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Staatsinrichting Vlaanderen versus Wallonië? Een unitaire, federale, confederale staat of meteen Vlaanderen onafhankelijk. Dit is het forum bij uitstek voor discussies over de Belgische staatsinrichting.

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Oud 6 september 2007, 11:46   #1
luc broes
Perm. Vertegenwoordiger VN
 
Geregistreerd: 30 augustus 2002
Berichten: 15.667
Standaard Een opmerkelijk Frans artikel over belgië

een zeldzaam artikel zonder nodeloze emoties en zonder scheldpartijen.


"notre pays était une erreur de l'histoire»
Belgique : la déchirure
Pour conjurer le risque du divorce entre Flamands et Wallons, la Belgique avait choisi un Etat fédéral pesant, compliqué mais rassurant. Il ne marche plus. Et les solutions avancées pour le remplacer - indépendance ? autonomie ? confédération ? - donnent le vertige...


De notre envoyé spécial, Claude Askolovitch

Il faut revenir sur le moment où il a cessé d'être belge. Il avait 17 ans, gamin d'Ostende en kimono, qui allait passer sa ceinture noire. «Tout le jury était francophone, je n'ai eu droit �* aucun juge flamand», se souvient Jean-Marie Dedecker, aujourd'hui sénateur et autonomiste flamand. Mais vous parliez français ? demande-t-on au colosse sexagénaire. «Et alors ? J'avais bien le droit défaire du sport dans ma langue !» Ensuite, quand même, il a donné le change : héros du judo belge, entraîneur national de 1980 �* 2000, inventeur d'une équipe reine en Europe. Il en a offert, des médailles, �* ce pays qui ne lui disait rien ! Mais si on le pousse, il vire �* la comptabilité sordide : «La presse wallonne me harcelait au moment des sélections pour que je respecte un équilibre absurde. . . Mais 75% des médailles belges sont flamandes.»
En même temps, jovial et chaleureux, self-made man libéral et libertaire, favorable au mariage homo et �* la baisse des impôts, truculent populiste et fier flamingant. «Les Wallons ont perdu le goût de l'effort. Des milliers de Français viennent tous les jours travailler �* Courtrai, mais pas un Wallon ! A force d'assistanat, nous subventionnons leur déclin. Tous les deux ans, chaque famille flamande offre une Volkswagen Polo �* chaque famille wallonne !»

Elle raconte comment elle a cessé d'être belge. Une ado blonde, belle plante en devenir dans les années 1980, qui lisait des livres tristes sur un peuple brimé. Les Flamands d'avant, pauvres et méprisés par la bourgeoisie francophone d'Anvers, de Bruges et Gand. . . «J'ai dit �* mes parents que c'était injuste, que je ne croyais plus �* la Belgique, que notre pays était une erreur de l'histoire», se souvient Marie-Rose Morel. Pauvres parents ! Aimables bourgeois, chrétiens engagés, Anversois bilingues, papa dirigeant d'Alcatel, explorateur des marchés chinois, un des rares Européens reconnus par Pékin, et conseiller de la Couronne pour le commerce international : des Belges, sans aucun doute. Marie-Rose les a laissés derrière, s'imprégnant de la geste flamande, pèlerinant �* la tour de l'Yser, le monument aux morts flamands de la Première Guerre mondiale. «Ils sont morts parce qu'ils ne comprenaient pas les ordres de leurs officiers francophones.» A 37 ans, ex-Miss Flandre et jeune maman, elle est aujourd'hui au Vlaams Belang, le parti flamand d'extrême droite. Version �* visage humain : simplement indépendantiste et vaguement ultralibérale, pas fasciste ! «Mon mari est cardiologue, il est séparatiste, comme la majorité de ses collègues : �* force de gaspillages, les soins coûtent quatre fois plus cher chez eux que chez nous !»OAS_AD('Middle1');
Il se souvient du moment où il n'a plus été belge. C'était en 2004, quand il est parti en Chine avec le prince héritier Philippe, représentant de commerce officiel de l'Etat belge. «Les Chinois m'ont demandé de venir», se souvient Chris Morel, papa de Marie-Rose. Chris est paraplégique. A chaque déplacement, un membre de sa famille l'accompagne pour pousser son fauteuil roulant. C'était le tour de Marie-Rose. La cour a hoqueté. Morel et son indigne fille devaient rester �* distance respectable de Son Altesse, pour éviter toute photo compromettante. Le voyage a tourné au vaudeville, sous les yeux ébahis des Chinois. C'était ça, la monarchie, ce symbole même de la Belgique ? Ce prince frileux, humiliant un vieux serviteur du pays ? Chris a fait son deuil. Il attend la séparation. «On ne se connaît plus, c'est triste, mais c'est ainsi. Maintenant, les délégations chinoises viennent visiter le Parlement flamand. Elles savent ce qui se passe.»
Il évoque ce jour où il n'a plus été belge. Il était député au Parlement fédéral, et ne supportait plus les invectives flamingantes. Alors, Claude Eerdekens, président du groupe socialiste, a lancé en défi : «Si vous voulez que la France se trouve aux portes de Bruxelles, alors allez-y. . .»C'était le 10 juillet 1996. Onze ans après, Eerdekens, toujours député, n'a pas renié son adresse séparatiste. «Les Flamands veulent faire de nous des sous-hommes dans notre pays. Ils ont tort, parce que nous ne serons pas éternellement en crise. Mais s'ils persistent �* vouloir casser la Belgique, alors il faudra penser sérieusement �* la France ! Et j'en viens parfois �* souhaiter qu'on y arrive...»OAS_AD('Middle3');

Il y a plein de manières de ne plus être belge. A deux heures de Paris se détricote un pays attachant, encore tenu par les mille et un riens qui vous empêchent de divorcer quand tout est fini. La dette nationale et l'emprunt pour la maison. Et qui va garder Bruxelles et les enfants ? Et que vont dire l'Europe et les voisins ? Et les souvenirs des étés �* Ostende ? «La Belgian way oflife», dit Wilfrid Maertens, 71 ans, ancien Premier ministre, un des inventeurs du fédéralisme exsangue. Est-ce suffisant ? Evidemment non. Maertens le sait. Il est le dernier représentant de cette élite belge experte en compromis, qui transposait en Europe les subtils équilibres appris �* la maison. Mais la maison n'en est plus une. Maertens contemple son pays avec une tristesse indignée. La politique devient pantalonnade. Et le héros de la pièce, Yves Leterme, vainqueur des élections en Flandre mais incapable de former un gouvernement, est son indigne héritier �* la tête de la démocratie-chrétienne. «C'est moi qui l'ai poussé �* avoir une ambition fédérale. Je commence �* avoir des remords.»

Longtemps ministre-président de Flandre, Leterme est enfermé dans une posture intenable. Il veut le pouvoir �* Bruxelles pour le vider de sa substance. Devenir le Premier ministre qui déconstruira la Belgique - pas totalement, non, on ne touchera pas au roi, ce symbole vivant, ni au drapeau. Mais inventer une confédération où le renard flamand libre se promènera tranquillement dans l'économie de marché, sans la Wallonie plombée par trente ans de crise... Leterme n'a rien d'un Flamand enragé. Il s'est associé �* un petit parti nationaliste pour s'assurer une victoire électorale. Mais il soutient le Standard de Liège, club phare des francophones. Imagine-t-on un Milosevic supporter de Zagreb ? Son père est wallon. Interrogé �* la télé belge sur l'hymne national, il se trompe et chante «la Marseillaise». «Mais dans notre famille on chantait plus facilement «la Marseillaise» que «la Brabançonne», on a été élevés comme ça», confie une cousine... C'est tellement belge, surréaliste et sympathique �* la fois !
Mais le sourire n'enlève rien �* la résolution flamande. Leterme ne déteste pas les Wallons. Mais il s'exaspère des élites wallonnes, du Parti socialiste, longtemps dominant, qui a accompagné le déclin dans un parfum de clientélisme puis de scandale financier. Des corrompus, des inadaptés, incapables de faire face �* la mondialisation. Ce mépris nourrit une volonté de séparation irrésistible. «Et l'économie wallonne, mise devant ses responsabilités, ne s'en portera que mieux», complète Rémi Vermeiren, banquier retraité, auteur, en 2005, d'un rapport plaidant pour la scission économique du pays. «J'ai toujours été autonomiste flamand, confie Vermeiren, souriant. Mais j'ai attendu ma retraite pour m' exprimer publiquement. Ca a surpris. . .» La rationalité économique au service de l'irrédentisme culturel ? Le divorce belge est faussement rassurant dans sa banalité, tant l'égoïsme flamand a la saveur acre d'une rédemption.
Née en 1830, terre arrachée �* la Hollande et dotée par l'Angleterre d'un monarque de sang allemand, la Belgique a longtemps été l'apanage des seuls francophones, maîtres de la culture et de l'économie. La Wallonie des mines et de la sidérurgie est alors une puissance mondiale. L'Etat, la bourgeoisie, les aristocraties ne parlent que français, en Wallonie comme en Flandre. Mais, dans les villages du Nord, des prêtres proches du peuple forgent une culture de résistance. Parler néerlandais devient une affirmation sociale. Le mouvement flamand est né. Il s'extrait de la boue des tranchées de 1914-1918, porté par des soldats persuadés que le prix du sang leur offrira l'égalité.
Espoir démenti. En 1940, la Flandre militante s'égare dans la collaboration, convaincue que l'Allemagne victorieuse lui donnera l'indépendance. L'imprégnation fascisante du Vlaams Belang en découle. Mais le mouvement flamand est plus fort que ses errances. Il renaît après guerre, porté par la démographie, le miracle économique. Les miséreux deviennent les maîtres. Ils se vivent �* la fois en victimes culturelles et en dragons économiques, rendant ce temps, la Wallonie industrielle est balayée. Tout s'inverse. En 1932, les Flamands arrachaient leur première université. En 1968, ils chassent les francophones de la fac de Louvain, aux cris de «Wallen buiten !», les Wallons dehors ! Une geste nationale est née, entre fierté moyenâgeuse - ah, la victoire flamande contre l'armée française en 1306 ! - et dolorisme victimaire - le martyre des soldats flamingants de 1914-1918...
Ainsi se fabriquent les nations, entre rancoeur et réinvention. La peur est née chez les francophones. Pour éviter le pire, on accouche d'un Etat fédéral, plein de verrous et de blocages, rassurant mais porteur d'immobilisme. Nous y sommes. Il ne marche plus. Mais l'inconnu est terrifiant. Indépendance ? Autonomie ? Confédération ? Pour sortir du blocage, encore faut-il parler le même langage. Et la Belgique a coupé les ponts. La violence des années 1970 a fait place �* l'indifférence. La division et les invectives témoignaient au moins a un espace commun. La Belgique s est apaisée dans l'oubli de l'autre. Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. ..«Je connaissais mes partenaires ou mes adversaires francophones, se souvient Maertens. Désormais, chacun se construit de son côté. . .» On est élu par les siens, pour les siens, et l'autre partie du pays est vécue comme une gêne. Les droites belges, globalement majoritaires, sont ainsi paralysées par les seuls enjeux institutionnels. Le pire adversaire de Leterme, démocrate-chrétien flamand, est ainsi Joëlle Milquet, patronne des démocrates-chrétiens wallons !
Dans cette séparation, seuls subsistent les clichés. «Les Flamands ont un problème d'identité. Ils ne sont que 6 millions, ils parlent une langue sans rayonnement international, alors que nous sommes adossés �* notre culture française. Nous sommes plus ouverts, alors qu'ils se replient sur eux-mêmes.» Ainsi sourit Fadila Laanan, ministre de la Culture du gouvernement de la Communauté française. Rien n'est totalement faux. Mais ce n'est guère plus aimable que le mépris social des flamingants. Chacun est le salaud de l'autre et seuls les purs sont désespérés.
«Imaginer que l'on va se séparer, alors que l'on est en train de construire l'Europe, c'est une régression pathétique», rage Philippe Dutilleul. Ce journaliste �* la télévision francophone avait réveillé ses compatriotes, en décembre dernier, dans un docu-fiction sur l'éclatement de la Belgique. . . Il peste contre l'échec des politiques «qui font du replâtrage au lieu de réinventer la Belgique. Notre pays est riche de sa diversité et de son identité compliquée : c'est merveilleux de ne pas être nationalistes. C'est cette légèreté qui a garanti notre liberté ! Et c'est absurde de perdre tout ça par réflexes identitaires.» Mais le temps joue contre lui, avec la fatalité d'une course �* la séparation comme on monte �* la guerre, par consentement ou abandon.

«Inutile de romanticiser tout ça et de sortir les drapeaux, il faut être pragmatique et ne pas avoir peur», s'amuse José Happart, président du Parlement wallon. Happart, dans sa jeunesse, était un guerrier de la langue. Héros de la bataille des Fourons - une commune francophone enclavée dans une province flamande - dans les années 1970, entré en politique au PS, il veut construire en Wallonie l'équivalent du mouvement flamand. «Mais je m'entends bien avec les Flamands. Ils savent où ils vont et moi aussi.» Donc réveiller l'identité wallonne et remettre la société en marche dans la brutalité de la séparation. «Nous aussi avons notre histoire, et elle n'est pas française. Et nous aussi pouvons nous développer économiquement, si nous nous forçons �* l'effort.» Une Flandre libre, une Wallonie libre, dans une Europe des régions.. . Un doux rêve ? Les gens sérieux, en Belgique, persistent �* penser que tout va s'arranger. Que Leterme va s'assagir. Qu'il passera, comme Maertens en son temps, du statut de leader flamand �* celui d'homme d'Etat belge. Mais la Belgique a-t-elle été autre chose qu'une illusion ?

Dans son appartement du beau Bruxelles, une vieille dame, adepte de Mitsouko de Guerlain et de la littérature française, avoue son regret d'avant. Elle porte un nom bellement historique : Antoinette est la fille de Paul-Henri Spaak, l'incarnation même de l'Etat belge, Premier ministre en 1939, résistant �* Londres, reconstructeur de son pays après la guerre et inventeur de la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier. Antoinette était la soeur de l'Europe, la fille de son créateur, l'héritière du meilleur de la Belgique. «Mon père a incarné la Belgique, c'est vrai. Mais sa Belgique était francophone uniquement. On a grandi ainsi. Mon grand-père était allé �* Paris pour l'enterrement de Zola. Il militait pour notre rattachement �* la France... Aujourd'hui, j'en suis fière.»
Jeune fille, Antoinette écoutait ses parents parler des Flamands, ces compatriotes tellement étrangers, illisibles et menaçants. «Mon père croyait le compromis possible. Ma mère lui disait : «Tu verras, ils ne s'arrêteront pas l�*» C'est elle qui avait raison.» A la mort de son père, Antoinette s'est engagée au Front des Francophones, un parti de défense des francophones bruxellois. Elle y est toujours. Du rêve européen �* la communauté assiégée, c'est l'histoire d'une vie et d'un pays.


Claude Askolovitch
Le Nouvel Observateur

Laatst gewijzigd door luc broes : 6 september 2007 om 11:55.
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Oud 6 september 2007, 16:13   #2
kroa
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Standaard

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Perm. Vertegenwoordiger VN

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Een opmerkelijk Frans artikel over belgië
een zeldzaam artikel zonder nodeloze emoties in zonder scheldpartijen.


„ons land was een fout van de geschiedenis»
België: de scheur
Om het risico van de scheiding tussen Vlamingen en Walen te verzoeken, had België een federale Staat gekozen wegend, ingewikkeld maar geruststellend. Hij loopt niet meer. En de oplossingen naar voren gebracht om het te vervangen - onafhankelijkheid? autonomie? bondsstaat? - geven de duizeligheid…


Van onze speciale gezant, Claude Askolovitch

Men moet op het moment terugkomen waar hij heeft opgehouden met Belgisch te zijn. Hij had 17 jaar, kind van Oostende in kimono, die zijn zwarte riem ging voorbijgaan. „De alle jury was Franstalig, ik heb recht op geen enkele Vlaamse rechter gehad“, herinnert zich Jean-Marie Dedecker, vandaag senator en Vlaamse autonomiste. Maar u sprak Frans? vraagt men aan de zestigjarige kolos. „En dan? Ik had goed het recht van de sport in mijn taal afbreken!“ Vervolgens niettemin, heeft hij het wisselen gegeven: held van Belgische judo, nationale trainer tussen 1980 en 2000, uitvinder van een team koningin in Europa. Hij heeft, medailles, aan dit land aangeboden erover dat hem niets zei! Maar als men het duwt, draait hij aan de smerige boekhouding: „De Waalse pers bestookte me op het moment van de selecties opdat ik een absurd evenwicht eerbiedig. . . Maar 75% van de Belgische medailles is Vlaams.“
Tegelijkertijd joviaal en enthousiast, self-made liberale en libertaire, gunstige man voor het dalende huwelijk homo en van de belastingen, kleurrijk volks- en trots flamingant. „De Walen hebben de smaak van de inspanning verloren. Duizenden Fransen zullen alle dagen werken aan Courtrai, maar niet een Waal! Dank zij heel veel assistanat, subsidiëren wij hun achteruitgang. Beide jaar, biedt elke Vlaamse familie Volkswagen Polo aan aan elke Waalse familie!“

Zij vertelt hoe zij heeft opgehouden met Belgisch te zijn. Een puber blond, mooie plant erover worden in de jaren '80, die droevige boeken las over een ontgroend volk. De Vlamingen van voor, arm en minacht door de Franstalige bourgeoisie van Antwerpen, van Brugge en Gent. . . „Ik heb aan mijn ouders gezegd dat het onrechtvaardig was, dat ik niet meer in België geloofde, dat ons land een fout van de geschiedenis“ was, herinnert zich Marie-Roze Moorzwart. Armen ouders! Vriendelijk burgerlijk, gecontracteerde, Anversois christenen tweetalig, leidende papa van Alcatel, onderzoeker van de Chinese markten, een van de zeldzame Europeanen die door Peking worden erkend, en voor de internationale handel Koninklijk Adviseur: Belgen, zonder enige twijfel. Marie-Roze achter heeft ze gelaten, die zich van het gebaar doordrenken, Vlaams, pèlerinant aan de omloop van Yser, het monument aan de doden Vlaams van de Eerste Wereldoorlog. „Zij zijn gestorven omdat zij de orden van niet hun Franstalige officiers omvatten.“ AAN 37 jaar ex-juffrouwen Vlaanderen en jonge mama, is zij vandaag aan Vlaams Belang, de Vlaamse partij van uiterste rechterkant. De versie aan menselijk gezicht: eenvoudigweg onafhankelijkheids en vaag ultralibérale, niet fascistisch! „Mijn echtgenoot is cardioloog, hij is séparatiste, zoals de meerderheid van zijn collega's: dank zij heel veel verspillingen, kosten de zorgen vier keer duurder bij hen dan bij ons!“OAS_AD („Middle1“);
Hij herinnert zich moment waar hij Belgisch is niet meer geweest. Het was in 2004, wanneer hij in China met de prins erfgenaam Philippe is vertrokken, officiële handelsreiziger van de Belgische Staat. „De Chinezen hebben me gevraagd om te komen“, herinnert zich Chris Moorzwart, papa van Marie-Roze. Chris is paraplégique. AAN elke verplaatsing, vergezelt een lid van zijn familie het om zijn leunstoel te duwen die rolt. Het was de omloop van Marie-Roze. Het hof hoqueté. Moorzwart en zijn onwaardig meisje moesten op een afstand achtenswaardig blijven van Zijn Altesse, om elke foto te vermijden die schaadt. De reis heeft aan de klucht gericht, onder de geverbaasde ogen van de Chinezen. Het was dat, de monarchie, dit symbool zelfs van België? Deze kouwelijke prins, die een oude dienaar van het land vernedert? Chris heeft zijn rouw gedaan. Hij wacht op de scheiding. „Men kent zich niet meer, het is droevig, maar het is aldus. Nu zullen de Chinese delegaties het Vlaamse Parlement bezoeken. Zij weten wat. gebeurt“
Hij vermeldt vandaag waar hij Belgisch is niet meer geweest. Hij werd aan het federale Parlement afgevaardigd, en droeg de scheldwoorden niet meer flamingantes. Dan heeft Claude Eerdekens, socialistische voorzitter van de groep, in uitdaging gelanceerd: „Als u wilt dat Frankrijk zich in de deuren van Brussel, dan gaat-er bevindt. . .»Het was op 10 juli 1996. Elf jaar na, heeft Eerdekens, altijd afgevaardigd, niet zijn séparatiste adres verloochend. „De Vlamingen willen van ons onder-mannen in ons land doen. Zij hebben ongelijk, omdat wij ons niet eeuwig in een crisis zullen bevinden. Maar als zij voortduren om België te willen breken, dan zal men serieus in Frankrijk moeten denken! En ik kom ervan soms om het wenselijk achten dat men… er aankomt“OAS_AD („Middle3“);

Hij er heeft vol op wijze om niet meer Belgisch te zijn. OM twee uur van Parijs détricote een land dat, nog gehouden door duizend en een riens vastmaakt, die u verhinderen om te scheiden wanneer alles wordt beëindigd. De nationale schuld en de lening voor het huis. En die Brussel zal houden en de kinderen? En dat zullen zeggen Europa en de buren? En de herinneringen van de zomers in Oostende? „Belgian way oflife“, gezegd Wilfrid Maertens, 71 jaar, vroegere minister-president, een van de uitvinders van het bloedeloze federalisme. Is het voldoende? Natuurlijk niet. Maertens weet het. Hij is de laatste vertegenwoordiger van deze kundige Belgische elite in compromis, dat in Europa het subtiele evenwicht omzette dat aan het huis wordt geleerd. Maar het huis is niet meer een erover. Maertens kijkt naar zijn land met een verontwaardigde treurigheid. De politiek wordt pantalonnade. En de held van het stuk, is Yves Leterme, overwinnaar van de verkiezingen in Vlaanderen maar handelingsonbevoegde om een regering op te leiden, zijn onwaardige erfgenaam aan het hoofd van de democratie-christelijk. „Het is ik die het heb geduwd om een federale ambitie te hebben. Ik begin wroegingen te hebben.“

Lang Minister-President van Vlaanderen, Leterme in een onhoudbare houding wordt opgesloten. Hij wil de macht in Brussel om het te legen van zijn substantie. De minister-president worden die België - niet volkomen, niet déconstruira, zal men niet aan de koning, dit levende symbool, noch aan de vlag treffen. Maar een bondsstaat uitvinden waar de vrije Vlaamse vos rustig in de markteconomie zal rondlopen, zonder Wallonië dat per dertig jaar van crisis wordt geplombeerd… Leterme heeft niets van een dolle Vlaming. Hij heeft zich bij een kleine nationalistische partij aangesloten om zich een verkiezingsoverwinning te waarborgen. Maar hij ondersteunt de Standaard van Luik, club groot licht van de Franstaligen. Bedenkt men een Milosevic van Zagreb te dragen? Zijn vader is Waals. Ondervraagd aan de televisie Belg op de nationale lofzang, vergist hij zich en zingt „Marseillaise“. „Maar in onze familie zong men gemakkelijker „Marseillaise“ dat „Brabants“, men als dat werd opgeheven“, vertrouwt een nicht… toe Het is zo Belgisch, sympathieke surrealist en tegelijkertijd!
Maar de glimlach neemt niets aan de Vlaamse resolutie weg. Leterme verafschuwt de Walen niet. Maar hij ergert zich van de Waalse elites zeer, van de socialistische Partij, lang dominerend, die de achteruitgang in een geur van clientélisme vervolgens van financieel schandaal heeft vergezeld. Omgekocht, onaangepasten, handelingsonbevoegden om de mondialisering het hoofd te bieden. Deze minachting stimuleert een wil van onweerstaanbare scheiding. „En de Waalse economie, inzet voor zijn verantwoordelijkheden, zal zich slechts beter“ dragen erover, vult aan Rémi Vermeiren, gepensionneerde bankier, auteur, in 2005, van een verslag dat voor de economische splitsing van het land pleit. „Ik ben altijd Vlaamse autonomiste geweest, vertrouwt Vermeiren toe, die glimlacht. Maar ik heb op mijn pensioen gewacht om me publiekelijk uit te spreken. D.w.z heeft verrast. . .“ De economische rationaliteit ten dienste van culturele irrédentisme? De Belgische scheiding die is verkeerd in zijn banaliteit geruststelt, zolang het Vlaamse egoïsme aan de smaak acre van een vrijkoping.
Ontstaan in 1830, aarde getrokken in Nederland en voorzien door Engeland van een Duitse monarch van bloed, is België lang het voorrecht van de enige Franstaligen, meesters van de cultuur en de economie geweest. Wallonië van de mijnen en de ijzer-en staalindustrie is dan een wereldmogendheid. De Staat, de bourgeoisie, spreken de aristocratieën slechts Frans, in Wallonië en in Vlaanderen. Maar in de dorpen van het Noorden, smeden priesters nabij het volk een cultuur van weerstand. Het Nederlandse spreken wordt een sociale bewering. De Vlaamse beweging is ontstaan. Hij trekt zich uit de modder van de schijven van 1914-1918 uit, die door soldaten wordt gedragen, ervan overtuigd dat de prijs van het bloed hun de gelijkheid zal aanbieden.
Tegengesproken hoop. In 1940 misleidt strijdend Vlaanderen zich in de medewerking, overtuigd dat overwinnend Duitsland hem de onafhankelijkheid zal geven. De impregnatie fascisante van Vlaams Belang voort vloeit eruit. Maar de Vlaamse beweging is sterker dan zijn errances. Hij herleft na oorlog, gedragen door de demografie, het economische wonder. Miséreux wordt de meesters. Zij leven zich zowel in culturele slachtoffers als in economische draken, die deze tijd teruggeven, wordt industrieel Wallonië verjaagd. Alles keert om. In 1932 trokken de Vlamingen hun eerste universiteit. In 1968 verjagen zij de Franstaligen van fac van Leuven, aan de schreeuwen van «Wallen buiten !“, de Walen buiten! Een gebaar is nationaal, tussen moyenâgeuse trots - ah, de Vlaamse overwinning tegen het Franse leger in 1306 ontstaan! - en dolorisme victimaire - martyre van de soldaten flamingants van 1914-1918…
Aldus vervaardigen de volkeren zich, tussen wrevel en réinvention. De angst is bij de Franstaligen ontstaan. Om het meest ergste te vermijden, bevalt men van een federale, volle Staat van grendels en blokkage, die maar dragend van onbeweeglijkheid geruststellen. Wij zijn er. Hij loopt niet meer. Maar de onbekende die is angst aanjaagt. Onafhankelijkheid? Autonomie? Bondsstaat? Om van de blokkage, nog moet men dezelfde taal spreken weg te gaan. En België heeft de bruggen gesneden. Het geweld van de jaren '70 heeft plaats aan de onverschilligheid gedaan. De verdeling en de scheldwoorden getuigden hebben minstens een gemeenschappelijke ruimte. België s wordt in de vergetelheid van de andere gerustgesteld. Het federalisme heeft een monster geproduceerd. Twee vennootschappen die van feit zijn gescheiden. Twee publieke opinie, verdeelde politieke partijen, een regionale logica die de hele rest verjaagt. . „Ik kende mijn partners of mijn Franstalige tegenpartijen, herinnert zich Maertens. Voortaan bouwt iedereen zich van zijn kant. . .» Men wordt door zijne, voor zijne gekozen, en het andere deel van het land wordt als een hinder beleefd. De Belgische rechterkant, over het geheel genomen meerderheids, wordt aldus door de enige institutionele inzet verlamd. De slechtere tegenpartij van Leterme, Vlaamse Christendemocraat, is aldus Joe!lle Milquet, beschermt Waalse Christendemocraten!
In deze scheiding, alleen blijven bestaan de clichés. „De Vlamingen hebben een probleem van identiteit. Zij zijn slechts 6 miljoen, zij spreken een taal zonder internationale straling, terwijl wij aan onze Franse cultuur rug aan rug worden geplaatst. Wij zijn meer open, terwijl zij zich op zelf. opvouwen“ Aldus glimlacht Fadila Laanan, minister van de Cultuur van de regering van de Franse Gemeenschap. Niets is volkomen vals. Maar het is nauwelijks vriendelijker dan de sociale minachting van flamingants. Iedereen is de schoft van de andere en enkel zuiver is wanhopig.
„Zich voorstellen dat men zal zich scheiden, terwijl men bezig is om Europa te bouwen, is het een pathetische regressie“, woede Philippe Dutilleul. Deze journalist aan de Franstalige televisie had zijn landgenoten, december laatstleden, in een docu-fictie op het barsten van België gewekt. . . Hij pest tegen de mislukking van de beleidsmaatregelen „wie doen van de overpleistering in plaats van réinventer België. Ons land is rijk van zijn verscheidenheid en zijn ingewikkelde identiteit: het is wonderlijk niet nationalistisch te zijn. Het is deze lichtheid die onze vrijheid heeft gegarandeerd! En het is absurd alle dat per identitaires reflex te verliezen.“ Maar de tijd speelt tegen hem, met de fataliteit van een wedloop aan de scheiding zoals men aan de oorlog, per toestemming of verlaten stijgt.

„Nutteloos van romanticiser alle dat en om de vlaggen weg te gaan, moet men pragmatisch zijn en niet vrezen“, amuseert zich José Happart, zitten van het Waalse Parlement voor. Happart, in zijn jeugd, was oorlogs van de taal. Held van de slag van Fourons - een Franstalige gemeente die in een Vlaamse provincie wordt ingesloten - in de jaren '70, die in politiek aan PS is ingegaan, wil hij in Wallonië het equivalent van de Vlaamse beweging bouwen. „Maar ik word goed met de Vlamingen het eens. Zij weten waar zij gaan en ik eveneens.“ Dus de Waalse identiteit wekken en de in werking vennootschap in de bruutheid van de scheiding overhandigen. „Wij hebben eveneens onze geschiedenis, en zij is niet Frans. En wij eveneens kunnen ons economisch ontwikkelen, als wij ons aan de inspanning. forceren“ Vrij Vlaanderen, vrij Wallonië, in Europa van de gebieden. . Een zachte droom? De ernstige mensen, in België, volharden om te geloven dat alles zal zich rangschikken. Dat Leterme zal assagir. Dat hij, als Maertens in zijn tijd, van het statuut van Vlaamse leider aan die van Belgische staatsman zal voorbijgaan. Maar is België iets anders slechts een illusie geweest?

In zijn appartement van beau Brussel, een oude dame, bekent de adept van Mitsouko van Guerlain en van de Franse literatuur, voor zijn spijt van. Zij draagt een naam historische bellement: Antoinette oosten het meisje van Paul-Henri Spaak, de incarnatie zelfs van de Belgische Staat, minister-president in 1939, bestand in Londen, reconstructeur van zijn land na de oorlog en uitvinder van de Europese Gemeenschap voor Kolen en Staal. Antoinette was de zuster van Europa, het meisje van haar producent, erfgename van best van België. „Mijn vader heeft België voorgesteld, het is waar. Maar zijn België was alleen Franstalig. Men is aldus gegroeid. Mijn grootvader was naar Parijs voor de begrafenis van Zola gegaan. Hij streed voor onze aansluiting in Frankrijk… Vandaag ben ik trots erover.“
Het jonge meisje, Antoinette luisterden naar zijn ouders over de Vlamingen te spreken, deze zo buitenlandse, onleesbare landgenoten en dreigend. «Mijn vader geloofde het mogelijke compromis. Mijn moeder zei hem: „Jij zal zien, zij zullen daar“ het niet zijn zij stoppen dat gelijk had.» Aan de dood van zijn vader, heeft Antoinette zich tot het Voorhoofd van de Franstaligen, een partij van bescherming van de Brusselse Franstaligen verplicht. Zij is er altijd. Van de Europese droom aan de belegerde gemeenschap, is het de geschiedenis van een leven en een land.


Claude Askolovitch
De Nieuwe Waarnemer
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Oud 6 september 2007, 16:28   #3
omaplop
Minister-President
 
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Amaai wat een vertaling!!
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Oud 6 september 2007, 17:01   #4
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Amaai wat een vertaling!!
zal er mij ff mee bezig houden omt te vertalen
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Oud 6 september 2007, 17:45   #5
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een zeldzaam artikel zonder nodeloze emoties en zonder scheldpartijen.


"Ons land was een historische vergissing"
België: de splitsing
Om het risico op een scheiding tussen Vlamineg en Walen in te dekken, had België gekozen voor een ingewikkelde maar geruststellende oplossing: een federale staat. Maar dit werkt niet meer. En van de oplossingen die naar voren zijn gebracht om België te vervangen -onafhankelijkheid? (meer) autonomie? confederalisme? - krijgt men hoofdpijn.

Van onze speciale reporter, Claude Askolovitch:
(vertaling door Flamingant)

Men moet teruggaan naar het moment waarop men België verdeeld heeft. 17 jaar geleden kwam een Oostendenaar in kimono naar voor, die zijn zwarte gordel zou bemachtigen: «Heel de jury was Franstalig, ik had geen recht op ook maar één Vlaams jurylid», Dit herrinert Jean-Marie Dedecker zich vandaag als senator en Vlaams-Nationalist. Maar U sprak Frans? vroeg men indertijd aan de 16-jarige kolos. «En dan? Het was mijn goed recht om mijn sport te verdedigen in mijn eigen taal!» Toch heeft hij het uiteindelijk een kans gegeven: held van het Belgische judo, nationale coach van 1980-2000, Ensuite, quand même, il a donné le change : héros du judo belge, entraîneur national de 1980 �* 2000, uitvinder van een koninginnenteam in Europa. Hij heeft medailles gegeven aan een land dat hem niets zei! Maar als men hem ernaar vraagt, geeft hij er een smerige draai aan: "De Waalse pers bestookte me op het moment van de selecties omdat ik een absurd evenwicht respecteerde...Maar 75% van de medailles was wél Vlaams"
terzelfdertijd was hij een joviale en enthousiaste salf-made man, zowel liberaal als libertair, die positief stond tegenover het homo-huwelijk en voor de daling van de belastingen was en daarenboven nog een kleurrijk populist en trotse flamingant. "De walen hebben de smaak van de inspanning verloren. Miljoenen Fransen komen elke dag werken in Kortrijk, maar geenenkele Waal! Door de de grootte van de transfers onderhouden wij hun achteruitgang. Elke 2 jaar geeft een Vlaamse familie een Volkswagen Polo aan een Waalse Familie"

Elle raconte comment elle a cessé d'être belge. Une ado blonde, belle plante en devenir dans les années 1980, qui lisait des livres tristes sur un peuple brimé. Les Flamands d'avant, pauvres et méprisés par la bourgeoisie francophone d'Anvers, de Bruges et Gand. . . «J'ai dit �* mes parents que c'était injuste, que je ne croyais plus �* la Belgique, que notre pays était une erreur de l'histoire», se souvient Marie-Rose Morel. Pauvres parents ! Aimables bourgeois, chrétiens engagés, Anversois bilingues, papa dirigeant d'Alcatel, explorateur des marchés chinois, un des rares Européens reconnus par Pékin, et conseiller de la Couronne pour le commerce international : des Belges, sans aucun doute. Marie-Rose les a laissés derrière, s'imprégnant de la geste flamande, pèlerinant �* la tour de l'Yser, le monument aux morts flamands de la Première Guerre mondiale. «Ils sont morts parce qu'ils ne comprenaient pas les ordres de leurs officiers francophones.» A 37 ans, ex-Miss Flandre et jeune maman, elle est aujourd'hui au Vlaams Belang, le parti flamand d'extrême droite. Version �* visage humain : simplement indépendantiste et vaguement ultralibérale, pas fasciste ! «Mon mari est cardiologue, il est séparatiste, comme la majorité de ses collègues : �* force de gaspillages, les soins coûtent quatre fois plus cher chez eux que chez nous !»OAS_AD('Middle1');
Il se souvient du moment où il n'a plus été belge. C'était en 2004, quand il est parti en Chine avec le prince héritier Philippe, représentant de commerce officiel de l'Etat belge. «Les Chinois m'ont demandé de venir», se souvient Chris Morel, papa de Marie-Rose. Chris est paraplégique. A chaque déplacement, un membre de sa famille l'accompagne pour pousser son fauteuil roulant. C'était le tour de Marie-Rose. La cour a hoqueté. Morel et son indigne fille devaient rester �* distance respectable de Son Altesse, pour éviter toute photo compromettante. Le voyage a tourné au vaudeville, sous les yeux ébahis des Chinois. C'était ça, la monarchie, ce symbole même de la Belgique ? Ce prince frileux, humiliant un vieux serviteur du pays ? Chris a fait son deuil. Il attend la séparation. «On ne se connaît plus, c'est triste, mais c'est ainsi. Maintenant, les délégations chinoises viennent visiter le Parlement flamand. Elles savent ce qui se passe.»
Il évoque ce jour où il n'a plus été belge. Il était député au Parlement fédéral, et ne supportait plus les invectives flamingantes. Alors, Claude Eerdekens, président du groupe socialiste, a lancé en défi : «Si vous voulez que la France se trouve aux portes de Bruxelles, alors allez-y. . .»C'était le 10 juillet 1996. Onze ans après, Eerdekens, toujours député, n'a pas renié son adresse séparatiste. «Les Flamands veulent faire de nous des sous-hommes dans notre pays. Ils ont tort, parce que nous ne serons pas éternellement en crise. Mais s'ils persistent �* vouloir casser la Belgique, alors il faudra penser sérieusement �* la France ! Et j'en viens parfois �* souhaiter qu'on y arrive...»OAS_AD('Middle3');

Il y a plein de manières de ne plus être belge. A deux heures de Paris se détricote un pays attachant, encore tenu par les mille et un riens qui vous empêchent de divorcer quand tout est fini. La dette nationale et l'emprunt pour la maison. Et qui va garder Bruxelles et les enfants ? Et que vont dire l'Europe et les voisins ? Et les souvenirs des étés �* Ostende ? «La Belgian way oflife», dit Wilfrid Maertens, 71 ans, ancien Premier ministre, un des inventeurs du fédéralisme exsangue. Est-ce suffisant ? Evidemment non. Maertens le sait. Il est le dernier représentant de cette élite belge experte en compromis, qui transposait en Europe les subtils équilibres appris �* la maison. Mais la maison n'en est plus une. Maertens contemple son pays avec une tristesse indignée. La politique devient pantalonnade. Et le héros de la pièce, Yves Leterme, vainqueur des élections en Flandre mais incapable de former un gouvernement, est son indigne héritier �* la tête de la démocratie-chrétienne. «C'est moi qui l'ai poussé �* avoir une ambition fédérale. Je commence �* avoir des remords.»

Longtemps ministre-président de Flandre, Leterme est enfermé dans une posture intenable. Il veut le pouvoir �* Bruxelles pour le vider de sa substance. Devenir le Premier ministre qui déconstruira la Belgique - pas totalement, non, on ne touchera pas au roi, ce symbole vivant, ni au drapeau. Mais inventer une confédération où le renard flamand libre se promènera tranquillement dans l'économie de marché, sans la Wallonie plombée par trente ans de crise... Leterme n'a rien d'un Flamand enragé. Il s'est associé �* un petit parti nationaliste pour s'assurer une victoire électorale. Mais il soutient le Standard de Liège, club phare des francophones. Imagine-t-on un Milosevic supporter de Zagreb ? Son père est wallon. Interrogé �* la télé belge sur l'hymne national, il se trompe et chante «la Marseillaise». «Mais dans notre famille on chantait plus facilement «la Marseillaise» que «la Brabançonne», on a été élevés comme ça», confie une cousine... C'est tellement belge, surréaliste et sympathique �* la fois !
Mais le sourire n'enlève rien �* la résolution flamande. Leterme ne déteste pas les Wallons. Mais il s'exaspère des élites wallonnes, du Parti socialiste, longtemps dominant, qui a accompagné le déclin dans un parfum de clientélisme puis de scandale financier. Des corrompus, des inadaptés, incapables de faire face �* la mondialisation. Ce mépris nourrit une volonté de séparation irrésistible. «Et l'économie wallonne, mise devant ses responsabilités, ne s'en portera que mieux», complète Rémi Vermeiren, banquier retraité, auteur, en 2005, d'un rapport plaidant pour la scission économique du pays. «J'ai toujours été autonomiste flamand, confie Vermeiren, souriant. Mais j'ai attendu ma retraite pour m' exprimer publiquement. Ca a surpris. . .» La rationalité économique au service de l'irrédentisme culturel ? Le divorce belge est faussement rassurant dans sa banalité, tant l'égoïsme flamand a la saveur acre d'une rédemption.
Née en 1830, terre arrachée �* la Hollande et dotée par l'Angleterre d'un monarque de sang allemand, la Belgique a longtemps été l'apanage des seuls francophones, maîtres de la culture et de l'économie. La Wallonie des mines et de la sidérurgie est alors une puissance mondiale. L'Etat, la bourgeoisie, les aristocraties ne parlent que français, en Wallonie comme en Flandre. Mais, dans les villages du Nord, des prêtres proches du peuple forgent une culture de résistance. Parler néerlandais devient une affirmation sociale. Le mouvement flamand est né. Il s'extrait de la boue des tranchées de 1914-1918, porté par des soldats persuadés que le prix du sang leur offrira l'égalité.
Espoir démenti. En 1940, la Flandre militante s'égare dans la collaboration, convaincue que l'Allemagne victorieuse lui donnera l'indépendance. L'imprégnation fascisante du Vlaams Belang en découle. Mais le mouvement flamand est plus fort que ses errances. Il renaît après guerre, porté par la démographie, le miracle économique. Les miséreux deviennent les maîtres. Ils se vivent �* la fois en victimes culturelles et en dragons économiques, rendant ce temps, la Wallonie industrielle est balayée. Tout s'inverse. En 1932, les Flamands arrachaient leur première université. En 1968, ils chassent les francophones de la fac de Louvain, aux cris de «Wallen buiten !», les Wallons dehors ! Une geste nationale est née, entre fierté moyenâgeuse - ah, la victoire flamande contre l'armée française en 1306 ! - et dolorisme victimaire - le martyre des soldats flamingants de 1914-1918...
Ainsi se fabriquent les nations, entre rancoeur et réinvention. La peur est née chez les francophones. Pour éviter le pire, on accouche d'un Etat fédéral, plein de verrous et de blocages, rassurant mais porteur d'immobilisme. Nous y sommes. Il ne marche plus. Mais l'inconnu est terrifiant. Indépendance ? Autonomie ? Confédération ? Pour sortir du blocage, encore faut-il parler le même langage. Et la Belgique a coupé les ponts. La violence des années 1970 a fait place �* l'indifférence. La division et les invectives témoignaient au moins a un espace commun. La Belgique s est apaisée dans l'oubli de l'autre. Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. ..«Je connaissais mes partenaires ou mes adversaires francophones, se souvient Maertens. Désormais, chacun se construit de son côté. . .» On est élu par les siens, pour les siens, et l'autre partie du pays est vécue comme une gêne. Les droites belges, globalement majoritaires, sont ainsi paralysées par les seuls enjeux institutionnels. Le pire adversaire de Leterme, démocrate-chrétien flamand, est ainsi Joëlle Milquet, patronne des démocrates-chrétiens wallons !
Dans cette séparation, seuls subsistent les clichés. «Les Flamands ont un problème d'identité. Ils ne sont que 6 millions, ils parlent une langue sans rayonnement international, alors que nous sommes adossés �* notre culture française. Nous sommes plus ouverts, alors qu'ils se replient sur eux-mêmes.» Ainsi sourit Fadila Laanan, ministre de la Culture du gouvernement de la Communauté française. Rien n'est totalement faux. Mais ce n'est guère plus aimable que le mépris social des flamingants. Chacun est le salaud de l'autre et seuls les purs sont désespérés.
«Imaginer que l'on va se séparer, alors que l'on est en train de construire l'Europe, c'est une régression pathétique», rage Philippe Dutilleul. Ce journaliste �* la télévision francophone avait réveillé ses compatriotes, en décembre dernier, dans un docu-fiction sur l'éclatement de la Belgique. . . Il peste contre l'échec des politiques «qui font du replâtrage au lieu de réinventer la Belgique. Notre pays est riche de sa diversité et de son identité compliquée : c'est merveilleux de ne pas être nationalistes. C'est cette légèreté qui a garanti notre liberté ! Et c'est absurde de perdre tout ça par réflexes identitaires.» Mais le temps joue contre lui, avec la fatalité d'une course �* la séparation comme on monte �* la guerre, par consentement ou abandon.

«Inutile de romanticiser tout ça et de sortir les drapeaux, il faut être pragmatique et ne pas avoir peur», s'amuse José Happart, président du Parlement wallon. Happart, dans sa jeunesse, était un guerrier de la langue. Héros de la bataille des Fourons - une commune francophone enclavée dans une province flamande - dans les années 1970, entré en politique au PS, il veut construire en Wallonie l'équivalent du mouvement flamand. «Mais je m'entends bien avec les Flamands. Ils savent où ils vont et moi aussi.» Donc réveiller l'identité wallonne et remettre la société en marche dans la brutalité de la séparation. «Nous aussi avons notre histoire, et elle n'est pas française. Et nous aussi pouvons nous développer économiquement, si nous nous forçons �* l'effort.» Une Flandre libre, une Wallonie libre, dans une Europe des régions.. . Un doux rêve ? Les gens sérieux, en Belgique, persistent �* penser que tout va s'arranger. Que Leterme va s'assagir. Qu'il passera, comme Maertens en son temps, du statut de leader flamand �* celui d'homme d'Etat belge. Mais la Belgique a-t-elle été autre chose qu'une illusion ?

Dans son appartement du beau Bruxelles, une vieille dame, adepte de Mitsouko de Guerlain et de la littérature française, avoue son regret d'avant. Elle porte un nom bellement historique : Antoinette est la fille de Paul-Henri Spaak, l'incarnation même de l'Etat belge, Premier ministre en 1939, résistant �* Londres, reconstructeur de son pays après la guerre et inventeur de la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier. Antoinette était la soeur de l'Europe, la fille de son créateur, l'héritière du meilleur de la Belgique. «Mon père a incarné la Belgique, c'est vrai. Mais sa Belgique était francophone uniquement. On a grandi ainsi. Mon grand-père était allé �* Paris pour l'enterrement de Zola. Il militait pour notre rattachement �* la France... Aujourd'hui, j'en suis fière.»
Jeune fille, Antoinette écoutait ses parents parler des Flamands, ces compatriotes tellement étrangers, illisibles et menaçants. «Mon père croyait le compromis possible. Ma mère lui disait : «Tu verras, ils ne s'arrêteront pas l�*» C'est elle qui avait raison.» A la mort de son père, Antoinette s'est engagée au Front des Francophones, un parti de défense des francophones bruxellois. Elle y est toujours. Du rêve européen �* la communauté assiégée, c'est l'histoire d'une vie et d'un pays.


Claude Askolovitch
Le Nouvel Observateur

ik zal nen andere keer wel verder doen, ik heb nu te weinig tijd
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Oud 6 september 2007, 17:45   #6
flamingant
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een zeldzaam artikel zonder nodeloze emoties en zonder scheldpartijen.


"Ons land was een historische vergissing"
België: de splitsing
Om het risico op een scheiding tussen Vlamineg en Walen in te dekken, had België gekozen voor een ingewikkelde maar geruststellende oplossing: een federale staat. Maar dit werkt niet meer. En van de oplossingen die naar voren zijn gebracht om België te vervangen -onafhankelijkheid? (meer) autonomie? confederalisme? - krijgt men hoofdpijn.

Van onze speciale reporter, Claude Askolovitch:
(vertaling door Flamingant)

Men moet teruggaan naar het moment waarop men België verdeeld heeft. 17 jaar geleden kwam een Oostendenaar in kimono naar voor, die zijn zwarte gordel zou bemachtigen: «Heel de jury was Franstalig, ik had geen recht op ook maar één Vlaams jurylid», Dit herrinert Jean-Marie Dedecker zich vandaag als senator en Vlaams-Nationalist. Maar U sprak Frans? vroeg men indertijd aan de 16-jarige kolos. «En dan? Het was mijn goed recht om mijn sport te verdedigen in mijn eigen taal!» Toch heeft hij het uiteindelijk een kans gegeven: held van het Belgische judo, nationale coach van 1980-2000, Ensuite, quand même, il a donné le change : héros du judo belge, entraîneur national de 1980 �* 2000, uitvinder van een koninginnenteam in Europa. Hij heeft medailles gegeven aan een land dat hem niets zei! Maar als men hem ernaar vraagt, geeft hij er een smerige draai aan: "De Waalse pers bestookte me op het moment van de selecties omdat ik een absurd evenwicht respecteerde...Maar 75% van de medailles was wél Vlaams"
terzelfdertijd was hij een joviale en enthousiaste salf-made man, zowel liberaal als libertair, die positief stond tegenover het homo-huwelijk en voor de daling van de belastingen was en daarenboven nog een kleurrijk populist en trotse flamingant. "De walen hebben de smaak van de inspanning verloren. Miljoenen Fransen komen elke dag werken in Kortrijk, maar geenenkele Waal! Door de de grootte van de transfers onderhouden wij hun achteruitgang. Elke 2 jaar geeft een Vlaamse familie een Volkswagen Polo aan een Waalse Familie"

Elle raconte comment elle a cessé d'être belge. Une ado blonde, belle plante en devenir dans les années 1980, qui lisait des livres tristes sur un peuple brimé. Les Flamands d'avant, pauvres et méprisés par la bourgeoisie francophone d'Anvers, de Bruges et Gand. . . «J'ai dit �* mes parents que c'était injuste, que je ne croyais plus �* la Belgique, que notre pays était une erreur de l'histoire», se souvient Marie-Rose Morel. Pauvres parents ! Aimables bourgeois, chrétiens engagés, Anversois bilingues, papa dirigeant d'Alcatel, explorateur des marchés chinois, un des rares Européens reconnus par Pékin, et conseiller de la Couronne pour le commerce international : des Belges, sans aucun doute. Marie-Rose les a laissés derrière, s'imprégnant de la geste flamande, pèlerinant �* la tour de l'Yser, le monument aux morts flamands de la Première Guerre mondiale. «Ils sont morts parce qu'ils ne comprenaient pas les ordres de leurs officiers francophones.» A 37 ans, ex-Miss Flandre et jeune maman, elle est aujourd'hui au Vlaams Belang, le parti flamand d'extrême droite. Version �* visage humain : simplement indépendantiste et vaguement ultralibérale, pas fasciste ! «Mon mari est cardiologue, il est séparatiste, comme la majorité de ses collègues : �* force de gaspillages, les soins coûtent quatre fois plus cher chez eux que chez nous !»OAS_AD('Middle1');
Il se souvient du moment où il n'a plus été belge. C'était en 2004, quand il est parti en Chine avec le prince héritier Philippe, représentant de commerce officiel de l'Etat belge. «Les Chinois m'ont demandé de venir», se souvient Chris Morel, papa de Marie-Rose. Chris est paraplégique. A chaque déplacement, un membre de sa famille l'accompagne pour pousser son fauteuil roulant. C'était le tour de Marie-Rose. La cour a hoqueté. Morel et son indigne fille devaient rester �* distance respectable de Son Altesse, pour éviter toute photo compromettante. Le voyage a tourné au vaudeville, sous les yeux ébahis des Chinois. C'était ça, la monarchie, ce symbole même de la Belgique ? Ce prince frileux, humiliant un vieux serviteur du pays ? Chris a fait son deuil. Il attend la séparation. «On ne se connaît plus, c'est triste, mais c'est ainsi. Maintenant, les délégations chinoises viennent visiter le Parlement flamand. Elles savent ce qui se passe.»
Il évoque ce jour où il n'a plus été belge. Il était député au Parlement fédéral, et ne supportait plus les invectives flamingantes. Alors, Claude Eerdekens, président du groupe socialiste, a lancé en défi : «Si vous voulez que la France se trouve aux portes de Bruxelles, alors allez-y. . .»C'était le 10 juillet 1996. Onze ans après, Eerdekens, toujours député, n'a pas renié son adresse séparatiste. «Les Flamands veulent faire de nous des sous-hommes dans notre pays. Ils ont tort, parce que nous ne serons pas éternellement en crise. Mais s'ils persistent �* vouloir casser la Belgique, alors il faudra penser sérieusement �* la France ! Et j'en viens parfois �* souhaiter qu'on y arrive...»OAS_AD('Middle3');

Il y a plein de manières de ne plus être belge. A deux heures de Paris se détricote un pays attachant, encore tenu par les mille et un riens qui vous empêchent de divorcer quand tout est fini. La dette nationale et l'emprunt pour la maison. Et qui va garder Bruxelles et les enfants ? Et que vont dire l'Europe et les voisins ? Et les souvenirs des étés �* Ostende ? «La Belgian way oflife», dit Wilfrid Maertens, 71 ans, ancien Premier ministre, un des inventeurs du fédéralisme exsangue. Est-ce suffisant ? Evidemment non. Maertens le sait. Il est le dernier représentant de cette élite belge experte en compromis, qui transposait en Europe les subtils équilibres appris �* la maison. Mais la maison n'en est plus une. Maertens contemple son pays avec une tristesse indignée. La politique devient pantalonnade. Et le héros de la pièce, Yves Leterme, vainqueur des élections en Flandre mais incapable de former un gouvernement, est son indigne héritier �* la tête de la démocratie-chrétienne. «C'est moi qui l'ai poussé �* avoir une ambition fédérale. Je commence �* avoir des remords.»

Longtemps ministre-président de Flandre, Leterme est enfermé dans une posture intenable. Il veut le pouvoir �* Bruxelles pour le vider de sa substance. Devenir le Premier ministre qui déconstruira la Belgique - pas totalement, non, on ne touchera pas au roi, ce symbole vivant, ni au drapeau. Mais inventer une confédération où le renard flamand libre se promènera tranquillement dans l'économie de marché, sans la Wallonie plombée par trente ans de crise... Leterme n'a rien d'un Flamand enragé. Il s'est associé �* un petit parti nationaliste pour s'assurer une victoire électorale. Mais il soutient le Standard de Liège, club phare des francophones. Imagine-t-on un Milosevic supporter de Zagreb ? Son père est wallon. Interrogé �* la télé belge sur l'hymne national, il se trompe et chante «la Marseillaise». «Mais dans notre famille on chantait plus facilement «la Marseillaise» que «la Brabançonne», on a été élevés comme ça», confie une cousine... C'est tellement belge, surréaliste et sympathique �* la fois !
Mais le sourire n'enlève rien �* la résolution flamande. Leterme ne déteste pas les Wallons. Mais il s'exaspère des élites wallonnes, du Parti socialiste, longtemps dominant, qui a accompagné le déclin dans un parfum de clientélisme puis de scandale financier. Des corrompus, des inadaptés, incapables de faire face �* la mondialisation. Ce mépris nourrit une volonté de séparation irrésistible. «Et l'économie wallonne, mise devant ses responsabilités, ne s'en portera que mieux», complète Rémi Vermeiren, banquier retraité, auteur, en 2005, d'un rapport plaidant pour la scission économique du pays. «J'ai toujours été autonomiste flamand, confie Vermeiren, souriant. Mais j'ai attendu ma retraite pour m' exprimer publiquement. Ca a surpris. . .» La rationalité économique au service de l'irrédentisme culturel ? Le divorce belge est faussement rassurant dans sa banalité, tant l'égoïsme flamand a la saveur acre d'une rédemption.
Née en 1830, terre arrachée �* la Hollande et dotée par l'Angleterre d'un monarque de sang allemand, la Belgique a longtemps été l'apanage des seuls francophones, maîtres de la culture et de l'économie. La Wallonie des mines et de la sidérurgie est alors une puissance mondiale. L'Etat, la bourgeoisie, les aristocraties ne parlent que français, en Wallonie comme en Flandre. Mais, dans les villages du Nord, des prêtres proches du peuple forgent une culture de résistance. Parler néerlandais devient une affirmation sociale. Le mouvement flamand est né. Il s'extrait de la boue des tranchées de 1914-1918, porté par des soldats persuadés que le prix du sang leur offrira l'égalité.
Espoir démenti. En 1940, la Flandre militante s'égare dans la collaboration, convaincue que l'Allemagne victorieuse lui donnera l'indépendance. L'imprégnation fascisante du Vlaams Belang en découle. Mais le mouvement flamand est plus fort que ses errances. Il renaît après guerre, porté par la démographie, le miracle économique. Les miséreux deviennent les maîtres. Ils se vivent �* la fois en victimes culturelles et en dragons économiques, rendant ce temps, la Wallonie industrielle est balayée. Tout s'inverse. En 1932, les Flamands arrachaient leur première université. En 1968, ils chassent les francophones de la fac de Louvain, aux cris de «Wallen buiten !», les Wallons dehors ! Une geste nationale est née, entre fierté moyenâgeuse - ah, la victoire flamande contre l'armée française en 1306 ! - et dolorisme victimaire - le martyre des soldats flamingants de 1914-1918...
Ainsi se fabriquent les nations, entre rancoeur et réinvention. La peur est née chez les francophones. Pour éviter le pire, on accouche d'un Etat fédéral, plein de verrous et de blocages, rassurant mais porteur d'immobilisme. Nous y sommes. Il ne marche plus. Mais l'inconnu est terrifiant. Indépendance ? Autonomie ? Confédération ? Pour sortir du blocage, encore faut-il parler le même langage. Et la Belgique a coupé les ponts. La violence des années 1970 a fait place �* l'indifférence. La division et les invectives témoignaient au moins a un espace commun. La Belgique s est apaisée dans l'oubli de l'autre. Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. ..«Je connaissais mes partenaires ou mes adversaires francophones, se souvient Maertens. Désormais, chacun se construit de son côté. . .» On est élu par les siens, pour les siens, et l'autre partie du pays est vécue comme une gêne. Les droites belges, globalement majoritaires, sont ainsi paralysées par les seuls enjeux institutionnels. Le pire adversaire de Leterme, démocrate-chrétien flamand, est ainsi Joëlle Milquet, patronne des démocrates-chrétiens wallons !
Dans cette séparation, seuls subsistent les clichés. «Les Flamands ont un problème d'identité. Ils ne sont que 6 millions, ils parlent une langue sans rayonnement international, alors que nous sommes adossés �* notre culture française. Nous sommes plus ouverts, alors qu'ils se replient sur eux-mêmes.» Ainsi sourit Fadila Laanan, ministre de la Culture du gouvernement de la Communauté française. Rien n'est totalement faux. Mais ce n'est guère plus aimable que le mépris social des flamingants. Chacun est le salaud de l'autre et seuls les purs sont désespérés.
«Imaginer que l'on va se séparer, alors que l'on est en train de construire l'Europe, c'est une régression pathétique», rage Philippe Dutilleul. Ce journaliste �* la télévision francophone avait réveillé ses compatriotes, en décembre dernier, dans un docu-fiction sur l'éclatement de la Belgique. . . Il peste contre l'échec des politiques «qui font du replâtrage au lieu de réinventer la Belgique. Notre pays est riche de sa diversité et de son identité compliquée : c'est merveilleux de ne pas être nationalistes. C'est cette légèreté qui a garanti notre liberté ! Et c'est absurde de perdre tout ça par réflexes identitaires.» Mais le temps joue contre lui, avec la fatalité d'une course �* la séparation comme on monte �* la guerre, par consentement ou abandon.

«Inutile de romanticiser tout ça et de sortir les drapeaux, il faut être pragmatique et ne pas avoir peur», s'amuse José Happart, président du Parlement wallon. Happart, dans sa jeunesse, était un guerrier de la langue. Héros de la bataille des Fourons - une commune francophone enclavée dans une province flamande - dans les années 1970, entré en politique au PS, il veut construire en Wallonie l'équivalent du mouvement flamand. «Mais je m'entends bien avec les Flamands. Ils savent où ils vont et moi aussi.» Donc réveiller l'identité wallonne et remettre la société en marche dans la brutalité de la séparation. «Nous aussi avons notre histoire, et elle n'est pas française. Et nous aussi pouvons nous développer économiquement, si nous nous forçons �* l'effort.» Une Flandre libre, une Wallonie libre, dans une Europe des régions.. . Un doux rêve ? Les gens sérieux, en Belgique, persistent �* penser que tout va s'arranger. Que Leterme va s'assagir. Qu'il passera, comme Maertens en son temps, du statut de leader flamand �* celui d'homme d'Etat belge. Mais la Belgique a-t-elle été autre chose qu'une illusion ?

Dans son appartement du beau Bruxelles, une vieille dame, adepte de Mitsouko de Guerlain et de la littérature française, avoue son regret d'avant. Elle porte un nom bellement historique : Antoinette est la fille de Paul-Henri Spaak, l'incarnation même de l'Etat belge, Premier ministre en 1939, résistant �* Londres, reconstructeur de son pays après la guerre et inventeur de la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier. Antoinette était la soeur de l'Europe, la fille de son créateur, l'héritière du meilleur de la Belgique. «Mon père a incarné la Belgique, c'est vrai. Mais sa Belgique était francophone uniquement. On a grandi ainsi. Mon grand-père était allé �* Paris pour l'enterrement de Zola. Il militait pour notre rattachement �* la France... Aujourd'hui, j'en suis fière.»
Jeune fille, Antoinette écoutait ses parents parler des Flamands, ces compatriotes tellement étrangers, illisibles et menaçants. «Mon père croyait le compromis possible. Ma mère lui disait : «Tu verras, ils ne s'arrêteront pas l�*» C'est elle qui avait raison.» A la mort de son père, Antoinette s'est engagée au Front des Francophones, un parti de défense des francophones bruxellois. Elle y est toujours. Du rêve européen �* la communauté assiégée, c'est l'histoire d'une vie et d'un pays.


Claude Askolovitch
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ik zal nen andere keer wel verder doen, ik heb nu te weinig tijd
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Oud 6 september 2007, 18:07   #7
1handclapping
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Er is altijd al een stuk franse publieke opinie geweest die wel brood ziet in een "aanhechting" van Wallonië, liefst met Brussel erbij als toetje. Het is ook dat gedeelte dat zich wat afzet tegen het momenteel niet - door Frankrijk gedomineerde EU. Het is gelijktijdig een zeer taalimperialistisch geddelte van Frankrijk dat potdoof blijft voor rechten van taalminderheden in Frankrijk en zich met hand en tand verzet tegen een europese institutionalizering van dergelijke rechten...

Eerdekens, Spaak : zijn dat geen mooie Nederlandstalige namen ?
& is de gecentralizeerde eenheidsstaat Frankrijk gedomineerd door "Ile de France" niet evenzeer een "historische vergissing" ?
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Deze gebruikersnaam wordt niet meer benut - maar wel mijn werkelijke naam : Roger Verhiest
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Oud 6 september 2007, 20:47   #8
evilbu
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Miljoenen Fransen komen elke dag werken in Kortrijk, maar geenenkele Waal!

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Des milliers de Français viennent tous les jours travailler �* Courtrai, mais pas un Wallon !
Komaan ...
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Oud 7 september 2007, 08:26   #9
Kaal
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De Franse pers heeft nu al zo'on half dozijn artikels gewijd aan de politieke crisis in België. Het valt daarbij op dat zij heel anders reageren dan de Walen : ze bekijken het koeltjes zoals Luc zei en vinden het niet nodig om de Vlaamingen te demoniseren. Dit in tegenstelling tot de franstalige pers in België.
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Oud 7 september 2007, 12:05   #10
labyrinth
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De Franse pers heeft nu al zo'on half dozijn artikels gewijd aan de politieke crisis in België. Het valt daarbij op dat zij heel anders reageren dan de Walen : ze bekijken het koeltjes zoals Luc zei en vinden het niet nodig om de Vlaamingen te demoniseren. Dit in tegenstelling tot de franstalige pers in België.
Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. .

Ik weet niet of dat zo koeltjes is........
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TOEKOMSTGERICHT tegen zinloos geweld en voor verantwoord ondernemen. VREDE en toekomst voor allen
Het Universum, de Evolutie en Spiritualiteit zijn één .
Als God bestaat is hij universeel en zijn alle godsdiensten, religies en filosofiën in de evolutie van de mensheid allicht een onderdeel.
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Oud 7 september 2007, 12:14   #11
luc broes
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Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. .

Ik weet niet of dat zo koeltjes is........
Ik weet niet wat je juist bedoelt met 'koeltjes', maar je aangehaalde tekst schetst wel heel juist de toestand van de staat België.
Men had destijds gedacht het krakende unitaire belgië te kunnen oplappen met een federalisme �* la belge. En het werd inderdaad een niet werkbaar monster.
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Oud 7 september 2007, 12:25   #12
Kortaf
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Le fédéralisme a produit un monstre. Deux sociétés séparées de fait. Deux opinions publiques, des partis politiques divisés, des logiques régionales balayant tout le reste. .

Ik weet niet of dat zo koeltjes is........
http://forum.politics.be/showthread.php?t=94444

Ni vu ni connu.
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Oud 7 september 2007, 12:49   #13
Coekie
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VERTAALD DOOR VERTAALMACHINE
Ge moet uw machine eens smeren want zijn nederlands is even erbamelijk als dat van een gemiddeld lid van de koninklijke familie.

Coekie
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Oud 7 september 2007, 20:41   #14
janPieter
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Komaan ...
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Miljoenen Fransen komen elke dag werken in Kortrijk, maar geenenkele Waal!
Geef toch de walen hetzelfde NETTO-loon als de fransen en er zullen miljarden walen elke dag naar kortrijk komen werken!
Als je de fiscale wetgeving en het ongeloofelijk voordelig grensarbeiders statuut kent van de fransen dan verklaard dit alles.
Een waalse ongeschoolde jongezel krijgt 1500E brutto en houd ongeveer evenveel netto over als zijn dop plus vervoerskosten dus hij zou moeten werken voor niets. In een antiwaalse regio riskeert hij bovendien alle dagen klop.
De fransman betaald slechts 15% (en daar gaan zijn beroeps en transportkosten nog vanaf) op zijn 1500 waardoor er Netto veel meer overblijft als zijn in tijd beperkte franse dop. Hij houdt er wel 1300 �* 1400 € netto aan over.
Dit verklaard alles
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Oud 7 september 2007, 21:02   #15
Patriot!
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Hoe durft die mevrouw Moorzwart!
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Oud 7 september 2007, 21:19   #16
luc broes
Perm. Vertegenwoordiger VN
 
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door janPieter Bekijk bericht
Geef toch de walen hetzelfde NETTO-loon als de fransen en er zullen miljarden walen elke dag naar kortrijk komen werken!
Als je de fiscale wetgeving en het ongeloofelijk voordelig grensarbeiders statuut kent van de fransen dan verklaard dit alles.
Een waalse ongeschoolde jongezel krijgt 1500E brutto en houd ongeveer evenveel netto over als zijn dop plus vervoerskosten dus hij zou moeten werken voor niets. In een antiwaalse regio riskeert hij bovendien alle dagen klop.
De fransman betaald slechts 15% (en daar gaan zijn beroeps en transportkosten nog vanaf) op zijn 1500 waardoor er Netto veel meer overblijft als zijn in tijd beperkte franse dop. Hij houdt er wel 1300 �* 1400 € netto aan over.
Dit verklaard alles
Dit verklaart alles: liever doppen dan werken.
Waarom moeten de Vlamigen dat betalen,
luc broes is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 september 2007, 21:33   #17
labyrinth
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Oorspronkelijk geplaatst door luc broes Bekijk bericht
Dit verklaart alles: liever doppen dan werken.
Waarom moeten de Vlamigen dat betalen,
Ja, waarom moeten Vlamingen aan belastingsontduiking doen door Fransen in dienst te nemen die hun belastingen in Frankrijk betalen terwijl de werkloosheid in eigen land ( Henegouwen ) zo hoog is ?
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Oud 7 september 2007, 21:36   #18
straatrue
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Des milliers de Français viennent tous les jours travailler �* Courtrai, mais pas un Wallon !

...want die Fransen hebben inderdaad een heel groot fiscaal voordeel.
Voordeel dat de Walen niet hebben terwijl ze toch algauw een (klein) uur X 2 onderweg zijn met de auto. Treinverbinding = zeer moeilijk wegens overstap in Moeskroen met veel te weinig tijd.
straatrue is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 september 2007, 21:39   #19
straatrue
Minister-President
 
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En inderdaad; ik zou als Waal ook weinig zin hebben om in Zuid-West-Vlaanderen te gaan werken want Walen zijn daar niet zo graag meer gezien.
En... je mag nog Nederlands geleerd hebben, iedereen spreekt daar dialect, begin er maar eens aan.

Laatst gewijzigd door straatrue : 7 september 2007 om 21:39.
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Oud 7 september 2007, 21:50   #20
Eddy B
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Oorspronkelijk geplaatst door janPieter Bekijk bericht
Geef toch de walen hetzelfde NETTO-loon als de fransen en er zullen miljarden walen elke dag naar kortrijk komen werken!
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Een waalse ongeschoolde jongezel krijgt 1500E brutto en houd ongeveer evenveel netto over als zijn dop plus vervoerskosten dus hij zou moeten werken voor niets. In een antiwaalse regio riskeert hij bovendien alle dagen klop.
De fransman betaald slechts 15% (en daar gaan zijn beroeps en transportkosten nog vanaf) op zijn 1500 waardoor er Netto veel meer overblijft als zijn in tijd beperkte franse dop. Hij houdt er wel 1300 �* 1400 € netto aan over.
Dit verklaard alles
Tja, de walen krijgen er inderdaad MAAR NET ZOVEEL als de Vlamingen... zelfde wetgeving he...
Zeveren en klagen, en jezelf in de hoek praten...
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Nooit mag de regering meer macht kunnen uitoefenen over de bevolking, dan de bevolking over de regering: http://www.vrij-vlaanderen.be



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Eddy B is offline   Met citaat antwoorden
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