Saviez-vous que... - 1223 - les trois coups

.... on a souvent prétendu, après guerre, que le retard de plus d'un mois
pris par Hitler, suite aux événements de Yougoslavie et de Grèce, avant
de déclencher l'Opération Barbarossa, avait sérieusement hypothéqué les
chances de réussite de celle-ci.

De même, les généraux allemands, rendus amers par la défaite, et en
proie �* de multiples accusations de crimes de guerre, n'ont par la suite
cessé de reporter sur Hitler la décision - �* leurs yeux "suicidaire" -
de combattre sur deux Fronts, l'entière responsabilité - du fait de ses
ordres "aberrants" - de l'échec final d'une Campagne de Russie dont ils
n'avaient "�* aucun moment envisagé la réussite", ainsi que de la mort de
millions de gens - en particulier chez les Juifs et les communistes
russes - �* laquelle ils n'avaient nullement pris par et dont ils
n'étaient bien entendu pas du tout au courant.

La Vérité est cependant toute autre : même déclenchée un mois plus tôt,
l'Opération Barbarossa se serait immanquablement heurtée �* la même
résistance acharnée des Soviétiques, avec le même résultat final d'un
arrêt devant Moscou et Leningrad, prélude �* la catastrophe de Stalingrad
et �* l'effondrement final de toute l'armée allemande.

Loin d'être une décision personnelle et irréfléchie de Hitler, la
Campagne de Russie - et donc l'ouverture d'un "Second Front" �* l'Est -
fut réclamée, décidée, étudiée et mise en oeuvre par l'État-major
avant-même que le Führer n'en donne l'ordre formel. Et personne ou
presque n'avait douté du succès de cette opération, et encore moins
cherché �* en dissuader le Führer.

Loin de constituer un "effet pervers" totalement imprévisible, la mort
de millions de Juifs, de communistes, de soldats et de civils russes, et
les brutalités inouïes qui n'allaient cesser de précéder leur mort,
avaient bel et bien été planifiées et acceptées du haut en bas de la
hiérarchie militaire.

C'est dans ces conditions, et dans cet état d'esprit, que l'armée
allemande se lança
(http://photos1.blogger.com/blogger/5...0/Charroi.jpg), le 22
juin 1941, �* l'attaque d'un adversaire qu'elle connaissait finalement
fort mal, et qu'elle sous-estimait dramatiquement...

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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

"D'Iberville" a écrit dans le message de news:
> ... on a souvent prétendu, après guerre, que le retard de plus d'un mois
> pris par Hitler, suite aux événements de Yougoslavie et de Grèce, avant
> de déclencher l'Opération Barbarossa, avait sérieusement hypothéqué les
> chances de réussite de celle-ci.
>
> De même, les généraux allemands, rendus amers par la défaite, et en
> proie �* de multiples accusations de crimes de guerre, n'ont par la suite
> cessé de reporter sur Hitler la décision - �* leurs yeux "suicidaire" -
> de combattre sur deux Fronts, l'entière responsabilité - du fait de ses
> ordres "aberrants" - de l'échec final d'une Campagne de Russie dont ils
> n'avaient "�* aucun moment envisagé la réussite", ainsi que de la mort de
> millions de gens - en particulier chez les Juifs et les communistes
> russes - �* laquelle ils n'avaient nullement pris par et dont ils
> n'étaient bien entendu pas du tout au courant.
>
> La Vérité est cependant toute autre : même déclenchée un mois plus tôt,
> l'Opération Barbarossa se serait immanquablement heurtée �* la même
> résistance acharnée des Soviétiques, avec le même résultat final d'un
> arrêt devant Moscou et Leningrad, prélude �* la catastrophe de Stalingrad
> et �* l'effondrement final de toute l'armée allemande.
>
> Loin d'être une décision personnelle et irréfléchie de Hitler, la
> Campagne de Russie - et donc l'ouverture d'un "Second Front" �* l'Est -
> fut réclamée, décidée, étudiée et mise en oeuvre par l'État-major
> avant-même que le Führer n'en donne l'ordre formel. Et personne ou
> presque n'avait douté du succès de cette opération, et encore moins
> cherché �* en dissuader le Führer.
>
> Loin de constituer un "effet pervers" totalement imprévisible, la mort
> de millions de Juifs, de communistes, de soldats et de civils russes, et
> les brutalités inouïes qui n'allaient cesser de précéder leur mort,
> avaient bel et bien été planifiées et acceptées du haut en bas de la
> hiérarchie militaire.
>
> C'est dans ces conditions, et dans cet état d'esprit, que l'armée
> allemande se lança
> (http://photos1.blogger.com/blogger/5...0/Charroi.jpg), le 22
> juin 1941, �* l'attaque d'un adversaire qu'elle connaissait finalement
> fort mal, et qu'elle sous-estimait dramatiquement..

Si Hitler n'attaque pas la Russie, c'est la Russie qui, �* terme,
attaquera l'Allemagne. A l'époque de Barbarossa et de sa préparation,
staline essaye de temporiser un maximum pour rapatrier au plus vite ses
troupes cantonnées �* l'Est.
MH