Over de oorlogen van het 'Westen'

[Kallikles]

Semaine du jeudi 3 août 2006 - n°2178 - Monde

Le point de vue d'une Libanaise

[FONT=arial]Lettre �* des Israéliens[/FONT]

« Que vous a rapporté votre inflexibilité ? La terreur aux portes de vos maisons, un univers enfermé, hostile �* toute différence : le contraire de la pensée juive universelle qui nous a tant donné » par Dominique Eddé

Vos choix, �* l'heure qu'il est, nous concernent tous. Je m'adresse ici �* ceux d'entre vous qui approuvent cette guerre. Plus de 80% du peuple israélien. Au nom de votre sécurité, vous avez donné �* vos gouvernants le droit de mettre �* terre deux peuples et deux pays, la Palestine et le Liban. Sur quoi se fonde votre confiance renouvelée dans le pouvoir des bombes ? En quoi cette vision de soi sans l'autre est-elle une manière d'affronter la réalité, de protéger votre avenir ?
Si seulement vous saviez le montant de violence et de haine que sèment vos chars et vos avions, si vous saviez le long chemin que tant d'entre nous, vos voisins, ont fait pour vous comprendre, vous connaître, vous reconnaître, vous auriez peur de votre peur, peur du fourvoiement qu'elle vous inspire. Vous useriez de la force écrasante qui est la vôtre pour ne confier la paix qu'�* l'application du droit : au retrait de vos troupes de tous les territoires occupés, au démantèlement de toutes les colonies, au respect de la légitimité du gouvernement palestinien. Le recours �* la toute-puissance militaire ne vous a-t-il pas donné la preuve en Palestine, ainsi qu'�* vos alliés américains en Irak, de son impuissance �* mettre la réalité au pas de vos désirs ? Vos gouvernants ont beau mettre le feu au paysage qui vous effraie, plus ce paysage brûle, plus il vous fait peur.
La réalité que vos chars et vos avions prennent pour cible - vies humaines, maisons, routes, villes et villages -, �* peine l'avez-vous démolie qu'elle vous échappe. Si tangible, si spectaculaire soit-elle, la conquête qui est �* la portée de vos soldats est un leurre. C'est, certes, une domination de l'espace, mais le temps ? Comment espérez-vous l'atteindre ? C'est pourtant lui votre ennemi, c'est lui qu'il vous faut amadouer, apprivoiser. Car cet espace, quoi que vous fassiez, est habité par un monde qui survit �* ses morts et qui n'est pas le vôtre. Plus vous le détruisez, le rasez, l'effacez, plus sa mémoire grandit et se transforme en haine. D'elle, de cette mémoire embrasée, vous ne pourrez jamais vous faire obéir. Si loin soit-elle de la vôtre, plus rien ne sert de la nier et de lui faire porter le crime qui fut perpétré contre votre peuple. Ce n'est pas ici, c'est en Europe que le peuple juif a enduré l'horreur. Et c'est encore l�*-bas qu'un certain nombre de vos alliés, au prétexte de vous défendre, ne soutiennent vos guerres que pour mieux s'acquitter de leur culpabilité. Ne vous laissez pas berner par le silence approbateur du monde. Ralliez plutôt vos dissidents qui seront un jour l'honneur de votre histoire.
Les mouvements islamistes vous font peur ? Le Hamas et le Hezbollah vous menacent ? Il vous faut en finir, les rayer de la carte, les arracher comme des arbres, jusqu'aux dernières de leurs racines ? Vous ne pouvez pas, vous ne pourrez pas y parvenir. Voyez l'Irak démembré, décomposé, soumis depuis trois ans au rythme quotidien de ses plusieurs dizaines de morts et de blessés. Voyez maintenant le Liban, sur lequel votre armée s'acharne de tous côtés. Quel trophée vous attend �* l'horizon des morts et de l'exode que vous causez ? Aucun. La presque totalité de la population chiite libanaise - soit près de 40% du peuple - soutient le Hezbollah, qui, souvenez-vous, est né en 1982 pour résister �* la première invasion du Liban par vos troupes. Depuis, ce n'est plus seulement un parti armé, c'est une organisation sociale, politique, économique, un mode de pensée, une force incontournable.
Celle-ci, bien qu'alliée �* l'Iran, n'est en aucun cas un corps étranger au Liban, elle en est désormais, que cela vous plaise, que cela nous plaise ou pas, une partie constituante, déterminante. Rêver son éradication �* coups de bombes, c'est rêver de faire marcher un homme en lui coupant les jambes. C'est aussi exposer le Liban aux risques d'une nouvelle guerre civile. Seul le temps - encore lui - permettait, aurait peut-être permis, le lent réajustement des équilibres interlibanais. Votre Etat n'a cessé d'essayer, durant les cinquante-huit ans de son histoire, de troquer l'application du droit contre celle de la force. En est-il plus avancé ?
A présent, faisons les comptes. Mettons provisoirement de côté la souffrance endurée, une décennie après l'autre, par les Palestiniens, oublions un instant le droit du Liban, �* n'être pas qu'un champ de ruines, qu'avez-vous gagné, vous, peuple israélien, �* ne renoncer �* rien ? Ou alors, si, soyons juste, vous avez renoncé au Grand Israël, mais en échange de quoi ? De quel territoire morcelé, de quelle invivable prison pour les Palestiniens ? Et pour finir, que vous a rapporté votre inflexibilité ? Quoi d'autre que la terreur aux portes de vos maisons ? Quoi de plus qu'un univers enfermé, hostile �* toute différence : le contraire de la pensée juive universelle qui nous a tant donné ?
Vos ennemis de la veille - les Arabes - sont défaits, totalement défaits. Ce monde qu'on appelait « le monde arabe » et que vous perceviez, de loin, comme la pire des menaces, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Son peu d'existence, il ne la doit plus désormais qu'�* sa langue, qui, soit dit en passant, n'est pas sans rapport avec la vôtre. Ses autres liens et ressorts n'ont plus d'existence. Ils sont politiquement morts. Ni les guerres du Golfe, ni les guerres du Liban et de l'Algérie, ni celles de la Palestine et de l'Irak, ni, aujourd'hui, votre réinvasion de ce pays harcelé qui est le mien, n'ont provoqué le moindre mouvement de solidarité arabe.
Certains d'entre vous y voient peut-être le signe d'une première victoire. Ils auraient tort. Car ce monde vaincu, fini, décomposé, a donné �* Israël, ainsi qu'aux grandes puissances, la mauvaise habitude de marcher au rythme et �* la cadence que ceux-ci leur imposaient. Bon gré mal gré, il a, depuis la fin de l'Empire ottoman, réglé sa montre �* l'heure occidentale, adopté un calendrier qui n'était pas le sien. Cette marche forcée ne fut pas, loin de l�*, le seul motif de ses naufrages mais elle y a contribué. Quoi qu'il en soit, le religieux, revenu en force sur la scène politique, a pris désormais le relais de l'arabisme. Et ce nouvel Orient déboussolé est, encore une fois, bien trop compliqué pour se laisser forger comme du métal par la seule volonté du couple israélo-américain et par le feu des bombes.
La plupart des régimes arabes, que n'épuise aucun adjectif - répressifs, mensongers, traîtres et corrompus -, sont en état de survie artificielle. C'est l'islamisme qui prend désormais un peu partout, sous des formes diverses, le relais de l'arabisme. Ce fait vous déplaît ? A bien d'entre nous aussi, figurez-vous. Quand je dis « nous », je pense �* tous ceux qui, dans les pays arabes, se sont battus en faveur d'une citoyenneté qui transcende les appartenances communautaires. Pour des millions d'hommes, ce raz de marée signe une énorme défaite. Il n'empêche : le principe de réalité n'est pas une image que l'on efface en appuyant sur la gâchette.
Les équilibres ou les déséquilibres au sein de l'Islam, est-ce �* vous ou est-ce aux musulmans eux-mêmes d'en décider ? Car le temps des islamistes, je me répète, n'est plus �* la merci du vôtre. Vous aurez beau poursuivre leurs hommes de ville en ville, de pays en pays, les heures et les années qui sont les leurs n'ont plus de comptes �* vous rendre. Tendez l'oreille, et comparez les discours arabes du siècle dernier avec ceux des actuels chefs religieux. Le débit des premiers est pressé, survolté, branché sur l'Occident, le second est lent, calme, indifférent �* vos sommations, �* vos ultimatums. Les islamistes ont donné un énorme coup de frein �* la marche de l'histoire. Contre cette nouvelle horloge, vos bombes ne peuvent rien.
Votre compréhension, en revanche, votre juste appréciation du court et du long terme peut initier un mouvement qui protège vos droits sans détruire les nôtres ; mieux : qui fasse de votre pays un pôle autour duquel se rallier, une démocratie ouverte et non pas un vase clos fondé sur la conscience abusive d'une supériorité intrinsèque. Le pari est risqué ? Certes. Il est déj�* trop tard ? Peut-être. Mais y a-t-il une autre voie qui ne soit suicidaire ?


Née �* Beyrouth, Dominique Eddé, qui vit aujourd'hui �* Paris, a publié en 1989 « Lettre posthume » chez Gallimard, puis, en 1992, « Beyrouth centre-ville » (Cyprès) et, en 1999, « Pourquoi il fait si sombre ? » (Seuil). Son dernier roman, « Cerf-volant », a été publié en 2003 dans la collection l'Arpenteur chez Gallimard.

Dominique Eddé

[Kallikles]

Rake analyse van de impasse van het Zionisme & andere Occidentalismen.

[Chipie]

Oorspronkelijk geplaatst door Kallikles

Semaine du jeudi 3 août 2006 - n°2178 - Monde

Le point de vue d'une Libanaise

[FONT=arial]Lettre �* des Israéliens[/FONT]

« Que vous a rapporté votre inflexibilité ? La terreur aux portes de vos maisons, un univers enfermé, hostile �* toute différence : le contraire de la pensée juive universelle qui nous a tant donné » par Dominique Eddé

Vos choix, �* l'heure qu'il est, nous concernent tous. Je m'adresse ici �* ceux d'entre vous qui approuvent cette guerre. Plus de 80% du peuple israélien. Au nom de votre sécurité, vous avez donné �* vos gouvernants le droit de mettre �* terre deux peuples et deux pays, la Palestine et le Liban. Sur quoi se fonde votre confiance renouvelée dans le pouvoir des bombes ? En quoi cette vision de soi sans l'autre est-elle une manière d'affronter la réalité, de protéger votre avenir ?
Si seulement vous saviez le montant de violence et de haine que sèment vos chars et vos avions, si vous saviez le long chemin que tant d'entre nous, vos voisins, ont fait pour vous comprendre, vous connaître, vous reconnaître, vous auriez peur de votre peur, peur du fourvoiement qu'elle vous inspire. Vous useriez de la force écrasante qui est la vôtre pour ne confier la paix qu'�* l'application du droit : au retrait de vos troupes de tous les territoires occupés, au démantèlement de toutes les colonies, au respect de la légitimité du gouvernement palestinien. Le recours �* la toute-puissance militaire ne vous a-t-il pas donné la preuve en Palestine, ainsi qu'�* vos alliés américains en Irak, de son impuissance �* mettre la réalité au pas de vos désirs ? Vos gouvernants ont beau mettre le feu au paysage qui vous effraie, plus ce paysage brûle, plus il vous fait peur.
La réalité que vos chars et vos avions prennent pour cible - vies humaines, maisons, routes, villes et villages -, �* peine l'avez-vous démolie qu'elle vous échappe. Si tangible, si spectaculaire soit-elle, la conquête qui est �* la portée de vos soldats est un leurre. C'est, certes, une domination de l'espace, mais le temps ? Comment espérez-vous l'atteindre ? C'est pourtant lui votre ennemi, c'est lui qu'il vous faut amadouer, apprivoiser. Car cet espace, quoi que vous fassiez, est habité par un monde qui survit �* ses morts et qui n'est pas le vôtre. Plus vous le détruisez, le rasez, l'effacez, plus sa mémoire grandit et se transforme en haine. D'elle, de cette mémoire embrasée, vous ne pourrez jamais vous faire obéir. Si loin soit-elle de la vôtre, plus rien ne sert de la nier et de lui faire porter le crime qui fut perpétré contre votre peuple. Ce n'est pas ici, c'est en Europe que le peuple juif a enduré l'horreur. Et c'est encore l�*-bas qu'un certain nombre de vos alliés, au prétexte de vous défendre, ne soutiennent vos guerres que pour mieux s'acquitter de leur culpabilité. Ne vous laissez pas berner par le silence approbateur du monde. Ralliez plutôt vos dissidents qui seront un jour l'honneur de votre histoire.
Les mouvements islamistes vous font peur ? Le Hamas et le Hezbollah vous menacent ? Il vous faut en finir, les rayer de la carte, les arracher comme des arbres, jusqu'aux dernières de leurs racines ? Vous ne pouvez pas, vous ne pourrez pas y parvenir. Voyez l'Irak démembré, décomposé, soumis depuis trois ans au rythme quotidien de ses plusieurs dizaines de morts et de blessés. Voyez maintenant le Liban, sur lequel votre armée s'acharne de tous côtés. Quel trophée vous attend �* l'horizon des morts et de l'exode que vous causez ? Aucun. La presque totalité de la population chiite libanaise - soit près de 40% du peuple - soutient le Hezbollah, qui, souvenez-vous, est né en 1982 pour résister �* la première invasion du Liban par vos troupes. Depuis, ce n'est plus seulement un parti armé, c'est une organisation sociale, politique, économique, un mode de pensée, une force incontournable.
Celle-ci, bien qu'alliée �* l'Iran, n'est en aucun cas un corps étranger au Liban, elle en est désormais, que cela vous plaise, que cela nous plaise ou pas, une partie constituante, déterminante. Rêver son éradication �* coups de bombes, c'est rêver de faire marcher un homme en lui coupant les jambes. C'est aussi exposer le Liban aux risques d'une nouvelle guerre civile. Seul le temps - encore lui - permettait, aurait peut-être permis, le lent réajustement des équilibres interlibanais. Votre Etat n'a cessé d'essayer, durant les cinquante-huit ans de son histoire, de troquer l'application du droit contre celle de la force. En est-il plus avancé ?
A présent, faisons les comptes. Mettons provisoirement de côté la souffrance endurée, une décennie après l'autre, par les Palestiniens, oublions un instant le droit du Liban, �* n'être pas qu'un champ de ruines, qu'avez-vous gagné, vous, peuple israélien, �* ne renoncer �* rien ? Ou alors, si, soyons juste, vous avez renoncé au Grand Israël, mais en échange de quoi ? De quel territoire morcelé, de quelle invivable prison pour les Palestiniens ? Et pour finir, que vous a rapporté votre inflexibilité ? Quoi d'autre que la terreur aux portes de vos maisons ? Quoi de plus qu'un univers enfermé, hostile �* toute différence : le contraire de la pensée juive universelle qui nous a tant donné ?
Vos ennemis de la veille - les Arabes - sont défaits, totalement défaits. Ce monde qu'on appelait « le monde arabe » et que vous perceviez, de loin, comme la pire des menaces, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Son peu d'existence, il ne la doit plus désormais qu'�* sa langue, qui, soit dit en passant, n'est pas sans rapport avec la vôtre. Ses autres liens et ressorts n'ont plus d'existence. Ils sont politiquement morts. Ni les guerres du Golfe, ni les guerres du Liban et de l'Algérie, ni celles de la Palestine et de l'Irak, ni, aujourd'hui, votre réinvasion de ce pays harcelé qui est le mien, n'ont provoqué le moindre mouvement de solidarité arabe.
Certains d'entre vous y voient peut-être le signe d'une première victoire. Ils auraient tort. Car ce monde vaincu, fini, décomposé, a donné �* Israël, ainsi qu'aux grandes puissances, la mauvaise habitude de marcher au rythme et �* la cadence que ceux-ci leur imposaient. Bon gré mal gré, il a, depuis la fin de l'Empire ottoman, réglé sa montre �* l'heure occidentale, adopté un calendrier qui n'était pas le sien. Cette marche forcée ne fut pas, loin de l�*, le seul motif de ses naufrages mais elle y a contribué. Quoi qu'il en soit, le religieux, revenu en force sur la scène politique, a pris désormais le relais de l'arabisme. Et ce nouvel Orient déboussolé est, encore une fois, bien trop compliqué pour se laisser forger comme du métal par la seule volonté du couple israélo-américain et par le feu des bombes.
La plupart des régimes arabes, que n'épuise aucun adjectif - répressifs, mensongers, traîtres et corrompus -, sont en état de survie artificielle. C'est l'islamisme qui prend désormais un peu partout, sous des formes diverses, le relais de l'arabisme. Ce fait vous déplaît ? A bien d'entre nous aussi, figurez-vous. Quand je dis « nous », je pense �* tous ceux qui, dans les pays arabes, se sont battus en faveur d'une citoyenneté qui transcende les appartenances communautaires. Pour des millions d'hommes, ce raz de marée signe une énorme défaite. Il n'empêche : le principe de réalité n'est pas une image que l'on efface en appuyant sur la gâchette.
Les équilibres ou les déséquilibres au sein de l'Islam, est-ce �* vous ou est-ce aux musulmans eux-mêmes d'en décider ? Car le temps des islamistes, je me répète, n'est plus �* la merci du vôtre. Vous aurez beau poursuivre leurs hommes de ville en ville, de pays en pays, les heures et les années qui sont les leurs n'ont plus de comptes �* vous rendre. Tendez l'oreille, et comparez les discours arabes du siècle dernier avec ceux des actuels chefs religieux. Le débit des premiers est pressé, survolté, branché sur l'Occident, le second est lent, calme, indifférent �* vos sommations, �* vos ultimatums. Les islamistes ont donné un énorme coup de frein �* la marche de l'histoire. Contre cette nouvelle horloge, vos bombes ne peuvent rien.
Votre compréhension, en revanche, votre juste appréciation du court et du long terme peut initier un mouvement qui protège vos droits sans détruire les nôtres ; mieux : qui fasse de votre pays un pôle autour duquel se rallier, une démocratie ouverte et non pas un vase clos fondé sur la conscience abusive d'une supériorité intrinsèque. Le pari est risqué ? Certes. Il est déj�* trop tard ? Peut-être. Mais y a-t-il une autre voie qui ne soit suicidaire ?


Née �* Beyrouth, Dominique Eddé, qui vit aujourd'hui �* Paris, a publié en 1989 « Lettre posthume » chez Gallimard, puis, en 1992, « Beyrouth centre-ville » (Cyprès) et, en 1999, « Pourquoi il fait si sombre ? » (Seuil). Son dernier roman, « Cerf-volant », a été publié en 2003 dans la collection l'Arpenteur chez Gallimard.

Dominique Eddé

Dit noemt men nu een copy&paste in al zijn schoonheid...

[Kallikles]

Oorspronkelijk geplaatst door Chipie

Dit noemt men nu een copy&paste in al zijn schoonheid...

Uiteraard, mét bronvermelding. Maar deze tekst is blijkbaar boven uw niveau.

[Chipie]

Oorspronkelijk geplaatst door Kallikles

Uiteraard, mét bronvermelding. Maar deze tekst is blijkbaar boven uw niveau.

Inderdaad, maar raadpleeg eens het forumreglement of een moderator...

[Laya]

En nu in het Nederlands? Je me débrouille in't Frans maar om zo een tekst te lezen gaat me een beetje te ver.

[Basy Lys]

Oorspronkelijk geplaatst door Laya

En nu in het Nederlands? Je me débrouille in't Frans maar om zo een tekst te lezen gaat me een beetje te ver.

Treur niet: het artikel is niet de moeite van vertalen waard.

--

Het zou goed zijn de juiste bron van het artikel te vermelden. In Le Monde noch in Le Monde Diplomatique heb ik het teruggevonden.

De enige plaats waar Google me naar verwijst in mijn zoektocht naar de referentie “Semaine du jeudi 3 août 2006 - n°2178 – Monde” is een obscuur forum, 'One Trip – Envisager un autre cycle' (what’s in a name) waar een “Lola Parabellum” (what’s in a name?) exact dat artikel bracht op 4 augustus 2006. Het is enkel nog in cache te vinden.

Veel ophef heeft het schrijfsel van Dominique Eddé in elk geval niet gemaakt. Het niveau van haar tirade is dan ook lamentabel; ze bevat geen enkel nieuw element.

Dat alle Arabische regimes op sterven na dood zijn wisten we ook al lang, en dat deze bedreigd worden door de zuivere mohammedaanse leer is ook niet nieuw: dat is een beweging die reeds héél lang aan de gang is, nog voor er sprake was van de joodse democratie in het Midden-Oosten. Dit laatste heeft Eddé in haar verblindheid over het hoofd gezien?

[Pelgrim]

et pour les flamands la même chose!

[kilgore]

Sommige westerse burgers kappen graag op hun eigen samenleving.Hier gebeurt het door de mond van iemand anders.Getuigt niet van veel moed.

[Pelgrim]

Zelfkritiek is nochtans noodzakelijk voor een beschaving, en je kan zeggen wat je wil, maar de Westerse beschaving heeft daar momenteel effectief een tekort aan (anders zouden Bush, Verhofstadt en Blair met pek en veren naar de zuidpool verbannen worden ).

De westerse beschaving niet alleen hoor.

[system]

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim

Zelfkritiek is nochtans noodzakelijk voor een beschaving, en je kan zeggen wat je wil, maar de Westerse beschaving heeft daar momenteel effectief een tekort aan (anders zouden Bush, Verhofstadt en Blair met pek en veren naar de zuidpool verbannen worden ).

De westerse beschaving niet alleen hoor.

Wat heeft Verhofstadt nu weer met Bush en Blair te maken?

[driewerf]

ultraliberalen.

[Lof der Zotheid]

Als Kallikles zo goed zou willen zijn om eens uit te leggen wat "de oorlogen van het Westen" te maken hebben met een brief van een Libanese die gaat over een conflict Midden-Oosten.

[Pelgrim]

Oorspronkelijk geplaatst door system

Wat heeft Verhofstadt nu weer met Bush en Blair te maken?

fundamenteel staan ze alledrie het zelfde sociaal-economische model voor: voor het kapitaal, tegen het werkvolk.

[kilgore]

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim

Zelfkritiek is nochtans noodzakelijk voor een beschaving, en je kan zeggen wat je wil, maar de Westerse beschaving heeft daar momenteel effectief een tekort aan (anders zouden Bush, Verhofstadt en Blair met pek en veren naar de zuidpool verbannen worden ).

De westerse beschaving niet alleen hoor.

Zelfkritiek moet maar zelfhaat is onzin.Verhofstadt naar de zuidpool maar laat bush en blair maar zitten.
Dergelijke simplistische uitlatingen zijn een uiting van een zeer laag intelectueel niveau.

[Pelgrim]

iemand die bush en blair wil laten zitten moet hier geen preken komen geven over intellectueel niveau hoor

[kilgore]

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim

iemand die bush en blair wil laten zitten moet hier geen preken komen geven over intellectueel niveau hoor

Dit bewijst dat gij niet kunt aanvaarden dat iemand een ander standpunt heeft als u.

[Pelgrim]

Ik kan beter andere standpunten aanvaarden dan het gros van de forumbezoekers hier hoor.

[kilgore]

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim

Ik kan beter andere standpunten aanvaarden dan het gros van de forumbezoekers hier hoor.

Dan is dat hier in ieder geval niet bewezen.