Secrétaire National du Parti des Travailleurs –France-)
(1) Dépêche de l’AFP du 20 mars.

************************************************** **********************
Ce post est destiné �* ceux qui veulent discuter et s'informer :
Les autres ne sont pas obligés de sortir les insultes, calomnies
et injures et même menaces de mort ... du reste leur place n'est
pas sur les "forums de débat" (par définition).
Salutations républicaines et démocratiques :
[email protected]
PS : On peut s'abonner pour 6 mois au journal du PT,
pour 30,50 euros,
en écrivant �* :
Service abonnements Informations
Ouvrières,
87 rue du Faubourg St Denis,
75010 Paris.
PS (bis) : On peut (comme certains) refuser le débat et se moquer
bêtement de ces informations et propositions sans arguments :
Ceux-la, n'ont rien �* faire sur les forums politiques et sont de tristes
nihilistes plein de haine, autant que d'ignorance et leur seule action
est la menace.
PS (ter) : La révolution est inévitable et si "l'émancipation des
travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes" (Karl Marx),
"la révolution sans un parti révolutionnaire des travailleurs est
condamnée �* être écrasée" (Engels et Marx tirant le bilan de la
"Commune de Paris" en 1871). Ce troisième post scriptum
n'engage que les membres du PT (ou autres) qui font cette
analyse : Le PT comporte, en effet, 4 courants et ses membres
sont librement organisés (ou non) dans un de ces courants.
-----------------------------------------------------------------------------------------
Le site du Parti des Travailleurs :
http://www.parti-des-travailleurs.org/
Le site du Candidat soutenu par le PT (France) pour l'élection
présidentielle : http://www.schivardi2007.com/

"wen.kroy" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
> Pour informations cette semaine :
> Site du Parti des Travailleurs :
> http://www.parti-des-travailleurs.org/
> Informations ouvrières N°783.
>
> ÉDITORIAL de l'hebdomadaire du Parti des Travailleurs :
>
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>
> « Informations Ouvrières » (journal du PT -France-) N° 786 - 22 au 28 mars
2007 :
>
> Quelle force impérieuse ?
>
> Selon Jack Lang, « conseiller spécial » de Ségolène Royal, la « VIe
République » proposée par cette dernière serait un
> « projet révolutionnaire ». Il s’agirait d’introduire « des changements
institutionnels profonds » entérinés par « une
> Assemblée constituante » (1).
> Une Assemblée constituante est, par définition, souveraine, c’est-�*-dire
libre de décider dans tous les domaines de la
> forme et du contenu des institutions de la nation.
> Est-ce de cela qu’il s’agit ?
> Quelques jours auparavant, Ségolène Royal était l’invitée de l’émission
« A vous de juger », sur France 2. Elle y fut
> interpellée par une travailleuse, déléguée syndicale d’une entreprise de
Valenciennes : « Concrètement, qu’est-ce que
> vous allez faire pour les délocalisations (…) ? Parce que c’est l’Europe,
on délocalise dans les pays de l’Est. Moi,
> demain, je vais perdre mon travail, comme les 147 de CCE vont perdre leur
travail cette année. »
>
>
>
> Extrait du dialogue :
>
>
> « S. Royal : Est-ce que l’entreprise fait des bénéfices ?
>
>
> Marie-Hélène : Oui.
>
>
> S. Royal : Eh bien, déj�*, il y aura une première règle. Une entreprise qui
fait des bénéfices, elle devra rendre des
> comptes sur les raisons pour lesquelles elle délocalise. Et comme il y
aura un dialogue social de qualité, c’est-�*-dire,
> vous, qui êtes déléguée syndicale, désormais, vous serez présente au
conseil d’administration des entreprises (…). Vous
> pourrez tirer la sonnette d’alarme beaucoup plus tôt (…).
>
>
> Marie-Hélène : Mais concrètement, demain on va être licenciés, les 147
personnes de mon entreprise vont être licenciées.
> Qu’est-ce que vous faites aujourd’hui pour les 147 salariés ?
>
>
> S. Royal : Je fais la sécurité sociale professionnelle.
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> Marie-Hélène : Oui, mais il sera trop tard. On ne sera plus l�*.
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>
> S. Royal : Non, si, parce que vous aurez au moins 90 % du salaire (…).
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> Marie-Hélène : On est la dernière entreprise française, notre savoir-faire
va disparaître. Ça n’existera plus. Vous avez
> beau nous dire : demain on va avoir 90 % de notre salaire…
>
>
> S. Royal : Premièrement, le savoir-faire ne doit pas disparaître.
>
>
> Marie-Hélène : Mais il va disparaître. »
>
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> Tout est l�*. A l’ouvrière qui ne veut pas voir la disparition de son
emploi, Ségolène Royal répond en substance : « Il
> ne peut pas ne pas disparaître. »
> Pourquoi cette obstination ? Quelle force impérieuse interdit �* Ségolène
Royal de répondre �* l’angoisse de cette
> ouvrière ? Quelle force impérieuse lui interdit de répondre tout
simplement : « Votre emploi ne va pas disparaître, pas
> plus que celui de vos 146 collègues, et, pour cela, s’il le faut, nous
nationaliserons l’entreprise » ?
> A cela, il n’est qu’une explication : le traité de Maastricht interdit les
nationalisations !
> Que vaut la promesse d’une Assemblée constituante quand leurs auteurs, par
avance, abdiquent de la moindre initiative
> qui serait contraire au carcan du traité de Maastricht ?
> Une Assemblée peut-elle être constituante, c’est-�*-dire libre et
souveraine, en restant prisonnière de l’Union
> européenne ?
> Poser la question, c’est y répondre.
> Oui, l’urgence de la situation, c’est bien le combat pour une Assemblée
constituante souveraine et libre, dont l’acte de
> naissance, en rompant avec l’Union européenne, ouvrira la voie �* toutes
les mesures indispensables de préservation des
> emplois, des services publics et de toutes les conquêtes de la démocratie.
> Tel est le sens du rassemblement du 1er avril au Palais des sports et des
meetings et réunions publiques convoqués dans
> toute la France autour de la candidature de Gérard Schivardi, candidat des
maires soutenu par le Parti des travailleurs.
> Daniel Gluckstein (Secrétaire National du Parti des Travailleurs –France-)
> (1) Dépêche de l’AFP du 20 mars.
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Bien lu l'exposé.
Quant aux mesures �* prendre pour pallier �* ces inconvénients, il n'y en a
guère d'efficaces.Voire aucunes.
Ce genre de réponse de Ségolène, je l'ai mainte fois entendu
de la bouche d'hommes politiques français et belges.
C'est �* mourir de rire, pour ne pas en pleurer, pour les raisons suivantes :
1°) exiger le remboursement de l'aide gouvernementale initialement donnée �*
l'entreprise lors de son installation dans la région ? En cas de décision de
fermeture, les responsables ont déja prévu et budgétisé l'inconvénient face
au profit attendu.
2°) coinçer l'entreprise anticipativement par une règlementation légale ? On
a vu ce qu'il en fut avec l'usine belge de Renault : avant toute décision de
fermeture, l'entreprise avait obligation d'en discuter pour en peser les
conséquences au sein d'un conseil d'entreprise incluant les délégués
syndicaux. Bernique ! Le patron français débarqua
�* Bruxelles pour donner une conférence de presse annonçant brutalement la
fermeture. Malgré les péripéties
qui suivirent, c'est finalement ce qui arriva.
Ma conclusion : il convient que les travailleurs et les syndicats conservent
la foi, mais aujourd'hui il leur faut
un moral d'acier.Je me souviens de ce qui fut, et vois maintenant ce qu'il
en est.
Et vous pensez bien que Schivardi, ............ !
Cordialement.
Julien
>
> ************************************************** **********************
> Ce post est destiné �* ceux qui veulent discuter et s'informer :
> Les autres ne sont pas obligés de sortir les insultes, calomnies
> et injures et même menaces de mort ... du reste leur place n'est
> pas sur les "forums de débat" (par définition).
> Salutations républicaines et démocratiques :
> [email protected]
> PS : On peut s'abonner pour 6 mois au journal du PT,
> pour 30,50 euros,
> en écrivant �* :
> Service abonnements Informations
> Ouvrières,
> 87 rue du Faubourg St Denis,
> 75010 Paris.
> PS (bis) : On peut (comme certains) refuser le débat et se moquer
> bêtement de ces informations et propositions sans arguments :
> Ceux-la, n'ont rien �* faire sur les forums politiques et sont de tristes
> nihilistes plein de haine, autant que d'ignorance et leur seule action
> est la menace.
> PS (ter) : La révolution est inévitable et si "l'émancipation des
> travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes" (Karl Marx),
> "la révolution sans un parti révolutionnaire des travailleurs est
> condamnée �* être écrasée" (Engels et Marx tirant le bilan de la
> "Commune de Paris" en 1871). Ce troisième post scriptum
> n'engage que les membres du PT (ou autres) qui font cette
> analyse : Le PT comporte, en effet, 4 courants et ses membres
> sont librement organisés (ou non) dans un de ces courants.
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> Le site du Parti des Travailleurs :
> http://www.parti-des-travailleurs.org/
> Le site du Candidat soutenu par le PT (France) pour l'élection
> présidentielle : http://www.schivardi2007.com/
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