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#1 |
Redactie
Geregistreerd: 27 november 2004
Berichten: 28.704
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![]() Aujourd’hui, les banques font payer leurs erreurs de gestion aux différents gouvernements et par la force des choses aux citoyens. La nationalisation de Dexia, décidée ce week-end, creuse un peu plus encore la dette de la Belgique au détriment des contribuables qui, �* chaque fois, sont les dindons de la farce de la spéculation et de la mauvaise gestion.
Nous devons bien l’avouer : pendant de trop nombreuses années, les banques n’ont eu de cesse de penser uniquement �* leurs propres intérêts sans plus se soucier des intérêts de leurs clients, clients qu’elles ont bien souvent floué ou trompé en leur proposant des produits dangereux et complexes. A côté de cela et dans un souci de limitation des frais généraux, les banques actuelles sont en train de réduire drastiquement les services offerts �* leurs clients qui se retrouvent donc parfois bien démunis face aux banques du 21ème siècle. Le MLD, en parti responsable qu’il est et surtout soucieux des intérêts de la population, estime qu’il est urgent de remettre de l’ordre dans le secteur bancaire tout en respectant un certain libéralisme. L’heure est venue de « ré-humaniser » le monde bancaire. Les banques, comme toutes les entreprises commerciales, ont le droit de travailler comme elles l’entendent �* condition d’informer les clients des risques qu’ils encourent. Nous sommes donc opposés �* un système qui reviendrait �* imposer �* toutes les banques des procédures, des contrôles ou des « règlements d’ordre intérieur » qui porteraient atteinte au principe de la liberté commerciale. Nous estimons en outre qu’il est impossible de nationaliser toutes les banques belges car le coût de ces opérations sera toujours �* charge des contribuables qui étouffent déj�* sous les taxes en tout genre. Face �* ce constat, nous sommes persuadés que l’Etat se doit d’offrir �* ses concitoyens une banque solide et fiable, une banque orientée vers les besoins et les intérêts de ses clients. C’est l’objet de notre réflexion. Actuellement, le paysage bancaire Belge se résume �* 4 grosses banques et une série de banques que nous appellerions « satellites ». Nous avons : Pour les grosses banques : BNP Paribas Fortis (ex. Fortis Banque) ING Banque (ex. BBL) CBC/KBC Dexia Banque (ex. Crédit Communal) Et dans les « satellites » : Deutsche Bank Delta Lloyd Record Bank Argenta … Que constate-t-on aujourd’hui? On constate que les grandes banques restructurent leurs réseaux d’agences et font disparaître petit �* petit la fonction « guichet », en privilégiant l’espace « Conseil » et les « Self » pour les opérations dites courantes (retraits, dépôts, virements,…). Les banques « satellites » n’offrent pas ce genre de services ou leurs réseaux sont trop petits pour couvrir suffisamment de monde. Aujourd’hui, votre banquier ressemble bien plus souvent �* une machine qu’�* un être humain… C’est bien dommage ! Quels sont les conséquences pour les citoyens? Si vous êtes des adeptes de l’internet, du Smartphone et que vous ne souhaitez pas de contacts directs avec votre banque, il n’y a pas de soucis, vous devez être heureux. Les banques, elles, ne demandent pas mieux. .. Par contre, si vous n’avez pas envie d’utiliser internet et/ou des machines froides et impersonnelles pour effectuer vos transactions bancaires ou si vous êtes une personne âgée, c’est une toute autre histoire… Vous serez bien souvent démuni face �* ces ordinateurs. Il y par contre une catégorie de citoyens qui n’est pas touchée par cette évolution. Ce sont bien entendu les nantis car ils sont de plus en plus souvent les seuls �* pouvoir bénéficier de services « extra » dont les plus conus sont les centres spécifiques (appelé Business Center ou Private Banking Center) qui sont des endroits où les banques étalent leurs richesses et où on vous sert champagne et autres rafraichissements avant de parler « affaires ». En résumé, on peut dire que le système bancaire belge se mue petit �* petit pour arriver �* un système �* classes : -la 1ère classe pour les nantis ; -la 3e classe pour les autres qui devront se débrouiller sans contacts ni services. La 2ème classe ayant déj�* disparu tant l’écart entre les nantis et les autres est déj�* bien grand… Au niveau de l’activité professionnelle, c’est quasiment identique : le petit indépendant devra utiliser le self pour ses dépôts, l’internet banking pour ses paiements, etc… Sans parler des difficultés pour obtenir un crédit ou un financement ! Ajoutez �* cela la concurrence entre les banques, la course aux taux (qui nous a mis au bord du gouffre en 2008 !) et la recherche de bénéfices �* court terme pour les actionnaires…au détriment du service et de la relation avec les clients « classiques » qualifiée de peu rentable par les dirigeants de nos banques! Notre solution ! Pour répondre �* ces difficultés et afin de remettre les intérêts des clients des banques au centre des préoccupations, le MLD propose la création d’une BANQUE SOCIALE, émanant directement de l’Etat Fédéral et gérée par des managers issus du privé (sans carte politique bien entendu). tte banque serait de proposer �* tous les citoyens un compte �* vue gratuit, un compte épargne avec un taux de base et une prime de fidélité (un taux officiel, clair et précis, sans recherche de profits et/ou de course aux meilleurs taux temporaires). Cette banque sociale aurait pour mission d’offrir des services de comptes épargne « garantie locative » qui seraient refusés par une banque traditionnelle (pour divers motifs) ; En outre, les clients intéressés pourraient y souscrire et y faire conserver leurs bons d’Etat totalement gratuitement (alors que dans les banques classiques ce service est généralement payant). Actuellement, il est correct de dire que les banques privées sont « obligées » d’offrir un service minimum �* tous les clients qui en font la demande, mais force est de constater qu’elles montrent peu de bonne volonté en la matière et que même certaines banques essayent de décourager les clients qui demanderaient ce genre de services par différentes techniques. Nous ne pouvons accepter cette réalité.Une autre mission très importante de cette banque sociale serait d’accorder des micro-crédits aux citoyens qui souhaitent se lancer dans une activité indépendante mais dont les ressources sont limitées. Ces micro-crédits ne sont aujourd’hui pas accordés par les banques classiques, car ils sont jugés trop peu rentables. Cette réalité fait que de nombreuses personnes et plus encore les jeunes sont dans l’incapacité de lancer leur propre business alors que nous savons tous que les PME et les professions indépendantes sont l’avenir de notre économie. Comme vous l’aurez compris, l’objectif principal de cette banque serait d’être sociale : elle ne chercherait pas le profit �* tout prix et n’offrirait aucun service de placements et/ou de crédits autres que ceux pouvant aider les citoyens �* se lancer dans la vie active et professionnelle. Elle offrirait un service de base, accessible �* tout le monde. Ces services seraient soit gratuits, soit avec un tarif calculé sur base des revenus, avec un maximum forfaitaire de 12€/an. Soit l’équivalent du service bancaire de base imposé par la loi. Le financement ? Pour financer cette activité, l’Etat Belge pourrait prélever une cotisation de solidarité de 0,1% sur le total de l’épargne des banques privées. (Encours estimé �* 218,3 milliards d’€ - statistique BNB avril 2011). Pour garantir les micro-crédits consentis, il serait utile d’envisager plusieurs possibilités :soit une garantie d’état pure et simple ; soit via une émission de bon d’état, d’une durée maximum de 5 ans ; soit via une garantie conjointe des banques privées et de l’état fédéral. En outre, on pourrait installer un système de parts de coopération (�* l’image de certaines petites banques), qui autoriserait les épargnants �* être « propriétaire » d’une partie de leur banque et donc d’avoir un droit de regard sur la gestion de celle-ci. Nous proposerons prochainement un projet de structure de cette banque sociale. Vous le constatez une fois encore, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le secteur bancaire, la priorité du MLD est de rendre la parole et le pouvoir aux citoyens ! Contact presse : Présidence MLD Laurent LOUIS Député fédéral �* la Chambre des représentants Président du MLD Bron: politics.be
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